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 hellboy

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Ryan Ziegler

Ryan Ziegler
au bûcher
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▹ pseudo : anarchy.
▹ crédits : (ava) innuendo, (profil) we<3(signa) astra & weheart & marion <3
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▹ signe particulier : propret mais, abîmé. le sourire fendu par une canine qui manque à l’appel et dont l’absence se souligne par le chrome brillant d’une couronne de remplacement. la peau zébrée par ces combats des rues dont il ne s’est jamais lassé.
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MessageSujet: hellboy   hellboy EmptyMar 7 Aoû - 22:10


ziegler, ryan

it's better to burn out than to fade away 

   
anecdotes


   nightmare ; et ils vécurent heureux... jusqu'à ce que la cruauté du monde ne les arrachent à leurs illusions. tragique préambule d'une histoire pourtant bien commencée, sans démesure aucune, on savourait l'enfance bénie au milieu d'une famille bien rangée. entre l'amour inconditionnel d'une mère accomplie et la juste autorité d'un père aux idéologies étriquées. existence ordinaire pour les ziegler jusqu'à ce que l'utopie ne vire au cauchemar. il a suffi d'une seconde pour que le rêve s'achève et emporte avec lui les espoirs fragiles que l'on s'était forgés. jeune père de famille, fauché par le devoir de justice auquel il croyait tant, veuve éplorée, orphelins délaissés, en une fraction de seconde c'est tout leur univers qui s'est effondré. dans le sillon de la perte d'un être cher, on a vu son confort se dissiper, la peine repousser le bonheur. tout ce qu'on chérissait s'est fait plus dur, plus froid, insurmontable. la notoriété du paternel s'est évaporée et avec elle toutes les autres facilités. on a vu maman s'éteindre et l'enfance avec.

   trouble ; malgré la perte, malgré l'absence, la mémoire du père ne s'est jamais perdue. dans le deuil on s'est bâti la même philosophie douteuse à laquelle il croyait, celle que maman prenait soin d'ignorer. on s'est noyé, dans la peine, dans la colère. on s'est réfugié dans ces discours d'adultes gangrenés d'aprioris, on a laissé s'insinuer dans l'âme la même nécrose raciste pour pouvoir soulager la douleur et nommer un coupable : l'étranger. le parasite opportuniste dont papa se méfiait. cette croyance foireuse à laquelle, à l'époque, on ne comprenait rien, devenue avec les années cette conviction corrosive qui colle à la peau et souille toute raison.

no futur ; quatorze ans. quinze ans. seize ans. les années ont filées. d'extérieur rien n'a changé mais, à l'intérieur tout s'est métamorphosé. on a laissé l'avenir se consumer dans l'échec même si on avait tout pour réussir. l'envie d'apprendre, le besoin de savoir. loin d'être con, on a seulement oublié de s'en convaincre. quand la rage est là, elle ne lâche pas. installée en maître dans le royaume désolé de notre âme, elle a terminé de tout ravager. on a abandonné les bancs de l'école pour ceux de la rue. on a tourné le dos à ses camarades pour attraper la main à ces gamins perdus. ceux qui comme nous avaient besoin de trainer dans l'ombre pour conjurer le mal qui les rongeait. les bonnes notes que l'on ne ramenait plus à la maison se sont transformées en délits. quand les privations, les punitions n'ont plus suffi, ce fut le tour des centres de détention. on les a tous fait, un par un pour avoir collectionné un nombre effrayant de conneries. il n'y a jamais eu qu'une seule voix qui aurait pu nous sauver, celle d'une mère qui n'a jamais osé.

siblings; un père s’en est allé mais, des frères sont arrivés. frère d’armes, frère d’âme. les mêmes douleurs, les mêmes angoisses, les mêmes rancoeurs. à l’unisson pour hurler la colère, frapper de hargne, pour détruire aveuglément tout ce qu’il restait d’eux. la vengeance comme seul crédo, à vouloir faire payer le prix au monde entier pour ces injustices qui leur avaient tout pris. une misérable part de peine qui s’est envolée dans leurs sillons, d’insignifiants sourires ont revu le jour. on ne retrouverait jamais les mêmes promesses qu’hier mais, ça comblait un peu le vide de l’absence. on a tout fait avec eux. on a tout vu, tout vécu. du pire au meilleur, on s’est damné avec eux.

