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 strangers (nash)

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MessageSujet: strangers (nash)   strangers (nash) EmptyJeu 1 Juin - 13:22

Silence étouffant et cadavre de bières. L'attente, sans savoir quoi, ni qui. T'attends, simplement, que le temps passe, que demain viennent, un autre soir, une autre nuit. T'attends d'avoir un truc a faire, un sale coup pour t'occuper. Hier, demain. Mais pas ce soir. Condamné à bouffer les restes d'un frigo quasi vide et de vider chaque bières pour combler l'ennui et te remettre de la veille. Entre les quatre murs mal tenus d'un appartement trop étroit à l'odeur de renfermé que même les fenêtres ouvertes ne font pas partir. Vieux taudis. Ca te fais lâcher un rire, vingt-ans plus tôt t'étais ce gosse qui voyait grand, qui s'imaginait dans un appartement dont les murs tiendraient encore, dans une vie rangé un truc moins bancale sur le fil distendu sur lequel tu marches sans cesse. Et les années, et les enfants qui grandissent. Et les rêves qui s'étiolent sous le soleil des mauvais jours. de tout les jours. vingt ans plus tard t'es le même con que le gamin d'autrefois, dans la même situation pathétique. Seul, en colère. Toujours la colère. Et le silence troublé par le coup frappé à la porte, un peu trop sonore, un peu trop fort pour que tu reconnaisse le coup. T'exclus déjà Soan, elle frappe rarement, t'exclus aussi ceux qui viennent souvent parce qu'ils savent que c'est ouvert. Ca laisse que peu de possibilité, des inconnus ou ceux que tu veux pas voir, dans les deux cas t'as déjà le froncement de nez mécontent quand tu te pointes vers la porte. Si c'est un putain de vendeur tu jures que tu lui refais le portrait. Mais non. C'est plus surprenant, peut-être pire aussi. C'est plus le nez qui se plisse mais les sourcils qui se froncent comme si c'était une blague. Nash. T'as envie de rire face a l'ironie de la chose. T'as lâché la tempête brune et voilà que devant ta porte c'est son frère qui se pointe là sous ton nez quand quelques jours avant tu croisais un autre frangin. Les Caldwell sont partout, tout le temps. Ils sont comme les virus ou les allergies, ils disparaissent mais sont toujours là, prêt a émerger. Faut croire que t'as passé trop d'années à les côtoyer pour pouvoir t'en débarrasser totalement. Et t'attends. Une. Deux. Puis Dix secondes sans rien dire. T'attend de voir si un poing vole parce que t'as joué au con, ou s'il va te dire j'me suis trompé de porte, désolé.. Être sûr que c'est pas une illusion. Mais non, Nash est là, il bouge pas et vous êtes deux cons qui se regardent avec la distance des souvenirs envolés. « Tu t'es perdu ? » Le ton un peu sec, malgré toi, parce que tu sais plus comment lui parler, tu sais pas s'il vient en ami, en inconnu ou en ennemi. Il est loin le temps ou Nash venait juste pour venir, pour ouvrir une bière, pour parler ou même rien dire. Y a ce fossé maintenant, creusé par les années, les trucs oubliés ou laissé de côté, tout ce qui a pas été fait pour garder une amitié. Ca fait longtemps que vous êtes plus grand chose l'un pour l'autre. Des inconnus qui se connaissent trop. Ceux qui se connaissent trop mais savent plus rien l'un de l'autre non plus. Drôle de paradoxe. Les rouages du cerveau qui fonctionnent a mille a l'heure en cherchant un sens au non-sens. Il a peut-être un problème, un truc assez grave pour qu'il soit obligé de demander a un type qui fait partit d'un passé assez proche pour que ça ne semble pas bizarre de frapper à sa porte, mais t'as du mal a imaginer Nash demander quoique ce soit à qui que ce soit. « Si tu cherches ta sœur elle est pas ici. » que tu lâches finalement comme une évidence. Tu supposes qu'il sait peut-être déjà qu'il y a aucune chance qu'il la trouve ici désormais, mais tu sais pas non plus pour quelles autres raisons il pourrait venir ici maintenant. Y a rien a dire de plus alors tu laisses la porte ouverte pour laisser le champ libre. L'occasion d'entrer ou de partir, t'es déjà dans ce vieux mètre carré qui te sers de cuisine, le nez dans le frigo et les pas de Nash derrière toi. Deux bières que tu décapsule pour lui en tendre une. A observer encore, a chercher une raison a tout ça. A saisir les nuances aussi, a voir là entre vous le vide et le trop plein, ce qui était, ce qui n'est plus, ce qui ne sera sans doute plus jamais.

