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| Let me draw your lines and touch your skin [Charlie] | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Let me draw your lines and touch your skin [Charlie] Mer 14 Juin - 16:26 | |
| L'hôpital... oh il connaissait à le connaître l'hôpital Reid ! Il y avait passé tellement de temps... il y passait toujours tellement de temps. Il s'en souvient encore, les premières fois, à quel point cela l'angoissait. Quand il avait appris pour son état, quand il avait dû faire ses premières visites ce lieu avait eut pour lui l'image d'une terrible maison d'exécution, le symbole d'une mort qui ne ferait que venir que trop tôt. Il n'aimait pas se lieu, il le détestait de tout son être car ça ne faisait que lui rappeler tant de mauvais souvenirs. Et pourtant... à ce jour... ce lieu était passé de cauchemardesque à rassurant... rassurant car à présent c'était presque comme sa seconde maison. Il connaissait presque chaque couloir, chaque détour, chaque membre du personnel travaillant dans le service auquel il avait été assigné. Cet endroit n'avait plus rien d'effrayant mais au contraire était devenu familier. Combien de fois s'était-il retrouvé, alors qu'il se baladait simplement en attendant un prochain cours sur un nouveau traitement ou une connerie du genre, à devoir rassurer d'autres petits jeunes qui, comme lui à ses débuts, paniquaient en imaginant le pire. Il les avait prit sous son aile, les avait conseillé, rassuré... il faisait partit du décors Reid maintenant, tellement que les gens du corps médical ne se surprenaient même plus de le croiser dans certains couloirs qui n'étaient pas les siens ou se diriger vers des balcons normalement interdit aux patients.
Car Reid parfois, pendant ces longs moment d'attente et d'ennuie, il avait besoin de se détendre un peu, d'oublier tout le reste pour que l'atmosphère soit moins pesante. Et pour cela il avait son petit truc... cette chose pas vraiment autorisée ni recommandé mais qu'il faisait quand même car ça le mettait bien et cette petit chose... c'était de planer ! Non en se jetant tel un suicidaire par dessus la rambarde mais bien avec un joint, peut être deux, préparé tranquillement dans sa chambre avant de partir en vadrouille. Et c'était exactement ce qu'il avait envie de faire là tout comme la raison de son chemin vers son perchoir préféré. Ce qu'il n'avait pas prévu cependant c'était la rencontre qu'il allait faire en chemin, devant la porte permettant de l'amener à son petit lieu de paix, ce jeune garçon qu'il avait déjà croisé plusieurs fois et qui avait toujours dégagé cette aura... particulière ! Charlie... Reid s'en souvient, il avait été fasciné par son sourire, par sa candeur, par cette attitude dénotant totalement avec la majorité des visages qu'il avait pu croiser en ce lieu. Oh bien sûr tout le monde n'était pas dépressif et à bout de souffle mais tout de même... il dégageait quelque chose de plus fort qui allait en contradiction avec ce qu'il avait pu glaner à son sujet lors de rapides conversation ou de petites enquêtes via les infirmiers de l'hôpital. Alors que faire ? La réponse semblait toute trouvée.
S'approchant de lui, Reid lui afficha son sourire le plus doux « Salut toi ! Charlie, c'est bien ça ? » Il savait que c'était ça, il voulait juste briser la glace « Dis donc, tu es loin de ton service on dirait. Toi aussi t'es venu prendre l'air et profiter un peu de la vue ? » Son sourire s'étendait, au fond il espérait ne pas se prendre un vent ni un râteau. Non pas qu'il tentait de le draguer mais au final la situation n'était pas si éloignée, c'était jouer de ses charmes pour avoir un peu de compagnie, pour développer plus une possible amitié et même dans ce genre d'innocente demande il y avait toujours moyen de se voir rejeter. « Moi en tout cas, je vais m'aérer un peu l'esprit. Cela te dit de venir avec moi ? Cela me ferait plaisir d'avoir quelqu'un avec qui parler, puis on a jamais vraiment eut l'occasion de vraiment plus parler tous les deux donc ce serait parfait ! » Encore un sourire tandis qu'il ouvrait la porte menant vers l'extérieur, vers ce balcon. Il tenta une dernière tactique, si jamais le jeune asiatique n'était toujours pas convaincu, en espérant que cela ne le ferait pas au contraire fuir. Il plongea donc sa main dans la petite poche pendant devant son kilt avant d'en sortir un joint « Si tu veux j'ai de quoi se détendre un peu en plus ! » Le risque qu'il en parle si jamais il ne voulait pas ? Reid ne s'inquiétait pas trop sur ce point,, même les infirmier savait qu'il ne fumait pas que du tabac et il avait d'ailleurs fait tourné ses joints à plus d'infirmiers qu'à d'autres patients. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Let me draw your lines and touch your skin [Charlie] Jeu 15 Juin - 0:14 | |
| je marche, un peu au hasard. j’avance, à droite, à gauche, sans envie, sans recherche, sans ébauche de pensées, sans écart. je suis un patient sage, tout le monde est d’accord ; je fais pas de vagues, je garde le sourire, ce sourire qui fait croire à tout le monde que c’est possible de s’en sortir. et pourtant, j'm'en sors pas vraiment, pas mieux que les autres en tout cas, pas mieux que ceux qui ont des projets, des désirs. des idées, quoi. mais j'ai rien du tout. du vide en vrac. du vide tout court. si je marche par ici, c'est pas par volonté de m'rebeller ou de m'échapper (j'ai bien compris que c'était pas possible pas tant que je serai handicapé, comme ils disent avec tant de légèreté) c'est juste que j'me suis perdu, en fait comme la moitié du temps adulte d'apparence, enfant de substance je comprends rien à rien, je joue au chat perché.
