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 GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)

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Le Dictateur

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MessageSujet: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptyLun 27 Juin - 23:00



Panne dans l'hôpital
zoé & jj.

Pas de surprise pour Zoé lorsque JJ débarque aux urgences, la gueule en sang, après avoir déclenché une bagarre dans la rue, juste pour le plaisir de gâcher ce jour de fête. Agacée, elle décide de l'emmener un peu à l'écart, alors qu'il semble prêt à réitérer la chose au sein même de l'hôpital. Mais tandis que l'ascenseur est à mi-chemin entre le deuxième et le troisième niveau, les lumières vacillent, la boite métallique tremble, ralentit et finit par s'immobiliser. Zoe, elle ne s'inquiète pas dans un premier temps. Ils sont dans un hôpital après tout, un technicien va très vite intervenir pour arranger ça. Sauf qu'aujourd'hui, les gens qui bossent, il n'y en a pas beaucoup. Le temps passe et le technicien n'arrive pas. La chaleur devient étouffante et la patience leur manque cruellement, créant alors un climat inhabituel entre les deux protagonistes.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptyMar 28 Juin - 18:06

Je crois honnêtement que c'était une des meilleures bastons que j'ai provoqué et à laquelle j'ai participé, par la même occasion. On devait être plus d'une vingtaine à se cogner dessus à l'aveuglette. Je crois même avoir frappé une fille de mon âge et un mec de plus de soixante ans. Je sais plus trop, dans la cohue, j'ai pas bien vu. Tout ce que je sais, c'est que c'était l'éclate. Et que, au passage, j'ai bousillé cette fête de merde pour pas mal de gens. C'était mon cadeau du genre, gratuit, de rien, au revoir. Le problème, c'est que j'ai pas mal ramassé moi aussi au passage et que j'commence à avoir des vertiges. Y a un mec, sortit de nulle part, qui n'a rien vu de la bagarre qui m'accoste et qui me propose de m'accompagner à l'hôpital, parce que ça pourrait être grave, selon lui. D'ordinaire, j'aurais eu tendance à refuser. Mais là, l'idée que quelqu'un me plaigne et me prenne pour une victime, ça me fait marrer. J'ai l'impression de l'arnaquer et ça me fait sourire. Alors je prends appuie sur lui et je le laisse me guider jusqu'aux urgences. En chemin, j'en profite pour geindre un peu et dire des conneries. Je lui dit que la jeunesse d'aujourd'hui, elle a plus de respect pour personne. Que c'est quand même bien triste d'en arriver là, en ce jour si joyeux, si festif. Et il acquiesce ce gros con. Il est d'accord avec moi et il me dit que j'ai vraiment pas eu de chance sur ce coup-là. C'est dur de pas éclater de rire. J'ai presque envie de lui faire un croche pied pour qu'il se ramasse la gueule par terre avant de partir en courant. Mais je change mes plans en réalisant qu'il a son porte-feuille dans sa poche arrière de son jean, près de là où traine ma main qui s'accroche à lui. Intéressant. Je profite du moment où on rentre dans les urgences et qu'on se fait bousculer par toute une foule -l'endroit est blindé- pour lui chiper son porte-feuille, ni vu, ni connu. Je le glisse dans ma poche et je me sépare de lui, en lui disant qu'à partir de maintenant, ça va aller. Il me dit qu'il espère que je n'ai rien de grave et moi, pour toute réponse, je me contente de lui tourner le dos et de m'éloigner. Va crever, du con.

