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 holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)

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MessageSujet: holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)    holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)  EmptySam 3 Déc - 11:44



tic. tac. elle visualise mal les aiguilles qui tournent encore et encore. la pénombre domine et même s'il n'est pas encore l'heure, eanna est résignée. impossible de fermer l’œil, essayer de se rendormir ? déjà fait, rien n'y fait. alors elle attend, elle attend désespérément que le temps passe et que son réveil daigne sonné pour amorcer le signal. elle attend en écoutant le tic tac agaçant du vieux truc qui leur sert d'horloge. un jour elle arrachera ses piles, elle mettra un stop à sa petite vie sans valeur. insignifiante qu'elle est, personne ne se rendra compte qu'elle s'est arrêté, tout le monde se dira que les piles sont probablement trop usés et personne n'aura envie d'en acheter une nouvelle paire. elle restera accrochée au mur à prendre la poussière comme une vieillerie et eanna pourra enfin dormir en paix.

le vibreur se fait ressentir sous son épaule. oui nana cache toujours son téléphone sous son oreiller, elle se dit qu'elle l'entendra toujours mieux que s'il est posé ailleurs dans la chambre. c'est aussi plus aisé de le faire taire ainsi. elle est rapide la petite, faut dire que son smartphone, elle le connait par cœur. avant même que la mélodie n'est le temps de s'échapper de l'engin, il est déjà prisonnier entre ses deux mains qui l'intiment au silence. elle se retourne pourtant pour voir s'il n'aurait pas tenté de réveiller JJ. non. il dort. il dort comme un enfant bouffé par la vie. elle le regarde un instant se perdant des ses traits qui semblent des lors si doux. elle aurait presque envie de le réveiller pour lui demander de lui faire l'amour. qu'il la serra dans ses bras pour la réchauffer parce qu'elle a un peu froid mais il est trop tôt. nana elle le connait JJ, il va hurler parce qu'elle fait chier à le réveiller à 5H du mat alors qu'il est rentré à 4H, puis tout le loft va entendre et se réveiller à son tour et ça va être la merde. alors elle n'en fait rien, elle garde sa pour elle, se contentant de poser ses yeux sur ses lèvres à demi-ouvertes. un baiser. ça elle a le droit, elle sait qui ne s'en rendra même pas compte. puis elle effleure du bouts des doigts sa peau, profitant de cet instant qui ne sera qu'à elle seule. puis elle se décide à quitter le lit, pour une fois c'est pas elle qui va se réveiller et se rendre compte qu'encore une fois il est pas là. elle sait pas s'il se posera la question de savoir où elle est passée, s'il la cherchera ou si il fera son chemin comme si de rien était. parfois vaut mieux ne pas savoir.

puis parfois t'as pas trop le temps de réfléchir, alors nana elle se concentre sur ce qu'elle à faire. elle enfile un jeans déchiré de tous les côtés, il a été recousu plus d'une fois le petit mais l'usure à toujours le dernier mot sur lui. cependant, nana elle aime pas se débarrasser des choses comme ça, elle préfère les garder et les mener jusqu'au trépas des qu'elle en juge l'heure et il n'est pas encore temps. puis elle pique un tee shirt qui traînait par là, elle sait pas trop si il est à JJ ou à elle parce qu'il semble bien trop grand, mais elle s'en fiche, pour ce qu'elle va en faire. en passant, elle attrape son pull fétiche et sa veste en cuir chérie. elle l'aime tellement, qu'elle est bouffée de partout, il manque même des morceaux mais nana elle à un goût particulier pour le vintage. un dernier regard sur l'homme de sa vie et elle se faufile hors de la chambre pour gagner la salle de bain. même si demain elle devait aller en prison, elle refuserait de sortir sans son trait de liner. alors elle prend cinq minutes, histoire de se donner l'air de ressembler à quelque chose ou à quelqu'un peu importe. la pression monte et son petit estomac commence à se tordre d'excitation. elle est pas peu fière la petite et tout en contemplant son image dans le miroir, elle se donne du courage. tu peux le faire nana ! elle tapote ses joues du bouts des doigts, un sourire d'enfant, qui s'apprête a croiser santa claus, sur le visage. c'est l'heure et il faut plus qu'elle traîne, le coup du siècle l'attend. enfin en toute honnêteté c'était juste un truc lambda sans grandes conséquences mais dans le genre, plutôt sympa pour terminer l'année.