oi! ; cri de guerre dont on a jamais vraiment cherché à comprendre le sens. simple promesse un peu foireuse, trop difficile à saisir, devenue trop vite une évidence. sous des ponts trop sombres, dans des entrepôts trop crasseux, jusqu'au bout du monde si il l'avait fallu. ça sentait toujours le cuir, la bière, la transpiration, le cul et surtout la désolation. mais, dans cette coalition bancale, il y avait quelque chose de curieux, peut-être même d'un peu rassurant. c'était surtout l'adrénaline des sorties en bande, l'exaltation des discours qui parvenaient enfin à mettre des mots censés sur ce qu'on avait jamais osé prononcer. si certain n'étaient là que pour le vivre de loin, d'autres y croyaient dur comme fer. noyau imprécis de skinheads qui aurait vendu du rêve même aux plus septiques d'entre eux. nuée de corbeaux qui volaient sur la ville pareil à leur propre royaume. il n'y avait rien pour les arrêter, si bien que l'on a fini par s'en persuader. du garçon discret au coeur du groupe, on est devenu le petit prodige qui n'avait bientôt plus rien à prouver. dix-sept ans à peine. crâne rasé, rangers aux pieds avec ses idéaux bien encrés.

shity war ; les extrêmes n'apportent jamais rien de bon. ça ne pouvait pas durer indéfiniment. l'immunité ne se gagne jamais en semant le chaos autour de soi. pourtant, on y croyait. tous. nous surtout. dans l'enthousiasme débordant de voir notre venin raciste se déverser comme une parole sainte, on a oublié de se méfier. il y avait nous, s'imaginant au-dessus de tout, puis il y avait l'ennemi se déployant dans l'ombre sans jamais se laisser voir venir. la même organisation, la même ambition mais, pas le même combat. eux revendiquant cette chère liberté que l'on voulait absolument leur enlever. les opprimés ont voulu se faire entendre et c'est là qu'elle a commencée. la guerre de l'ombre. vulgaire jeux d'échecs vivant. blancs contre noirs. à ceux qui gagneraient le plus. à ceux qui perdraient le plus, surtout.

death blow ; comme ce soir, parmi tant d'autres. entre alcool et adrénaline. entre rage aveugle et vengeance absurde. c'était juste un pauvre gosse comme nous dont la première erreur a été de naître avec les mauvais gènes. la mauvaise couleur. dont la dernière erreur a été de réveiller les mauvaises rancoeurs. c'était un soir comme les autres, au vent glacial, au crépuscule humide. au gout du sang, au son des os qui se brisent. mélodie morbide d'une fatale erreur. c'était juste un pauvre gosse dont le souffle s'est tue top facilement contre le bitume. dont les plaintes se sont tus trop simplement sous les semelles conduites par l'amertume. les regrets d'après n'y ont rien changé. à ce croire invulnérable, on a oublié que les autres ne l'étaient pas. et, tout d'un coup l'histoire à changée. elle est devenue plus sombre, plus sérieuse, plus grave. irréversible. irrattrapable. impardonnable.

wandering boy ; si ce n'est pas les regrets qui forcent à tout plaquer, c'est la peur. la peur de la justice. la peur de la vengeance. parce que des regrets, on en a jamais vraiment eu. mais, un loup en cage finira toujours par y laisser son dernier souffle. la liberté, c'est tout ce à quoi on aspirait. comme ces frères d'armes qui se sont faits traîtres pour ne pas la perdre. la meute s'est évaporée et le loup solitaire s'est envolé. vieux fantôme oublié, on a tout laissé derrière soi sans un regard, sans aucun remords. on a disparu avant que les démons ne nous rattrapent pour réclamer justice, avant que nos paires ne finissent de nous trahir. avant que nos erreurs ne bousculent maman ou petite soeur. on a tracé tout droit vers l'horizon du sud jusqu'à ce que la skyline d'atlanta disparaisse derrière les côtes de savannah. pour commencer une autre vie, toujours aussi sombre, toujours aussi pourrie mais, sans les murmures dolents de nos bavures, de nos peines.

