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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: well shit (daire) Lun 2 Oct - 16:43 | |
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daire méalóid i'm the violence in the pouring rain, i'm a hurricane tumblr, babine. ✧ PRÉNOM(S) daire, seul patronyme de la tempête éreintée, une poignée de lettres oubliées dans les contrées d’une irlande arrachée. ✧ NOM méalóid, de cette famille déchirée par les idéaux révolutionnaires, abîmée dans le sang de ses chérubins ; le nom de cendres d’un paternel. daire, c’est le vestige d’une fratrie décimée, la dernière pousse d’un mariage abandonné. ✧ ÂGE vingt-deux ans ou plus de huit mille putain de jours à arpenter le monde à contre-sens. ✧ LIEU DE NAISSANCE londonderry en irlande du nord, terre de feu et de sang ; souillon d’une idéologie virulente, celle qui a emporté tous les hommes de sa famille. ✧ NATIONALITÉ elle exprime littéralement le sang irlandais, daire. l’accent des contrées sauvages, les tâches du soleil brûlant d’une autre terre, le regard d’un océan abandonné et la chevelure d’un folklore chuchoté près d’un feu de cheminée. mais arrivée aux états-unis dans son adolescence, daire porte aujourd’hui la double-nationalité. une part d’elle qu’elle ne cautionne pas vraiment, l’irlandaise mélancolique. ✧ ORIGINE d’un sang purement gaélique, une histoire de grand-mère raconte qu’en des temps lointains, la lignée des méalóid naquit d’une alchimie entre le caractère flamboyant d’un irlandais et l’amour salé d’une bretonne. ✧ ÉTUDES, EMPLOI elle aurait pu faire de grandes études, daire. elle aurait pu devenir quelqu’un, un nom inscrit dans l’histoire et d’une renommée égale aux plus grands scientifiques. elle aurait pu, si seulement quelqu’un avait pris le temps de s’occuper de cette enfant hyperactive, de ce cerveau égaré dans un monde qui ne va pas assez vite. alors daire, c’est le génie qu’on a éteint, c’est l’enfant qu’on n’a pas laissé terminer le lycée. c’est l’âme vagabonde d’une bande de bras cassés, qui bosse dans un garage à ses heures perdues. ✧ STATUT CIVIL célibattante. aucune histoire significative, daire est d’une hargne qui n’intéresse pas vraiment, et qui ne laisse pas beaucoup de place aux sentiments. mais dans le fond, c’est seulement qu’elle ne laisse personne la comprendre, daire, cette grande gueule à la matière grise atypique. ✧ CARACTÈRE intellectuelle, (ultra)loyale, révolutionnaire, caractérielle, vulgaire, hargneuse, casse-cou, bagarreuse, rebelle, sauvage, vindicative, surdouée, intimidante, secrète ; une farouche tempête hantée, pourtant bien bousillée. ✧ GROUPE mistral. | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir) ? ✧ boum boum martèle ton pauvre myocarde, et tu ne comprends pas vraiment. tu ne parviens pas à faire la différence entre tes sanglots et la peur viscérale tapie au creux de tes entrailles, entre les murmures étouffés et le cri effondré de ta mère, qui te parait si lointain. t’as l’esprit qui s’égare, encore une fois, entre le sang sur tes vêtements et celui sur le corps que tu tiens fébrilement. pourquoi est-ce que tu serres ta sœur contre toi, de toutes tes forces comme pour la guérir d’un mal incurable ? n’est-ce pas son rôle à elle, de te protéger des démons de dehors, du monde en proie à des conflits idéologiques qui te dépassent ? t’as de la boue partout, de la terre séchée sur tes joues rougies par le froid, la peur ou le chagrin, qu’importe. ça sent la mort autour de toi – tu le sais, ton regard sur le monde a toujours eu un temps d’avance pour ton âge. le sel amer de tes larmes se perd sur tes lèvres, perle d’une grâce déchirée sur ton menton avant de s’échouer sur le visage du chérubin qui peine à s’éteindre dans sa souffrance. tu le sais daire, l’ambulance ne viendra pas à temps. tu t’accroches au pantin presque désarticulé comme si tu pouvais lui insuffler ta vie, tu ne sens pas les mains de ton frère essayant de t’arracher de là. tu n’entends pas l’agitation autour de toi, ni les pleurs de ta mère, pas plus que tu ne sais où se trouve ton père en cet instant. mais ce dont tu es certaine, petite leprechaun, c’est que ta sœur se débat contre une mort douloureuse, et que tu peux faire en sorte que cela cesse. alors d’un geste mal assuré, de ta main bien trop frêle, tu poses tes doigts délicats à l’encontre de sa respiration saccadée. et tu presses, aussi fort que tu la serres contre toi. tu l’aimes, t’as envie d’en crever. bénie sois-tu ; tu viens de commettre l’irréparable, d’un geste pourtant salvateur. t’as seulement douze ans, daire, et ton aînée vient de s’éteindre dans tes bras. de leur faute, des idées traitres de ton frère, de tes mains, tu ne sais plus. tu ne sais pas. merde, t’es qu’une enfant, daire. boum boum, martèle ton cœur. et le silence entre tes bras pour seul écho.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ t’as pas confiance, daire. jamais. t’as ce fichu caractère compliqué, tu donnes cette impression que tu gères, que t’as pas besoin d’aide. mais tu dois bien te l’avouer, il y a des rocs dans ton existence – ils sont pas beaucoup, ils sont pas très stables. comme toi, au fond. ils ne te comprennent peut-être pas toujours, mais n’es-tu pas une étrangère pour toi-même à bien des égards ? t’as max, la tête brûlée, le casse-cou, la daire au masculin ; ton meilleur ami, et personne ne pourra rien y changer. et puis, t’as sam. celui qui t’as soutenu depuis le départ, celui qui n’est plus vraiment là aujourd’hui – et cette distance t’arrache, comme s’arrachent doucement l’ensemble des kids.