elle dévala les étages, le cerveau bouillonnant sur quoi et comment faire. nana elle était habille en matière de vol. mais c'était facile de fourrer ses mains dans les poches des passants obnubilés par leur téléphone, là c'était différent. une cargaison de noël, c'était assumer le fait qu'il faille pourrir un noël pour rendre le sien plus agréable. dans le feu de l'action, nana passerait vite à autre chose trop occuper à ne pas se faire prendre sur le fait accompli. alors tout le long du chemin son petit cœur tenta les négociations avec sa raison, façon de parler. elle avait été soûlé par ses propres réflexions au bout de 5 secondes et elle avait finalement opté pour son casque et la musique trop forte pour bannir toutes pensées. elle s'était aussi arrêté l'espace d'un instant devant les jolies vitrines de noël, les lumières qui clignotent et cette jolie robe qu'elle pensait s'acheter si le butin était plaisant. elle resta là un moment, profitant du silence qui était si rare dans cette rue. c'était si plaisant qu'elle savoura ce moment avec un peu trop d'empathie et en oublia que les minutes défilaient. c'était nana tout crachée. elle était comme ces gosses, détourner son attention était un jeu d'enfant.

elle aurait pu resté plantée un long moment, mais son cerveau c'était remis en marche pour la rappeler à ses devoirs. alors elle avait couru vers un point A. ne sachant pas trop si ce qu'elle s'attendait à trouver serait là ou non mais elle en avait eu vent par une source qui semblait sûre. en réalité elle avait surtout tendu l'oreille et écouté avec attention lorsque les mots : moyen de s'faire max de thunes en claquant des doigts avaient fuités. alors elle était là, prête à bondir telle une lionne pour saisir son butin. elle sautillait sur place d’excitation, ça avait l'air tellement simple vu de là où elle était. pendant la prochaine décharge, elle aurait qu'à rentrer à son tour dans le camion, trois minutes pas plus, elle se servait et repartait comme si de rien était. easy cash poney.

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MessageSujet: Re: holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)    holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)  EmptyDim 4 Déc - 21:14


« PUTAIN LES MECS. L'EAU. » Ça tombe glacé sur sa tête d'abord, puis sur tout le reste. J'vais vous tuer. Dans un réflexe désespéré, il tend la main pour couper le jet traître de la douche. Sauf qu'il se loupe, sauf qu'il manque de se ramasser les dents sur la patinoire du revêtement. Il croit qu'il a jamais vu la mort d'aussi prêt, et elle était moche. Carrelés beige, et ses pieds nus en plein dans le champ de vision. Pousser les vitres, grogner contre le vide et la buée. Il s'en fout, il sort comme ça, les cheveux en travers de la gueule et la gueule écarlate à cause du choc thermique. Plus jamais il veut se réveiller de sa vie si c'est pour se taper une cascade de glaçons sur le crâne. Oh ça allait gueuler. Putain. Trempé jusqu'aux os, il attrape une serviette avant de se diriger vers la cuisine ; ouais, il allait pas leur donner la satisfaction de le voir se casser de la salle de bain à poil en mode furie. « Okay, qui a fait ça. » qu'il lance à la ronde, les syllabes martelées au rythme de l'eau qui dégringole de son front pour s'écraser à ses pieds. Forcément, la cuisine est désertée. Bande de lâches. Ça aussi il le grogne, la chair de poule qui s'étend sur chaque portion de peau exposée. Peut-être qu'il va crever d'une pneumonie maintenant. Ouais. Au moins ça les ferait comprendre le mauvais goût de la blague. Il reviendrait les hanter et tout le bordel. Mais avant, il allait quand même enfiler des fringues. Juste au cas où il pourrait pas le faire une fois ectoplasme. Fallait pas déconner, il prenait pas le risque. Il prend les premiers vêtements qui viennent dans la pile qu'il a amassée dans sa chambre ; du moment que son cul était couvert, il s'en foutait de connaître la marque. Un sweat gris à capuche, simple, le truc qu'il avait du piquer à Billy un jour et jamais rendu. Parce que Billy était pas chiant. Parce que Billy était aussi assez intelligent pour pas essayer de s'y retrouver dans ses tas de linges pas pliés. Il se frictionne les bras avant de l'enfiler, la glace qu'est restée ancrée bien profond dans ses os et ses nerfs. Il se vengerait une prochaine fois. Il attendrait un peu, histoire qu'on l'oublie, puis il frapperait. Il avait ses doutes sur le coupable ; ce qu'était pas franchement compliqué avec seulement trois options au tableau. Mais entre ceux qu'avaient pas que ça à faire et ceux qui dormaient encore, il y avait Penelope. Alors il attendrait.