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Nash Caldwell

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MessageSujet: Re: strangers (nash)   strangers (nash) EmptyDim 4 Juin - 21:12

elle va bien, caldwell, au moins elle est en vie. il est placide, à peine troublé par la portée nocive de ses mots. seulement ce petit grincement rieur sur la fin qui irrite plus qu’il ne rassure. messager obscure qui n’annonce rien de bon et dont la compassion se fait trop rare. elle est en vie. de ce qu’il dit. de ce qu’il veut bien te faire croire. mais, la certitude n’en est pas moins foireuse. des jours que tu ne l’as pas vu, des jours que tu ne l’as pas entendu. nora, évaporée de ta vie comme si elle n’en avait jamais fait parti. ni appel, ni message, ni même la moindre d’ombre sur ton passage. les seules preuves de son existence qu’il te reste, sont les récits balbutiés par tes propres frères ou les plus sombres portés par un connard en costard à qui tu voudrais faire bouffer sa cravate. pour la forme. par principe. pour ne pas avoir à accepter ce maudit pacte qu’il te propose de signer. un pacte bien plus à craindre s’il avait été fait avec le diable en personne. parce que jedediah et tout ce qui se cache derrière lui, sent davantage le souffre que les enfers. ça, c’est à moi d’en juger. c’est grogné, menaçant, les poings crispés mais, passif. même si tu ne le voulais pas, t’as pas le choix que de te plier. t’as pas d’autre choix que de serrer fermement cette main qu’il te tend, de serrer sagement les dents. t’as pas d’autre choix que de vendre ton âme au diable sans protester, sans sourciller. non, tu ne dis plus un mot, refusant de matérialiser ce cauchemar plus qu’il ne l’est déjà. refusant, aussi, d’accorder une seconde de plus à cette ridicule perte de temps. tu es déjà à terre, aux pieds du conquérant, rendant les armes en songeant déjà au après. parce que si tu pensais la tempête sur le point de s’achever, finalement, elle ne fait que commencer. celle que tu crains le plus, dans le fond, c’est nora. nora, forcée de payer pour tes erreurs. nora, qui t’en voulait déjà et ne te pardonnera peut-être pas. nora, surtout, que tu dois retrouver pour tenter de tout réparer, de tout expliquer, de tout excuser alors que tu ne sais même pas par où commencer.

c’est peut-être trop facile d’attendre là, derrière cette porte comme si la dernière fois était hier. c’est peut-être trop facile de se repointer aussi naïvement après tant de temps comme si t’espérais qu’il t’avait attendu. c’est peut-être trop facile de croire qu’il y a encore là quelqu’un prêt à t’aider. et, pourtant. pourtant, t’es là, tremblant d’incertitude, de rage, de hâte face à cette porte sans vraiment savoir si tu dois, ou non, t’y risquer. et si, effectivement après tous les autres endroits vérifiés, elle se trouvait bien là ? et si, malheureusement, après avoir tout essayé, là non plus elle ne s’y trouvait pas ? ta dernière chance s’envolerait et avec elle ce dernier semblant de dignité qu’il te reste. misérable miettes qui s’écorchent un peu plus à mesure que le temps passe et que ta décision se précise. il penserait quoi, ike, de te voir ainsi réduit à penser à lui pour retrouver la dernière chose qu’il vous reste en commun ? la dernière chose que vous n’avez pas encore fini de briser ensemble à défaut de le faire chacun de votre côté. il est ta dernière chance. il est ce dernier lien qui te raccroche à elle. il est ce dernier espoir. cruel espoir qui éveille le peu de courage qu’il te reste. misérable courage culotté qui se charge de frapper lourdement du poing contre la porte pour voir les derniers doutes s’envoler. ou se cristalliser derrière l’expression indéchiffrable qui vient pointer le bout de son nez. c’est comme si rien n’avait changé. comme si le temps ne c’était pas écoulé. il y a juste cet immense fossé qui vous sépare. il y a juste cette amitié bafouée