✰ i know now i'm not the only one. (saskia)

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You say I'm crazy cause you don't think I know what you've done. But when you call me baby I know I'm not the only one. You've been so unavailable Now sadly I know why, Your heart is unobtainable Even though Lord knows you have mine. I have loved you for many years Maybe I am just not enough. You've made me realize my deepest fear By lying and tearing us up.

Comme tous les jeudis après-midi depuis plus d'un mois, Cassy a prit l'habitude de rejoindre la jolie Saskia au centre commercial de la ville de Savannah. Cette jolie brune dont elle a fait la connaissance par tout hasard en ville. Elles ont bien accrochées. Saskia se trouve même être l'une des premières amies que Cassy s'est fait en ville. Mais le jour où elles apprendront qu'elle partage le même homme dans leur vie, peut-être qu'à partir de là, leur relation ne sera plus aussi idyllique. Sa journée avait été assez banale dans l'ensemble, tout du moins, elle l'avait passé à écrire et écrire sur son ordinateur. En effet, il semblerait que son dernier rêve avait été très inspirant. Assez pour qu'elle retranscrive la trame de celui-ci sur une feuille vierge et qu'une multitude d'idées apparaissent sur celle-ci également. Elle l'avait dit à Cole en s'installant chez lui, que peut-être l'inspiration reviendrait. Elle ne s'était pas trompée et cette nouvelle venait de la ravir pour le reste de la journée. Rien ni personne ne pourrait gâcher son bonheur pour aujourd'hui, tout du moins c'est ce qu'elle croyait à l'heure actuelle ... Trop inspirée, elle avait vu le moment où elle allait décommander son rendez-vous avec Saskia, puis elle s'est souvenue qu'elle devait manger et que ce besoin était un peu trop vital pour être ignorer. Manger ? Goûter serait le terme plus exact. L'héritière enfile donc une tenue convenable et se presse donc pour rejoindre rapidement la direction du quartier de River Street. Elle ne manque pas au passage d'envoyer un message à sa brune pour l'avertir qu'elle aura de grandes chances d'être un peu à la bourre. ~~Envoyer des messages quand on conduit, c'est mal, très mal. Cassy c'est une rebelle, parfois~~. Une fois sur place, elle prend naturellement la direction du café dans lequel elle a rendez-vous. Cependant ses yeux sont obligés de s'enfuir vers ce magasin de chaussures qui capte toute son attention. Trop de choix qui s'offre à elle. Pourtant, Cassy se fait une raison et décide d'aller rejoindre Saskia plutôt que de craquer pour une énième paires. Non elle n'est pas malade, elle fera juste les boutiques plus tard quand son estomac sera plein. C'est donc en moins de cinq minutes qu'elle retrouve la seconde brune déjà assise à une table. Dès lors son visage s'illumine et elle ne tarde pas à prendre place en face d'elle. « J'espère que je ne t'ai pas fais trop attendre. » Elle s'en voudrait si c'était le cas. Puis elle a été sympa, elle s'est pas arrêter dans ce magasin de chaussures sinon elle aurait eut des heures de retard.« Comment vas-tu ? » Ce n'est pas simplement une question de politesse, Cassy est curieuse de savoir comment va son amie. « Tu as déjà commander ou tu m'attendais ? » Dans les deux cas, elle ne lui voudra pas. Son regard se pose sur la carte à la recherche de ce qu'elle pourrait bien prendre pour rassasier son estomac qui ne demande qu'une chose : du sucre.

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i know now i'm not the only one