Il retourne dans la cuisine au ralenti, l'envie de caféine plus forte que celle d'aller frapper à la porte de Penelope pour lui balancer sa serviette trempée à la tête. Putain, c'est une bonne idée ça. Non, Tex. Ton café. La tasse finalement dans ses mains, il se pose dans le canapé, les yeux qui balayent la pièce à la recherche du truc manquant. Ça sonnait faux, il arrivait pas à mettre le doigt dessus. Ils avaient jamais été connus pour leur talent de décorations, soit. Ça changeait rien au malaise ambiant qu'il arrivait pas à dégager de son esprit. Réfléchis, Tex. T'es suffisamment réveillé pour ça maintenant, je crois. Il fait le tour, il élimine les possibilités. Puis il agrandit le champ, il se dit que ça tient peut-être à autre chose. Une date particulière, un anniversaire qu'il aurait oublié. La date. On était quel mois déjà. « Décembre ... » Ça te frappe, grand con, comme une foutue douche froide en pleine gueule un beau matin. Décembre, et te voilà dingue. Tu lâches ton café presque intact, t'es euphorique. Tous les ans t'oublies, tous les ans ça te revient et monte crescendo dans ta cage thoracique. T'as jamais bien tenu noël et noël a jamais bien su te garder non plus. C'est pas que tu l'aimes vraiment ; en fait tu hais ça. Le sentiment explosé dans ton cœur, les éclats qui sont restés là, vicieux et tranchants. Tu te rends jamais compte du nombre sur lequel tu piétines avant de te taper l’hémorragie le vint-cinq venu. Penelope elle sait, elle te ramasse à chaque fois pour l'année qui suit. Toi, tu sais pas. Tu fonces tête baissée dans le décor, celui du passé que t'as pas eu et du futur que t'auras pas non plus. Des repas de famille, des oncles chiants, de la cousine qui ramène jamais le même mec, de celui qui boira de trop et de l'autre qui le jugera. Des parents qui te regarderont pas déballer ton cadeau, celui que t'as entouré dans le catalogue des mois à l'avance. Forcément, ils t'en auraient pris deux en plus parce que t'es leurs fils et ça, ça se questionne pas. Mais toi tu questionneras, le vingt-cinq, un coup dans le nez et le nez rouge d'avoir trop chialé. Tu dormiras dans ses bras, tu t’assommeras de fatigue. Jusqu'à noël prochain. Ouais, noël prochain.

« JE VAIS CHERCHER DES TRUCS POUR NOËL JE REVIENS. » qu'il hurle en claquant la porte derrière lui. Il va trouver des trucs, dans le genre sympa à accrocher au mur. Des guirlandes, peut-être même des électriques s'il se prenait pas de décharges en les allumant. Du houx ; ça se faisait encore ou c'était dépassé ? Au pire, merde aux tendances, il prendrait tout. Tout ce qui brille, tout ce qui chante, tout ce qui fonctionne aux piles de télécommande comme ça il aurait pas à en acheter lui-même. Il tourne dans les rues au hasard, les angles qui lui tirent la manche pour le ramener d'un carrefour à un autre. Il se perd. Il croit qu'il se trouve. Puis il se reperd, cette fois-ci dans un coin qu'il connait pas pour de vrai. Tout ce qu'il voit c'est le camion énorme de livraison devant lui, et les couleurs criardes qui suintent les fêtes de fin d'année. Il a repéré le chauffeur aussi ; du moins le type qui se tient à côté de la portière avant ouverte, un espèce de carnet à la main. Non, pas le chauffeur. Le mec qui supervise, sûrement. Trop propre sur lui pour conduire un foutu trois tonnes. Oh putain, il avait grave envie de conduire un camion de livraison. Non. Si. Non. « Oh si. » Tex. Rapidement, il se faufile à l'arrière du monstre de véhicule. Il y avait qu'à attendre. Puis il monterait dans le camion et ... « MERDE. » Une brune qu'il connait pas. « Tu m'as fait peur. » Une brune qui le regarde bizarre. « Tu te planques souvent derrière les camions comme ça ? » Une brune qui va tout faire capoter. « Ecoute, c'est un peu gênant là, donc si tu pouvais aller trouver un autre camion, ça m'arrangerait. »


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MessageSujet: Re: holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)    holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)  EmptyLun 19 Déc - 1:19


