|
| Auteur | Message |
---|
Invité ☽ ☾
| Sujet: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 16:05 | |
|
zoranovic, novak the devil has come to carry me home (c) whi, lux aeterna, dandelion. ✧ PRÉNOM(S) son nom de naissance, c'est iwan. c'est maman qui l'avait choisi, maman qui aimait le faire rebondir contre son palais quand elle l'appelait. mais ça fait pourtant bien longtemps qu'on ne l'a pas appelé de la sorte. parce que quand il a déserté, quand il a laissé derrière lui la rage et l'horreur de la guerre, sans savoir qu'elles le suivraient, il lui a fallu se refaire une identité. il n'y a pas pensé de lui-même — on la lui a juste donné. il est devenu novak. un nom qui veut dire nouveau. nom qu'on donnait autrefois à quelqu'un qui était nouveau dans le coin. nom qui lui a permis, lui, de recommencer un peu sa vie. ou d'essayer, à tout le moins. et puis, de toute façon, maman était morte. il n'y avait plus rien à regretter. ✧ NOM né brankovic, il a abandonné le nom serbe de son père quand il a changé d'identité. il est devenu zoranovic, sans jamais protester. c'est qu'un nom, après tout. ✧ ÂGE trente-six ans. il en paraît parfois plus, parfois moins. tout dépend de la lueur qu'il a au fond du regard, et de la crispation de ses poings. tout dépend de la profondeur à laquelle la bête est enterrée — tout dépend de comment il vous laisse l'approcher. ✧ LIEU DE NAISSANCE il est né à kraljevo, en serbie. une ville qu'il n'a que peu connu. une ville qui ne lui manque pas. à dire vrai, la nostalgie, ça n'a jamais été sa grande tasse de thé. ✧ NATIONALITÉ serbe, à jamais. il a beau se fondre dans la violence américaine comme s'il y était né, il ne leur appartient pas jamais complètement. ✧ ORIGINE serbe par son père, sa mère était une putain russe réfugiée dans le coin. ce qui lui donne une moitié d'arbre généalogique en russie, selon toute vraisemblance. ✧ EMPLOI ancien soldat, c'est écrit dans ses yeux, gravé dans sa chair, marqué au fer rouge dans son âme noire. il a fui le front quand il a décidé que c'en était assez, et il s'est reconverti en malfrat quand le gang l'a repêché. homme à tout faire depuis, il passe du statut de seule paire de gros bras à celle de hitman, en passant par tous les contrats de mercenariat que le gang a pour lui quand on n'a personne d'autre vers qui se tourner. sur les papiers et au regard de la loi, il occupe depuis son arrivée à savannah un poste de videur à l'inferno. celui qui attrape la vermine pour la foutre dehors — celui qui ne laisse entrer que ceux qui y sont autorisés. il garde la porte, et il le fait bien. silencieux. dissuasif, aussi, un peu. ✧ STATUT CIVIL seul. l'âme trop noire pour qu'il en soit autrement — et de toute manière pas envie de s'attacher. faut dire que le monde ne l'a pas épargné, et qu'il ne voudrait souhaiter à personne d'avoir à se réveiller à ses côtés. malgré cela, il a été fiancé pendant près de trois ans. ça remonte à longtemps, maintenant. mais une part de lui ne l'a jamais oublié. ✧ CARACTÈRE calme, taciturne, réfléchi, violent, patient, à l'écoute, brutal, solitaire, peu rancunier, loyal, efficace, dévoué, adaptable, immuable, hanté. impossible de dire s'il a bon ou mauvais fond. impossible de dire si la guerre et l'horreur ont atteint un nerf qu'il n'a jamais pu réparer, ou s'il finira un jour par s'en tirer. ✧ GROUPE broken. la vie, elle ne l'a jamais épargné. les horreurs, il continue de les collectionner. et pourtant, il ne ploie pas. jamais. brisé, mais incapable de relâcher les morceaux pour s'effondrer. il a les épaules encore bien assez larges pour continuer de les porter. | Votre pire souvenir ? ✧ Pas capable de les compter. Même pas capable de savoir lesquels sont vrais, lesquels sont déformés. Y a la guerre qui fait rage dans sa tête depuis des années, et il n'est pas capable de la faire taire. Ses balles ont arraché la chair de ceux qui ne le méritaient pas, et il est n'est pas capable de l'oublier. Pas capable de passer à autre chose. Pas totalement, à tout le moins. Il se souvient. Se souvient si bien. Car les horreurs hantent ses nuits — rêves qui n'en sont pas tout à fait, cauchemars aux étranges airs de réalité. Il n'en parle pas. N'en parle jamais. Mais ses pires souvenirs, il en a trop pour les nommer — et tous ont été finalement dominés, écrasés par la perte de sa mère. Ça a fait déborder le vase des horreurs, déborder le vase du ras-le-bol. Quand il a appris qu'elle n'était plus, quand il a appris qu'il ne pourrait pas être là à ses funérailles, il a pris la décision qui couvait depuis quelque temps déjà. Et il n'a jamais pensé à la regretter depuis.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ Le gang. C'est des loups, et il le sait. La confiance se mérite, la confiance se gagne, et quand elle se perd elle ne se retrouve jamais — il le sait aussi. Mais le fait est que c'est eux qui l'ont ramassé. Eux qui lui ont fait confiance les premiers pour servir leurs intérêts. Il ne les a pas déçus, et ils ne l'ont pas déçu non plus en retour. Aujourd'hui encore, il laisse sa vie entre leurs mains les yeux fermés. Pourtant, si on prend ses membres un à un, les choses sont un peu plus compliquées. Peut-être qu'il ne fait pas confiance à tout le monde comme il le voudrait. Devrait. Il ne se prononce pas, cependant. Son allégeance reste au gang, dont il connaît tous les sales petits secrets. Pour le reste, on verra.