qui vous égare. le silence qui vous tient et tous les regrets qui vous accompagne. rien n’a pas bougé, pourtant, tout est différent. c’est bien ike, avec quelques années en plus et les reproches qui restent mués, feutrés, derrière vos regards qui s’étonnent et ne se comprennent pas. mais, qu’est-ce que tu fous là ? tu t'es perdu ? si seulement. il y a ce pouffement de rire minable qui s’échappe nerveusement. pour évacuer la pression accumulée, pour dédramatiser le ton trop glacial qui t’accueille. tu n’en attendais pas moins. peut-être même pire. une porte claquée sans un mot, sans un regard. t’attendais les complications, les difficultés, les emmerdements mais, pas autant de facilité. tu sais plus comment composer avec lui. tu sais même plus comment il est, ike. à trop avoir partagé pour tout voir mourir dans l’éclatement de votre fraternité, y a quelque chose qui s’est brisé. les habitudes se sont envolées et le frère est devenu l’étranger. si tu cherches ta sœur elle est pas ici. ça ricoche dans ta tête comme un mauvais coup. un mauvais coup qui fait mal. un mauvais coup difficile à encaisser malgré ce que tu pensais. c’était peut-être trop facile qu’elle t’attende sagement ici, avec lui. c’était peut-être trop simple qu’il faille juste frapper à la porte d’un vieille ami pour que tout se termine. pour que tout recommence. c’était peut-être trop stupide d’y croire, même un peu. pourtant, t’es là les bras ballants à constater que non. nora n’est pas là. nora ne t’attendait pas. il n’y a que ce vieux frère oublié qui s’évapore d’où il est venu en laissant le champ libre vers ce passé que vous ne partagez plus depuis longtemps. trop longtemps pour que ça soit encore normal. trop longtemps pour que tu saches encore comment agir. trop longtemps, aussi, pour que tu te gênes de t’incruster où tu n’as plus vraiment ta place, une fois la porte claquée. ce n’est pas l’envie qui t’y pousse mais, la curiosité. le scepticisme qui hurle intérieurement de ne rien en croire et de foncer sans trop t’attarder. c’est nouveau ? les feux de l’amour sont terminés ? sarcasme piquant qui voit s’esquisser le plus narquois des sourires. comme si c'était possible. peut-être n’est elle pas là sur l’instant mais, elle l’a été. elle l’a toujours été. si ce n’est pas chez vous qu’elle se trouve, c’est généralement ici qu’elle vient s’échouer. c’est avec lui qu’elle fuit. volontairement sauveur ou peut-être un peu trop con pour passivement supporter d’être un de plus qu’elle aurait écorché. ike a toujours été là quand vous ne l’étiez plus. c’est toujours lui qu’elle vient trouver quand le reste ne va plus. pourquoi devrait-il en être autrement cette fois ? me prend pas pour un con weaver. que t’étouffes à moitié lorsque ses mains se font porteuses du plus salutaire message de paix. vieille habitude qui accompagnait d’ordinaire vos rêves de grands enfants. vieille habitude qui réunissait solidement et joyeusement quand aujourd’hui elle calme à peine, maladroitement. dans un soupire résigné t’acceptes pour rincer ta bouche de tout l’agacement qui s’y presse. de tous ces reproches déplacés que tu pourrais laisser s’échapper d’une seconde à l’autre. tous ces maux de rage et d’inquiétude destinés à la seule personne que tu sembles incapable de trouver quand même les vieux amis reniés ressuscitent de l’amnésie. elle est où si elle est pas là ? un dernier souffle qui s’élève, plus calme que tu l’aurais souhaité. plus calme que ce qu’il en est vraiment derrière ton regard inquisiteur qui le dévisage comme si c’était la première fois que tu le voyais. comme si inconsciemment tu savais devoir faire preuve d’un minimum de réserve pour obtenir de lui ce que tu attends. pour pouvoir dompter ces années qui vous séparent. pour apprivoiser la fâcheuse évidence qui soutient qu’il ne te doit plus rien depuis longtemps. pour refouler la certitude qu’il est ta peut-être dernière chance.