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ les fantômes tiennent le compte, daire. t’oublie pas l’odeur âcre du sang, l’humidité salée de la terre contre tes os. t’as l’âme en peine, flamme tourmentée. le cœur lamenté, et ta putain de raison qui déraille, incapable d’affronter la vie comme tout humain. elles brillent si intensément ces petites voix, elles dansent, dansent jusque dans les tréfonds de ton être ; elles t’appellent, elles t’implorent. veux-tu les rejoindre daire, ou les faire taire ? les terres d’irlande te manquent, et saignent de tes déchirures.
| ✧ 01 daire, c’est l’histoire d’un temps suspendu, le récit d’une famille aux mœurs subversives ; ce navire chaviré qui, pourtant, ne parvient pas à couler convenablement. les méalóid, ce sont les mensonges et les trahisons, les secrets et les manigances – c’est une affaire de l’ira, une affiliation dans le sang et dans l’âme. au fond, ce n’est que le reflet d’une patrie saccagée, d’une histoire oubliée. le sang des méalóid chante pour l'irlande du nord, pour la révolte, pour la liberté. daire, c’est la cadette, l’incomprise. l’enfant d’un entre-deux, d’entre la tempête des hommes et de la sérénité des femmes. la malédiction de plusieurs générations dans la moelle, le malheur d’être « à part » dans les entrailles. c'est l’histoire de cillian méalóid, un père profondément hanté par les conflits sanglants sur ses terres ; de gladys, une mère salvatrice, la main de fer d’un clan à la dérive, la lumière du phare ; d’hael, l’enfant prodige, le fier, le révolté tonitruant et radical ; d’enid, la douce indifférente, l’oubliée, la brisée. et daire, l’enfant sauvage, aux milles pensées, à la révolution dans le frémissement de sa peau, à la réflexion trop poussée pour son entourage. un règlement de compte entre barbares, et enid disparut d’un claquement de doigts, bien trop rapidement dans l’existence de chacun – et bien trop lentement, entre les bras de sa jeune sœur. c'en fut assez pour que les méalóid se déchirent dans la rancune et la hargne, ils n’en avaient jamais été bien loin. daire fut arrachée à sa contrée natale, aux vastes étendues sauvages, à l’horizon empli de promesses de liberté ; pour le rêve américain de sa mère, pour la désillusion d’une terre hostile aux étrangers. heal s’envola pour belfast, pour ses idées incomprises, pour la radicalisation d’une sous-branche extrémiste de l’ira – sans un regard pour ceux laissés derrière, sans un remord. et cillian, le torturé, l’abîmé, s’oublia dans son abandon dans la demeure familiale – où il resta enfermé jusqu’au jour où il décida brutalement de mettre un terme aux voix dans son esprit d’une balle dans la tête, comme il l’avait toujours été : seul. ✧ 02 elle n’a jamais abandonné le nom de son paternel, daire. elle le porte d’une fierté inébranlable, vestige d’une enfance arrachée et d’une famille tourmentée. elle le porte, tel le fardeau de son existence, dans la mémoire des défunts. elle n’a jamais accepté le remariage de sa mère, de sa défaite contre le monde, de sa chute dans l’enfer insipide d’une terre âcre de l’amérique du nord. aussi bien que ces intrus dans son existence ne l’ont jamais tolérée. elle n’a rien vu des tourments de sa fille, gladys, elle n’a pas vu la maltraitance verbale dans la morosité de son regard, du désintérêts infligé dans la lassitude de ses gestes. elle n’a pas vu, non, l’intelligence de sa fille soufflée telle une brindille dans l’ouragan – elle n’a pas vu la flamme s’éteindre, de sa petite leprechaun pourtant si flamboyante, tandis qu’elle se perdait dans le confort des drogues et que sa dernière enfant quittait la maison qu’elle n’avait jamais considéré comme sienne, pour la rue. daire n’est plus là, et pourtant elle continue d’endosser le rôle de l’adulte – parce que les véritables ont l’esprit bien trop souvent embrumés, camés connus de tous pour n’être qu’un amas de poussière, des fantômes s’entredéchirant. les murmures racontent que le mari est celui qui a fait sombrer sa femme dans la démence, dans les cajoleries des drogues dures ; que le fils a tabassé sa demi-sœur et qu’il n’est jamais vraiment là – et qu’il y avait une fille avant, justement, aux cheveux de braise et au regard de l’océan, mais qu’on n’aperçoit plus. daire, enfant de la rue, a pris sous les bras la responsabilité de sa mère déchue – et s’occupe désormais de la paperasse administrative pour que ses tourments familiaux continuent d’être abrités par un toit solide. ✧ 03 c’est dans la rue qu’elle a connu les kids, daire. comme tous les autres. sa véritable famille, les rescapés de temps oubliés – en proie avec leurs fantômes respectifs. débarquant dans leur vie comme un ouragan, elle s’est faite une place au mérite, à la bienveillance, à la hargne. parce qu’elle n’est pas toujours comprise, daire, et qu’elle fait souvent peur avec ses cris et ses excès de rage – mais on ne peut pas lui reprocher de veiller au grain sur tout le monde. même les filles de la bande, et dieu sait qu’elle ne s’entend pas vraiment avec elles, qu’elle a naturellement du mal dans les interactions humaines. mais elle est d’une loyauté inébranlable, la brindille devenue chêne à leurs côtés. elle pourrait tant faire pour eux, que c’en est parfois dangereux. elle pense pas comme tout le monde, elle s’emporte, daire, elle rapporte elle aussi ses ennuis – mais si elle foire pas