Habituellement, j’étais contente quand ma journée de travail du jeudi était terminée, et pas seulement parce que c’était jour de paie ou parce qu’il ne restait ensuite qu’une journée à travailler. Ce n’était pas ce qui m’encourageait à aller au boulot, bien loin de là. C’était parce que chaque jeudi, j’avais pour rituel de passer du temps en compagnie d’une de mes bonnes amies, j’avais l’occasion de me détacher du boulot ne serait-ce que pendant quelques heures, et passer un bon moment en sa compagnie. Enfin, ça, c’était en temps normal. Aujourd’hui, en toute franchise, je n’étais pas convaincue que mon enthousiasme était au même niveau que d’habitude. Non pas que je n’aimais plus Cassy, que je ne voulais pas faire les boutiques, mais parce qu’en ce moment, rien de ce qui me semblait normal l’était dans ma tête à présent. Prendre un café, discuter de tout et de rien, aller acheter des vêtements, plus rien de tout cela n’était banal. Je ne pouvais plus boire quoi que ce soit contenant de la caféine, toutes mes pensées étaient occupées par le fait que ma vie était en train de changer, et mon orgueil m’empêchait de me tourner vers les boutiques de vêtement de maternité, même si lentement, mais sûrement, je n’étais plus en mesure de boutonner aucun de mes pantalons. De ce fait, saurais-je profiter de ce moment avec Cassy ? J’étais trop peu optimiste à cette idée, mais quand je quittai la mairie pour me rendre au café où nous avions pour habitude de nous donner rendez-vous, je fis mon possible pour croire que oui. Tentant de me convaincre donc que cela ne saurait que me changer les idées si je pouvais ne pas aborder de sujet, je me rendis au fameux café. Sur place, j’entrai, ne voyant pas mon amie. D’abord dans l’intention de regarder l’heure sur mon téléphone, je vis un message de sa part me signifiant qu’elle serait un peu en retard. Puisque c’était chose qui pouvait arriver à tout le monde, je ne m’en fis pas trop, m’installant à une table disponible, décidée à patienter. Mais puisque les gens de ce café n’appréciaient pas trop les gens qui s’asseyaient que pour traîner, rapidement, je fus abordée par un serveur, que je renvoyai en lui disant que j’attendais quelqu’un, espérant juste qu’il n’aurait pas la bonne idée de venir me relancer si le retard de Cassy était plus long. Heureusement, ce ne fut pas le cas, puisqu’il n’en aurait pas eu le temps, compte tenu que la jeune femme arriva peu de temps après. L’accueillant avec un sourire, je ne tardai pas à secouer la tête pour lui signifier que non, elle ne m’avait pas trop faite attendre, et pour pleinement la rassurer, j’ajoutai un: « Ne t’en fais pas pour ça. » Après tout, combien de fois l’avais-je faite attendre parce que j’avais un dossier à boucler, quelque chose comme cela ? Clairement, je n’allais pas lui en vouloir pour ça. Cependant, ce ne fut pas pour autant que je lui démontrai autant d’enthousiasme que je ne l’aurais voulu quand elle me demanda si ça allait, me contentant de lui servir un plat: « Ça va. » duquel je me frustrai bien rapidement, vu comment j’en étais peu convaincue. Mais heureusement, je n’eus pas besoin de m’y attarder dans l’immédiat, puisque Cassy enchaîna avec une nouvelle question plus simple, à laquelle je sus répondre rapidement et sans hésiter: « Non, je préférais t’attendre. » Plus encore, je me permis même de lui sourire légèrement suite à cela, et dans l’espoir que ce serait suffisant pour détourner un peu de mon humeur, je lui demandai sans attendre plus longtemps: « Et toi, comment tu vas ? »