y'a cette voix un peu familière qui résonne associée à ce visage un peu familier aussi. j'ai dû le croiser quelques fois, peut-être lui adresser la parole très brièvement, le temps d'un bonjour quoi d'neuf au revoir ou alors mon cerveau cassé en mille morceaux me joue des tours à nouveau. toi aussi t'es venu prendre l'air et profiter un peu de la vue ? battement de cils, il connait mon nom ce nom que même moi j'suis pas sûr de connaître. et il parle beaucoup, aussi. comme si on était amis je souris, parce que c'est tout ce que j'sais faire. et je le laisse m'apprivoiser. comme un animal un peu docile, un peu ignorant j'écoute, je cède, je penche, je m'intéresse. et mes yeux louchent sur l'objet magique qu'il tient entre ses doigts fins. paradis artificiels, lévitations en direct le genre de choses que je prends, même si mon médecin m'a dit que non, c'était pas bien. mon sourire s'élargit.
je veux bien. j'suis pas du genre bavard, pas du genre confiant, pas du genre très éloquent. peut-être parce que j'ai un peu oublié comment on faisait mais au moins j'essaie, c'est déjà ça. rougeur sur mes joues, regard fuyant mains dans les poches, parce qu'on sait pas où les mettre. j'ai pas l'habitude qu'on m'aborde, comme ça d'habitude on me dévisage, de haut en bas ou on me murmure des désolés insoutenables. moi aussi, parfois, je vais au balcon... non, charlie. sur le balcon. bref, merde. je veux dire... enfin...c'est cool, comme idée. de prendre l'air et de profiter de la vue. et nous voilà, l'un à côté de l'autre deux silhouettes vacillantes face au vent de l'altitude altitude des étages, c'est déjà pas mal, l'air de rien. je passe une main dans mes cheveux. me mord la lèvre. regard oblique vers son visage. j'essaie d'en mémoriser les traits. de l'analyser comme le ferait quelqu'un de normal. et puis, ça bifurque vers son joint, son roulé miraculeux. je peux ?
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Let me draw your lines and touch your skin [Charlie] Mar 27 Juin - 17:44 | |
| Reid, parfois, il se demande si il donne l'air assez sociable aux gens, si il fait assez sympathique. Car il se doute bien que ce n'est plus comme avant, plus comme quand il avait moins de dix-huit ans. À cette époque il était plus que vivant Reid, il était dynamique et bavard, souriant au point d'en être contagieux et tout son langage corporel hurlait au monde de devenir son ami, qu'il n'y avait rien à craindre et que tout ne serait que légèreté et fun. Mais ça ça avait changé, chamboulé par son état, chamboulé par son équilibre familiale. Au final Reid il avait été secoué plus qu'il ne se pensait capable de le supporter et si il avait gardé cette joie de vivre il savait qu'il avait du mal à l'exprimer à présent. Il avait à présent ce côté... timide et renfermé, cet air qui disait qu'il n'était plus totalement sûr de lui en permanence et cette tristesse sur le visage qui n'était pas forcément très engageant. En clair Reid avait beaucoup de chemin à faire pour redevenir celui qu'il eut été un jour, si cela était possible du moins. Mais si il ne veut pas forcément retrouver totalement son ancien lui, ce qu'il veut Reid en soit c'est retrouvé ce côté sociable, ce côté charmant qui plaisait tant aux gens car Reid... il a besoin des gens car tout seul... disons simplement qu'il ne préfère pas y penser.