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ N'importe qui commencerait par papa. Mais les années ont trop passé pour ça, et il n'est plus certain de savoir si son père a un jour assez compté pour le pleurer. Il admet bien que sa fin a été plutôt brutale ; mais de là à dire qu'il ne le méritait pas, c'est une autre histoire. Au final, c'est la perte de maman qui l'a tué, bien plus que celle de papa. Elle s'est produite des années après, mais ç'a été suffisant pour le faire déraper et tout abandonner. Dans le processus, il a aussi perdu Katja — d'une autre manière, certes, mais qui a dit que ça ne comptait pas. Aujourd'hui encore, il espère qu'elle est encore en vie, et que les choses se sont arrangées. Aujourd'hui encore, il essaie de se convaincre qu'il a pris la bonne décision, en la laissant derrière lui sans se retourner. |
(THE SHADOW IS MINE, AND SO IS THE VALLEY) ✧ Novak, il n'a jamais vraiment quitté le front. Pas psychologiquement, à tout le moins. Déserteur physique, il a arraché son corps aux Enfers pour que ses yeux n'aient plus à supporter les horreurs que les jours le forçaient à affronter. Pas de répit, pas de pitié. Y avait que le sang et la douleur pour répondre au besoin criant des soldats de survivre. C'était tuer ou être tué — la même rengaine selon laquelle il avait fonctionné toute sa vie. Mais tout ça, c'était trop pour lui. Alors il est parti, sans se retourner. Il a bien failli y rester, quand un de ses amis a découvert ce qu'il tramait. Et il a alors commis l'irréparable. Posé le geste qui lui interdirait de revenir un jour en ces rangs que sa volonté de survivre lui avait fait quitter. Il a tué ses propres couleurs. Fratricide comme prix de la liberté. L'invitation ultime aux cauchemars qui peuplent aujourd'hui ses nuits trop courtes. Il ne peut fermer l'oeil sans que les horreurs ne se promènent sous ses paupières. Il ne peut tomber dans un sommeil profond sans que la guerre ne vienne s'immiscer dans le plus intime et le plus calme de ses rêves pour le faire virer aux Enfers. Ça fait plus de dix ans de ça. Avec le temps, il s'est habitué. Aujourd'hui, il ne s'en plaint plus — ça ne lui viendrait même pas à l'idée. La plupart de ceux qui le connaissent savent que ses nuits sont peuplées de mauvais rêves, et il n'essaie pas de s'en cacher. Simplement de limiter la compagnie nocturne. Celle qui pourrait voir les larmes qui trempent parfois ses joues au réveil d'un songe plus terrible que les autres. Celle qui pourrait ressortir terrifiée de la manière avec laquelle il se réveille, couvert de sueurs froides, les yeux perdus dans les plus sombres des abîmes. Toujours calme, pourtant. Et plus silencieux que jamais. Pourquoi crier quand les démons n'ont de toute manière nullement l'intention de s'en aller ?(I WILL FOLLOW YOU INTO THE DARK) ✧ Il n'a jamais été homme de beaucoup de mots. Même lorsque sa mère était encore en vie, même lorsque son couple avec Katja était solide et que les cauchemars étaient aussi fréquents que ceux d'un enfant. Il parlait déjà par les yeux, parlait par les poings crispés et les mâchoires serrées. Parlait par sa manière de se tenir dressé, et par les éventuels expressions qui pouvaient à l'occasion se poser sur ses traits. Aujourd'hui, les choses ont encore empiré. Y en a qui se souviennent pas avoir déjà entendu le son de sa voix. Y en a qui pensent qu'il est muet, y en a qui croient simplement qu'il est attardé. La vérité, c'est qu'il ne voit pas l'intérêt de parler. Chaque mot qu'il prononce en devient une dépense de salive réfléchie, presque calculée. Il ne s'embarrassera jamais de mots lorsqu'il considère que ça n'en vaut pas la peine, ou qu'un regard fait amplement l'affaire pour exprimer le fond de sa pensée. Novak, y en a qui le trouvent impossible à cerner. Y en a qui n'ont pas la patience de s'attarder sur les différentes lueurs de son regard, ou sur la manière dont ses traits se déforment très légèrement en sourires ou en expression crispées, en fonction des situations dans lesquelles il se retrouve plongé. Y en a qui ne sont pas capable de voir au delà du mutisme feint qui le caractérise si bien. Pas capable de mettre de côté le calme olympien dont il est toujours armé, et que rien ne semble pouvoir faire vaciller. Pas capable de se mettre en colère, pas capable de s'enflammer. Il est cette ombre froide qui longe les murs. Cette ombre meurtrière qui fait écho au son du glas lorsque l'heure de la violence a sonné — sans pourtant jamais s'énerver. Novak, il est presque discret. Il passe partout, et on le remarque aussi facilement qu'on ne l'oublie. Y a sa carrure de géant qui fait bien souvent tiquer, mais son aura absorbante et apaisante qui fait rapidement passer à côté. On dirait qu'il avale les mauvaises ondes, autant que les ténèbres qui l'entourent. Invisible malgré sa carrure, on remarque pourtant qu'on ne l'avait jamais vraiment oublié lorsque son poing s'abat pour rappeler à l'ordre, ou que son corps se dresse pour corriger un manquement aux règlements. Ça fait de lui le videur idéal, et l'homme de main parfait. Ça fait de lui le fantôme de l'Inferno, cette ombre silencieuse et dangereuse qui évolue dans le gang en prenant soin de ne créer de friction avec personne. Son absence de mots préserve habilement l'intelligence dont il est doté, et qui lui permet de ne jamais laisser les émotions le submerger. Ce qu'on pense de lui ne l'intéresse pas. Pas plus que les secrets qu'il se retrouve pourtant à accumuler, à force de discrétion et d'attention. Ça fait de lui le type qui sait tout sans même l'avoir demandé. Celui qui ne réutilise pas les informations, et qui ne les laissera jamais être achetées. Celui qui se fond dans les ombres, muet comme une tombe, mais plus dangereux qu'on n'oserait jamais l'imaginer. (I AM COMFORTABLE WITH VIOLENCE) ✧ Novak, ça n'a jamais été un tendre. Même lorsqu'il était encore Iwan, même lorsque son esprit était trop frêle et immature pour comprendre la cruauté avec laquelle le monde évoluait, la violence l'a toujours rattrapé. C'était le gamin plutôt calme, qui sortait pourtant les poings dès qu'on le bousculait un peu trop. Celui qui envoyait ses camarades au tapis quand sa limite avait été atteinte, et qui faisait s'écarter les autres sur son chemin quand on se rendait compte de la violence qui pulsait dans la moindre parcelle de son corps. En grandissant, il a pourtant découvert que le mal était bien plus profond que ça. Il a compris que sa violence n'avait pas de limites, et que ce qui aurait dérangé la plupart ne le ferait jamais ciller. Novak, il a découvert qu'il avait la mort dans le sang. Un voile macabre sur les talons, et le poing assassin pour quiconque rentrait dans la ligne de mire de son agressivité. Son départ pour l'armée n'a fait que solidifier cette tendance latente chez lui ; aujourd'hui gravée le long de ses os, il est incapable d'y échapper. Incapable de se soustraire à ce que la guerre a fait de