Je m'installe sur une chaise et ouvre le portefeuille. Maximus Levy. Quel nom de merde. Je grimace et vais directement voir du côté des billets. C'est pas vraiment le jackpot. A peine 20 dollards. Je soupire, dépité, attrape les billets pour les mettre dans ma poche avant d'aller jeter le reste du porte-feuille dans la poubelle la plus proche, sous le regard désapprobateur d'une dame avec sa petite fille. Je hausse les épaules et retourne m'asseoir. Mais y a trop de monde et j'ai pas la patience d'attendre mon tour. J'ai pas la patience d'attendre quoi que ce soit, en fait. J'attrape un journal qui traine sur un siège et je commence à faire des boulettes avec les pages de ce dernier et je me mets à les jeter sur les gens, en comptant mes points. Je me marre alors que la salle s'agite. Tout le monde se retourne vers moi, les remarques commencent à fuser, puis les insultes. Y a même un mec qui se lève et s'approche de moi, menaçant. Je me dresse aussi, excité rien qu'à l'idée de remettre ça ici. J'entends la voix d'une infirmière qui me demande de me calmer, mais j'écoute pas. Je toise le mec -enfin autant que je peux, il doit faire 2 têtes de plus que moi- et, lentement, j'arrache une nouvelle page du journal pour la froisser, le défiant clairement. Il serre les poings et... - HEY ! Quelqu'un m'attrape le bras et me tire en arrière, me forçant à m'éloigner du groupe. Je me redresse tant bien que mal, prêt à m'en prendre à la personne qui vient de faire ça. Mais finalement.. - zoé ? Je me radoucis aussitôt et lui lance un grand sourire qui illumine un peu ma gueule cassée. - pourquoi t'as fait ça ? tu viens d'empêcher d'arriver une baston mémorable ! on en aurait parlé dans tous les journaux. ça aurait fait la une ! J'ai les yeux qui pétillent rien que d'imaginer ça. J'aurais probablement garder la une pour l'afficher quelque part dans le loft, avec émotion et fierté, comme si c'était une œuvre. On pénètre dans un ascenseur et je la vois qui appuie sur le niveau trois. - j'vais avoir droit à un traitement d'faveur ? Que je la questionne, taquin, en lui lançant un petit regard amusé. Mais mon sourire disparait bien vite lorsque l'ascenseur se met à trembler, faire un bruit d'enfer et les lumières vaciller. - WOH ! c'est quoi ça ? Que je m'écrie, en m'accrochant à la rampe derrière moi. Hey, pas de connerie hein, j'ai pas envie de finir comme une crêpe après une chute de plusieurs étages.
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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptyVen 8 Juil - 0:14