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Le jeudi c'est sacré. Cassy ne se voyait pas ne pas venir à ce rendez-vous avec son amie. Certes, les préparatifs du mariage lui prenait l'ensemble de son temps libre, mais une pause dans son programme ne pourrait pas lui faire de mal. Elle avait besoin de se changer les idées et la brune savait très bien qu'en compagnie de Saskia tout se passerait bien. Elles riraient ensemble, mangeraient comme quatre ~~(si Saskia ne le fait pas, Cassy le fera à sa place et elle n'est pas enceinte, elle)~~ et faire les boutiques. Cette dernière activité était une forme de détressant pour la riche héritière. Elle avait besoin de toute évidence d'une nouvelle paire de chaussures. ~~Comme si elle n'en avait pas assez~~. Non ! Une femme n'aura jamais assez de chaussures dans son dressing, parole de Cassy Pierce ! Avec Saskia, elles ne s'étaient pas vu depuis près d'un mois et elles avaient l'une et l'autre certainement beaucoup à se dire. Notamment que Cassy avait décider de s'installer avec Cole, du moins sa belle-mère le lui avait imposer. Mais puisque ça ne dérangerait pas le futur marié, ils avaient décider d'essayer. Bien que pour l'instant, tout ceci ne ressemble qu'à une simple colocation entre deux amis. Son amie était au courant qu'elle allait se marier, elles en avaient furtivement parler lors d'un précédent rendez-vous, mais jamais Cole n'avait été nommé. Pourquoi ? Cassy l'ignore. Peut-être parce que Saskia n'avait pas posé les bonnes questions et que Cassy n'avait pas donné les bonnes réponses également. Mais tout ceci semblait leur convenir à elles. En tout cas c'est le sentiment qu'avait la brune. Prise dans l'écriture d'un nouveau brouillon d'un futur roman, Cassy n'avait pas vu l'heure passé. Elle informa rapidement Saskia qu'elle aurait un peu de retard, mais qu'elle ne l'oubliait pas pour autant. La Pierce arriva donc près d'un quart d'heures plus tard sur le lieu de rendez-vous, retrouvant sa jolie brune assise à une table en train de l'attendre. Elle s'excuse sans attendre pour son retard. « Ne t’en fais pas pour ça. » Justement, elle, elle s'en fait. « Pour la peine c'est moi qui t'invite. » Dit-elle en s'installant face à son amie, un large sourire aux lèvres. « Tu as le droit de me ruiner en pâtisserie, croit moi ça ne me dérangera pas. Puis entre toi et moi, je meurs de faim. » Comme d'habitude en fait. Mais aujourd'hui un peu plus, tellement prise dans son écriture, elle n'avait même pas prit la peine de dévorer quelque chose et son estomac commençait à lui faire la réflexion. « Ça va. » C'était un petit " ça va " ça ! Cependant Cassy préféra de ne pas y revenir dessus, elle préférait que ça vienne de son amie et non d'elle-même. « Non, je préférais t’attendre. » Que d'honneur ! « Tu crois que je suis trop gourmande si je demande un cookie de chaque parfum ? » Soit les dix inscrits sur la carte. Parce qu'elle est incapable de choisir entre ceux aux Oreos ou à la noix de macadamia et tant d'autres encore. « Et toi, comment tu vas ? » Elle relève le nez vers son amie tout sourire, refermant sa carte sachant très bien ce qu'elle allait prendre. « Très bien ! » La brune s'empresse de fouiller dans son sac à la recherche de son téléphone portable. « J'ai fais les essayages pour ma robe, si tu pensais que c'était impossible de tomber amoureuse d'une robe c'est que tu n'as jamais vu celle-ci avant. » Elle lui tend tout fièrement son téléphone afin de lui montrer la belle robe qu'elle portera à son mariage. « On n'a toujours pas choisit de date, mais promis dès que je sais, tu seras la première au courant. » Et Saskia aura même droit à son joli faire-part. ~~LOL~~. « Je crois même si je me trompe pas que maintenant on habite le même quartier. Mon fiancé a un appartement à Historic Discrit, c'est bien là que tu vis non ? On a décidé de s'installer ensemble. » Bref elles sont presque voisines maintenant. « Désolé encore pour le retard, mais j'ai eut une inspiration débordante ce matin en me levant que j'ai cru que je n'allais jamais réussir à me stopper d'écrire. » Si elle avait réussit c'était en partie pour Saskia mais également pour son estomac qui faisait des siennes. Elle se coupe dans son élan de parole quand elle voit le serveur venir près d'elles. « Moi je prendrai un thé menthe avec une rondelle de citron et l'ensemble de votre catalogue de cookies. Et toi Saskia ? » Elle n'allait pas la laisser se goinfrer toute seule, si ?

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i know now i'm not the only one