il y a les gestes qui s’enchaînent, les allers retours entre le camion et l'entrepôt. de vague échanges de mots qu'elle perçoit à peine. en réalité, elle n'écoute pas, il y a une bulle autour d'elle qui compte. nana, elle compte les gestes et les minutes, obnubilé par sa mission, par ce qu'elle va pouvoir en tirer. avec nana c'est tout par intérêt et rien d'autre. elle se hisse sur ses pieds afin d'avoir une meilleur vue, surexcitée de pouvoir passer à l'action. MERDE. sursaut de frayeur.  tellement concentrée sur son objectif qu'elle a même pas vu la tête blonde faire son apparition. et son corps a pris le contrôle, l'incitant à reculer de deux pas, sans jamais se détacher du véhicule blanc. tu m'as fait peur. non mais c'est une blague, c'est lui qui arrive comme une fleur et c'est elle la fautive. il l'agace déjà et elle ne peut s'empêcher de le jauger de haut en bas, haussant un sourcil au passage. tu te planques souvent derrière les camions comme ça ? bien sûr qu'elle se planque tout le temps derrière les camions ! non mais de quoi il se mêle lui ! il compte pas non plus lui demander ce qu'elle s'apprête à faire, hein ? nana elle répond pas, parce qu'elle à autre chose à foutre que de perdre du temps avec un mioche qui sait même pas ce qu'il fou là. écoute, c'est un peu gênant là, donc si tu pouvais aller trouver un autre camion, ça m'arrangerait. O.K.A.Y. bon ben tu viens d'avoir ta réponse. il est encore plus atteint que ce que tu ne le pensais. elle rigole intérieurement, un sourire léger apparaît sur ses lèvres, mais bien sûr qu'elle va lui laisser son petit camion, qu'elle merveilleuse idée, pendant qu'il se remplit ses poches à sa place, elle va aller faire du shopping. non mais il faut vraiment avoir un grain pour demander un truc pareil. puis c'est pas comme s'il était arrivé avant elle ou quoi, le mec il s'installe tranquillement et il se croit tout permis, elle va lui fracasser sa jolie frimousse et après elle lui redemandera s'il veut toujours qu'elle aille se chercher un autre endroit. j'ai l'air de ressembler à la mère noël ? les mots s'échappent de sa bouche pour venir s'écraser contre la face de son adversaire. et pour que ça ai l'air assez clair, elle se permet même de répondre à sa propre question, non parce qu'il manquerait plus qu'il lui réponde qu'avec un bonne de noël ça pourrait le faire. non ! on est d'accord. et c'est sans gêne qu'elle le pousse gentiment, hors de son passage, parce qu'elle va pas perdre son temps avec lui même s'il est mignon. oui il faut avouer ce qui est avouable. ça se dit ça ? elle secoue la tête, nana quand elle est déconcentrée ça part dans tous les sens, faut pas venir lui parler quand elle bosse, sinon elle commence à se poser trop de questions et à se faire des dialogues avec elle même. et lui là, il est entrain de tout faire foirer ce crétin. allez, va jouer ailleurs gamin, c'est MON camion ! bon okay. peut-être qu'elle y va un peu fort, peut-être que c'est pas réellement un gamin et qu'ils ont l'air d'avoir le même âge, mais nana, elle veut que les choses soient claires ! que tout soit limpide comme de l'eau, histoire qu'aucune idée stupide ne lui passe par la tête. c'est son camion et il a cas s'en trouver un pour lui. elle le laisse pas trop réagir, si ça venait à être la cas, elle se doute, qu'elle perdrait encore de précieuses minutes. alors elle lui passe devant, s'engouffrant dans le camion qui lui ouvre les portes. elle sait qu'elle n'a pas beaucoup de temps et à cause du blond, elle en à déjà perdu assez. elle fait le tour du propriétaire, voir qu'est-ce qui se cache dans tous ces cartons qui ont l'air si précieux. y a forcément un trafic ou quelque chose dans le genre, elle peut pas être là juste pour des putains de guirlandes lumineuses, c'est pas permis ! alors elle regarde partout, déballant, les cartons pour les refermer aussitôt, fouinant à sa guise à la recherche de la perle rare. rapide comme l'éclair (salut buzz). elle sait que le temps défile, elle à tout prévu et le chrono tourne. c'est une course contre la montre et c'est excitant de ne pas savoir