Elle avait toujours aimé cette fête de l'année. C'était sans doute la seule avec le nouvel an. Tout ce qui n'était pas familial et qui ne lui rappelait donc pas Thomas, était sa fête préféré. Même son propre anniversaire passait à la trappe et d'ailleurs, elle ne l'avait pas fêté depuis longtemps maintenant. Zoe ne le fêterait que lorsque son frère serait avec elle, c'est à dire, dans longtemps. Seulement aujourd'hui et comme souvent en ce moment, le boulot lui prenait les trois quarts de sa vie et elle ne savait pas du tout si elle allait pouvoir débaucher un jour. A croire que les gens choisissent bien leur journée pour se faire mal. Entre des brûlures légères dû à des feux d'artifices clandestins, des coupures, des fractures, des gens qui viennent pour rien, parce qu'ils existent hein, Zoe en avait plein la caboche. Vraiment ! Elle n'avait qu'une envie au final : se foutre dans son lit avec un bol de popcorn et une clope. Débile. Elle n'avait même plus la force de sortir hors, c'était une grande fan de soirées en tout genre. Inspirant profondément, elle soignait la dixième brûlures de la soirée, sentant son portable vibrait à tout va dans sa poche. C'était sans doute Trixia ou encore Nana qui l'attendaient pour la fête de l'année. Oui et bien, tout le monde allait devoir attendre, puisque son boulot primait toujours avec le reste. Question d'éthique, même si franchement, elle avait envie de la foutre ailleurs son éthique ce soir. Elle écoutait, sans vraiment le faire, le gamin à peine pubère, lui racontait combien c'était cool de tout faire cramer avec ses potes. Puéril. Elle avait envie de l’assommer. Les gars sont cons, les gars sont gamins, ça l'exaspérait. Et si elle faisait cramer sa tronche, ce serait toujours aussi amusant ? Non parce que là, Brady n'avait que cette pensée à l'esprit. Seulement, elle n'eut le temps d'ouvrir la bouche pour exprimer son fond de pensée, que des voix attirent son attention dans le couleur de la salle d'attente. Ça crier presque, c'était le bordel. Elle leva les yeux au ciel. Bordel ! Les gens sont cons ma parole ! On est dans un hôpital, pas dans une maison de fous ! Mais rapidement, Zoe finit par froncer les sourcils, tandis qu'une des voix qui s’élevait lui semblait bien trop familière à son goût. Et merde. Elle se leva aussitôt de son tabouret, laissant le gamin sur le lit et poussa la porte des urgences pour se rendre dans la salle d'attente. Et là, son cerveau n'eut même pas le temps de faire un tour, qu'elle attrapa par le bras JJ. Le con ! C'était la cerise sur le gâteau, histoire de bien finir la soirée pourrie qu'elle avait déjà entamé. En y réfléchissant bien, Zoe aurait tout aussi pu, dans cette action soudain, se prendre un coup. Mais pour tout dire, elle n'y avait pas du tout pensé et songé simplement à sortir de là pour ne pas faire une émeute. Il ne manquait plus que ça. La belle ne dit pas un mot et finit par le traîner vers l'ascenseur qui semblait être le seul moyen de recul pour le moment. HEY ! Brady finit par lâcher son bras, tandis que les portes se refermaient devant eux. Dans quoi il s'était fourré encore ? Oui encore, parce que Zoe avait l'habitude de le voir débarquer ici, lui et sa bande. Enfin surtout lui, la tronche cabossée comme elle l'appelait. Il semblait énerver mais finalement, à la vue de sa frimousse, son visage se radoucit. Tant mieux. Elle n'avait aucune envie d'avoir sa tronche ce soir. pourquoi t'as fait ça ? tu viens d'empêcher d'arriver une baston mémorable ! on en aurait parlé dans tous les journaux. ça aurait fait la une ! Elle leva les yeux au ciel. Les mecs. « Vu ta tronche, je pense pas que t'es besoin de ça. » lui fit elle remarquer, tandis qu'elle montrait du doigt ses blessures. Elle allait encore devoir faire des miracles. Et pour pas un rond. Décidément, elle avait le coeur sur la main. j'vais avoir droit à un traitement d'faveur ? Elle ne releva pas sur le coup et n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit, que d'un coup d'un seul, l'ascenseur se mit à trembler dans tous les sens et la belle tomba sur le sol, perdant l'équilibre. C'était quoi ce bordel ? Avait-elle la poisse ? Non parce que là, on pouvait se poser la question. WOH ! c'est quoi ça ? Elle grimaça légèrement, tandis qu'elle essayait de se relever, tant bien que mal, au vue de la situation. L'engin s'arrêta net, ainsi que les lumières. Le trou noir. Bordel, bordel. « Non non non ! » s'exclama t'elle, tout en s'avançant vers les boutons de la machine. Elle appuya un peu partout, sans vraiment savoir quoi faire. Rien de fonctionner. Elle paniquait. Sans doute un peu trop là, tout à coup. A dire vrai, elle n'avait aucune envie de passer sa soirée ici. Zoe essaya le bouton d'alarme. « Y a quelqu'un ? OH ! » mais voyant bien que personne ne l'entendait, elle s'énerva encore plus sur celui-ci, allant même jusqu'à gueuler quelques mots d'injures dans l'interphone, que je ne citerais pas ici. « C'est en panne ! » Elle tourna son visage vers JJ, mais ne le voyait pas vraiment, jusqu'à ce qu'une petite lumière s'allume dans la cage. « BORDEL ! » Elle prit sa tête entre ses mains et finit par de nouveau, faire face aux portes closes. « Aide moi à ouvrir la porte. Maintenant ! » Son ton était quelque peu autoritaire, sans vraiment qu'elle est donné le ton. Mais Zoe voulait vraiment sortir ! Elle avait une sainte horreur des endroits clos et merde, le 4 juillet dans un ascenseur, très peu pour elle.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptySam 9 Juil - 1:54