lui, et à la violence contre-nature qu'elle a développé en son coeur. Novak, c'est un tueur. Il le sait, et bien qu'il n'en soit pas fier, il n'en a pas pour autant honte. Il sait que le terrain était propice, et que sa décision de s'enrôler n'a fait que creuser un peu plus profond la tombe qu'il se préparait. Il a ça dans le sang, il a ça dans le coeur. Ça noircit son âme à chaque jour qui passe, et il sait que rien ne changera cette facette de lui. Il tue. Jamais sans réfléchir, jamais quiconque qui ne l'ait pas mérité. Il brise simplement les bras au lieu de les tordre, et enfonce les crânes au lieu de les faire rebondir pour assommer. Ça a fait de lui un homme de main redoutable, pendant plusieurs années. Ça lui a permis de recycler le soldat, et de ne pas perdre tous les enseignements qu'on lui avait donné. Permis de tirer quelque chose de la guerre, malgré tout ce qu'elle lui avait arraché. Avec le temps, il a cependant appris à contrôler cette nature de tueur que le monde lui a imputé. Il a appris à cultiver son calme, et à ne se laisser aller à cet instinct que lorsqu'aucune contre-indication n'a été donnée. Il a appris à bannir les sentiments comme la rancune et la colère, premières portes vers sa violence débridée. Il a enfoui au fond de lui la tempête qui faisait rage, et il conserve le masque de marbre pour cacher ce coeur meurtrier dont la vie l'a affublé. Il ne frappe qu'en dernier recours — ne frappe pas s'il n'y est pas obligé. Sachant que si le poing se referme et prend son élan, les choses risquent de très vite se compliquer. Dégénérer. S'oublier dans la mort, et commettre de ces dégâts impossibles à rattraper. Parce que Novak, il n'a pas l'instinct de neutraliser — il a l'instinct de tuer. Et aujourd'hui, y a plus que son sens de la bienveillance pour le réveiller. Y a plus que ses instincts protecteurs qui savent venir tirer la violence hors de son corps pour la matérialiser sur autrui. Et dans ces rares occasions, où le cri du coeur fait violence à celui de la raison, il veille à ne pas se laisser entraîner dans des sentiments dont il pourrait s'enfoncer. Il respire, et il s'applique à retenir le coup de trop. La colère a été effacée, contenue depuis trop longtemps — presque oubliée. Et seule sa tête froide lui permet de préserver le fragile équilibre qui existe en lui. Cet équilibre entre la mort, prédominante et écrasante, et la vie. (COLD HANDS, WARM HEART) ✧ Malgré sa violence et son silence, malgré la distance qu'il impose avec tout un chacun et sa stature dissuasive dont il ne se prive pas de jouer, Novak n'est pas foncièrement mauvais. La pulsion de mort qu'il canalise tant bien que mal fait qu'il ne pourra jamais être non plus quelqu'un de bon, et il le sait. Il a fait la paix avec ça, il y a bien des années. Il ne sera jamais le bon gars que sa mère tentait de le convaincre qu'il était. Il n'a pas que des mauvais côtés, ne le niera jamais. Mais lorsque la moyenne est dressée, lorsque le temps viendra de régler l'addition, il n'a jamais douté que ce serait l'Enfer qui lui ouvrirait ses portes. Sa main est froide de la mort qu'il répand, froide des regrets absents. Et même si son coeur est d'une autre trempe, ça ne comptera jamais. Le bilan est trop lourd à supporter pour que ses instincts protecteurs compensent la violence de son existence. Pourtant, la plupart des gens ne le savent pas. Ils ne voient que l'aura apaisante qui émane de lui — cette aura qui, malgré l'intimidation qui l'accompagne parfois, est d'une force canalisante hors pair. À croire que sa tête froide se transmet, à croire que ses regards glaciaux et autoritaires ont l'effet qu'il faut. Le loup n'a pas besoin de claquer les mâchoires pour que les louveteaux ne se recroquevillent, queue entre les jambes. Il sait les contenir, tout comme il sait les rassurer. Y a quelque chose de magnétique dans sa manière d'agir et de se déplacer. Quelque chose qui fait qu'il calme et apaise sans rien demander. Et parfois, on comprend ce qui peut dégager ça. Parfois, on voit ses instincts protecteurs dévoilés au grand jour, et on se rend compte que derrière l'impassibilité et la froideur, il ne laisse jamais ceux qu'il apprécie être violentés. Pas du genre à intervenir à moins que les choses ne soient en trop mauvaise posture — mais pas du genre à retenir les coups quand il estime ses limites dépassées. Il ne recherche pas la justice, et n'a aucun intérêt à se laisser entraîner dans des causes plus grandes que lui. Y a l'égoïsme de ne prêter assistance qu'à ceux qu'il porte dans son coeur, d'une manière ou d'une autre. La haine des coups bas entre parfois en jeu, mais plus rarement. C'est le besoin de protéger qui domine. Le besoin inconscient et incontrôlable de remplir les fonctions rassurantes que son aura lui impute. Le besoin d'observer, le besoin de surveiller. Le besoin de se lever et d'intervenir quand la violence décide de s'en mêler. Mais jamais celui de se mêler de ce qui ne le regarde pas, et de se prendre pour le héros qu'il n'est pas. La vie est trop courte pour essayer de sauver tout le monde, et il ne tient de toute manière pas assez à sa rédemption pour cela. (I'VE GOT BLOOD ON MY NAME) ✧ La vie, on ne la lui a jamais rendu facile. Fallait croire que c'était écrit dans ses gènes — écrit dans le passé troublé que sa mère se traînait. Fallait croire que la misère, on ne pouvait jamais vraiment s'en tirer, qu'importe la force avec laquelle on essayait. Maman a prouvé la règle, et son gamin était fait pour la perpétrer. Rien n'a jamais été simple, mais il s'est toujours relevé. Il a regardé papa battre maman pendant des années, et il a vu maman se relever pour finalement mettre un terme au fléau. Mettre un terme à la vie du bourreau, et se retrouver derrière les barreaux. Il a vu le noyau familial si fragile s'effondrer, et ça ne l'a pas détruit. Contrairement à ce que d'autres auraient pu vivre, contrairement à ce qu'ils auraient pu ressentir face à cet enfer, Iwan, lui, il a continué d'avancer. Façonné dans un monde où le pire d'une heure ne le serait pas durant la suivante. Il a simplement moins vu sa mère, et s'est accoutumé à une vie en perpétuelle instabilité. Ça a fait de lui l'homme qu'il est devenu aujourd'hui. Le gamin a toujours abordé avec calme les marées qui l'ensevelissaient, et rien n'a changé. Sa résilience et son acceptation froide de l'horreur l'ont guidé au travers des sentiers les plus sinueux. La fin de son adolescence passée en famille d'accueil, ses mauvaises fréquentations. Son arrestation et son engagement dans l'armée pour se sauver de rejoindre sa mère en prison. La guerre et son cauchemar, la guerre et sa cruauté. La guerre et la mort, le sang qui a coulé sur ses mains et qu'il n'a jamais réussi à complètement essuyer. Il a su s'en tirer. Il a su prendre les décisions qui s'imposaient lorsque le temps venait. La tête froide, il a mis les chances de son côté, et il a abattu ses cartes pour la survie. Quand