Alors oui, quand ce petit gars, plutôt mignon, qu'il avait déjà croisé plusieurs fois était passé prêt de lui il lui avait proposé, proposé de rejoindre son monde de bizarrerie et de lui tenir un peu compagnie. Ce n'était pas grand chose en soit, cela n'aurait pas non plus été la mort si il avait dit non, mais il fut quand même soulagé de voir son camarade accepter sa proposition. Le sourire qui se dessina sur ses lèvres parla d'ailleurs de lui même, un sourire si immense que l'on aurait pu croire à un enfant à qui on venait d'offrir le plus gros des ours en peluche du monde. Il se mit à rire aussi en l'entendant parler, des paroles qui pouvaient sembler un peu étrange dites comme cela mais qui, pour Reid, n'était qu'une preuve des nombreux points commun qu'ils pouvaient avoir. « Oui, les gens profite rarement assez du paysage, même un paysage urbain. Moi je trouve ça fascinant. » Oui, il trouve réellement ça fascinant Reid, toutes ces formes symétriques, ces lignes, cette géométrie qui se veut parfaite et, quand on est assez haut, cette vision de plusieurs couches d'architectures s’enchaînant les une après les autres. Certains diraient sûrement que cela est barbare, mettant la nature sur un piédestal unique et n'aimant rien d'autre, mais ce n'est pas le cas de Reid, Reid qui sait apprécier la poésie générer ces paysage urbain et que parfois il aime à s'imaginer loin en arrière dans le passé quand l'endroit en était encore qu'à sa genèse ou au contraire loin en avant dans le futur quand la nature aura décidé de reprendre ses droits. Bref tout un tas d'images fascinante qui l'inspirent quand il doit sculpter des nouvelles choses, sculpter autre chose que des corps.
Enfin... il aime tellement ce genre de chose... mais n'ose que rarement en parler, partager son point de vu, ses rêveries car il a peur de saouler avec ça. Tout le monde ne s'intéresse pas à ce qu'il voit, tout le monde n'a pas envie de l'entendre déblatérer sur le moindre sujet transformé en œuvre d'art. Alors il se tait, se retient, se mord la lèvre inférieur en regardant une dernière fois vers l'horizon avant de tirer une première fois sur son joint. Il le remarque aussi, ce regard qui le scrute, ce regard qui le fait rougir un peu aussi car il ne sait pas, car il interprète et car il trouve son petit camarade vraiment vraiment mignon. Il tente de cacher sa gêne Reid, cacher son sourire trop idiot alors qu'il se tourne vers lui quand il lui demande son joint avant de lui tendre. Bien sûr Reid en a un autre en vrai. Mais il aime cette idée de partager, de l'amener lèvre contre lèvre, il a l'impression que c'est l'une des dernières choses qu'il peut partager sans avoir besoin de prendre mille précaution et puis en même temps... cela est comme un baiser indirect. Seulement voilà, ils ne peuvent pas rester dans le silence éternellement ! Du moins Reid le pourrait, passant son temps à analyser chacun de ses traits, mais il sait que ça n'amuse que lui. Alors il se force à trouver un sujet de conversation, quelque chose de simple pour briser la glace et il se lance « Cela fait combien de temps que tu passes une partie de ta vie à l'hôpital toi ? Quand je te vois déambuler dans les couloirs tu dégages à la fois ce côté tellement perdu et en même temps familier avec ce lieu. Je trouve ça fascinant et ça m'a rendu curieux. » Ce n'est peut être pas le sujet le plus joyeux du monde, mais entre habitués des lieux hospitaliers cela reste un sujet qu'ils ont en commun, du moins il espère que Charlie a autant de facilité que lui à parler de ce genre de choses. Il rougit aussi, car il a une autre question en tête, une qui est la raison même de cette introduction et qu'il a peur que ce soit trop direct et soit mal pris mais tant pis il se lance « Et aussi, j'ai rarement eut l'occasion de te voir avec des gens. Tu reçois pas de visite de la part d'amis, de ta copine... ton copain ? » et il devient encore plus rouge que jamais, faisant mine de regarder l'horizon pour ne pas montrer sa gêne bien qu'il sourit, encore, comme un idiot. Il veut savoir si ce serait mal de tenter quelque chose. Quand à sa famille ? Il ne l'a pas mentionné consciemment, de sa propre expérience il sait que c'est un sujet qui peut vite devenir sensibles alors il préfère éviter, il ne veut pas gâcher ce petit moment de détente. |
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| Sujet: Re: Let me draw your lines and touch your skin [Charlie] | |
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