strict life ; nouvelle ville mais, pas nouvelle vie. les habitudes collent à la peau et ne se défont jamais. de ce passé, on en garde presque tout. du souvenir rude de papa à l'éducation bien ciselée. toujours bien propre, toujours au carré. de ces séjours en centres à l'organisation bien travaillée. discipline militaire où langage et apparences vont de paire. de ces années d'enrôlement en justicier du mal où rien ne doit être laissé au hasard. crâne rasé et rangers toujours bien cirées. on a toujours l'air de revenir à peine de son service militaire avec sa maniaquerie maladive mais, les préjugés, on s'en fout. notre dégaine tirée à quatre épingles, notre indispensable salut au drapeau tous les matins, nos rendez-vous religieux rituels rythmeront toujours cette existence maladroite. c'est pour ne pas oublier d'où l'on vient, tout ce qui nous a construit.

scars ; propret mais, abîmé. le sourire fendu par une canine qui manque à l'appel et dont l'absence se souligne par le chrome brillant d'une couronne de remplacement. la peau zébrée par ces combats des rues dont on ne s'est jamais lassé. il a le prix de notre combat incrusté dans la peau. ces souvenirs de guerre dont on ne cesse de se vanter car si notre chair a imprimée les souvenirs dolents de notre rage, notre mémoire nous rappelle que nous l'avons toujours rendu au centuple. ces cicatrices font toujours écho aux plaies béantes des autres, à la promesse de cette invulnérabilité fantasmée.

drink, fight, fuck ; credo foireux auquel on a succombé il y a bien trop longtemps pour être capable d'y renoncer. au milieu des cohortes aliénées de nos frères skins, on a appris à prêter allégeance à la vicieuse blonde bullée des pintes de bière. aussi addictive que sa jumelle baston mais, pas autant que la triplette baise. ces trois là vont toujours de paire et ne nous quittent jamais. partout, tout le temps, on cherche vicieusement à s'entourer des trois. le mieux, c'est encore quand l'ainée et la cadette de ce trio infernal viennent conclurent ses flirts malsains avec la benjamine. maigre légèreté dans cette existence rythmée par une cadence chaotique.

draw me ; read me. parce que si on ne cause pas souvent, que l’on s'épanche rarement, il a tous ces secrets gravés à l'encre sur notre peau abîmée. des rêves qu'on a perdus, des souvenirs qu'on ne reverra plus, des angoisses qu'on a trop vécus. il y a tout de gravé dans la chair. il y a tout qu'on peut apercevoir sans comprendre. on se lit comme un livre ouvert. des énigmes irrésolues, des esquisses incongrues. il y a ces peines et ces joies qui se rassemblent dans un puzzle que l’on porte sur soi. mais, même si on laisse volontiers tout deviner, il n’y a que notre conscience qui sait encore ce que les motifs veulent bien cacher.

nowhere ; quand les maîtresses des trois B ne sont plus de la partie, on se prend des fois l’envie de voyager. comme ça, sans vraiment savoir où aller. le cul vissé au fond d’un bus ou d’un train, on laisse le hasard décider de notre trajet sans rien savoir de la destination. même si la route nous conduit jusqu’à nulle part, on s’y laisse toujours porter les yeux fermés. pour voir un peu du pays, dépasser les frontières, suivre d’autres aventures. éphémères voyages, parce que l’on revient toujours. c’est seulement pour quelques heures, quelques jours, où l’on oublie tout avant de renouer avec ce que l’on se surprend parfois à vouloir échapper.

death note ; il y a toujours ce petit carnet qui traine quelque part. dans les fonds de poches, sous l'oreiller, sous un meuble bancal à l'empêcher de vaciller. les pages jaunies, cornées, déchirées. le parfum de cendres froides, aux embruns de bière desséchés par la vie. tout y est écrit. de ces vengeances que l'on a pas encore eu le temps de satisfaire, à ceux qui en ont déjà payé le prix. il y a aussi ces angoisses que l'on pense achever entre la pointe du stylo et le grain du papier. ces cauchemars que l'on a trop fait et que l'on préfère voir disparaître entre les feuilles de papiers.

mindfuck ; complexité dérangeante, contradiction affolante. c'est vrai que l'on est difficilement cernable. du genre cinglé pour la faire courte. on en joue, plus souvent que rarement. dans le fond, on ne déraille pas tant que ça mais, il n'y a que peu de gens qui le savent. c'est juste le prétexte parfait pour tout oser, pour tout tenter. c'est juste une façon comme une autre de fermer les yeux sur la réalité. c'est surtout une armure d'inconstance qui nous évite d'avoir à se justifier, qui parfois même nous aide à se faire pardonner. ça fait fuir les plus frileux. ça met au défi les plus courageux. et, même si parfois ça devient usant de jouer les détraqués, il n'y a que comme ça que l'on se sent vraiment en sécurité.