Cassy et moi, en ce moment, nous étions comme le jour et la nuit. Elle, c’était le jour, le soleil brillant, avec un enthousiasme contagieux que moi, plus sombre, je ne fus pas nécessairement en mesure de partager dans un premier temps. Moi, je me sentais plutôt paumée, troublée, avec des difficultés à m’adapter que jamais je n’avais connues précédemment, et c’était frustrant, très frustrant. Malgré tout, je décidai de prendre sur moi, m’inspirer de cet enthousiasme que mon amie dégageait, et lui offrir au moins un sourire quand elle me demanda mon avis sur sa potentielle commande. Plus encore, dans un haussement d’épaules, je lui répondis: « Il n’y a rien qui t’en empêche. » Mais ça, c’était plus de la rationalité qu’autre chose, parce que sarcastiquement, je pensais que le café ne s’empêcherait jamais de répondre à sa commande, parce qu’eux, ils ne faisaient que servir, et prendre son argent. Après, je préférai ne pas m’aventurer sur si oui ou non j’allais partager cela avec elle, compte tenu du fait que mon appétit faisait des montagnes russes constamment. Par conséquent, je ne m’osais pas vraiment à planifier d’avance si j’allais avoir un gros appétit où si j’allais manger comme un oiseau. Heureusement, mon amie ne sembla pas m’en tenir rigueur pour le moment, puisque rapidement, son enthousiasme la poussa à faire autre chose, soit me montrer sa robe de mariée. Déjà, je compris que c’était un privilège pour moi de finalement la voir, et jeter un oeil à la photo sur son téléphone portable fut suffisant pour m’égayer un peu plus, ce qui me poussa à lui dire, en toute sincérité: « Wow ! Elle est magnifique ! » Puis, mon sourire resta tandis qu’elle me promettait de m’inviter à ce fameux mariage, pareil pour lorsqu’elle me dit qu’elle venait d’emménager avec son fiancé, ce fameux fiancé dont je savais que trop peu de choses. Je ne lui en voulais pas de ne pas m’avoir partagé tous les détails, elle était parfaitement en droit de me dire ce qu’elle voulait à son sujet, et la même s’appliquait ici et maintenant. Plutôt que de passer quelconque commentaire, je hochai la tête pour lui signifier qu’effectivement, nous habitions dans le même quartier désormais. Est-ce que cela changeait l’endroit où nous allions nous rencontrer de façon hebdomadaire ? Je ne savais pas trop, je me doutais bien que nous n’en étions pas là dans nos réflexions, et ce n’était pas la fin du monde me concernant. De plus, il m’aurait été impoli de faire une telle proposition alors que mon amie continua à me parler de comment tout allait bien dans sa vie, même au niveau de son inspiration. Bien que tristement, je ne pouvais pas partager cet enthousiasme, je me permis quand même de lui dire, en le pensant vraiment: « Je suis contente pour toi, vraiment. » Bien sûr, j’aurais préféré pouvoir dire que j’étais dans une situation similaire, mais il fallait que je vive avec. Et puis, même si j’avais voulu commencer à me plaindre de ce que moi, je traversais chaque jour, je n’en aurais pas eu le temps, puisque le serveur s’approcha au même moment pour prendre nos commandes. Ayant complètement oublié de choisir ce que je voulais, je laissai Cassy le faire en premier, ne pouvant m’empêcher d’esquisser un sourire amusé quand je vis l’air surpris du serveur au moment où elle commanda toutes les sortes de cookies qu’il pouvait y avoir ici. Je repris mon sérieux que lorsque le jeune homme tourna la tête vers moi, puis me disant que je n’allais pas réfléchir pendant des heures, je me contentai de lui dire, tout simplement: « Un café et une danoise au citron, s’il vous plait. » Tellement habituée de passer une telle commande, je ne me rendis pas compte tout de suite de l’erreur que je venais de faire, alors rapidement avant qu’il ne parte, j’ajoutai prestement: « Sans caféine… Pour le café. » Rapidement, il acquiesça, puis je pus me retourner vers mon amie, comprenant que je venais de faire une autre erreur, soit commander quelque chose qui n’était pas nécessairement dans mes habitudes. Trop peu désireuse d’aborder ce sujet délicat qui me taraudait depuis plusieurs semaines maintenant, je me contentai de me justifier en affirmant: « Je suis un peu plus sur les nerfs que d’habitude, avec le boulot, donc si je prends de la caféine, je ne dormirai pas de la nuit. » Après tout, ce n’était pas totalement faux non plus. Ce n’était pas l’excuse la plus précise qui soit, mais pour le moment, cela faisait l’affaire. Mais n’ayant pas envie de m’étaler sur cette question, je repris la parole rapidement, puis je demandai à mon amie, candidement: « Dis, tu ne m’as jamais raconté, tu l’as rencontré comment, ton fiancé ? » Bien sûr, cette question était destinée à venir satisfaire ma curiosité de ce côté, mais j’estimais que je n’avais pas adopté un ton de voix trop inquisiteur, ni teinté de reproches comme quoi elle ne m’avait rien dit. Et puis, elle était sur le point de se marier, certainement qu’elle aurait envie d’en parler ne serait-ce qu’un peu, n’est-ce pas ?