il a déserté, les choses se sont cependant avérées bien différentes. Sa mère était morte, et il avait dû laisser Katja derrière sans jamais se retourner pour aller la chercher. Il s'est retrouvé perdu, laissé à errer dans une vie qui le voulait mort. Il n'a pas ployé, là encore. Refusant de se faire terrasser. Si la guerre ne l'avait pas tué en premier lieu, la fuir pour y survivre ne le ferait pas davantage. Il l'avait décidé, et c'est finalement lorsque son chemin a croisé celui du gang qu'il a compris qu'il s'en était encore une fois tiré. Il n'a pas échappé à la misère de sa nouvelle vie, n'a pas échappé à la violence du quotidien que le crime organisé lui proposait. Cette fois, il l'a même embrassée. Il s'est laissé absorber par le sang et cruauté, bercé par les songes macabres que ses nuits portaient. Il s'est imprégné de l'univers du gang. S'est imprégné de leur mode de vie, pour se rendre compte qu'il ne différait que peu du sien, au bout du compte. Le loup a trouvé une meute. Il a abandonné derrière lui un nom souillé et, à partir du sang qui le tachait, il en a créé un nouveau. Une identité pour fuir le monde d'où il venait, fuir l'illégalité dans laquelle sa désertion et son meurtre de sang-froid le plaçaient. Il a laissé le gang prendre possession de sa vie, et sa vie devenir le gang. Plus rien à perdre, plus rien à regretter. Il y occupe une place solide depuis plus de onze ans maintenant. On lui a vite fait confiance, il le leur a rapidement rendu. Il a continué à alimenter les rues du sang qu'elles réclamaient, et il en a fait son occupation à plein temps. Sans honte, sans regrets. Parce que Novak, il n'a jamais eu de problèmes à franchir les limites de la moralité. (EN VRAC) ✧ Il a encore un peu de mal avec l'anglais, parfois. Faut dire que ça ne fait pas très longtemps qu'il est là. Malgré cela, il est plus débrouillard qu'on ne pourrait l'imaginer. Son grand sens de l'observation et son écoute particulièrement attentive ont fait progresser à pas de géant sa compréhension. Et bien qu'il conserve un accent à couper au couteau lorsqu'il s'exprime, son anglais n'est pas si mauvais que ça. Y a juste des expressions qu'il ne comprend ou ne connaît pas. De la syntaxe qu'il ne maîtrise pas, et des petits problèmes par-ci par-là. Dans le fond, rien de très important pour quelqu'un qui ne parle presque pas. ✧ Il fume beaucoup, et a commencé très jeune. Aujourd'hui encore, l'habitude ne se perd pas. Il arrive pourtant à se contenir pendant ses heures de travail, et n'est pas du genre à demander une pause pour aller s'en griller une. Ça peut attendre. Il est de toute manière habitué au sevrage — l'armée ne lui avait jamais laissé de choix sur la question. ✧ L'alcool, ça le connaît aussi. Il boit, régulièrement, et parfois en grosses quantités. De toute façon, il le tient. Il ne consomme jamais sur son lieu de travail, en revanche. Il a une éthique d'employé stricte, et il sait se tenir. ✧ Il a commencé à se faire tatouer très jeune. À une époque où il avait de mauvaises fréquentations, et où celles-ci se sont retrouvées ancrées dans sa chair à force d'aiguille. Aujourd'hui encore, il en conserve quelques encres de mauvais goût sur les bras. Il n'a jamais pensé à les faire enlever ou les faire recouvrir. Ça coûte trop cher pour ça. Et puis, c'est bon pour l'aura dissuasive, n'est-ce pas ? ✧ Novak, on croit qu'il ne sourit pas. On dit qu'on ne se souvient pas la dernière fois qu'on ait vu ses lèvres s'étirer, ou qu'on ait entendu son rire résonner. Pour le rire, c'est peut-être vrai. Mais les sourires, il est capable d'en donner. Plus facilement que les mots, en tout cas. ✧ Il a toujours eu une affinité particulière avec les armes blanches. Le maniement du couteau, ç'a toujours été une de ses grandes spécialités. Personne ne s'étonne donc de découvrir qu'il a toujours au moins deux ou trois lames sur lui, et qu'il en garde perpétuellement une autre dans une encoche sous la planche qui lui sert de table de chevet, près de son lit. ✧ Il a toujours été bon pour viser. C'est ce qui fait que, même avec une arme à feu entre les mains, il est redoutable. Ça faisait de lui un bon soldat, couteau ou pas. Et bien qu'il n'ait pas d'affection particulière pour les armes à feu — trop bruyantes et trop peu fiables, selon lui —, il n'a aucun problème à s'en servir si besoin est. ✧ Il garde les cicatrices de deux balles en haut du torse, d'une intervention qu'il a faite à l'époque où il était soldat. Une connerie qui a mal tourné. La première fois que ses armes ont tué des gens qui ne l'avaient ni demandé ni mérité. La première fois qu'il a compris que les portes de l'Enfer s'étaient vraiment ouvertes, et qu'elles l'attendraient aussi longtemps qu'il le faudrait. Entre autres cicatrices, il conserve également une très longue balafre sur l'abdomen. Résultat de sa désertion, et de son impossibilité à se faire soigner convenablement après ça. ✧ Novak, il a les mains aussi froides que le coeur. C'est à croire que son corps ne se réchauffe jamais vraiment. Ça n'étonne pas la plupart des gens. Il n'est d'ailleurs sensible ni aux montées ni aux baisses de températures. ✧ Il porte toujours une paire de rangers noires, vieilles de trop d'années déjà, mais refusant de rendre l'âme. Sans compter sa veste de cuir brune rapiécée, dont il ne peut se résoudre à se séparer. Ce sont ses deux signes distinctifs — ça, et sa carrure qui fait lever les yeux. ✧ Il regrette parfois de ne pas avoir fait plus d'études. Cela ne dure cependant jamais longtemps — et il se souvient que sa vie ne le lui aurait jamais permis. Il apprécie cependant un bon livre à l'occasion, même si on ne le croirait pas vraiment en le voyant. ✧ Son café, il le boit noir — et il le boit fort. S'il n'a pas assez de goût, il le laissera de côté. S'il y a quoi que ce soit dedans, il sera incapable de l'avaler. Et il n'y mettra jamais d'alcool, malgré ce que beaucoup semblent penser. Le café, c'est sacré. C'est son seul remède contre les nuits trop longues et les cauchemars éveillés. ✧ Il n'aime pas dormir avec quelqu'un. Il sait qu'il peut faire peur, à se réveiller aussi brusquement qu'il le fait parfois. Il sait qu'il peut devenir violent, si l'horreur qui se jouait dans sa tête s'y prêtait. Et il n'aime tout simplement pas qu'on le voie comme ça. Ses souvenirs ne regardent que lui, et il est inutile d'y mêler qui que ce soit. ✧ Il n'a jamais eu qu'une seule relation sérieuse dans sa vie. Elle s'est terminée en fiançailles, qui ne se sont jamais rompues. La désertion a tout figé dans l'espace-temps, et même s'il se doute que Katja a refait sa vie sans lui, quelque part en Serbie, lui ne l'oublie pas. Aujourd'hui, il se contente de coups d'un soir, à droite et à gauche, quand l'opportunité se présente. ✧ Bien qu'il soit perpétuellement exposé à celle qui passe à l'Inferno, il n'écoute pas beaucoup de musique. Elle contrevient au silence qu'il chérit tant, brise le semblant de