ps : i love you ; bientôt quatre ans que l'on a laissé petite soeur et maman. quatre ans que l'on ne les a pas revus. parce que l'on ose pas y retourner. par que l'on ose pas aller voir ce que notre départ a provoqué. mais, tous les mois on envoie cette lettre accompagnée de quelques billets. pour les aider et aussi leur parler. leur dire comme on va bien, que même à savannah tout est bien. maman n'y répond jamais. probablement parce qu'elle ne nous le pardonnera jamais non plus. mais, parfois le téléphone sonne pour faire entendre le timbre de voix rassurant de cette soeur oubliée. quelques petits mots qui se rassurent, se sourient, se disent à la prochaine. et, tous les mois c'est la même. mais, les visages se sont effacés dans les souvenirs bien encrés, il n'y a que ces mots maladroits pour nous rappeler ce que l'on a délaissé sans jamais l'avoir vraiment oublié.
Prénom ; s’il avait pu choisir le nom qu’il aurait eu à trainer sur toute la durée de sa triste existence, le choix eût sans doute été un peu plus différent. des lettres de feu pour un nom qui claque sur la langue, pour des rimes qui exhortent la haine et des synonymes qui font monter la bile aux lèvres. quelque chose de plus rude, qui écorche les tympans et fait trembler insidieusement les palpitants. mais, ryan n’a pas eu le choix de dompter son identité. dans la douceur de ces quatre lettres qui glissent sur la langue comme du miel, il y a toujours la promesse d’un petit quelque chose moins brutal, moins animal. un petit bout d’espoir gâté par son âme abîmée. ryan c’est juste l’illusion d’un gosse qui avait tout avant de se faire happer par la bouche du néant.
   Nom ; blason sonnant faussement d’embruns germaniques arrivés  de l’autre côté de l’atlantique. c’est à s’y tromper. pas exilé, pas étranger, c’est autant de générations qu’il y a d’états qui ont foulées le continent. on se plairait à raconter que l’on vient d’ailleurs pour le contraste avec le wells américain pure souche de maman qui n’a jamais voyagé. mais, ziegler, demeurera toujours le patronyme que l’on sera fière d’avoir eu à porter, même si souvent il a été bafoué, sali, déshonoré pour devenir le murmure glaçant d’un cauchemar vivant.
   Âge ; vingt-quatre ans qu’il est là à regarder passer la vie sur les rails fragilisés d’injustices. vingt-quatre ans qu’il s’écorche les phalanges, qu’il fait claquer ses talons sur le bitume glaçant. vingt-quatre ans qu’il mène cette guerre perdue d’avance alors qu’il lui a tout donné. sa loyauté et toute ces dernières années. vingt-quatre ans que tout est encore à jouer, tout est encore à changer alors que ça paraît tellement plus facile de tout incendier.
   Lieu de naissance ; on ne vient pas d’ici mais, on ne vient pas de loin non plus. quelques kilomètres à peine qui séparent d’atlanta. il n’y avait plus rien qui attendait là-bas, seulement la taule ou l’euthanasie par anticipation. fallait partir et tout recommencer, laisser derrière soit les erreurs du passé ou bêtement les refaire sans jamais regretter.
   Nationalité ; américain, patriote et fière de l’être.
   Origine ; peut-être bien qu’on est tous des étrangers quelque part mais sur ses papiers il est écrit états-unis, dans les veines c’est l’américain qui vit. peut-être que l’on vient d’ailleurs mais, c’est pour ce pays que l’on est devenu celui que l’on est, c’est pour cette nation que l’on n’abandonnera jamais.