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Cassy aime sa vie à Savannah, peut-être pas autant que le train de vie qu'elle a à New-York, mais elle arrive à trouver un certain charme à cette ville. Certes ses parents de même que ses amis lui manquent, mais c'est ici qu'à décider d'élire domicile Cole, donc il paraissait normal qu'en qualité de fiancée qu'elle le suive jusqu'ici. La brune s'était plus imposée à lui étant donner qu'il n'avait jamais fait la demande qu'elle le rejoigne. Mais ils avaient finalement convenu que c'était une bonne chose. Si Cole travaille la journée, Cassy essaye d'occuper son temps autrement. N'allez pas croire qu'elle ne fait rien de sa journée. Aujourd'hui, elle a écrit plusieurs pages de son ouvrage, elle semble même sur la bonne voie. Cependant, la scénariste a mit fin à sa séance d'écriture pour aller rejoindre son amie Saskia afin d'honorer leur rituel du jeudi après-midi. Un café, des boutiques et une bonne dose de rire : tout ce dont avait besoin Cassy et de cookies, cela va de soit. « Il n’y a rien qui t’en empêche. » Si ça ne surprend pas Saskia qu'elle prenne l'ensemble du catalogue de cookies afin de tous les goûter, c'est rassurant. Elle ne passera pas pour une grosse gourmande. N'empêche que si elle ne parvient pas à finir l'ensemble de sa commande, elle prendra à emporter et c'est surement Cole qui sera content. N'aimant pas les blancs dans une conversation, Cassy enchaîna immédiatement sur le sujet qui est constamment sur ses lèvres en ce moment : son mariage. « Wow ! Elle est magnifique ! » Bien sûr qu'elle est magnifique, c'est une Vera Wang ! « Et encore je trouve que la photo n'est pas à son avantage. » Autrement dit une fois devant les yeux, Cassy s'attend à deux fois plus de " wow " et de " magnifique ". « D'ailleurs, tu ne m'as toujours pas dit, tu as quelqu'un en ce moment ? » Histoire qu'elle sache d'avance si Saskia viendra seule ou accompagnée à son mariage, mais surtout parce qu'elle était curieuse de savoir ce qui pouvait se passer dans la vie privé de la brune face à elle. « Je suis contente pour toi, vraiment. » Trop mignonne vraiment. Cassy est tellement heureuse, qu'elle tapote dans ses mains pour montrer sa satisfaction. « Merci. » Et elle le pense réellement. Les deux amies se trouvent couper dans leur élan quand le serveur vient à prendre leur commande. Cassy a faim et ça se voit. Non elle n'est pas enceinte, ~~ça c'est Saskia~~. « Un café et une danoise au citron, s’il vous plait. » Hum ça lui donne faim à la Pierce. Sauf le café parce que ce n'est pas trop sa tasse de thé. « Sans caféine … Pour le café. » Soit un déca. C'était la première fois que Cassy voyait son amie commander ce genre de chose, mais ça ne la perturba pas pour autant. Les goûts et les couleurs, ça va ça vient. « Je suis un peu plus sur les nerfs que d’habitude, avec le boulot, donc si je prends de la caféine, je ne dormirai pas de la nuit. » Cassy avait paru si surprise que Saskia avait sentit le besoin de s'expliquer ? « Oh mais ce n'est pas grave, tu as le droit de boire ce que tu veux. » Elle n'est pas ici pour la juger. « Mais tout va bien au boulot ? » Pour le coup ça l'inquiète. Quelque chose ne va pas ? Elle a besoin d'en parler ? Cassy est là pour ça et c'est aussi à ça qu'est destiné ce café (du moins ce déca et ce café) qu'elles vont partager. « Dis, tu ne m’as jamais raconté, tu l’as rencontré comment, ton fiancé ? » Saskia est bien une fille, une jolie curieuse comme Cassy. « Eh bien, tu vas trouvé ça un peu vieux jeu, mais se sont nos parents qui nous ont présenter. » Cassy zappera la partie où leurs entreprises respectivement ont besoin de fusionner d'où ce mariage, parce que soulignons le, cela n'a rien de romantique. « On pourrait peut-être s'organiser quelque chose prochainement tous les trois, histoire que je te le présente. Tu verras Cole est vraiment parfait. » C'est la première fois depuis qu'elles se connaissent que Cassy laisse échapper le prénom de son fiancé. Sans qu'elle puisse rajouter autre chose, la brune se rend compte que son téléphone se met à sonner affichant une photo de son interlocuteur, autrement dit le dit fiancé. « Tu m'excuse deux secondes, c'est mon fiancé. » Cassy se lève donc de la table s'éloignant pour répondre à cet appel. « Je te rappelle. » Qu'elle finit par dire à Cole après quelques minutes de conversation, avant de raccrocher, voyant Saskia quitter le café où elles étaient. Cassy essaye de la rattraper. « Saskia ? Tu vas où ? » Cassy ne comprend pas ce qui vient de se produire. « Il s'est passé quelque chose avec le serveur ? » Franchement c'est la seule excuse possible qu'elle pourrait comprendre. Ou alors, elle a une urgence ...