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MessageSujet: Re: strangers (nash)   strangers (nash) EmptyVen 9 Juin - 11:01

Évidemment, il est entré. évidemment et tu sais pas quoi penser de la situation. Un instant, t'ose penser a Nora a te demander ou elle va, maintenant qu'elle se réfugie plus chez toi quand avec Nash ça va pas. Si elle écume les rues, si elle va chez un amie. Un ami. Un type. Ou personne. Si elle est seule et si y a à s'inquiéter. Et tu descends la moitié de ta bière pour faire passer le goût amer de l'inquiétude, le pathétisme du type qui fout tout en l'air et qui s'en soucie encore. Qui secoue la tête pour chasser ses pensées. T'observe Nash qui attrape la bière, sans doute signe d'une trêve entre vous, un geste du passé qui pose la première base pour bâtir un peu sur le fossé qui vous sépare. Il en faudra sans doute bien plus d'une pour réussir à ne plus se regarder avec méfiance, presque prêt à subir une attaque discrète, des mots acerbes. Mais c'est un bon début. Un premier pas maladroit qui vous ressemble assez avant la première phrase lâchée avec humour qui ricoche sur toi comme une claque bruyante. T'as la main qui s’agrippe à la canette, l'autre qui se sert en poing, les jointures qui blanchissent. T'es en colère, encore. Et tu sais même plus pourquoi. Pour tout. Nash qui se pointe dans ton appartement miteux pour souffler les sarcasmes acides sur ton visage, des années d'indifférences pour finalement venir pour remuer la merde. me prend pas pour un con auquel tu réponds d'un regard noir, acide. T'espère voir son visage se désagréger sous ton irritation. Il sait rien Nash, comme toujours il loupe ce qui se trouve toujours sous ses yeux trop centré sur ses problèmes pour imaginer qu'il est pas le seul a vouloir se dépêtrer des ombres qui le poursuive. T'as envie de lui cracher toutes ces fois ou elle était là et ou il est pas forcément venu et sa facilité a frapper a ta porte comme si il en avait encore le droit. Nash Caldwell est le roi du monde, du sien peut-être, sûrement pas du tien et ça fait longtemps que vous vous octroyez plus le droit de lancer les piques sur le ton de l'humour amical. Elles servent plus qu'a blesser un peu, jamais trop méchamment mais jamais vraiment avec sympathie non plus. Et il sait bien que t'en apprécies pas le ton. « J'suis pas sa baby-sitter, c'est bien avec toi qu'elle vit, non? » Comme si t'avais Nora a ta charge, comme si tu devais t'occuper d'elle. Y a un goût amer dans ta bouche. Tu t'en fout de Nora, de l'endroit ou elle se trouve, de celui avec qui elle peut bien être. Tu t'en fout. vraiment, t'aimerais bien t'en foutre. et t'as certainement pas envie de sous-entendre que ça peut t'intéresser encore maintenant. « Si t'en a marre de la perdre met lui une laisse. » Sifflement dérangeant. T'en a marres des Caldwell, de leurs problèmes à la pelle et de leur aller et venues comme si t'étais a disposition pour soulager le poids qu'il porte sur leurs épaules. Ils sont incapables de s'entendre, incapables de se lâcher pourtant. Sans cesse a se faire du mal puis a tenter de recoller des morceaux déjà mille fois brisés. Le tableau de famille est devenu un puzzle aux parties manquantes à force de les malmenés et ils s'évertuent encore à vouloir faire ressembler l'image a une photo bien net avant de recommencer. Inlassablement. Comme ce soir, Nash et son air courroucé qui cherche a retrouver un sœur qu'il a sûrement lui-même fait fuir. « Qu'est-ce que j'en sais moi? » Y a plus de sérénité, plus de calme. T'as l'air exaspéré, de celui qu'on vient dérangé, de celui qui s'en fiche. de celui qui veut plus parler. Juste un instant, t'aimerais que cette foutue Caldwell sorte de ta tête, qu'on arrête de prononcer son nom. Mais comme une malédiction nora. Elle s'en va jamais. Avant déjà, même quand elle partait elle revenait, et maintenant qu'elle ne revient plus elle est encore dans le coin. Elle est là, immatériel, revenu par la voix d'un frère que t'as envie de faire taire. Tu sais même pas pourquoi il s'évertue à te tirer les vers du nez, y a une époque tu lui aurais tout dit, tu lui aurais raconté avec l'indifférence des mâles pathétiques que tu l'avais dégagé, t'aurais mentit en la faisant passer pour la fautive, t'aurais haussé les épaules, peut-être que tu l'aurais aidé à chercher. Ce soir tu veux rien de tout ça, Nash est a des années lumières de toi, vous êtes à des années lumières de vous-même. Mais visiblement, l'univers n'est pas assez grand pour éviter aux astres de se rencontrer. Soupire défait. « Ecoute, si elle était là j'te le dirais. Puis avec sa grande gueule de toute façon elle serait déjà sûrement apparu pour te taper dessus. » Ca aussi, il devrait le savoir. Nora est pas du genre à rester terré dans un coin de la pièce à attendre que l'orage passe. Non, elle est plutôt celle qui fait souffler le vent si fort que les tempêtes se déchaîne, celle qui plonge dans les ouragans et les rend encore plus violents. Un peu comme Nash aussi. On a retiré aux Caldwell les gêne de la prudence, sûrement un peu d'intelligence aussi. Trop sanguin pour être réfléchis, trop fougueux pour rester silencieux. « Vous vous êtes encore engueulés? » Y a des choses qui changent pas, finalement. Même après les paix et les guerres, après l'oubli, y a encore certaines choses immuables. Nora et Nash qui s'engueulent. L'un qui fuit, l'autre qui cherche. Et toi qui t'intéresse encore. A celui qui n'est plus vraiment un ami. A celle qui n'est plus rien.