paisibilité qu'il a tenté de donner à sa vie. Mais lorsque la musique doit résonner, c'est pour un morceau de jazz ou de blues qu'il optera. À ses oreilles, le reste se fond dans son environnement sonore. Et c'est peut-être la seule raison pour laquelle il a apprécié emménager aux États-Unis — pour sa musique et ses légendaires bluesmen et jazzmen. ✧ Son appartement n'est pas grand, et n'est que chichement meublé. Il n'y est de toute manière que peu, passant la plupart e son temps à travailler ou à errer dans les rues de Savannah. ✧ Depuis quelque temps maintenant, il a un chien. Un gros bâtard à poils longs et noirs, mélange entre le berger allemand et le chien-loup. Il lui a donné le nom de Kêrber ( Кербер), forme serbe de Cerbère, le gardien des Enfers. Il a dressé l'animal lorsqu'il l'a recueilli, et celui-ci lui obéit désormais au doigt et à l'oeil. Il ne répond néanmoins qu'aux ordres en serbe. Aussi patibulaire que son maître, disent la plupart. Sans l'aura rassurante, pourtant. ✧ Novak, il mange beaucoup, et de tout. Portions d'ogre — faut bien nourrir le monstre qu'il est. Il n'a d'ailleurs pas l'estomac sensible, et dévorer son repas devant un film d'horreur particulièrement gore ne lui a jamais posé le moindre problème. ✧ Il n'aime pas être enfermé dans un véhicule. Voiture, bus, train, avion — qu'importe qu'il soit derrière le volant ou non. Y a quelque chose qui le dérange. S'il conduit, c'est une moto. Sinon, il marche. Même si c'est loin. Ça lui va bien. Ça lui permet de penser et d'observer le monde, du peu de beauté qu'il y reste jusqu'à la cruauté qui règne dans ses caniveaux. PRÉNOM, PSEUDO clo / blue walrus. AGE twenty-three. PAYS canada. | AUTRE COMPTE aucun (mais disons que bb ioan subit un sérieux ravalement de façade). AVATAR jon bernthal. | MOT DE LA FIN désolée encore à tous ceux que je lâche avec mon petit reboot. :( je vous aime et je veux juste trop pas quitter wab voilà voilà. |
- Code:
-
<pp>JON BERNTHAL</pp> ~ novak zoranovic
Dernière édition par Novak Zoranovic le Dim 28 Jan - 20:50, édité 15 fois |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 16:06 | |
|
i had to fight like hell and fighting like hell made me who i am (c) tumblr. (i'm the mountain)Non.C'est pas de ta faute, m'ma. C'est pas de ta faute s'il te battait comme ça. C'est pas de ta faute s'il avait cru que la seule manière de prouver à son gamin qu'il avait des couilles, c'était de les frotter sur ta face à toi. T'as pas à t'en vouloir, m'ma. T'as pas à t'en vouloir de pas avoir été capable d'attendre que ton gamin soit majeur. Il sait s'débrouiller, tu sais. Il s'en sortira. Il l'a toujours fait. Il a déjà le nez brisé de toute la misère dans laquelle il a grandi, mais personne l'a encore jamais mis au tapis. C'est un guerrier, ton p'tit. Il tient ça de toi, tu vois. Et le couteau ensanglanté que tu as laissé posé sur ta cuisse en témoigne. Il a ta force dans le sang, ta violence dans le coeur, ta résilience dans l'âme. Il est pas majeur, mais il s'en sortira. C'est pas ta faute, m'ma. Et il te le répète, inlassablement. Agenouillé devant toi. Les pattes dans le sang de son père, sans trop y faire attention. C'est pas de ta faute, m'ma. T'as fait ce que t'as pensé juste. T'as fait ce qu'il fallait pour t'en sortir. On peut pas t'en demander plus. Non.Tu la touches pas, face de rat. Si t'as pas compris que ces trucs-là, ça se fait pas, personne peut plus rien pour toi. Si t'as pas compris que le consentement c'est pas juste un putain de mot à chercher dans le dictionnaire, alors c'est trop tard pour tes dents. Y en a qui laisseraient couler, mais t'as parié sur le mauvais cheval. Dans un coin sombre, t'as essayé de forcer la copine d'un démon. T'as mis tes doigts sous sa jupe, t'as voulu l'empêcher de crier. Tu sais qu'elle sort avec le chien de l'enfer, mais ça t'a pas fait tiquer. Peut-être que ça aurait dû. Parce que maintenant que les poings ravagent la gueule d'amour que t'avais jamais eue, c'est trop tard pour réfléchir. Trop tard pour s'excuser. Katja, elle a des grosses larmes sur les joues, mais la colère et le dégoût qui brillent dans ses yeux l'empêche de crier au secours pour toi. Tu l'as mérité, et ça lui fait pas peur d'endosser la responsabilité de ta mort. Ça lui fait pas peur de laisser son Iwan t'expliquer le respect à coups de phalanges. Tu ne sens même plus ses bagues de métal froid laisser leurs empreintes dans tes joues défoncées. Tout ce qu'il te reste, c'est le goût de ce sang qui remplit ta bouche, et qui est en train de t'empêcher de respirer. Tout ce que t'as, c'est l'impression que tu vas crever. Tu pourrais prier pour que quelqu'un vous trouve là. Vous vous feriez tous les deux renvoyer, mais au moins, ça te sauverait. Mais t'en as plus la force non plus. Plus la force de rien. T'as réveillé un animal qui ne sommeillait que trop légèrement. T'as sous-estimé l'impact que ses nouvelles fréquentations avaient eu sur lui. T'as sous-estimé l'amour qu'il avait pour Katja. Et t'as sous-estimé le karma. Personne ne te plaindra, face de rat. Tout ce que tu peux espérer, c'est que lorsqu'Iwan en aura fini avec toi, il te restera des yeux pour pleurer. Non.Pars pas. Pars pas, putain. Laisse-moi pas là. J'vais crever si tu t'en vas. Pars pas. Je sais que t'as fait des conneries, mais on trouvera une solution, c'est promis. C'est moi qui t'ai présenté à mon frère et à ses amis, je peux endosser la responsabilité de tout ça. C'est à cause d'eux que tu en es rendu là, non ? Mais pars pas, s'te plait. Pars pas. J'te jure que je vais crever si tu t'en vas. Ça fait combien de temps qu'on est ensemble, maintenant ? Quatre ans, non ? C'est pas suffisant pour que tu restes avec moi ? Je sais que c'est ça ou la prison. Je sais. Mais s'te plait. T'en va pas. Trouve un moyen. Me laisse pas. T'as pensé à ta mère, dans tout ça ? Comment elle fera, si tu vas pas lui rendre visite en prison ? Tu vas lui manquer. Tu vas me manquer. T'es pas prêt pour ça. Tu vas crever là-bas, et moi j'vais en crever là. S'te plait, Iwan. S'te plait. Pars pas. Non.Dégage. Ôte-toi de son chemin, ôte-toi de là. Tu comprends pas qu'à cet instant-là, votre amitié ne vaut plus rien. Et si t'es pas capable de comprendre pourquoi il fait ça, alors au moins, éloigne-toi. Laisse-le avec sa décision, laisse-le avec ses actions. Tout ça, ça vous a ravagé tous les deux. Vous vous réveillez en sursaut la nuit, uniquement pour vous regarder dans le blanc des yeux et y lire les mêmes horreurs. Alors si tu comprends ça, si tu peux au moins t'en souvenir, l'espace d'une fraction de seconde, écarte-toi. Lâche ton flingue, et ferme les yeux. Il sera passé en courant d'air avant que t'aies eu le temps de dire ouf. T'auras plus jamais à le revoir, plus jamais à supporter le poids de son regard. Mais non. Non. Fais pas ça. Tu le sais, pourtant. Tu le sais qu'ils ont pas voulu le laisser aller à l'enterrement de sa mère. Tu le sais qu'il y tenait. Tu le sais que