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i know now i'm not the only one

Au moment où Cassy me demanda si j’avais quelqu’un dans ma vie, comme si limite elle pensait déjà me prévoir un siège supplémentaire à son mariage, il me fallut faire un effort surhumain pour ne pas commencer à paniquer. Malgré moi, j’avais repensé à cette situation désastreuse dans laquelle je me trouvais actuellement, cette situation que je ne savais pas encore gérer. De ce fait, il me fut impossible de commenter de quelconque façon sur ma relation amoureuse, faisant en sorte que je ne sus que secouer la tête négativement pour signifier que non, je n’avais pas personne. Et ça, ça ne vint certainement pas aider le fait que ma crédibilité en prenait encore toujours plus fort au fur et à mesure que la conversation s’éternisait, au vu de comment mon amie semblait s’interroger sur mon bien être, s’inquiétant de comment les choses pouvaient se dérouler à la mairie. Encore une fois, il me fallut tenter d’évincer la question, ce que je fis en lui répondait, de façon aussi crédible que possible: « Oui oui, c’est juste que j’ai fort à faire… » Un sourire maladroit vint à la fois compléter mon propos et tenter de dissimuler le fait que j’en avais fort aussi à faire au niveau psychologique. Sauf que ça, je ne voulais pas en parler. Quand je fus plus apte à le faire donc, je détournai le sujet, permettant à mon amie de prendre de nouveau la parole avec aisance, me racontant comment les choses s’étaient faites pour qu’elle rencontre son fiancé et tout ce qui venait avec. Sommes toutes, cela semblait être une rencontre relativement banale, alors je ne m’en alarmai pas. Plus encore, je songeai même à me réjouir de la proposition de Cassy pour que je rencontre son fiancé. Je savais très bien que je n’étais pas au meilleur de ma forme pour rencontrer qui que ce soit, mais pour mon amie, j’étais prête à faire un effort. Cependant, au moment où soudainement, elle prononça le nom de son fameux fiancé, mon coeur manqua un temps, et là, soudainement, tout se mit en ordre dans ma tête; si leurs parents étaient responsables de leur rencontre, c’était en raison de ce fameux mariage imposé dont Cole m’avait parlé. En mon sens, il ne pouvait pas y avoir d’autres explications. Par contre, histoire de confirmer le tout, je voulus le demander à Cassy, bien que je sois persuadée que mon visage avait parlé pour moi, au vu du haut le coeur que je ressentais à ce moment précis, mais avant que je ne demande quoi que ce soit, le téléphone de mon amie se mit à sonner et rapidement, elle dut s’éloigner pour parler en privé, parler à Cole, mon ex-petit ami, le père du bébé que je portais. Était-elle au courant ? Pensant un instant, je crus bon de le lui demander, lui annoncer, mais quand je me rendis compte que je ne saurais pas le faire. Ma tête s’était mise à tourner, j’avais un haut-le-coeur, il était impossible que je reste ici à attendre, à ne savoir quoi dire. Je n’aimais pas jouer les lâches en temps normal, mais là, je ne sus faire mieux que de prendre mon porte-monnaie en tremblant, déposer un billet qui allait payer le tout sur la table, et me lever. Je savais que Cassy avait laissé sous-entendre que c’était elle qui invitait, au vu son retard, mais je m’en moquais. Je me disais que la raison pour laquelle je faisais une telle chose était plus importante, puisque beaucoup moins pardonnable, voire impardonnable. Persuadée que j’aurais le temps de m’éclipser, je me levai et je cherchai à quitter le café, mais avant que je ne puisse aller où que ce soit, Cassy me rattrapa, me demandant pourquoi je quittais ainsi. À ce moment, pour sûr, j’aurais voulu lui mentir, lui dire qu’effectivement, il y avait eu un souci avec le serveur, mais je n’y parvenais pas. Je me sentais trop mal, comme rarement je m’étais senti avant, mais comme trop souvent je me sentais ces derniers temps. Ce que je lui dis alors, ce fut: « Je ne peux pas rester Cassy… Ce n’est pas possible… » Puis, réalisant de ce que je m’apprêtais à dire, je fermai les yeux, soupirai, puis douloureusement, j’ajoutai: « Il est mieux qu’on ne se voie plus… » Clairement, je n’étais pas heureuse de faire une chose pareille, puisque Cassy n’avait rien fait, mais je savais que je ne serais pas capable de supporter de faire comme si de rien n’était, m’imaginer que son fiancé, le père de mon enfant, cet homme que j’aimais encore en silence, en souffrance, allait passer le reste de sa vie avec elle. Et j’avais bien l’intention que jamais elle ne sache à quel point je voudrais prendre sa place.

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