mal dans ses relations sociales, il n’en reste pas moins d’elle un cerveau de la bande, une solution au bout des doigts et une remarque au bord des lèvres. elle leur cache beaucoup de choses au kids, elle leur dit pas qu’elle a le cœur au bord de l’implosion, les pensées qui s’entrechoquent trop vite, de manière trop virulentes. elle leur dit pas, daire, qu’elle comprend trop bien le monde mais ne se comprend pas elle-même. mais elle est là, de son caractère de merde et de sa personnalité atypique. elle est toujours là, daire, dans les failles, dans les éclats de joie – elle pourrait aller très loin avec eux, pour eux, même prendre les armes. ✧ 04 elle n’a pas poursuivi les études, daire. elle n’a même pas terminé le lycée, parce que sa mère avait besoin d’elle, qu’elle était le pilier dans ses dérives et que la loyauté de sa fille lui était bien trop nécessaire pour sa propre survie. elle n’a pas vu, gladys, qu’elle avait brisé les ailes de sa fille en agissant ainsi. ils n’ont jamais compris les méalóid, qu’ils détenaient entre leurs mains la puissance d’une matière grise bien trop rare. ils étaient incertains, face à cette enfant chantant les décimales de pi mais incapable de se faire une amie, récitant le nom latin des plantes mais hagarde dans les réunions familiales, réparant l’incommensurable tas de débris de machines abandonnées de la famille dans la plus grande des patiences. alors on s’attachait à la flamme de la révolte, à son esprit épris d’une liberté tant désirée, au vent dans les broussaille de sa chevelure de flammes lorsqu’elle partait à la conquête du monde perchée dans les arbres, dénotant de son comportement d’enfant lorsqu’elle clamait les idées des plus grands révolutionnaires avec ferveur. ouais, elle a eu peur gladys. déchirée que son enfant ait grandi trop vite, qu’elle n’ait pas reçu l’aide nécessaire. alors elle a tout fait pour éteindre la flamme d’une intelligence effroyable, pour protéger son trésor d’un monde avide de connaissances – pour la protéger des cannibales de cerveau, lui disait-elle. elle aurait pu s’en sortir, daire. elle aurait pu apprendre à vivre avec elle, avec sa surdouance ; elle aurait pu décrocher une bourse pour une grande université, faire une thèse. elle aurait pu daire, pourtant elle est là, parfois dans un garage crasseux, parfois dans la rue intrépide, souvent dans un loft miteux. daire, l'intellectuelle aux ailes arrachées. ✧ 05 daire, c’est aussi une enfant compliquée et une enfance difficile. elle n’a pas eu de véritable ami dans sa jeunesse, ombre solitaire éreintée par les moqueries ; parce qu’elle a des taches de rousseur beaucoup trop prononcées, que c’est forcément une sorcière d’avoir le visage si marqué ; que c’est pour ça qu’elle a les genoux si souvent écorchés et les mains égratignées, parce que dieu punit cette enfant du diable. mais par-dessous tout, elle ne peut pas être humaine, daire, parce que ce n’est pas possible de connaître autant de choses, de savoir lire avant l’âge, de connaître de grands auteurs au nom imprononçable, de résoudre des formules mathématiques complexes ou de démonter et rassembler le moteur d’un vieux van volkswagen. alors daire est devenue la droide, voyez, cet être androïde, parce qu’il faut être un robot pour posséder autant de connaissances, et parce qu’elle a l’apparence d’une enfant banalement humaine. et la sorcière avait désormais un sobriquet rimant à merveille avec son nom de famille – il en fallut peu au commun des mortels pour se satisfaire, et assez à daire pour exécrer le monde et, surtout, sa personne. ✧ 06 les ravages de la rouquine se font aussi bien sur le champ de bataille que sont les amas de tôles et d’acier, ainsi que les technologies, ses compétences techniques se révélant être une arme redoutable. c'est surtout pour ça qu’elle bosse dans un garage, daire, au-delà de l’aspect financier de survie pour les kids, parce qu’elle est brillante avec les machines. dotée d’un intérêt particulier pour les vieilles carcasses, elle rêve de réaménager entièrement un van pour y vivre et partir faire le tour du monde avec. mais pour l’instant, elle se contente de faire la mécano, accompagnée de sa fidèle bécane assez vintage diraient certains et de son blouson de cuir digne d’un personnage des sons of anarchy. ce qui ne l’empêche pas d’avoir un champ de compétences assez élargi, daire, la hackeuse à ses heures perdues, d’une joie vicieuse pour malmener tout particulièrement l’égo des yobbos. ✧ 07 daire est une férue de littérature en tout genre, aussi bien qu’elle est manuelle. elle est de cette intelligence polyvalente, dont les savoirs divergents ont besoin de se compléter. alors, bien souvent à l’abris des regards pour tempérer sa personnalité caractérielle, elle lit, s’enrichit, nourrit – et cherche des réponses à ses questions, à ce qu’elle est, au mystère de la vie en général. si elle n’est pas fermée à toute opinion, ses lectures restent teintées de ses idées révolutionnaires, peut-être un peu trop communistes, de son féminisme en perpétuel construction, des droits de l’homme et de l’enfant, de la protection de l’environnement. elle aurait voulu vivre au temps des lumières, daire, elle aurait voulu connaître les plus grands dans un temps pourtant bien fermé quant à la place de la femme. elle aurait voulu connaître les premières découvertes scientifiques, débattre