   Statut ; y’a pas d’amour, y'a que de la haine et des vautours… coeur vide et espoirs morts. il y a des lits dans lesquels ont peut échouer parfois. des corps à corps au milieu desquels on se damne souvent. mais c’est vide et froid de sentiments qui n’éclosent jamais.
   Orientation sexuelle ; de là où il vient, en tant qu’homme, on se doit de ne regarder que les femmes, sinon ce serait pécher. brune ou blonde, mince ou ronde, qu’importe le nombre pour peu que l’on puisse les aimer fugacement sans avoir à s’y attacher.
   Emploi/étude ; les jobs s’enchainent à droite et à gauche. quand ce n’est pas pour de ses idéaux que l’on fini par se voir claquer la porte au nez, c’est la connerie qui fait de nous le pire des employés. suffit parfois de dompter les apparences, de se rendre indispensable. parce qu’on se fait touche à tout, serviable et parfois même recommandable avant de se laisser rattraper par ses démons indomptés. souvent livreur, parfois dans la bricole, rarement vendeur. on est partout même dans ce qu’il peut y avoir de plus obscure, tout le temps, sans jamais poser de question du moment la peine obtient son salaire.
   Caractère ;  l’habit ne fait pas le moine… sauf dans ce cas. les apparences strictement élimés reflètent au détail près la complexité de sa personne. les traits crispés, toujours la pupille vibrante d’une lueur prédatrice, les babines retroussées sur un mauvais sourire carnassier. on est l’animal qui ne se lasse jamais de la chasse. toujours cet instinct sauvage qui irradie sous la peau. cette quête de haine qui gronde colère pour un oui ou pour un non, qui hurle pour exhorter la rage toujours trop facilement. ryan le sanguin qui n’a jamais trouvé de meilleure maîtresse que la violence à qui jurer fidélité. coups sur coups, toujours, tout le temps. mieux que des mots, c’est le bruit des os brisés que l’on préfère écouter. l’esprit sans doute trop cinglé pour le monde dans lequel on est, on a toujours eu l’intime conviction d’être investi d’une mission qui dépasse la raison humaine. saint parmi les pécheurs envoyé pour éliminer toute sorte de parasites. tout le mal que l’on déverse autour de soi n’a pas d’autre raison que de faire le bien. c’est justifié et réfléchi. la transe fanatique qui rythme sa vie s’est fait véritable philosophie. du gosse naïve et idiot, on s’est fait le gourou aux idéaux inébranlables à répandre comme un venin sournois. on manipule les plus naïfs, joues sur les faiblesses, fais naître la peur sans jamais sourciller. vile serpent tantôt assez intelligent pour manier les apparences, tantôt trop con pour cacher définitivement sa nature. parce qu’elle est indomptable et revient souvent au galop. derrière l’éducation stricte, on a l’esprit trop revêche. l’arrogance qui pique sur la langue, on admet trop peu de faiblesses. c’est plus facile de jouer les fiers pour dissimuler ses plaies. mais, au milieu tout ça, on dissimule l’amertume d’une rancoeur qui ne se soignera jamais. vie gâchée, honneur tâché, c’est au monde entier que l’on voudrait le faire payer. et, pourtant, derrière ces illusions de sombre connard, il y a parfois des sourires sincères qui craquellent le masque de la perfidie. il y a parfois des rires clairs qui s’échappent des poumons pour flirter avec les maigres plaisirs de la vie. il y a parfois un gamin espiègle à l’esprit léger qui se dessine derrière les barbelés acérés de ses obscures convictions. mais, ça, il n’y a que les quelques misérables à qui l’on ose bien offrir sa confiance qui peuvent en témoigner.
   Groupe ; broken
   Crédits ;  dandelion & we <3.
   