si elle va pouvoir la vaincre ou non. l'adrénaline qui s'infiltre sous la peau jusqu'à atteindre le palpitant qui résonne contre la poitrine tel un tambour de guerre. les frissons qui parcourent l'échine alors que les mains moites glissent contre les cartons. elle mordille sa lèvre, prise dans l'élan de son coup. ça se voit pas mais dix milles questions fusent dans sa tête et sa concentration et pourtant bien réelle, elle se bat contre ses propres démons pour réussir ce qu'elle est entrain d'entreprendre. rien ne peut l'arrêter si ce n'est les bruits de pas qui résonnent à l'entrée du véhicule. elle se planque subitement, laissant son corps glisser contre la paroi, le souffle court. elle se dégage légèrement sur le côté pour voir ce qui se trame, elle n'a aucune envie de se retrouver enfermer dans cet endroit miteux avec boules de noël. elle en revient pas ! mais c'est qu'il la suit ou quoi ? PUTAIN ! elle essaie de ne pas hausser la voix pour ne pas se faire cramer mais l'énervement est bien présent dans son intonation. MAIS TU FOUS QUOI LA, DÉGAGE PUTAIN ! TU VAS TOUT FAIRE FOIRER ! et ses mots s'accompagnent de gestes. c'est jamais bon signe chez nana. quand elle commence à trop gesticuler, en principe, ça sent les oignons roussis pour la partie adversaire. elle va finir par avoir une rage de dents et le mordre jusqu'à ce qu'il parte en courant de peur d'avoir été contaminé. elle est sauvage la petite, douce comme un agneau quand il le faut mais certainement pas lorsqu'on empiète sur ses plates bandes. ses yeux lui balancent des éclairs, elle aimerait tellement qu'il soit foudroyé dans l'instant, là, maintenant tout de suite, histoire d'avoir la paix. bon c'est bon ! assez rigolé maintenant tu bouges. sa patience à toujours des limites et elles ont tendances à ne pas beaucoup s’étendre. ses manches sont déjà retroussés et un flot de haine commence à tisser son nid à l'intérieur de son ventre. tu vas te chercher un autre .. camion. elle n'a pas même le temps de l'ajouter que le chauffeur du poids lourd se ramène, comme s'ils avaient besoin que lui aussi rajoute son grain de sel. merde à la fin. planques toi ! ce gamin lui attire déjà assez d'ennuis, manquerait plus qu'ils se fassent choper. le poste c'est bien joli mais non merci. nana elle peste dans sa tête, serrant les mâchoires pour pas mordre ses pauvres joues, qui n'ont rien demandé, elles. bon michel on se tient au jus pour le cargo 923. je t'appellerai dans la semaine et .. le bruit s'étouffe alors que les portes se referment. putain, elle est prisonnière de ce camion de merde, tout ça à cause de l'autre. et là c'est plus fort qu'elle. elle explose parce qu'elle à vraiment les nerfs la petite, elle pouvait pas rêver pire, être enfermée dans un camion dans lequel elle aurait dû rester même pas 15 minutes à tout casser. et ça bout à l'intérieur, l'adrénaline reste constante mais elle prend un autre tournant. l'envie de le cogner se fait plus présente de seconde en seconde et elle va pas le louper. il avait qu'à sortir de là quand l'occasion se présentait à lui, maintenant, elle va juste l'incendier à sa manière. comme elle sait le faire, comme quand elle affronte les yobbo, bande de merdeux qui ne valent rien. cependant nana, y a un truc bien chez elle, elle annonce toujours la couleur avant d'agir. je vais te tuer ! ça émane la rage à plein nez, comme un poison qui prendrait à la gorge. elle à les poings serrés, prêts à cogner. nana, elle fait tout à 100% et quand son corps lui stipule qu'elle veut une tête, il l’entraîne vers cette dernière. laissant ses pas glisser à la poursuite du blond qui semble figé. et comme si ça ne suffisait pas, le camion accélère provoquant ainsi un déséquilibre certain. nana, elle est pas funambules, elle adore le vide et est presque certaine qu'un jour elle pourra vraiment voler mais au sol, ses pieds s’emmêlent. manque de pot, elle chute à moitié sur le gosse qui est toujours en plein milieu de son passage. acharnement quand tu nous tiens ! à croire qu'aujourd'hui elle aurait dû finalement faire comme d'hab. rester sous la couette.