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Nash Caldwell

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MessageSujet: Re: strangers (nash)   strangers (nash) EmptySam 24 Juin - 21:14

tu sais même pas pourquoi t’es là. pourquoi t’es entré. pourquoi tu t’appliques à converser avec lui comme si de rien n’était. ou presque. parce qu’il n’y a plus rien comme avant. il y a tout qui est différent. de ces regards qui manquent de chaleur l’un face à l’autre. de ces sourires qui s’absentent en laissant le goût amer de l’hier. de ces tons froids qui se repoussent en jouant les passifs agressifs pour laisser croire un minimum que vous êtes civilisés. mais, l’un et l’autre, si vous le pouviez, c’est à la gorge que vous vous sauteriez. pas de fausse politesse à laisser entrer le frère perdu en faisant mine de s’en soucier. pas de fausse humilité à venir ramper parce qu’on a besoin de lui quand pendant des années on l’a si facilement oublié. pas de fausse considération à vous parler quand ça fait longtemps que vous avez oublié comment faire pour vous écouter. non, tu ne sais pas pourquoi t’es là mais, ce n’est pas pour toi. certainement pas pour lui. seulement pour nora alors qu’elle n’est même pas là. pour nora qui ne vous a pas attendu pour fuir. pour nora qui vous rapproche en même temps qu’elle vous éloigne quand dans l’humour maladroit elle se fait piège inévitable. il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. c’est instinctif. une réponse muette de ses doigts qui se crispent, de ses phalanges qui blanchissent autour de leur prise, de ses joues qui se creusent quand on entendrait presque craquer ses dents à force d’être écrasées. c’est la colère qui s’exprime sournoisement quand il n’a rien à dire. tu le connais ike. parfois mieux que tes propres frères. tu sais quand il est fatigué de rire. tu sais quand il est fatigué de jouer à faire semblant. tu sais quand il a mal, quand ça va mal. mais, c’est plus facile de prétendre que tu n’as rien vu. juste pour ne pas avoir à admettre que ça puisse te frôler. ça fait bien longtemps que vous ne vous souciez plus de l’autre, même pas de loin. ça fait longtemps que vous ne partagez plus rien. ni les maux, ni les angoisses, ni les craintes. seulement des regards glacials et des reproches à peine dissimulés. de ceux qui t’accuses de n’avoir rien à faire ici. de ceux qui s’amusent que tu aies pris la peine de venir ici pour rien. alors, t’es certes un peu brut mais, t’as pas envie de t’éterniser face à lui. t’as pas envie de vous infliger cette peine que ni lui, ni toi n’avez mérité. j'suis pas sa baby-sitter, c'est bien avec toi qu'elle vit, non? oui. non. plus vraiment. en partant, elle t’a arraché tes responsabilités. et, même si des fois ça soulage de ne plus avoir à t’en soucier, ce maudit instinct parental fini toujours par se réveiller. il s’éveille dans la crainte que soulève son absence, ses silences radio, les silences de ses amis, de ses amours. comme si, finalement, nora n’avait jamais frôlé cette existence. comme s’il suffisait d’un claquement de doigt pour que tout s’efface. tu pensais que ça serait plus facile que ça à accepter. finalement, c’est plus difficile encore que d’avoir à la supporter. si t'en a marre de la perdre met lui une laisse. tu pouffes de rire, plus nerveux qu’amusé. t’aimes pas son détachement, son je-m’en-foutisme évident. t’aimes pas entendre faiblement les reproches qui supposent que c’est ta faute, même si ça l’est forcément. t’as pas besoin de lui pour le savoir. t’as pas besoin de lui pour t’en vouloir. il devait comprendre que si t’es là ce n’est pas pour rien. que tout ça tu le sais déjà. il devrait comprendre que si t’es là, c’est parce que tu n’as plus vraiment d’autre choix. mais, t’y songeras, la prochaine fois. si tu la retrouves, en un seul morceau. si elle te redonne le droit de t’inquiéter pour elle. si elle te pardonne. t’y songeras, pour ne plus qu’elle t’abandonne comme elle l’avait promis. parce qu’à l’évidence, les promesses c’est trop difficile à tenir pour elle. t’y songeras pour avoir à t’épargner encore de lui courir après, pour être sûr de ne plus échouer chez ce connard pour qui supporter ta présence c’est trop lui demander. qu'est-ce que j'en sais moi? il en sait que normalement c’est chez lui qu’elle trouve refuge. il en sait que normalement c’est à lui qu’elle s’en remet quand plus rien ne va. il en sait qu’il a ce truc abstrait qui les lie et qu’elle aurait dû être ici quand elle se trouvait nulle part ailleurs. et toi, tu sais que ça t’agace de le voir se décharger tout ça comme si ça ne le concernait pas. comme si ça ne le concernait plus. tu sais que ça t’agace de l’entendre faussement s’excuser de n’avoir pas d’autres explications à te donner. t’en sais que t’es son mec, non ? c’est froid et agressif. soupire exaspéré qui s’en va mourir jusqu’au fond de ta bière pour noyer tes envies d’en dire trop. t’es pas venu là pour finir d’aggraver ton cas. t’es pas venu là pour régler vos comptes restés trop longtemps en suspend. tu te fiches de ce qu’il en