- Vu ta tronche, je pense pas que t'es besoin de ça. Connasse. Je boude et tourne la tête vers le miroir dans l'ascenseur pour constater les dégâts. C'est vrai que j'ai la gueule pas mal ravagée. Mais j'ai encore trop d'adrénaline dans le corps pour vraiment ressentir la douleur. Le contre-coup viendra plus tard. Alors je me contente de hausser les épaules, pas convaincu par son "arguement". - Moi j'dis, tant que j'tiens debout, c'est que j'peux continuer. Et c'est vrai que, généralement, c'est ce que je fais. Je me bastonne jusqu'à gagner, ou jusqu'à m'fondre avec le bitume, incapable de me relever. Voir inconscient. Mais elle comprend pas, Zoé. Elle a jamais compris ça. J'lui en veut pas, parce qu'elle m'a jamais vraiment jugé pour ça malgré tout. Elle m'a toujours soigné, elle a toujours été plutôt cool avec moi, malgré quelques remarques, parfois. Mais c'est pas grave, ça m'fait plutôt rire généralement. Et pis, elle est trop bien foutue pour que j'lui en veuille de quoi que ce soit. D'ailleurs, en parlant de ça, j'peux pas m'empêcher de laisser mes yeux glisser sur sa silhouette. Elle ressemble pas aux gamines que je côtoie habituellement. C'est vrai que généralement, je tourne plutôt avec des filles du gabarit de Nana, j'aime bien ça. Mais une femme de temps en temps, à la place d'une fille, c'est carrément sympa aussi. Mais j'ai pas le temps de la reluquer bien longtemps. D'un coup, y a la boite métallique qui se met à nous secouer dans tous les sens. J'la vois qui tombe par terre et j'peux même pas l'aider, accroché à ma rampe. Si j'lâche, je tombe aussi et ça nous avancerait pas à grand-chose. Quand ça s'arrête enfin de bouger, je reste encore immobile un instant, avec la crainte que ça recommence. Zoé elle, de son côté, je l'entends qui se relève et qui tente d'appeler quelqu'un, sans obtenir de réponse. Je souffle alors que mes palpitations se calment un peu. Putain d'merde.

Une petite lumière dégueulasse finit par éclairer notre cage et je grimace, alors que ça me brûle un peu la rétine. Et c'est là que je la vois enfin. Elle est complètement paniquée. Elle tient pas en place et je l'entends respirer jusque là. - BORDEL ! Super. Je lâche la barre métallique à laquelle je m'agrippais et m'avance un peu vers elle. - Putain, arrête de gueuler. T'es claustro ou quoi ? Pourvu qu'elle ne le soit pas... Pas envie de devoir la gérer pendant qu'elle fait une crise d'angoisse. Je dois déjà m'occuper d'moi. Et à vrai dire, je comptais sur elle pour faire pareil : s'occuper d'moi, j'entends. - Aide moi à ouvrir la porte. Maintenant ! Woh, woh, woh. Je fronce les sourcils, m'approche d'elle et la saisit brusquement par l'épaule pour l'obliger à faire volte-face. Là, je plante mon regard dans le sien et sur le même ton qu'elle, je réponds. - Hey Zoé, change de ton, putain. Ce serait quand même con de m'énerver dans un si petit endroit, sans aucune issue ni personne pour intervenir. Je libère son épaule et regarde attentivement les portes. Ouvrir ça ? Génial. Je lui fais signe de la tête de se placer à droite et moi je vais à gauche. On glisse chacun nos doigts dans la mince brèche entre les deux portes et on s'met à tirer de toutes nos forces. Mais ça bloque très rapidement, sans qu'on puisse faire quoi que ce soit. Je finis par abandonner, énervé. - ça sert à rien, putain ! J'viens coller mon oeil dans les trois centimètres d'ouverture qu'on a réussi à créer et je soupire, désespéré. - de toute façon, j'vois que du ciment. On doit être coincé entre deux étages. Je m'éloigne et soupire à nouveau, plus bruyamment, exaspéré. - Putain et on crève de chaud ici, ils connaissent pas la clim dans cet hôpital de merde ? De rage, je refile un coup d'pied dans un des murs, ce qui produit un horrible son de métal, m'éreintant les tympans. - fait chier ! Que j'beugle en me bouchant les oreilles quelques secondes. Je finis par prendre appui contre une des paroies et je désigne le bouton d'alerte. - vas-y, réessaye. Putain, y a bien que dans les films américains que c'est super cool et sexy de se retrouver coincé dans un ascenseur avec une bonnasse. Pourquoi moi, putain ?
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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptyDim 10 Juil - 20:40