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MessageSujet: Re: holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)    holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)  EmptyMer 11 Jan - 19:37


« Tu m'as fait peur. » Elle a pas l'air mieux, la brune plaquée contre le blanc du camion. Ça claque fort, beaucoup trop clinquant. Il se rend compte qu'il est pas mieux habillé pour l'occasion ;  y a la définition du mot discret qui s'est paumée dans les trous de son jean. Heureusement qu'il est bon, parce que de toute évidence, faut palier. « Tu te planques souvent derrière les camions comme ça ? » Y a comme une règle inavouée sur les distances de sécurité dont il est clairement pas au courant ; putain les gars, passez lui le mémo la prochaine fois, ça évitera de s'éterniser. Parce qu'elle recule et qu'il avance, et que le regard assassin qu'elle braque sur lui le fusille à en cribler le torse de deux mots égoïstes et enfantins. A moi. Il tousse un rire, les mains dans les poches. Bien sûr. T'as cru. L'insolence scotchée au visage comme une seconde peau, il fait un pas de plus en avant. « Ecoute, c'est un peu gênant là, donc si tu pouvais aller trouver un autre camion, ça m'arrangerait. » En vrai, il sait pas ce qu'est le plus gênant. Le fait qu'il ait pas hésité une seconde à se décider sur cambrioler ou non une cargaison de noël, ou la preuve accablante qu'il existe sur terre deux cons avec la même idée tordue. Joyeux noël, foutu noël. Va te faire voir, noël. Puis toi aussi, la brune. Tu lui gâches son plaisir. Tu lui fous surtout en l'air la thérapie maison qu'il vient de se trouver. Et l'obsession tourne en rond dans sa tête, névrosé qu'a besoin de balancer son énergie sur un truc pas vital comme ... ce camion. Ouais, ce camion précisément. Il s'y accroche métaphoriquement, au camion. Puis un peu moins lyriquement ; des fois qu'elle ferait le concours de celui qu'a touché la carrosserie en premier. Pour la peine il hausse un sourcil interrogateur, la main plaquée sur la portière arrière. A moi. Il peut jouer aussi. « J'ai l'air de ressembler à la mère noël ? » Oh putain, pour le bien de tous les enfants sur la planète, il espère pas. Elle a pas une tête à s'appeler comme la mère noël. Elle a de ses gueules à vous envoyer à l'hôpital pour dépression, ou pour homicide volontaire raté. Elle a de ses gueules à pas lâcher l'affaire, et à vous coller aux basques jusqu'en enfer pour vous faire payer le coup du camion volé. Tu te souviens, Tex, du camion ? Mais si, vous avez passé une éternité accroupis comme deux idiots parce que la mère noël a pas voulu lâcher le morceau. La mère noël aux yeux revolvers. Pour pas gâcher sa bonne étoile, il se garde de l'imaginer avec une arme entre les mains. Pitié. Il a pas le temps de répondre qu'elle le fait à sa place, et ça le rend dingue. Et c'est elle qui gueule. « Non ! On est d'accord. » Non. On est pas d'accord. Tu m'fous ma journée en l'air, tu m'fous mon noël en vrac. Et ça, putain, faut y aller fort pour le faire. Il reconnait la persévérance. Fait chier. Sois lâche, sois facile à convaincre. Sois conciliante, on peut trouver un arrangement. Je fais, et tu regardes. Allez, sois sympa. « Sérieusement ... » qu'il commence avant qu'elle ne le dégage du passage sans un regard. Oh, tu viens pas de faire ça. « Sérieusement ?! » et il répète comme un crétin dans le vide, parce qu'elle a déjà les yeux braqués sur l'intérieur du camion. Son camion. Ses décorations de noël. Ses foutues décorations de noël. Elle le cherche ? D'accord, comme elle veut. Y a sa bonne conscience qui se planque dans un coin, les mains en cache misère sur les yeux. Elle veut pas savoir ce que la mère noël va trouver. « Allez, va jouer ailleurs gamin, c'est MON camion ! » Il feigne l'innocence quelques secondes, regardant autour de lui comme s'il venait de paumer ses clés - ou le respect. Puis il plaque une main de chaque côté de sa bouche pour s'assurer qu'elle entend bien depuis le bout du camion, et du fin fond de sa mauvaise humeur.  « J'te jure, je viens de regarder. C'est marqué nul part "l'autre emmerdeuse" sous "propriété de". » Il se hisse à son tour à bord du camion. Des cartons, c'est tout ce qu'il analyse pour le moment. Un sacré bordel de cartons empilés dans tous les sens, certains explosés par un coup de frein mal géré, il suppose. Puis d'autres à moitié foutus en l'air parce que la brune est clairement la nana la moins appliquée du monde. « Maman t'a jamais appris à ranger ta chambre ou ça se passe comment ... » qu'il marmonne en écrasant malencontreusement le verre d'une guirlande électrique sous ses godasses. « PUTAIN ! » Ça le fait sursauter et écraser un autre truc. « Salut. Ça faisait longtemps. » Il lui lance signe de la main, un mélange pas subtil entre un salut et un doigt d'honneur. « MAIS TU FOUS QUOI LA, DÉGAGE PUTAIN ! TU VAS TOUT FAIRE FOIRER ! » C'est sur qu'avec les décibels qu'elle balance contre les murs, personne va se douter qu'il se trame autre chose qu'une réunion annuelle de décorations de mauvais goût là dedans. Il s'en fout, il continue tranquillement son parcours du combattant. Et il ouvre les cartons, il irait presque à s'en frotter les mains de satisfaction. Rouge, vert, bleu, les couleurs lui éclatent les yeux. Il s'y voit déjà, rentrer au qg, les bras croulants d'étoiles et de figurines pour la crèche qu'ils monteront pas. Il se met à fredonner la seule chanson festive qu'il connait. Sans les paroles ; il pense pas que ça soit aussi trash normalement. C'est peut-être juste dans la version que Billy lui a appris. « Bon c'est bon ! Assez rigolé maintenant tu bouges. » Non, non, et non. Y a le doigt d'honneur qui fait son grand retour, et la voix qui chantonne un peu plus fort. « Tu vas te chercher un autre ... » « Je t'entends p ... » « Planques toi ! » Ça a le mérite de faire réagir ses instincts. Il se baisse sans réfléchir, juste le temps d'apercevoir une silhouette fermer les portes du camion. Ah. C'est nouveau. Il avait jamais fait ça encore. Putain, Penelope, pourquoi t'es pas là. Quoique, il est pas certain qu'elle gueule moins dans la même situation. « T'es pas claustrophobe, j'espère ... » Presque, il serait gentil avec elle. Il a juste pas envie qu'elle commence à taper une crise. « Je vais te tuer ! » Et merde, bonjour la crise. Les distances de sécurité enfin assimilées, il recule autant que l'habitacle le permet avant de se figer sur place. Ça bouge. Bien pensé, Tex. Les camions qui roulent, ça bouge. Alors il essaie de garder un semblant d'équilibre et il se penche sur comment sortir de là sans se faire avoir. Y allait forcément avoir plusieurs arrêts. Au prochain, il se barre. T'as une solution pour pas qu'on te voit ? « Si t'arrêtes pas de bouger comme ça, tu vas finir par ... PUTAIN. » Ça accélère sévère sans prévenir, et il se retrouve le cul sur le sol et la brune sur lui sans trop comprendre. Foncièrement, ça le dérange pas. Putain, Penelope, heureusement que t'es pas là. « Salut. » Il peut pas garder le rictus satisfait pour lui. Il explose. Comme elle. Seulement, de rire. Et ça secoue l'espèce d'amas de corps qu'ils ont créé dans les cartons. « T'as une de ses gueules vue d'en dessous, tu sais ? » Et il se marre, il se marre, il se marre. Y a que le bruit des freins et des pas qui se rapprochent qui lui fait serrer les mâchoires. Quelqu'un enclenche le mécanisme, la lumière se fait dans le camion. « Ferme la. » qu'il chuchote en espérant qu'ils soient suffisamment écrasés dans le sol pour qu'on ne distingue rien. Dans le doute, il agrippe une des jambes de la brune et la tire un peu plus en haut. Il prie pour pas que ça craque, elle le pardonnerait peut-être pas de lui avoir déboîté la rotule. Les portes se referment, et il peut enfin respirer. Au prochain arrêt, il se barre. Au prochain arrêt.
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MessageSujet: Re: holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)    holdup (tena, mais en + glam' que les serviettes hygiéniques)  EmptyDim 5 Mar - 0:10



cette journée devait être parfaite. elle devait braquer un camion, s'en mettre plein les poches, retourner au loft et fêter ça avec les kids. mais non, bien sûr que non, la simplicité, c'est beaucoup trop facile, il fallait qu'il te colle un emmerdeur dans les pattes. un p'tit rejeton de pacotille qui n'avait rien d'autre à foutre que de faire chier ceux qui taff alors que c'est noël partout. ça la dépassait tout ça, ce gosse en plein milieu de son passage quémandant le camion, comme si elle allait lui laisser ne serait-ce qu'une part du gâteau. qu'il aille crever ! elle avait pas de temps à perdre pour des enfantillages, puis il avait rien d'un voleur alors il ne lui serait même pas un tant soit peu utile. pourquoi il voulait ce camion en plus ? pour faire mumuse dedans et voir s'il venait à trouver une prise électrique à l'intérieur pour reconnecter son cerveau ? faut pas la faire chier nana parce qu'elle monte très vite en pression et un meurtre la veille de noël ne lui fera ni chaud, ni froid. alors elle fonce dans le tas, le bousculant au passage et le saignant du regard pour l'avertir qu'il avait pas intérêt à mettre le moindre bordel dans son plan. Sérieusement ... ouais sérieusement ! et s'il est pas content c'est la même, elle va non plus jouer la baby-sitter, puis quoi encore ? Sérieusement ?! elle se retourne pas, trop focus sur son but premier. pas l'envie de perdre la moindre seconde et ainsi perdre de l'argent, du temps et se retrouver dans une merde noire par la suite. alors elle trace, elle trace sans se retourner. prise entre 4 murs dans l'habitacle ternie, elle réfléchie plus vraiment, elle fouille partout. déballant les cartons, les refermant à peine à la recherche de la petite chose qui changera tout. c'est la bonne adresse, le bon camion, ils peuvent pas juste se contenter de transporter des guirlandes, ça vaut rien ! J'te jure, je viens de regarder. C'est marqué nul part "l'autre emmerdeuse" sous "propriété de". putain mais il est encore là lui ? il veut pas la fermer un peu, histoire qu'elle puisse avancer tranquille de son côté. sérieux, qu'est-ce qu'elle à fait pour mériter une punition pareille ? y a rien de pire qu'un crétin qui vient contrecarrer les plans établis. Maman t'a jamais appris à ranger ta chambre ou ça se passe comment ... et en plus il se la ramène ? non mais elle croit rêver, il faut vraiment qu'il se la ferme dans l'immédiat sinon elle va éclater sa petite gueule d'ange sur le bitume ! Salut. Ça faisait longtemps. elle rage, elle va finir par s'en arracher les cheveux. elle veut juste qu'il se trouve un autre terrain de jeu que le sien, c'est pas compliqué à comprendre bordel ! elle va le cramer ou le cogner à coup d'instincteur jusqu'à voir sa petite carcasse de merde agoniser sur le sol. elle va le défoncer jusqu'à ce qu'il la supplie d'arrêter. Je t'entends p ... quel fils de.. et finalement c'est l'instinct de survit qui prend le dessus lorsque les portes se ferment. parce que s'il se fait prendre c'est valable pour elle aussi et nana à tout sauf envie de finir au comi avec les poulets qui lui sortent le baratin habituel. mais il paye vraiment rien pour attendre et elle va pas laisser passer ça, à la moindre occasion c'est noté dans son système nerveux, elle encastre son poing dans sa mâchoire. T'es pas claustrophobe, j'espère ... elle va lui en coller de la claustrophobie. il va comprendre ce que c'est que d'être claustro à ses côtés. parce que s'ils en sont là c'est uniquement sa faute et elle va pas porter le chapeau pour les conneries d'un môme qui se croit plus intelligent que le reste de la planète en faisant l'malin. elle va réellement le crever comme elle a pu lui faire entendre et elle laissera pourrir son cadavre en plein milieu des décorations. tout s'rai parfait si le chauffeur ne roulait pas comme un dératé, l'envoyant valser contre les cartons gentiment alors qu'elle essaye tant bien que mal de s'frayer un chemin jusqu'à sa victime. Si t'arrêtes pas de bouger comme ça, tu vas finir par ... PUTAIN. et c'qui devait arriver, arriva. elle, à terre, sur lui. qu'elle horreur ! si elle n'était pas un tant soit peu polie, elle aurait profité du moment pour lui gerber dessus. Salut. elle se relève tant bien que mal pour le fusiller du regard. faites qu'il se taise ! T'as une de ses gueules vue d'en dessous, tu sais ? c'est juste la énième goutte d'eau qui vient faire déborder l'vase déjà bien trop remplie par ses conneries. y a son sang qui prend un virage et ne fait qu'un tour, la rendant rouge de rage. bourdonnement incessant qui fait vriller ses oreilles, entraînant la fermeture de ses poings pour mieux le cogner des qu'elle sera stable. et comme si on l'avait entendu, la camion se stabilise, lui offrant ainsi l'opportunité qu'elle attend depuis ce qui semble une éternité. ferme la. et il s'accroche à elle, saisissant une de ses jambes pour la tirer un peu plus vers lui. si elle n'avait pas perçu à son tour le bruit de l'ouverture de la porte elle l'aurait fracassé. d'où il se pense permis de pouvoir ne serait que poser un doigt sur elle ? déjà que leurs corps sont un peu trop serrés l'un contre l'autre. pourtant elle bouge pas. visiblement ce gamin à pas l'air si con que ça, peut-être qu'il est du milieu, un pseudo débutant qui s'croit invincible. et qui à défaut de se faire des piqûres d'adrénaline, trouve ce qu'il peut. ils sont comme qui dirait quitte, y a un partout, balle au centre. elle pourrait dire merci, histoire de, histoire de rétablir un peu la tension qui s'est créée mais c'est pas son genre à nana. lâche moi ! qu'elle balance avec tout le venin possible, se dégageant au passage de son emprise. il faut qu'elle reprenne rapidement ses esprits elle à un trésor à dénicher et c'est pas en restant là à faire mumuse qu'il va venir à elle. elle achève une dernière fois le blond du regard. j'te jure j'sais pas c'qui m'retiens de te crever ! remettant une couche par dessus tout le blabla précédent. elle a pas le temps de se battre même si c'est pas l'envie qui lui manque. peut-être même qu'elle préférait se défouler plutôt que d'perdre son temps à chercher quelque chose dont elle ne sait rien. tant bien tout ça c'est que des conneries et y a rien à trouver, c'est une chasse sans trésor et ils ont mis ce crétin sur la piste. alors dans le doute ça coûte rien de poser une question de plus. tu cherches quoi ici ? et qui lui sorte pas le baratin du genre, j'viens pour les lanternes parce que sinon elle lui fera bouffer ses putains de lumières qui clignotent partout et te rendent aveugle à force de trop les regarder.

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