ça l'a achevé, par-dessus toutes les horreurs de la guerre. Tu le sais que la cruauté et l'odeur du sang, ça vous a changé. Tu sais que y a rien d'autre que les atrocités dans vos têtes, et qu'Iwan il a pas son pareil pour les gérer. Tu le sais que c'est un tueur. Tu le sais. Alors pourquoi tu gardes ton arme chargée ? Pourquoi tu lui beugles après ? Ça fait cinq ans que vous servez ensemble. Cinq putain d'années. T'es plus jeune que lui. Il a toujours tout fait pour t'protéger. Tu ricanais en disant que c'était un peu le grand-frère que t'avais jamais eu. Que t'étais un peu le p'tit-frère que la vie lui avait pas donné. Mais t'as pas compris. T'as pas compris que te mettre dans son chemin c'était pas une bonne idée. Que votre proximité ne t'assurerait pas la survie, si tu continuais. Non, hésite pas, hésite pas, tire, putain, tire, c'est le seul moyen de te sauver, le seul moyen d'en réchapper, tire sans réfléchir, tire pour le tuer, mais trop tard, c'est trop tard, t'as pas été assez rapide et maintenant y a ton flingue qui glisse au sol, trop loin pour que tu puisses l'attraper, pendant que sa main se referme sur ta gorge, et que tes doigts à toi vont chercher ton couteau dans un ultime sursaut de vie, parce que tu veux vivre, gamin, t'es qu'un gamin et tu veux vivre, vivre encore de longues années, vivre, mais pour ça faut survivre, et la survie te dit de lui planter ta lame dans l'abdomen et d'essayer de l'éventrer, ce serait le seul moyen de t'en tirer et tu le sais, mais t'es pas assez rapide, t'as pas assez de forces, t'as essayé et tu sens la chaleur poisseuse du sang sur tes doigts, sur vos vêtements, t'as réussi à lui faire mal mais pas assez, t'as blessé le loup enragé, t'as fait la seule chose qu'il était interdit de faire, t'as résisté et t'as voulu le tuer, mais y a aura pas de lendemain pour regretter, maintenant tu le sais. Tu le sais. Ta tête tourne violemment, on entend ta colonne craquer, et c'est terminé. ▲▼▲Respire.Respire l'air froid de l'hiver, respire l'odeur de la neige et de ton propre sang. Respire la haine calme de l'homme qui se tient au-dessus de toi. L'homme qui a tout abandonné, l'homme qui a choisi d'effacer sa vie pour tout recommencer. L'homme encore amoureux, qui n'a jamais pu oublier. Respire tant que tu le peux encore. Respire tant qu'il n'a pas enfoncé ta cage thoracique d'un coup de pied, tant qu'il n'a pas affaissé tes poumons. Respire tant que le monde te le permet encore, et que la vie ne s'est pas décidée à te fuir. Ça ne durera pas, tu sais. Quand il a ses yeux-là, ça ne dure jamais. T'es pas le premier à tomber depuis qu'il a quitté la guerre. T'es pas le premier, tu seras pas le dernier. Mais cette fois, y a quelque chose de plus puissant à l'oeuvre. Cette fois, on lui a offert de t'achever. Cette fois, ta tête l'attendait, et on lui a donné le couperet pour la trancher. Il a mauvaise mine, l'air de celui qui a vécu plusieurs mois dans la rue. Mais t'as pas le temps de comprendre ce que ça peut vouloir dire. T'as pas le temps d'y réfléchir — trop occupé à implorer pour ta vie. Trop occupé à essayer de dégueuler des mots qui ne veulent plus vraiment sortir. Obstrués par le sang, empêchés par les gargouillis de ton corps brisé. Tu peux plus parler, tu sens plus tes jambes et t'es incapable de bouger. Tu essaies de nier que c'est ton dos qui a craqué, et que tu finiras ta vie en fauteuil roulant si tu t'en sors. Parce que tu le sens, au fond de toi : de toute façon, tu ne t'en sortiras pas. Alors tant que tes poumons te le permettent, tu fais ce qu'il te reste : tu respires. Faiblement. Ça siffle entre tes lèvres, ça fait voltiger des filets de sang et de salive mêlés. Tes yeux fixes les prunelles parfaitement calmes de ton meurtrier en devenir. Tu ne le reconnais pas, mais lui te connaît. Il t'a vu traîner dans les pattes de Katja, t'as regardé tenter de lui faire oublier les souvenirs qu'elle avait de lui. Tu ne sais pas qu'il est l'homme qui a disparu du jour au lendemain, et qui a brisé le coeur de celle que tu convoitais. Tu ne sais pas qu'il est le fiancé. Tu n'as pas vu les photos — elle ne t'a jamais laissé. Et même si tu avais pu, tu ne l'aurais pas reconnu. Il a changé. Il s'est fondu dans les ombres, et les ombres l'ont remodelé. Il s'est mis à les habiter, à s'habituer à la vie de rue et de fuite qu'il avait choisie. Discret. Entraîné. Tu le sais pas, mais t'as juste pas eu de chance dans tout ça. T'as choisi le jour où lui avait finalement décidé de venir s'assurer que Katja allait bien pour l'engueuler et la violenter. T'as choisi ce jour-là pour te faire mettre à la porte, le nez en sang du coup qu'elle t'avait donné. Tu l'as traitée de pute et il était trop proche. Pute parce qu'elle ne voulait pas de toi, pute parce qu'elle n'avait pas encore tourné la page de cette ombre qui t'observait. Cette ombre qui t'a suivi. Cette ombre qui t'est finalement tombé dessus, alors que le gang s'apprêtait à faire de même. Ils ont vu en elle l'instrument de leur vengeance, pour toutes les crasses que tu essayais de leur faire depuis quelque temps. Et alors que le pied s'enfonce dans des côtes, te coupant une première fois le souffle, personne n'est encore capable de réaliser. Personne ne peut imaginer que t'as offert au loup une tanière. Personne ne peut imaginer que tu as donné un nouveau Cerbère aux Enfers. Rembobine.Mais pas trop loin, surtout. Inutile d'invoquer les cauchemars alors que t'es déjà réveillé. Inutile de secouer des démons auxquels tu ne demandes qu'à foutre la paix. C'est pas parce que t'as changé de continent qu'ils ne t'ont pas suivi. Rembobine, mais reste là. Ressens la cruauté, ressens la violence, et laisse-les te toucher. L'espace d'une seconde, fonds-toi dans leur étreinte rassurante. Observe le sang couler paisiblement sur le plancher, maintenant que le pire est passé. Dis rien. Laisse le gamin s'imprégner de ce qui vient se jouer. Il est pas taillé comme toi, mais il s'en relèvera. Il s'en relève toujours. Ça te conforte dans l'idée que tu ne veux rien lui voir arriver de plus. Mais tu sais que c'est hors de ton pouvoir. Hors de ton contrôle. Tu sais que même si le gamin s'est réfugié près de toi assez rapidement, c'est pas de toi qu'il dépend. Parfois, Lazar crache un ordre, et Bran t'accompagne. Parfois, Lazar crache un ordre, et c'est toi qui accompagne Bran. Bran garde Lazar, et Novak garde Bran. Novak. C'est le nom qu'on t'a donné quand t'es arrivé. On t'a pas vraiment demandé ton avis, mais tu t'en foutais. De toute façon, Iwan était mort en même temps que sa mère. Mort en même temps que son frère d'armes, mort en même temps que sa relation avec Katja. Y avait qu'une page noire à réécrire, et t'as pris ce qu'on te donnait. T'aurais jamais imaginé que ce serait autant. T'aurais jamais imaginé que cette vie-là serait à toi, entièrement. Et pourtant, quand t'y repenses, ça ne t'étonne pas. Pas vraiment. Rembobine, revois le type ramper au sol, revois