pense ou pas, t’as l’intime conviction qu’il doit savoir au moins quelque chose. t’as l’affreuse certitude qu’il en sait bien plus qu’il ne veut en dire. écoute, si elle était là j'te le dirais. puis avec sa grande gueule de toute façon elle serait déjà sûrement apparu pour te taper dessus. la bouche s’ouvre mais, rien n’en sort. il a raison. putain. il a plus que raison. c’est tellement évident qu’elle se serait chargée elle-même de te raccompagner à la sortie à coup de chaussures, à coup d’insultes. à coup d’un million de vérités blessantes à l’image même de celles que tu as osé lui balancer. juste pour la forme. juste pour le plaisir. et ike, il n’aurait rien eu à dire de plus. ouais, sûrement. tu l’admets faiblement, difficilement. les bras retombent et un soupire s’échappe. il a raison. et toi, tu n’as pas d’autre possibilité que celle d’accepter. celle d’accepter qu’il ne peut rien de plus pour toi que cet accueil froid, cette bière et ces quelques mots qui ne t’aident pas. tu ne mérites sans doute pas mieux. comme lui ne mérite pas que tu passes ta colère sur ces retrouvailles maladroites. t’es juste fatigué de courir après le vide. t’es juste fatigué de voir ce reflet pathétique de toi dans le miroir de leurs yeux. ces gens qui comme lui jouent les témoins passifs de ce drame familiale qu’est-ce le votre. t’es fatigué d’avancer à l’aveugle et de constater un peu plus qu’elle ne fait que t’échapper. que peut-être tu ne la retrouveras jamais. si, tu la retrouveras. de loin. dans la haine et la rage. tu la retrouveras comme t’as peur de la retrouver. distante et mauvaise, encore plus qu’elle ne l’était. tu la retrouveras mais, pas comme tu l’aurais voulu. tu la retrouveras mais, ça ne sera plus ta nora. seulement l’ombre d’une soeur ternie par tes propres erreurs. abimée par ta propre impossibilité à l’aimer comme il le faudrait. tu la retrouveras oui mais, pas ici, pas grâce à lui. pourtant, tu restes là, les yeux rivés sur tes baskets usées par les années. usées comme votre amitié qui n’en est plus vraiment une. c’est juste un vieux réflexe qui colle à la peau. une sale habitude dont on parvient pas à se débarrasser. vous vous êtes encore engueulés? encore. comme souvent. trop souvent pour que ça devienne étonnant. encore. comme hier et avant hier. comme toujours. comme déjà depuis longtemps. comme avant, quand il était encore là pour toi et toi là pour lui. c’est tellement prévisible. surprenant, hein ? tu sais comment elle est… il y a les yeux qui se relèvent et le poids des années qui vient te frapper. ce sourire amer qui s’esquisse maladroitement quand au fond il n’y a que des regrets. bien sûr qu’il sait comment elle est. c’est comme si c’était hier encore que vous parliez ensemble juste pour rire et déconner. nora jamais raisonnable. toujours dans la démesure. nora qui s’acharne à vouloir absolument porter le dernier coup, avoir le dernier mot. nora qui ne laisse jamais rien indemne autour d’elle. ouragan fou qui balaye tout, qui ne laisse rien debout. ni lui, ni toi, ni personne. bien sûr qu’il sait comment elle est, c’est d’ailleurs pour ça que tu es ici et pas chez un autre. c’est parce que lui non plus elle ne l’a jamais épargné de sa rage corrosive qui irradie encore partout même quand n’est plus là. mais, je crois que cette fois c’est différent. malgré la gêne qui t’enserre la gorge, tu ne lâches pas ça innocemment. c’est différent pour vous, certes. assez pour devoir ravaler sa fierté et lui courir après. jusqu’au bout du monde s’il le fallait. il y a quelque chose qui s’est brisé et même si l’orgueil a voulu que ces derniers jours tu fermes les yeux sur vos fêlures, aujourd’hui c’est différent. aujourd’hui c’est à toi de porter la faute pour soigner vos plaies, réparer les craquelures qui vous ont séparés. mais, c’est aussi différent pour lui. pour eux. c’est différent sans savoir pourquoi mais, tu l’as sentis déjà en arrivant. tu le vois dans ses yeux, tu le devines dans ses mots. tu le vois dans ses nerfs qui tendent sa peau, tu le sens dans ce sale parfum de déception qu’il dégage. c’est partout autour de vous, entre vous. et, même si tu feins l’indifférence, t’aimerais bien savoir si cette différence explique son absence. dans une autre vie tu t’en serais vraiment soucié. dans une autre vie tu lui aurais demandé. mais, pas dans celle-là. pas dans celle-ci où ta présence pèse de trop, où ta simple gueule le dérange de trop. alors, peut-être que c’est le bon moment pour amorcer la fin et le laisser retourner à sa vie aussi pathétique que la tienne. enfin… même si t’en as probablement rien à foutre, t’as vraiment pas une idée d’où elle pourrait être ? une dernière question que tu achèves en vidant la fin de ta bière faussement pressé. pressé comme le métal que tu écrases entre tes doigts en reportant tes obsidiennes inquiètes sur les siennes. une dernière prière que tu voudrais salutaire même si par fierté tu n’en montres rien. même si par fierté tu fais mine que tout vas bien. parce que même si t’en as probablement rien à foutre, j’ai besoin que tu m’aides.