interview

   Depuis combien de temps votre personnage est-il à Savannah ; quatre années, presque cinq. trop longtemps pour encore se souvenir de ce qu'hier on regrettait d'avoir quitté d'atlanta. pas assez pour avoir encore eu le temps de tout découvrir de ce nouveau royaume qui s'offre à la sauvagerie de cette jeunesse.

   Fait-il des choses illégales ou au contraire, est-il plutôt sage ; l’illégale un maître mot. il a les crimes lourds d’hier que l’on a préféré fuir et puis il y a ceux qu’il reste encore à découvrir. parfois il y a les services louches que l’on se rend à soi-même, parfois il y a ceux qui sont commandés auxquels on répond sans se poser la moindre question.

   A-t-il des penchants pour l'alcool ou la drogue ? les deux ? aucun ? ; plus qu'un penchant, c'est devenu avec les années une travers. un besoin viscérale de se noyer dans l'illicite pour voir plus loin, voir plus grand. régulièrement l'alcool attise la folie, occasionnellement la drogue soulage la conscience. misérable luxe auquel on ne saurait se soustraire malgré d'autres priorités que l'on a moins de mal à sacrifier.

   Qu'est-ce qu'on trouve sur sa table de nuit ; un carnet aux pages usés, recueil enténébré des vérités, des lourds secrets. un paquet de clopes à peine entamé, précédent au cendrier que l'on oubli trop souvent de vider. cette vieille photo de famille jaunie par les années, souvenir d'un autre temps dans lequel on éprouve parfois l'inconditionnel besoin de se replonger. des miettes de vie débauchées qu'il n'est pas nécessaire de nommer.

   Que pense-t-il des armes aux usa ; symbole inaliénable de cette patrie que l’on adore tant, même si en posséder n’a jamais été une nécessité. dans l’existence sauvage que l’on mène, c’est un obstacle que l’on a appris à éviter, un allier qu’il est bon de savoir de son côté. c’est une liberté à laquelle il serait dommage de renoncer.

   S'il pouvait retourner dans le passé, que changerait-il ; tout. peut-être rien. si les regrets souffrent encore aujourd’hui, ils sont ce qui a forgé celui que l’on se plait à être. ils sont l’inspiration qui confère la force nécessaire au combat pour lequel on se dresse à chaque nouveau jour qui se lève.

   Généralement, dans quels genres d'endroits traine-t-il ; dans l’obscurité des bas fonds, dans le paysage délabré de la pauvreté. on erre entre le vice et la dépravation, dans cette zone qui fait honte aux plus chanceux de la société, l’underground, le berceau des plus défavorisés.

   Il vit plutôt le jour ou la nuit ; c'est au crépuscule que l'on a vu le jour. c'est dans la nuit que l'on a grandi. à l'ombre de la vie, en parallèle des jours et de leurs formalités. c'est dans ce que la société génère de plus sombre que l'on s'est identifié. aujourd'hui encore, c'est dans les ténèbres du soir que l'on puise sa force, quête la liberté.

   S'il pouvait changer une chose chez lui, qu'est-ce que ce serait ; l'éducation fragile sur laquelle repose son existence. si certaine valeur ne manquent pas, on s'est fermé les portes du monde sur les échecs scolaires à répétition. à trop préférer la marginalité, on s'est gâché avant même d'avoir compris la valeur du savoir.

   A-t-il des projets d'avenir ; par pessimisme ou lucidité, on a appris à ne plus considérer d’avenir. il n’y a rien que l’on puisse attendre, rien que l’on puisse prévoir au sein de cette société que l’on voit lentement se consumer. les jours s’enchaînent indépendamment les uns des autres pour n’admettre aucune déception, pour laisser aux illusions leur part de doute.

   Décris ton personnage en deux ou trois phrases ; gamin perdu dans les louanges d’idéaux foireux, on a jamais cherché à connaitre autre chose que ça. peut-être un peu cinglé ou simplement mal dans sa peau, mal dans sa vie. il n'y a que dans le chaos que l'on se sent en sécurité, à l'opposé de ce que le monde a de plus beau dans lequel on s'est abimé.

   
liens

    ♂/♀ (pas de limite) ; tête de turc - ça ne s’explique pas, c’est viscérale. ce besoin inconditionnel de se montrer sous son jour le plus sadique, juste pour le plaisir de tester les limites. x peut se montrer passif ou agressif, quoi qu’il en soit on en retire toujours la même satisfaction. l’un soulage ses besoins de pouvoir quand l’autre apaise ses besoins d’auto-destruction. c’est pas sain mais, on ne s’en lasse pas. avec le temps, c’est devenu un jeu, un défi, cette dose d’adrénaline indispensable à son existence. à développer...

    ♂/♀ (20/30) ; les contraires - tout oppose dans ce duo, des existences que l’on mène, au destin qui nous attend et pourtant. pourtant il arrive que l’on s’accorde. rencontré sur la route du hasard, on a entrevu chez l’autre un visage que peu connaissent, un qui fait oublier les aprioris que les évidences auraient eu du mal à cacher. on s’est rencontré dans un semblant de vulnérabilité, tendu la main dans une épreuve qui a fait mettre de côté ce qui d’ordinaire nous aurait éloignés. aujourd’hui, on se retrouve encore pour refaire le monde autour d’un verre, au bout d’un joint, dans ces conversations qui laisse de côté ce qui trop souvent nous éloigne de l’humanité. à développer...