de grandes idées incomprises avec des auteurs aujourd’hui oubliés, combattre contre l’esclavagisme, se révolter contre les guerres. la surdouée est peut-être un peu trop humaine, après tout. ✧ 08 au préalable perdus de vue, hael est réapparu dans la vie de daire dans un sursaut de culpabilité familiale. que ce soit près de la date d’anniversaire de leur défunte sœur y était certainement pour quelques choses, mais les quatre années de silence n’eurent jamais d’explication – la décence ne l’aurait pas permis. d'abord réticente à ses tentatives de rapprochement, le fantôme d’une pauvre enfant abandonnée se laissa prendre dans les filets de la gangrène, et en un rien de temps, hael fit de sa sœur un soldat de ses manigances sur le sol américain. il avait besoin d’un cerveau, d’une illuminée, d’une révoltée. c'était pressant, c’était vital, il lui fallait la vivacité de sa sœur – charognard de son espèce. quoi de mieux que les connaissances intellectuelles et manuelles d’un esprit sans limite, pour mener ses affaires dans la masse, sans laisser de trace. daire a agi principalement dans le dos de son semblant de famille, et surtout dans le dos des kids, elle aurait pu causer du tort à tout le monde et surtout s’emmêler elle-même dans une situation compliquée. alors elle a promis à sam qu’elle arrêterait, qu’il n’avait plus de souci à se faire – que cette histoire d’ira, c’en était fini. elle a promis, daire, et pourtant elle a menti. elle n’en a pas honte, mais elle a appris à vivre avec la culpabilité, et n’a fait qu’augmenter le nombre de secrets dans le placard des méalóid. ✧ 09 môme insomniaque, la rouquine se complait dans le silence de la nuit et se perd dans les folies de sa matière grises. elle a mal, daire, de ses pensées en constante ébullition, de ses fantômes, de ses tourments. alors elle se perd souvent dans le fracas d’une vie nocturne – entre soirée arrosée, frémissement de boîte de nuit et musique bourdonnante. elle s’oublie le temps d’un instant, sous la bénédiction de la lune ; elle n’est plus la rouquine, la « je-sais-tout », la colérique. elle n’est qu’une ombre parmi tant d’autres, qui ramène parfois un coup d’un soir – lorsqu’elle ne passe pas la nuit à déchirer les pages d’un carnet malmené de ses pensées abîmées. ✧ 10 daire est d’une vulgarité sans limite, si bien que certaines insultes d’une banalité, certes affligeantes, sont devenues des mots de ponctuation dans son langage. elle a les idées qui fusent la rouquine, et la langue bien pendue. elle a l’accent bourdonnant des contrées de l’irlande du nord et participe au joyeux capharnaüm d’élocution des kids – un accent particulièrement prononcé, si bien qu’elle en devient parfois presque inaudible, lorsqu’elle est en colère, ce qui arrive ainsi assez souvent. c'est une tempête, daire, elle est à la fois la tumulte des océans, l’électricité d’un ciel chargé de nuages et le tremblement de terre d’un volcan en éruption. elle est d’une franchise incontestable, perdue entre une rationalité dans un corps trop exigu et l’absence des limites de l’entendement. elle devient problématique, parfois ; elle fait peur, souvent. ✧ 11 peau diaphane parsemée d’encre noire, le corps aux formes discrètes de daire raconte une histoire à lui-seul. théâtre des tourments de son âme, il recèle d’un art dont la signification lui est propre et dont personne n’a jamais connu les secrets. chaque parcelle de son corps est marqué ; au-delà des encres les plus voyantes, rares sont ceux ayant eu le privilège de suivre les traces du tatouage sublimant le dessous de sa poitrine, se mêlant d’une grâce malheureuse dans une étreinte désespérée avec une récente cicatrice sous son sein gauche. et le reste du corps, un amas d’ecchymoses et de peau encrée. ✧ 12 daire, c’est une résistance à l’alcool disproportionnée en raison de sa corpulence. elle fait très certainement honneur à son sang gaélique de par la bière, mais c’est surtout sa résistance à la vodka qui en impressionne plus d’un – dans un monde où le commun des mortels s’enivre de senteurs plus ambrées. on se moque d’elle, on l’assène de remarque sur un alcool de meuf, mais il n’en reste pas moins qu’elle met tout le monde au tapis dans un concours de shooters – et qu’elle n'est pas en reste sur l’alcool en général. autant dire qu’elle est un atout non négligeable lors d’un tournoi de beer pong, et que ses colères sont d’autant plus redoutables une fois le sang enfiévré qu’elle a déjà été plusieurs fois sorties de force d’un bar. ✧ 13 flamme instable, une dépendance acharnée à la nicotine, daire a ce besoin viscéral d’emplir ses poumons de béton pour survivre – comme pour empêcher la dérive, d’ancrer son corps au bitume plus qu’il ne l’est déjà. elle fume énormément d’herbes aussi, pour s'apaiser. parce qu’en se calmant, en éteignant les voix, elle se sent enfin normale, daire. elle ne plane pas forcément comme tout le monde, l’incomprise, mais elle a le cerveau qui semble de nouveau fonctionner en cohésion avec ses pensées, et surtout avec le monde qui n’est plus trop lent. elle ne touche pas pour autant aux drogues dures, l’âme farouche, elle sait pertinemment que les effets pourraient être néfastes sur une personne comme elle – et surtout, elle en a trop peur. ✧ daire, c’est aussi un amas de manières et de tocs : elle mange comme un ogre mais ne prend pas un gramme en raison de