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MessageSujet: Re: strangers (nash)   strangers (nash) EmptyJeu 3 Aoû - 8:31

Rire ou t'énerver, tu sais plus vraiment ce que tu dois faire face a Nash. Face a l'ombre de Nora qui, absente, arrive a réunir ces deux types qui se connaissaient et qui se sont un peu oubliés. Eux-même et l'un l'autre. Elle est douée même sans être là elle parvient encore a créer le trouble à sa manière. Alors à pas savoir quoi faire tu te contentes de rester adossé contre le meuble de ta cuisine, la bière vide entre les doigts à attendre sans savoir quoi. A suivre votre conversation entre rire secs et indifférence feinte, entre coups d'oeil incertains et rictus cynique. Plus vraiment amis, pas encore ennemis. Juste a se jauger l'un l'autre en attendant le début de la guerre ou la paix définitive, suspendu entre deux eaux sans savoir s'il faut vous soutenir ou vous laisser tomber. S'allier pour Nora ou simplement séparer vos chemins. Tu sais que sous son air détendu, nash est aussi incertain. Il est là, dans cette pièce, sans savoir trop pourquoi, a jeter des coups d'oeil invisible vers cette porte qui l'appelle bien plus que ton canapé. Maladroit dans ces lieux qu'il connaît si bien mais dont il a oublier les contours. Et y a dans l'air un peu d'amertume à savoir que si Nora n'avait pas disparu, Nash serait jamais revenu. T'aurais jamais eu l'instinct de revenir non plus. Tout ça, vous deux dans la même pièce, ça n'a de sens qu'a cause d'elle. C'est peut-être une fenêtre ouverte pour vous, mais certainement pas pour les bonnes raisons. C'est rien qu'un moyen de mettre a jour vos griefs à coup de cynisme dissimulé entre deux rictus amers, à coup de phrase un peu trop acerbes pour être innocente et de t'en sais que t'es son mec, non? comme un coup dans le bide qui laisse le souffle court mais le dos encore droit, trop fier pour admettre que la douleur t'as plié en deux juste une seconde. Une seconde de trop pour que tu le ressente pas comme une vague de lames. Rire rauque, entre amusement et douleur. C'est le son d'un rire qui résonne au rythme des couteaux dans la gorge. Le son d'un gargarisme humoristique ensanglanté. Drôle violence. « Non. » Placide. Pour mieux cacher la rage qui chatouille le bide. Non, ta sœur c'est une traînée Nash. C'est sa faute. Non, j'ai menti, j'ai blessé et elle est partie. C'est ma faute. J'ai gagné, j'ai perdu. « T'es pas le seul qu'elle a fuit, tu vois. » Peut-être qu'il entend l'amertume dans tes mots, dirigé contre Nora alors qu'elle est pas l'unique fautive mais t'essayes avec plus ou moins de brio de rester sur la lignée de votre conversation. L'humour dérangeant, une blague qui n'en est pas une, des vannes qui cachent les vérités. Nora est partie., de la vie de Nash, de ta vie a toi. Et comme des cons vous vous retrouvez dans votre solitude pour rendre une nouvelle fois hommages aux plaies qu'elle vous inflige par son silence. Guerrière fantôme. Nora-tempête. D'un extrême a l'autre, elle est bourrasque, emportant dans son sillage tout ceux qu'elle aime – bien plus que ceux qu'elle hait – que ce soit pour le bon ou pour le mauvais. Nora c'est une pente glissante, qu'on suit trop facilement, qu'on abandonne jamais vraiment. Le visage innocent qui cache la virulence et les sourcils qui se froncent plus souvent que ses lèvres s'étirent. tu sais comment elle est. T'as envie de rire comme si c'était une blague entre vous, mais devant son sourire amer tu réponds juste d'un vague rictus, palpant d'un regard l'air entre vous qui se calme, y a presque un sentiment de sérénité, troublé uniquement par l'ombre de l'absence de Nora mais enfin, le calme entre lui et toi malgré tout ce que vous auriez a vous dire. Un