   
hors-jeu

   obligatoire
   Prénom & Pseudo ; céci / anarchy
   Âge ; presque vingt quatre ans  
   Pays ou région/ville ; saint-étienne
   Autre(s) compte(s) ; j'ai soigné ma schizophrénie

   facultatif
   Tu fais quoi dans la vie ; M2 enseignement arts plastiques  hellboy 3031139718
   T'es déjà arrivé saoul(e) au bureau/à l'école ; trop souvent entre la fin du collège et le lycée  hellboy 3609730757
   Plutôt ville ou campagne ; city  niark
   Si tu pouvais inviter qui tu veux à dîner (même mort), ce serait qui ;  :kurt:
   Ta phobie la plus étrange ; les clowns et le jus des fruits  hellboy 672785118
   Les séries que tu aimes ; y'en a plus de cinquantaines à écrire, je pense que c'est à peu près comme tout le monde  hellboy 1150036335
   Quel est le film dont tu connais toutes les répliques par coeur ; RRRrrrr!!! - mais si c'est pas un animal qui l'a tué, c'est p'tet un végétal !  hellboy 4222963148
   Qu'est-ce que tu écoutes comme musique dans l'ensemble ; de tout  barbra
   La chanson honteuse que tu adores ; durch den monsun  hellboy 3704900740
   Plutôt bouquin ou plutôt liseuse (ou fuck la lecture ?) ; l'odeur d'un livre y'a que ça de vrai !
   Est-ce que tu fangirl sur une célébrité en particulier ; ryan reynolds bb  hellboy 1661223352  
   T'as déjà volé quelque chose ? si oui, quoi ; oui, des bijoux, de la bouffe, des trucs divers et variés  hellboy 1324593562
   Si tu ne pouvais manger plus qu'un seul plat pour le reste de ta vie, ce serait lequel ; des pâtes  hellboy 803728602
   Est-ce que tu fais du sport ou une activité ; netflix ça compte ?
   T'es plutôt du matin ou du soir ; soir !
   La sieste pour toi, c'est le bien ou le mal ; c'est la meilleure invention du monde  hellboy 3184084084
   T'as des manies/habitudes alimentaires bizarres ; les nuggets au petit dej c'est assez zarbi pour vous  ?
   Quel est le pire cadeau qu'on t'ai offert ; des chaussettes  hellboy 4167421004
   Raconte-nous une blague ; quel fruit est assez fort pour couper des arbres?
réponse:
   
   
Spoiler:


   


Dernière édition par Ryan Ziegler le Sam 1 Sep - 13:16, édité 8 fois
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Sidney Kasabian

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 0:25

T PAS BO
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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 0:27

:megajoyed: :megajoyed: :megajoyed: :megajoyed: :megajoyed: :megajoyed: :megajoyed:
écoute pas le jaloux, c'est toi le plus beau hellboy 3156413753 hellboy 3156413753
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Moira Benssaïd

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 10:39

hmm hellboy 3942294499 hellboy 3942294499

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 11:30

c'est moche ici hmm
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Ryan Ziegler

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 12:07

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Nur Al Shaikhly

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 19:23

i'm conflicted.

ninel dit "ouiiiiiiii à ryry"
nur dit "crève"

hmm bierber hellboy 2030167310 pornstach


( hellboy 643491794 )
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Daire Méalóid

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyMer 8 Aoû - 23:09

hellboy Kaamelott-elie-semoun-au-bucher

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Ryan Ziegler

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptyJeu 9 Aoû - 8:37

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptySam 25 Aoû - 12:18

moi, j'aurais dit une grenade hmm hmm
trop essoufflée quand j'te lis, ça donne envie de connaître la suite hellboy 2065365303
rebienvenue du coup hellboy 5758458
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Ryan Ziegler

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptySam 1 Sep - 12:24

@Emile Fauchelevent une grenade pourquoi ? hellboy 760405754
merci en tout cas j'espère que la suite te plaira tout autant hellboy 1133130793 hellboy 5758458
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Mads Levy

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MessageSujet: Re: hellboy   hellboy EmptySam 1 Sep - 18:22

J'ARRIVE PAS A ÊTRE CONTENTE TU M'AS RENDUE TROP TRISTE
J'UTILISE MÊME PAS LE FORMULAIRE HABITUEL VOILA
TOUT PART EN LAMBEAUX

hellboy 1403702829 hellboy 1403702829 hellboy 1403702829 hellboy 1403702829 hellboy 1403702829 hellboy 1403702829 hellboy 1403702829

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