Bran et sa fougue lui éclater la tronche d'un coup de pied. Revois le chien-loup se tapir dans un coin de l'appartement, grognant, la queue entre les jambes. Revois Bran armer son flingue, et appuyer sur la gâchette sans ciller. Les années lui ont appris à ne plus trembler. Il n'a plus besoin de toi, et tu le sais. Ça te fait ni chaud ni froid, mais ça ne fait pas non plus naître la pointe de fierté que certains ressentiraient. C'est qu'un gamin, et il devrait même pas être là. C'est qu'un gamin, et le goût du sang n'aurait pas dû devenir un automatisme chez lui comme c'en est un chez toi. Mais y a rien que t'as pu faire. Rien qui peut changer. C'est pas la peine d'avoir des regrets. Les regrets, c'est bon pour se faire tuer. Rembobine. Ré-entends le chien aboyer, de peur et de peine. Revois Bran qui n'est pas sorti de sa fougue meurtrière. Revois l'adrénaline danser dans ses yeux, et l'arme qui se lève trop instinctivement vers le clébard qui braille sa terreur et son agressivité. C'est qu'un chien, le chien a rien fait, le chien fait que lui taper sur les nerfs et c'est pas le moment. Mais il tire pas. C'était rien que la surprise de l'avoir entendu se mettre à japper, lui qu'a pas fait autre chose que grogner depuis qu'ils sont entrés. Et la surprise est retombée. Rembobine. Regarde Bran se retourner pour s'en aller. Tu le revois passer à tes côtés et sortir de l'appartement. Quelqu'un d'autre nettoiera derrière vous. Mais toi, tu restes là. Une seconde. Une deuxième. T'as les yeux dans ceux du chien, et il a arrêté de geindre. Il grogne plus. Il te regarde. Tu tournes les talons. Et calmement, tu siffles. Agites la main. Les griffes cliquètent derrière toi, alors que l'animal t'emboîte le pas. Добродошли у пакао, Кербер.Recommence.Soir après soir, semaine après semaine, mois après mois. Attrape les discours dans cette langue avec laquelle tu commences seulement à te familiariser. Surveille les corps qui se meuvent et leurs signes avant-coureur d'agressivité. Attentif à l'univers dans lequel tu évolues aujourd'hui. Comme les autres, comme votre business, tu t'es implanté. Ton silence fait croire aux américains que tu ne parles pas un mot de leur langue, et que tu ne piges qu'à peine ce qu'ils marmonnent. Ton silence les leurre plus que jamais, et t'as appris à en tirer un pouvoir que tu ne fais rien pour réutiliser. Leurs conflits ne t'intéressent pas. Ne l'ont jamais fait. T'as déjà suffisamment du tien à gérer. Il t'a pas quitté, jamais. Il partira pas, et tu le sais. Mais y a des années déjà que t'as arrêté de lutter. Que t'as arrêté de te morfondre et de laisser les larmes couler une fois que l'horreur t'a réveillé. Shadows will always scream.Aussi souvent qu'il le faut, tu recommences. Ta silhouette sort des ombres, et tes bras puissants attrapent la vermine pour la jeter dehors comme si elle ne pesait rien. T'es la montagne qui garde les portes de l'Enfer que les serbes ont pris comme territoire en arrivant à Savannah. T'es l'exilé à l'accent écorché qui recommence enfin à respirer, dans un pays où il n'est ni paria ni meurtrier. T'as épousé la violence de cette nouvelle contrée, et t'as finalement appris à y tolérer ta vie. Tu travailles beaucoup. Trop, peut-être. Ça t'occupe. La tête et les poings en même temps, combo gagnant. C'est ce qu'on t'a offert, y a déjà onze ans, pour te permettre de recommencer, et tu ne t'en es pas encore lassé. Vie de violence et de cruauté, vie de poings sanglants et d'illégalité. À tout bien y penser, c'était pas si différent de ce qu'il avait toujours connu. À tout bien y penser, peut-être que y avait vraiment une continuité. Même si tu ne tuais plus autant, et que leurs yeux se posaient sur toi sans penser que tu pourrais sonner leur glas. Sans comprendre que tu étais celui qui les suivait dans une ruelle sombre, le soir venu. Tes yeux le murmurent, tes tatouages leur répondent et tes phalanges perpétuellement abîmées leur fond écho. But nobody's listening. C'est le silence autour de toi, silence comme celui que tu donnes. On se persuade que tu n'es pas aussi dangereux que ton allure ne le laisse pourtant présager. On se réfugie dans ton aura rassurante et dans ta muette bienveillance. On s'imagine en sécurité, et on commence à croire que peut-être, dans le fond, t'es qu'un type bien à qui il est arrivé de mauvaises choses. On s'en persuade. On l'avale. On le digère. Mais on oublie, inconscient, que la vérité n'est pas celle que les façades calmes et apaisantes fredonnent. On ignore sciemment les atrocités qui brillent au fond de tes yeux, nightmares in a damaged brain, et l'horreur que tu es capable de déchaîner une fois tes poings relâchés. On ferme les oreilles aux avertissements. Et toi, tu ne dis rien. Toi, tu ne fais rien. À quoi bon ? Tu le sais depuis longtemps, déjà. The Devil is and always will be a gentleman.
Dernière édition par Novak Zoranovic le Dim 28 Jan - 21:08, édité 17 fois |
| | |
envoie "voyance" au 3680 ▹ posts envoyés : 756 ▹ points : 9 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : miserunt & anesidora ▹ avatar : Joseph Gilgun ▹ signe particulier : foule de tatouages encrée sur le corps - vampire improvisé qu'a peur du soleil et des uv.
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 17:00 | |
| |
| | |
SURVEILLE TON DAIRIÈRE ! ▹ posts envoyés : 4448 ▹ points : 24 ▹ pseudo : élodie/hello (prima luce) ▹ crédits : amor fati (av), whi (pr). sign/ tumblr (gif) lomepal (paroles) ▹ avatar : polly ellens ▹ signe particulier : elle est atypique, daire. des tâches de rousseur prononcées, l'accent bourdonnant de l'irlande du nord, la peau encrée et la clope au bord des lèvres. une balle dans la poitrine, et une nouvelle cicatrice sur son bas-ventre.
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 17:34 | |
| trop contente de retrouver ta plume et ta motivation avec un super choix de pré-lien, tant qu'à faire tu sais déjà ce que j'en pense et évidemment je vais suivre tout ça trèèès assidûment n'est-ce pas et puis ravie d'être une vermine qu'il fout dehors mdr ils vont bien s'entendre tkt rebienvenue mi amor, j'espère que cette fois-ci sera la bonne |
| | |
Ricolaaaaaaaaa ▹ posts envoyés : 1051 ▹ points : 7 ▹ pseudo : Kenny ▹ crédits : lonewolf (ava) ; astra (sign), pastel breathing (icons) ▹ avatar : Izzy Brierley ▹ signe particulier : perchée
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 17:36 | |
| Rebienvenuuuue Bon courage avec ce nouveau perso, le début est parfait |
| | |
⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 722 ▹ points : 14 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava by lempika. ; sign by afanen ; icons by old money & kaotika ▹ avatar : hill ▹ signe particulier : des trop grandes jambes, la dégaine de gitane ou les costumes des p'tits boulots pour seuls habits (son sexappeal > wip). elle se déplace sur une mobylette rouge brinquebanlante aka "moby". elle tombe toujours en panne quand il faut pas.