sourire, une vague blague a demi-mot et vous retrouvez un bout de ce que vous étiez à une époque pas si lointaine. « Vous êtes les mêmes, tu sais. » Différents mais semblables. Parce que si tu sais comment est Nora tu savais – peut-être que tu sais encore un peu – comment il est, lui aussi. Si Nora est le feu, Nash n'a rien de l'eau. Il est l'essence, peut-être l'allumette ou bien les deux. D'eux, il ne résulte souvent que l'incendie violent, causé par leurs tempérament enflammé, jamais un pour apaiser l'autre sur l'instant, ils s'attisent mutuellement d'une rage qui fait partit d'eux pour mieux se détruire l'un l'autre avant de baisser les armes et de recoller les morceaux épars de leur relation étrange. L'oeil posé sur le vieil ami, a chercher quoi répondre, à essayer de comprendre les mots silencieux derrière ceux qu'il prononce. cette fois c'est différent. ça semble presque improbable, en une vingtaine d'année d'existence Nash et Nora ça a toujours été le même schéma. L'arc-en-ciel après l'orage. L'apaisement après le tsunami. Ca a toujours été le même rythme, enfermé dans un cercle. Infini et sans échappatoire. De l'amour doux qu'on ne connaît qu'entre frangins à cette haine purulente qui n'éclot que pour ceux qu'on aime trop et qui se calme aussi vite qu'elle apparaît. Parfois un peu plus longue mais jamais trop, jamais éternelle surtout. Nora reviendra à Nash parce qu'ils sont le pendant l'un de l'autre, lié par ce truc indéfectible que même les jumeaux ne parviennent pas a intégrer. « Qu'est-ce qui s'est passé? » Demandé trop doucement, presque hésitant, comme si t'avais plus le droit de le demander, de le savoir, de vouloir comprendre. Comme si tout ça te concernés absolument plus mais que t'y mettais quand même ton nez dans un besoin irraisonné de garder un lien, même tenu avec elle. Lui. Eux. N'importe quoi pourvu que tu restes pas seul dans cet appartement après que Nash ai claqué la porte dans son dos en te laissant avec tes pensées vides autant de sens que de fond. « Chez une pote ? Avec sil peut-être, tu lui a demandé ? » Haussement d'épaule, Nora elle vogue, elle va au gré des désirs changeants qui s'imposent a elle. Elle peut être seule ou entourée, n'importe ou dans les rues de Savannah. « J'en sais rien Nash. » C'est pas comme si elle avait besoin de qui que ce soit pour s'en sortir, elle est sûrement beaucoup de choses mais pas une petite chose fragile qui a besoin qu'on la protège. T'as un soupir las, presque désolé pas pouvoir faire avancer la recherche, de pas avoir la réponse qu'il attend – que t'attend aussi sans le dire - « elle finira par revenir non ? laisse lui le temps. » Tu l'espère plus que tu ne le crois. Tu  le dis autant pour lui que pour toi. Même dans ta rage insolente y a ce truc dérangeant qui te gêne les tripes, de pas savoir ou elle est ni comment elle va. T'as beau répétée sans cesse que c'est plus tes affaires et qu'elle pourrait agoniser sur l'asphalte que t'y prêterais pas attention tu sais que tu mens, Ike. Tu sais qu'elle était partie mais qu'elle était pas si loin, tangible absence maintenant même son fantôme semble s'éloigner, son seul cadeau c'est ce pont branlant qu'elle laisse se construire entre Nash et toi, lié sans trop le dire ni trop le voir par la disparition et le besoin de savoir. Par fierté, par besoin, par inquiétude. « Elle revient toujours. » comme une mauvaise herbe, ou comme le soleil à chaque aube, difficile a dire. vague murmure, peut-être une prière, juste un espoir vain masqué derrière quelques mots maladroits. Elle revient toujours, comme un boomerang pour mieux te rentrer dedans. Mais elle revient quand même. Vers Nash sans aucun doute. Vers toi, peut-être.

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