son métabolisme efficace (14) ; c'est une rebelle dans l’âme, entre rationalité et indifférence, la transgression des règles est devenue d’une banalité affligeante (15) ; elle déteste avoir tort, et elle se bat jusqu’au bout pour ses idées – ce qui l’amène souvent dans toute sorte de situation compliquée ou des manifestations à tout va (16) ; elle semble survivre, daire, on dirait qu’elle continue de se battre, de faire mieux qu’être un ramassis de poussière, mais dans le fond elle a cessé d’avancer, elle patauge dans ses tourments, mais elle continue de garder la tête haute devant tout le monde parce qu’elle est comme ça, trop vivante et pas assez à a fois – parce qu’elle porte le monde sur ses épaules (17) ; elle a les idées bourdonnantes, le cerveau en ébullition, elle fait toujours plusieurs choses en même temps et c’est souvent la pagaille – le monde ne va pas assez vite pour elle, mais aux yeux des autres elle n’est qu’une môme hyperactive (18) ; elle a la hargne, daire, elle est perpétuellement en colère – contre tout le monde, mais surtout contre elle-même (19). ✧ 20 mais daire, c’est surtout une revenante. une de ceux qui ont vu la mort, droit dans les yeux, dont le cœur a cessé de battre quelques instants sur une table d’opération. elle aurait dû mourir ce jour-là, daire, de cette putain d’hémorragie. elle justifie souvent son comportement exécrable d’une remarque amusée j’ai de la ferraille à la place du cœur depuis qu’elle est une gosse farouche, à cause de son détestable surnom. mais cette poignée de mots lâchés avec insolence n’est que tristement empli de vérité depuis ces derniers mois. parce que la dernière méalóid, c’est aussi une balle perdue au niveau du cœur, logée entre deux côtes après avoir traversé la plèvre. un corps étranger qu’on ne lui a pas retiré, et le tissu pulmonaire cicatrisé autour comme pour le protéger de la poussière extérieure. daire, c’est la dernière victime de l’idéologie radicale d’hael, prisonnière d’un conflit vieux comme le monde et, une énième fois, présente au mauvais endroit au mauvais. un conflit armé comme il y en a régulièrement dans les rues de belfast, une balle perdue entre les deux camps, sans jamais en connaître la provenance – et dans le fond, elle a peut-être bien été tuée par son propre frère, daire. PRÉNOM, PSEUDO élodie (ell). AGE 24 (dans vingt-deux jours ) PAYS l'hexagone. | AUTRE COMPTE nope. AVATAR polly ellens. | MOT DE LA FIN saperlipopette. | - Code:
-
<pp>POLLY ELLENS</pp> daire méalóid
Dernière édition par Daire Méalóid le Mar 3 Oct - 10:47, édité 13 fois |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 16:43 | |
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à nos histoires mortes avant d'avoir démarré creditimage|tumblr. Sa chair, son sang, une copie conforme : un brin attachant, pas assez commode – mais il n’avait plus cette même vivacité dans le regard, cette assurance dans ses gestes, la verve de l’adolescence s’était certainement dissoute aussi bien que l’enfance de sa cadette s’était brisée sur la terre de leurs ancêtres. Hael le prodige, l’enfant sacré, le révolté, lui faisait face – et dans ces traits, dans son allure, le fantôme d’un père que le monde n’aura pas assez aimé, pas même ses enfants. Il était devenu un beau jeune homme, quoiqu’un peu déstabilisé par la vie, de ces fleurs fanées forgées dans les enfers. « T’es en retard » lâcha sa sœur, d’une nonchalance affligeante qui n’en restait pas moins de sa nature profonde. Elle avait le cœur en miettes, les pensées brisées – il y avait trop de souvenirs dans ces retrouvailles, trop de larmes arrachées et de sang ravalé. « Ça me fait plaisir de te revoir, Daire. T’as pas changé. » Il y avait trop d’incertitude dans cette affirmation, comme un doute planant sur leurs épaules tel le fardeau des fantômes du passé. Hael la jaugeait du regard, le silence pesant sur le bord de ses lèvres dans un ravalement de bile – tout son être exprimait l’attente, l’excitation d’un futur proche, peut-être même un morceau de joie sincère, quelque part sous cet amas d’illuminé, des retrouvailles, et pourquoi pas un bout de mélancolie amèrement abîmée. Daire n’était que la brebis égarée et elle le savait pertinemment, mais elle s’affolait la proie, elle avait la matière grise anesthésiée – et dans l’océan de son regard, les traces d’une enfant oubliée, malaimée, d’une môme égarée, en manque d’une affection familiale. Elle avait terriblement envie de le prendre dans ses bras, et en même temps tout son être exécrait le contact physique que cela engendrerait. Alors la jeune femme se contenta de lui effleurer le bras, d’une délicatesse étrangère aux braises de son tempérament, pleine de tristesse sûrement. Quelque part entre eux, entre les bouts de ses doigts et la chair frémissante de son frère, il y avait la douceur d’un sourire, celui d’un chérubin d’un temps lointain – Enid l’enfant perdue, souvenir flottant dans l’aigreur de ces retrouvailles familiales. « Allez, ‘parait qu’on a des choses à faire. Pourquoi on traine ? » L’extase se profila sur les lèvres du fier Hael, bien trop satisfait de la docilité de sa sœur, quoiqu’un peu exaspéré par son ton pressant, comme si elle n’avait rien à faire là la rouquine – parce que c’était le cas, justement, Daire n’avait rien à faire à Belfast, rien à voir avec les actions du groupe extrémiste de son frangin.