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 18:36 | |
| oooooh trop cool ce nouveau perso j'adore ! super intriguant, intéressant, badass, tout tout tout je vais suivre le monsieur d'ailleurs ça sera l'occas de parler liens (avec Ninel qui tente de rentrer trop souvent par la porte, la fenêtre, le toit, tout... avant de se faire jeter après avoir usé la patience de Bran mdr et puis peut-être Wini aussi cliente et amie des vilains :jed: ) |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 20:22 | |
| oh, c'est toi. - Spoiler:
|
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 21:00 | |
| @CAÏN DEVAUX, t'as rêvé ça toi, on partage c'est tout c'est comme ça. :lucian: (et elle vient quand elle veut, va, même si je suis pas sûre que novak soit aussi réceptif qu'ichabod ) :rileyace: :rileyace: :rileyace: @DAIRE MÉALÓID :rileyace: je t'aime mi amor t'es trop cute et merci pour ton soutien. et puis hâte de virer daire à l'occasion huehue. :jedediah: @ATTICUS HORNIGOLD, merciiiiii, & contente que le début te plaise. désolée pour la perte de ton frangin dans tout ça, je me rattraperai ok. @NINEL KIDA, t'es adorable, merci beaucoup. et avec grand plaisir pour des liens, ça se peut que Novak l'ait jetée une ou deux fois dehors si elle a tenté de s'infiltrer sans y avoir le droit aha. on discutera de tout ça avec grand plaisir. @NIAMH BRANNIGAN, non mais cette attitude quoi (et ce gif ok tu m'as tuée). allez, fais pas ta sale gamine, on le sait tous les deux que tu peux pas résister au horror-netflix & chill. (je t'aime peanut t'es parf j'ai hâte de rper et voilà :rileyace: :rileyace: ) |
| | |
donne coeur, pas cher, déjà utilisé ▹ posts envoyés : 1889 ▹ points : 16 ▹ pseudo : Unserious/Agnès ▹ crédits : WHI, tumblr, bazzart / avatar : balaclava / AES : moi / gif : camille ▹ avatar : Ben Barnes ▹ signe particulier : un accent de liverpool, un tatouage "bad" au creux du coude, et une chevalière à l'index gauche. oh, et totalement casher. en théorie.
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Jeu 25 Jan - 21:46 | |
| Re - Spoiler:
Je veux un lieeeen |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 4:35 | |
| |
| | |
1000 x 0 = kurt ▹ posts envoyés : 1146 ▹ points : 9 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : tumblr (gif) sardaukar (vava) ▹ avatar : matt hitt ▹ signe particulier : fume des menthols
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 9:00 | |
| OUloulou c'est quoi ce perso de malade à l'horizon là ? :D Bienvenue à toi, si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas. (bordelou, Punisher, mi amor ) |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 10:23 | |
| mon futur tc être très content BIENVENUE ENFIN RE TU ES PAS MAL COMME CA |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 14:57 | |
| |
| | |
donne coeur, pas cher, déjà utilisé ▹ posts envoyés : 1889 ▹ points : 16 ▹ pseudo : Unserious/Agnès ▹ crédits : WHI, tumblr, bazzart / avatar : balaclava / AES : moi / gif : camille ▹ avatar : Ben Barnes ▹ signe particulier : un accent de liverpool, un tatouage "bad" au creux du coude, et une chevalière à l'index gauche. oh, et totalement casher. en théorie.
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 17:59 | |
| C'est juste parce que t'espères que ça dégénère et qu'Asher propose un plan à trois, avoue |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 18:28 | |
| !!!!!! JA.MAIS. |
| | |
1 jour j'auré du poil au menton ▹ posts envoyés : 2534 ▹ points : 17 ▹ pseudo : Kenny ▹ crédits : miserunt (av) ; marion (aes) ; anaphore (sign) ▹ avatar : John Tuite ▹ signe particulier : L'air de se faire chier, gros frileux, des lunettes de soleil sur le nez, du vernis à ongles au majeur, une odeur de beuh et/ou de sauge qui plane autour de lui + une sale tendance à justifier ses défauts par l'astrologie (il est lion ascendant taureau, lune en bélier, et ça en dit long n'est-ce pas (non)).
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 23:00 | |
| Ben voyons c'est pas le genre de choses qui arrivent avec Asher |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Ven 26 Jan - 23:06 | |
| @ARTHUR TEAGUE, merciiiii, contente que le début te plaise. j'hésiterai pas au besoin. (& oui oui oui bb Frank de la vie, hein :rileyace: ) @JIMMY KING, MERCI T'ES GENTIL, j'ai hâte que ton futur TC débarque maintenant, je sens que ça va être bien marrant. @NIAMH BRANNIGAN tu vois, même Asher il voit clair dans ton jeu (comme j'ai vu clair dès le premier coup d'oeil). mais que ce soit clair partout en partant : NOT GONNA HAPPEN. |
| | |
s’il a de l’humour il finira mort noyé ▹ posts envoyés : 1595 ▹ points : 26 ▹ pseudo : Camille ▹ crédits : av Xerxes ♥ + aes Kenny ♥ ▹ avatar : Archy Marshall (King Krule) ▹ signe particulier : roux sorti des enfers, abonné aus suicides manqués
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Lun 29 Jan - 0:02 | |
| |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Lun 29 Jan - 2:42 | |
| |
| | |
et le château de sable, il est dans l'eau maintenant ▹ posts envoyés : 2287 ▹ points : 19 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : dude (avatar) / tumblr, whi (signa, profil) / amy winehouse, les cartons(texte) ▹ avatar : ben nordberg ▹ signe particulier : très maigre, cocaïnomane et toujours habillé avec des vêtements bariolés
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Lun 29 Jan - 4:44 | |
| Yo ! Pour moi tout est bon, je vais tout de même laisser @Bran Kovac donner son avis, et ensuite je te valide |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Lun 29 Jan - 14:44 | |
| COUCOU C MOI J'ARRIVE APRÈS LA GUERRE (comme novak) (mdrlol) :lucian: :lucian: :lucian: bon tu sais déjà ce que je pense de ta fiche zejflkrej novak est trop cool et c'est trop bien écrit et tout est trop parfait voilà j'espère que cette fois l'inspiration sera au rendez-vous pis j'ai hâte de rp drama here we come |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Lun 29 Jan - 14:52 | |
| |
| | |
1000 x 0 = kurt ▹ posts envoyés : 1146 ▹ points : 9 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : tumblr (gif) sardaukar (vava) ▹ avatar : matt hitt ▹ signe particulier : fume des menthols
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Mar 30 Jan - 8:36 | |
| Félicitations ! Alors si c'est bon pour Branounette, c'est bon pour moi Tu es validé !!
Te voilà validé(e), tu rejoins désormais la WAB family et tu vas vite voir que tu as beaucoup de choses à découvrir sur le forum. Nous proposons beaucoup d'annexes afin d'aider à l'intégration, tant en HJ que dans les rps. Et on espère sincèrement que tu pourras trouver ta place grâce à ça. Surtout, ne sois pas timide et n'hésite pas à aller mp les membres pour leur proposer des liens. On t'a répertorié ci-dessous les liens incontournables à découvrir pour ne rien manquer et t'aider à faire tes premiers pas parmi-nous ! RECENSER SON JOB ~ DEMANDE DE RANG ~ FICHES DE LIENS SPEED DATING RPS ~ PARTICIPER AUX DÉFIS ~ S'INTÉGRER FACE CLAIM DIRECTORY ~ TUMBLR |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) Mar 30 Jan - 13:33 | |
| |
| | |
☽ ☾
| Sujet: Re: dogs of war, (novak) | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |