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 ▪ it's not because i say « i don't like you » that means it's the truth (simon)

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MessageSujet: ▪ it's not because i say « i don't like you » that means it's the truth (simon)   ▪ it's not because i say « i don't like you » that means it's the truth (simon) EmptyLun 31 Oct - 19:17




 
 
 
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a part of us needs her to exist, we can
tell her to leave far, that we hate
it, that we don't care.
simon and bobbi

Elle attendait depuis une bonne heure dehors, alors que la fraîcheur du vent s'engouffrait dans son cou. Elle ne tenait plus en place, faisant les cents pas, pendue à son portable en attendant qu'on daigne bien vouloir répondre à son appel. C'était le dixième et toujours rien. Le silence total. Bobbi n'était pas du genre patiente pour un sous, alors autant dire que là, c'était le pompon. Son père l'avait oublié. En fait, elle n'était pas certaine elle non plus, de l'avoir prévenu de son arrivée, du jour exact ni même de l'heure. Mais tout de même. Il pouvait au moins répondre au téléphone et se libérer pour sa fille adorée. Messagerie, encore et elle raccrocha rapidement, balbutiant quelques injures dans sa barbe. Bon et bien, elle n'allait pas attendre plus longtemps. Il était hors de question qu'elle choppe un coup de froid. Le nez qui coule, les joues rouges et la voix de canard, très peu pour elle. Faisant un signe de main, elle s'empressa d’interpeller un taxi. Oui, à presque se jeter sous sa roue s'il ne daignait pas s'arrêter pour la reine. De plus, Bobbi était épuisée par le voyage et elle savait qu'il lui restait encore un bon parcours de route avant de pouvoir se poser dans son lit et de dormir. D'ailleurs, elle savait que le trajet allait lui coûter cher. Mais bon, lorsqu'on a volé du liquide à son époux, on est plus vraiment proche de son fric. Elle lui donnerait plus de mille dollars pour le trajet que ça ne l'embêterait pas plus que ça. Tybee Island, Savannah. S'il vous plait. finit-elle par lui dire tout en montant dans le véhicule. La valise, enfin dirais-je, ses valises chargées dans le coffre et le chauffeur esquissa un hochement de tête, sans un mot de plus. Bobbi ne serait pas bavarde pour ce voyage. Elle ne l'était jamais de toute façon. A peine quelques minutes après que la voiture prit la route et Bobbi sombra dans les bras de morphée, épuisée.

Mademoiselle. Elle bougea légèrement la tête, une voix rauque l'a tirant de son sommeil. Elle plissa les yeux, se frotta le visage et au bout d'une bonne minute, ouvrit enfin les yeux, totalement perdue. Ce n'était pas le meilleure des réveils. Vous êtes arrivés. Elle cligna des paupières avant de jeter un coup d'oeil par la fenêtre et de constater qu'elle se trouvait pile devant la maison de père. Un endroit emplie de souvenirs qu'elle avait accumulé en peu de temps. C'était étrange et à la fois rassurant de voir cette battisse. Le chauffeur sortit du véhicule pour lui donner ses valises et Bobbi en fit de même, lui donnant plusieurs billets sans même lui adresser un mot. Pour tout dire, elle n'était pas d'humeur à un bavardage courtois. Il finit par prendre la liasse de billet, non sans un sourire satisfait et repartit aussitôt dans son véhicule, laissant la blonde debout comme un "i", valises aux pieds, devant cette demeure où elle osait à peine s'avancer. Elle n'était pas partie de la meilleure des façons. Non aucunement et savait qu'un bon nombre de personne lui en voulait. Que ce soit pour son départ ou alors, son arrivée soudaine d'aujourd'hui. Qu'importe. Bobbi en avait besoin. Elle avait besoin de retrouver sa maison. Le seul endroit qu'elle considérait comme telle depuis quelques mois. Le seul endroit où elle avait vraiment sourit. Et puis, après tout ce qui s'était passé dans la ville, elle était enchantée de constater que la maison était encore debout. Ses jambes tremblaient légèrement, tandis qu'une certaine appréhension parcourait son échine. Elle n'était pas prête. Non pas vraiment et à la fois, elle devait bien le faire. Elle n'avait pas fait tout ce voyage pour reculer maintenant. Elle espérait simplement qu'il ne se trouve pas dans la maison. Pas maintenant. Elle avait besoin de sommeil et n'était pas certaine de pouvoir supporter son regard tout de suite. Inspirant légèrement, Bobbi finit par avancer vers l'entré, valises en main. Et si la porte était fermée ? Merde. La belle n'y avait pas songé et elle ne se voyait pas du tout faire de l'escalade pour ouvrir une fenêtre ou encore attendre dehors, que quelqu'un arrive. Hors de question. Mais à sa grande surprise, la porte n'était pas verrouillée et c'est ainsi qu'elle s’engouffra dans le lieu, la peur au ventre de le croiser. La belle déposa ses valises dans l'entrée et finit par avancer vers le salon, posant sa veste et passant une main lasse dans sa chevelure dorée. Elle était épuisée. Un bain ? Le canapé ? Son lit ? Franchement, les options étaient toutes bonnes mais le courage lui manqua. Celui de monter les escaliers, c'est pour cela que ses pieds l'a menèrent vers le sofa du salon. Mais pas le temps de s'y assoir, que des pas bruyants dévalant les escaliers, se firent entendre dans son dos. Elle entrouvrit légèrement la bouche, leva les yeux au ciel et pria pour que ce soit sa belle mère ou tout autre membre de la famille, hormis Simon. Mais Carstairs n'avait pas de chance ces jours-ci. Vraiment pas. Le karma sans doute. La vie lui faisait payer tous les malheurs qu'elle avait causé, c'était certain. Peut être devrait-elle commencer à se racheter ? En se tournant, son regard croisa celui de son demi frère et pendant quelques secondes, ils restèrent tous les deux stoïque. La surprise se lisait sur le visage du jeune homme. Simon. réussit-elle à dire, comme un murmure qu'elle avait échappé sans le contrôler. Elle avait envie de lui sourire, simplement, mais n'en fit rien. Non, rien du tout. Elle se contenta d'afficher un regard glaciale, avalant difficilement sa salive. Je ne savais pas que t'étais là. Ouais, nous aussi on y croit. Mais ça me parait logique vu que t'es assigné à résidence. Outch. Pourquoi fallait-elle, qu'elle se montre toujours aussi perspicace et mesquine à la fois ? Tout le contraire de ce qu'elle avait envie de lui faire là tout de suite. Une véritable torture pour tout son être. Je viens passer quelques ... Elle se tue aussitôt, cherchant ses mots tandis que sa voix se mettait à trembler étrangement. Quelques semaines. Oh et au pire, ça ne le regardait pas non ? Elle n'avait pas besoin de se justifier sur sa venue ici. C'était aussi sa maison après tout. J'ai apprit ce qui c'était passé. Tout le monde va bien ? L'art de changer de sujet. Par tout le monde, elle voulait simplement dire lui. Physiquement, il avait l'air en pleine forme, mais après tout les apparences sont souvent trompeuses et Bobbi en était l'exemple incarné.
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MessageSujet: Re: ▪ it's not because i say « i don't like you » that means it's the truth (simon)   ▪ it's not because i say « i don't like you » that means it's the truth (simon) EmptyJeu 3 Nov - 11:40




 
 
 
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a part of us needs her to exist, we can
tell her to leave far, that we hate
it, that we don't care.
simon and bobbi

Le monde évolue vers quelque chose de plus hostile, de plus barbare. Et quand ce n'est pas l'humanité elle même qui se charge de détruire, la nature reprend ses droits et provoque un chaos inattendu. Depuis, la ville est en attente, sur pause. Certains sont en plein deuil, d'autre en pleine reconstruction personnelle. Parce que ça change de frôler la mort, d'être confronté à sa propre fin. Simon a eu une chance folle à travers la houle. Lui même n'a pas été blessé, quelques bleu à l'âme et ecchymoses visibles à l’œil nu mais rien de grave. Sa famille non plus n'a pas été touché, pas de façon irrémédiables en tout cas. La personne qui lui est proche et qui a été le plus touchée par les événements, c'est Yeva. Assigné à l’hôpital pendant quelques jours, les médecins ont formellement interdit les visites d'autres membres que la famille. Et si ça l'agace, il n'y peut rien alors il fait avec, comme souvent. Il attend. Patiemment. A la maison. Et oui, parce que si une dérogation lui a été attribuée pour ces temps un peu dur, le contrat a été remis à neuf. Pas de le droit de sortir. Quitter une prison pour une autre. Il n'en a jamais parlé à personne mais cette situation devient de plus en plus pesante pour lui. Ce qui aurait du être une chance de réinsertion à la vie n'est en réalité qu'une supercherie. Parce que trouvé un job ou s'affairer à une vie sociale dans ses conditions, c'est mission impossible. Autant renoncer à tout ça et se contenter de jouer les ermites. Fumer des clopes avec Yeva, ignorer sa mère et laisser sa sœur lui en vouloir à jamais.

La porte s'ouvre en bas. A cette heure ? Simon est étonné. Il se lève de son lit. Passer des heures à contempler ce plafond blanc, son lot quotidien ces jours ci. Il descend quelques marches quand il l'aperçoit. Il n'a pas besoin de la voir se retourner pour la reconnaitre, cette silhouette, il l'a tant cherché ces dernières semaines. Il n'a pas les mots pour accueillir sa présence. Il se contente un instant de rester là, bouche moitié ouverte, planté comme un con au milieu de l'escalier. Le regard fixé sur les courbures parfaites de son dos. Le souvenir de cette nuit passée en sa compagnie. De ses cheveux éparses sur l'oreiller. De son cœur qu'il a sentit battre de la paume de sa main. L'alchimie irrémédiable. Deux êtres qui se sont trouvés au delà du jeu. En tout cas, c'est ce que Simon avait pensé sur le moment. Grossière erreur quand il avait constaté que la jeune femme avait fait ses valises pour rejoindre sa contrée natale dans la nuit sans rien lui dire. Et oui, la passion n'avait pas été plus forte. Pas de son côté à elle en tout cas, alors il s'était demande comment elle avait pu feindre tout ça. Parce qu'il l'avait cru sincère. Parce qu'il avait naïvement pensé qu'elle jouait un jeu devant les autres mais qu'avec lui, elle était authentique. Vrai. « Simon. » Son coeur s'emballe. Il a l'impression d'étouffer dans ce col roulé léger qu'il porte autour du cou. La reine de glace est de retour, sans doutes pour jouer un mauvais tour. A aucun moment il ne songe à l'idée qu'elle puisse être revenu pour lui. Parce qu'elle cache bien son jeu la jolie Bobbi. Elle veut que personne ne voit sous la surface et elle tient son rôle à la perfection. « Je ne savais pas que t'étais là. Mais ça me parait logique vu que t'es assigné à résidence. » Mais va y Bobbi, enfonce le couteau dans la plaie sans états d'âmes. Bordel, cette fille est un monstre. Il finit par descendre les dernières marches qui le sépare de la jeune femme. « T'es pas en lune de miel ? » rétorque t-il pour lui signifier qu'il sait pour ce mariage impromptue. Ah oui, parce qu'il en a recracher ces céréales l'autre matin quand le père de la jeune femme a annoncé que la chair de sa chair allait dire oui à ce fiancé sortit de nulle part. « Je viens passer quelques ... Quelques semaines. » Elle met un certain temps à finir sa phrase. Et s'il essaye de faire croire qu'il se fiche pas mal de la voir, son regard avide le fait mentir. Son corps entier la réclame de toutes façons. « J'ai apprit ce qui c'était passé. Tout le monde va bien ? » Il croise les bras sur sa poitrine, il n'a aucune envie d'être receptif, de tenir une conversation d'une banalité sans nom avec elle. Il lui en veut. Il la deteste de réussir à malmener sa raison à ce point, comme si c'était facile de jouer avec ces sentiments. « Oh parce qu'autre chose que ton propre nombril t’intéresse ? » demande t-il, un sourcil levé vers le ciel. Il ne la comprend vraiment pas et ça le perturbe terriblement. La colère le submerge. Il n'arrive pas à retenir tout ça. En même temps, il faut bien que tout ça sorte à un moment, la dernière fois qu'il a fermé sa gueule trop longtemps, il a buté son propre père...
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