J’me casse une semaine à Belfast, je vais voir mon frère. À plus les gueux ! qu’elle avait rédigé à la hâte sur un morceau de papier déchiré, placardé sur la porte d’entrée à l’attention des Kids, des siens. Daire était partie précipitamment des Etats-Unis, sans prévenir personne, en lâchant vaguement quelques mots à Sam sur de possibles retrouvailles avec son frère, mais sa relation avec lui semblait suspendue depuis une certaine nuit. Son confident avait d’autres tracas, d’autres tourments, un cœur brisé à soigner, à malmener, à protéger, à détruire. Et Daire avait ses secrets et ses non-dits, ses fantômes du passé et déjà un pied dans la tombe, sans le savoir. Elle s’était envolée le mensonge au cœur des entrailles et la promesse déchue d’une explication à son retour. Bêtement, ce sont ces quelques mots qui lui vinrent à l’esprit alors que la tension explosa, que l’air environnant se chargea d’une odeur métallique, de hurlements de peur, de rage, des deux à la fois – et que l’odeur âcre du sang s’installa sur le bitume et jusque dans leur échine. Hael avait attiré Daire dans ses filets sur le mensonge d’une promesse, sur l’illusion des remords d’un grand frère n’ayant pas vu sa sœur grandir, s’épanouir, s’éreinter sur la vie. Il lui avait payé lui-même les billets d’avion, de son argent sale – et c’en était terriblement frustrant, peut-être même humiliant, que ce soit la surdouée qui soit incapable de le faire et le féroce qui s’en sorte aussi bien. Elle avait la rage au ventre, Daire, la hargne dans les poings et ses muscles bandés alors que les murs explosaient autour d’eux. Elle avait la haine contre eux, contre tous ces humains zélés pour une idéologie infâme, alors qu’elle attrapait vainement son frère par le bout de son blouson pour l’épargner du cataclysme environnant – parce qu’elle était partagée, Daire, entre la rancune et la haine, entre l’abandon et l’espoir, entre le pardon et l’oubli. Elle aurait voulu l’aimer, Hael, même si elle n’avait jamais véritablement voulu lui fabriquer ses bombes artisanales qui devaient faire plus de mal encore, plus de ravages, plus de peur. Elle aurait voulu qu’il soit moins violent, Hael, moins porté sur la destruction. Mais il était loyal envers les siens, comme elle. Elle aurait voulu d’un frère, Daire, alors que la balle s’implanta dans sa chair et que sa conscience s’arracha doucement, trop lentement, de sa personne.
J’me casse une semaine, les mots s’entrechoquaient dans son esprit alors que ses poumons s’emplissaient de nicotine, accoudée à la fenêtre de sa chambre d’hôpital qu’elle martelait d’un geste saccadé de sa main libre – dans l’impatience, la frustration, l’impuissance. À côté d’elle, l’écran lumineux de son portable lui indiquait un énième appel en absence d’un proche – probablement Max, ou Sam, aux côtés de leurs milliards de sms auxquels elle n’avait jamais répondu. Aucune nouvelle de sa mère en revanche, visiblement peu inquiétée outre mesure par la disparition de sa fille et le tas d’enveloppes qui s’accumulait probablement sous la fente de la boîte aux lettres. Daire s’était évaporée, l’ouragan s’était dissipé dans l’air pour d’autres contrées, et semblait avoir oublié le chemin de la maison. Un soupire las résonna dans la pièce insipide comme un écho à la solitude de ses pensées, à l’incapacité de donner un signe de vie de l’autre côté de l’océan atlantique parce qu’elle n’était pas capable d’entretenir des interactions humaines dans la banalité. La rouquine jeta un regard désinvolte à l’infirmière qui s’affairait dans la pièce et toutes deux se toisèrent avec défiance, avant que l’étrangère dans ses tourments ne s’avoue vaincue et parte s’affairer dans le couloir. Elle n’avait pas le droit fumer, pas plus dans cette pièce qu’en raison de son état – mais Daire restait la rebelle, l’inébranlable, la défiante, alors elle était parvenue à se procurer des clopes et à en rallumer une chaque fois qu’on lui arrachait la précédente des mains. Son infirmière attitrée avait fini par baisser les bras devant cette tempête obstinée, consciente que la nicotine semblait être le seul moyen de la calmer depuis qu’elle ne bénéficiait plus de la morphine pour apaiser ses douleurs. Alors c’était devenu un accord tacite entre les deux femmes, à condition que la patiente parvienne à se remettre sur pieds pour déguerpir si tôt de cet endroit. Parce qu’elle avait pris une putain de balle en plein cœur, Daire. Dans la poitrine, en réalité, mais cela avait été suffisant pour que son myocarde abandonné cesse de battre l’espace d’une minute sur la table d’opération – avant que le destin, dans une vaste blague, ne décide qu’elle n’avait pas suffisamment souffert sur cette misérable planète et qu’elle avait tant à ravager encore. Daire était l’une de ces forces de la nature que la nature elle-même redoutait de prendre.
Un rire tonitruant s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’elle jaugea d’un air espiègle l’homme qui avait osé la mettre au défi de s’enfiler un mètre de shooters mais qui peinait à le terminer – tandis que le reste des Kids s’affairaient dans le bar habituel qu’ils avaient investi pour la soirée. Daire était au rentrée au bercail depuis plus de dix mois, après une trentaine de jours de silence radio, dans le plus grands des fracas. Il avait été difficile d’ignorer le retour de l’incandescente rouquine dans leur existence, et tous s’étaient contentés d’une vague excuse dans l’ambiance « j’ai retrouvé mon frère et j’ai décidé de passer plus de temps avec lui après tout ce temps perdu » – tout du moins, pour ceux que ça intéressaient. En réalité, Hael était présumé mort, si ce n’était disparu ; les Méalóid excellaient dans le mélodrame et les déchirures depuis des générations, et Daire y a en quelque sorte laissé la vie également. Elle avait retrouvé son meilleur ami comme s’ils s’étaient séparés la veille et les autres dans une indifférence assez générale, mais Sam, c’en était une autre affaire – une nouvelle, une énième tristesse, l’incompréhension de tant silence et de distance. Alors que l’alcool brûlait son gosier et que son sang bourdonnait d’enivrement dans une délectation si plaisante, Daire délaissa son compagnon d’infortune pour poser un regard sur ses camarades. Cela faisait désormais des semaines que les Kids dépérissait lentement, mais certainement, elle le ressentait jusqu’au plus profond d’elle. Personne ne s’était rendu compte que Daire était revenue la mort dans l’âme – c’en avait toujours été ainsi dans la bande, tout le monde allait et venait sur des temps plus ou moins différents. Sa main effleura inconsciemment sa poitrine, comme pour se rassurer des battements réguliers de son cœur malgré le corps étranger dans sa cage thoracique. Personne ne s’était réellement rendu compte qu’un éclat s’était éteint quelque part, qu’une nouvelle souffrance s’était immiscée dans ses traits, que le placard des secrets et des fantômes s’était fait un nouvel occupant – et ça continuerait ainsi, parce que Daire portait le monde sur ses épaules et non l’inverse, et que les Kids devaient survivre. T’as de la ferraille à la place du cœur, Daire.
Dernière édition par Daire Méalóid le Mar 3 Oct - 14:09, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 16:55 | |
| bienvenuuuue t'es giga belle et giga cool (je profite parce que je suis pas co sur 7 donc j'peux faire des compliments shhhh ) j'aime déjà trop trop ce début de fiche olala j'ai hâte de lire la suite puis faudra qu'on cause lien(s) évidemment |
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au bûcher ▹ posts envoyés : 1068 ▹ points : 2 ▹ pseudo : anarchy. ▹ crédits : (ava) innuendo, (profil) we<3(signa) astra & weheart & marion <3 ▹ avatar : lenny müller ▹ signe particulier : propret mais, abîmé. le sourire fendu par une canine qui manque à l’appel et dont l’absence se souligne par le chrome brillant d’une couronne de remplacement. la peau zébrée par ces combats des rues dont il ne s’est jamais lassé.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 16:56 | |
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s’il a de l’humour il finira mort noyé ▹ posts envoyés : 1595 ▹ points : 26 ▹ pseudo : Camille ▹ crédits : av Xerxes ♥ + aes Kenny ♥ ▹ avatar : Archy Marshall (King Krule) ▹ signe particulier : roux sorti des enfers, abonné aus suicides manqués
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 17:00 | |
| Ce choix de scéna tue tout ET STP CET AVATAR JE MEURS JE CREVE BIENVENUE DANS LA TEAM ROUQUINS J'ME SENTAIS SEUL. :jedediah: :jedediah: Bienvenuue et courage pour ta fiche sinon. :lucian: |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 17:20 | |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 17:26 | |
| double de 7 azy je les prends avec plaisir ces compliments fziafhe merci j'espère ne pas faire de la merde pour la suite alors ET OF COURSE POUR LE LIEN ryan tu peux signer sur mon corps si tu veux non mais merci quoi, t'es trop adorable réserve-moi un lien nemo VIENS ON VA DOMINER LE MONDE :jedediah: non mais entre roux, il nous faudra un lien, cey obligé merci merci jordan merci ! |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 17:36 | |
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Rest In Prison ▹ posts envoyés : 1934 ▹ points : 23 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : dude (avatar) tumblr (gifs) beerus (code signa) soad, white stripes (textes) ▹ avatar : rami malek ▹ signe particulier : des yeux de magicarpe
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 17:49 | |
| @Ryan Ziegler TU DÉGAGES, PAS TOUCHE ! BIENVENUE ICI OFFICIELLEMENT Trop contente que tu sois autant motivée pour Daire et tout ce qu ej'ai lu là me plait beaucoup beaucoup Bref trop hâte de voir la suite, et puis ma boite à mp t'es grande, GRANDE, GRAAANDE ouverte si tu veux me harceler et qu'on cause du lien daire/samih |
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 18:01 | |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 18:14 | |
| siam OUI C'EST MOIIII AIRHZFZUFHZ trop trop hâte de rp à nouveau avec toi, tu me gardes du feels hein sam merciii je suis sacrément motivée, j'espère que la suite ne décevra personne J'ARRIVE, JE COURS, JE VOLE DANS TES MP ryan vous battez pas je viens te voir dès que j'ai terminé ma fiche |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 19:13 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 19:36 | |
| J'aime tellement Polly genre olalala je suis trop heureuse de la voir jouée (jouer ? joué ? jouait ? mdr help ) en fait ! Pis bienvenue ici pis Daire est trop cool et le début est cool donc jpense que tu gère tout voila. courage pour la suite la belle j'ai hâte de stalker |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 19:40 | |
| pardon mais il me semble que t'as dit que tu trouvais les plumes du fow magnifique mais ??? t'as vu la tienne ??? laisse-moi mourir stp bref sinon j'adore ce que t'as fait de daire pour le moment, c'est trop dommage que lish soit jalouse d'elle parce qu'elles se ressemblent bien tout de même j'ai hâte d'avoir la suiiiiite et merci merci d'avoir pris la rouquine, t'es magnifique t'es parfaite les kids vaincront je t'aime hésite pas à venir dans ma boite à mps bsx (et ce titre mdr jsuis fan) |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Lun 2 Oct - 21:40 | |
| benjamin AJEHZAUEF merci beaucoup ivy ptn tu m'as trop fait bug aussi jouée, jcrois que c'est bon merci beauté, j'ai hâte que tu me stalkes donc ailish non mais c'est que trois lignes, tu vas déchanter après (merci bôcou, t'es trop trop cute ) je pope très bientôt dans tes mps, parce que justement leur lien va déchirer grave |
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free pants ▹ posts envoyés : 1488 ▹ points : 14 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava by amor fati ; signa by old money ▹ avatar : nicole zimmermann ▹ signe particulier : des grands yeux noisette, la peau dorée et constellée de grains de beauté. puis les cernes qui se creusent à cause de ses heures qu'elle occupe trop
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| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 7:52 | |
| ijdkfggjkg omhmagad elle est trop cool cette Daire, trop badass trop dsjlkfg (on en mangerait mdr) et puis ta plume, je meurs un petit peu en tout cas, c'est top que tu l'aies choisie et que tu intègres la gangsta war de ces boloss ( ) comme ivy, je stalkerais edit : et bienvenue mdr |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 9:40 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 9:55 | |
| ICI JIMMY JTM MAIS COMME JSUIS PAS CO SUR JIMMY JE PEUX LE DIRE SINON J'AI HATE DE TE TAPER DESSUS PCK TU FAIS TROP LA OUF CA VA ETRE MARRANT HOP HOP (sérieusement, j'avais trop hâte de voir une daire arriver et ta plume est juste parfaite wow (je suis pas la seule à le penser) nous sommes blessed ) |
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Ricolaaaaaaaaa ▹ posts envoyés : 1051 ▹ points : 7 ▹ pseudo : Kenny ▹ crédits : lonewolf (ava) ; astra (sign), pastel breathing (icons) ▹ avatar : Izzy Brierley ▹ signe particulier : perchée
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| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 9:56 | |
| gosh mais t'es la plus belle du monde un peu bienvenue, I'm in love (en plus Atticus il dit saperlipopette donc il approuve ton mot de la fin) |
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SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
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| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 14:13 | |
| rhoan MERCI JIMMY j'vais pas tarder à venir te parler lien, et j'ai hâte qu'on se bastonne (mohh mais merci, c'est trop chou ) atticus merci saperlipopette |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 15:19 | |
| T'as Polly, viens je t'épouse, je te vole au gang, je te donnerai l'amour que tu mérites. :jedediah: Bienvenue parmi nous, je suis sûre que tu vas faire des folies. |
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Rest In Prison ▹ posts envoyés : 1934 ▹ points : 23 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : dude (avatar) tumblr (gifs) beerus (code signa) soad, white stripes (textes) ▹ avatar : rami malek ▹ signe particulier : des yeux de magicarpe
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| Sujet: Re: well shit (daire) Mar 3 Oct - 17:20 | |
| Félicitations ! Bon, chaton, tu dois te douter de ce que je pense de ta fiche, j'attendais juste l'accord de jj avant de pouvoir te valider. je surkiffe complète ce que tu as fais de daire, on a en déjà pas mal parlé, mais la lecture de la fiche ça c'est confirmé, c'est donc, sans surprise je te valide. BIENVENUE DANS LA GANGSTA WAR (ta phrase de fin de l'histoire, gosh, tu m'as tuée) TU REJOINS L’ÉQUIPE DES
Te voilà validé(e), tu rejoins désormais la WAB family et tu vas vite voir que tu as beaucoup de choses à découvrir sur le forum. Nous proposons beaucoup d'annexes afin d'aider à l'intégration, tant en HJ que dans les rps. Et on espère sincèrement que tu pourras trouver ta place grâce à ça. Surtout, ne sois pas timide et n'hésite pas à aller mp les membres pour leur proposer des liens. On t'a répertorié ci-dessous les liens incontournables à découvrir pour ne rien manquer et t'aider à faire tes premiers pas parmi-nous ! RECENSER SON JOB ~ DEMANDE DE RANG ~ FICHES DE LIENS SPEED DATING RPS ~ PARTICIPER AUX DÉFIS ~ S'INTÉGRER SNAPCHAT ~ FACE CLAIM DIRECTORY ~ TUMBLR ~ TWITTER |
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| Sujet: Re: well shit (daire) | |
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