Moi j'dis, tant que j'tiens debout, c'est que j'peux continuer. Elle leva les yeux au ciel, exaspérée. Les mecs. Leurs foutues fiertés, leurs foutues testostérones à deux balles. Mais ça l'a faisait rire aussi, dans un sens. Parce que faut se le dire, ce mec en avait dans le pantalon au vue de la tronche qui se trimbalait et il en redemandait encore. Si elle devait prendre la moitié ou même le quart des coups qu'il avait reçu, certain qu'elle serait déjà sur le sol, inconsciente. Elle ne comprenait pas cette engouement pour la baston, comme un combat de coq stupide où il n'y a jamais de gagnant. Au final, tout le monde finit avec la tronche bleutée, un mal de crâne et la queue entre les jambes. Beh ouais ! Seulement, elle ne s’avouerait jamais que sans doute, avec un peu de recul, un mec qui se bat pour elle jusqu'à saigner, ça lui ferait un truc. Ouais ouais, mais juste sur le moment. Dans tous les cas, elle ne pouvait lui retirer sa persévérance. Mais pas le temps d'y réfléchir bien longtemps que déjà, leur cage dorée ou plutôt leur prison du moment, se mit à trembler et finalement, s'arrêta net, laissant tout le monde dans la panique, ou plutôt elle. Ce n'était pas du tout au programme. Bordel de merde ! Elle s'affola toute seule près des portes closes, tremblante, alors que JJ quant à lui, restait stoïque, la regardant de ses yeux ronds, alors qu'une petite lumière venait éclairer le lieu. Putain, arrête de gueuler. T'es claustro ou quoi ? Non. Ce fut la première réponse qui lui vint à l'esprit mais elle n'en dit pas un mot. Zoe n'avait pas la phobie des endroits clos, elle voulait simplement passer sa soirée dehors et non dans ce fichue ascenseur avec JJ. Non pas qu'elle le désignait comme de mauvaise compagnie, mais entre eux, c'était trop étrange à son goût. Il était bizarre ce mec, mais pas bizarre dans le sens négatif ou qu'il l'effrayait. C'était sans doute ça le problème au final. « Non j'suis pas claustro ! Mais j'veux pas passer ma soirée ici ! » finit-elle par lui répondre, un peu trop fort sans doute. Elle ne voulait pas l'engueuler ou quoi que ce soit, mais la situation n'était pas à son avantage. Elle était énervée contre tout le monde et personne à la fois, plus elle même en fait. Mais JJ ne semblait pas du tout enclin à l'entendre hurler comme un chameau puisqu'il l'attrapa par les épaules, plantant son regard dans le sien. Son coeur battait la chamade, elle était énervée, elle en avait marre, elle voulait se tirer ! Sa respiration était brutale. Hey Zoé, change de ton, putain. Brady fronça les sourcils à ses paroles et comme un enfant qu'on aurait fâcher, elle finit par baisser le regard sur ses pieds, inspirant longuement afin de retrouver son calme. « Désolée ... » murmura t-elle, plus calme sans doute. JJ, il faisait flipper et de toute façon, ça ne servait à rien qu'ils s'énervent l'un contre l'autre, la situation resterait la même. Il finit par retirer ses mains de ses épaules et prit place d'un côté de la porte, tandis qu'il lui faisait signe de faire de même de l'autre côté. Et c'est là que Hulk sortit de ce corps … OU PAS ! Elle glissa ses petits doigts entre les deux portes métalliques et tira de toutes ses forces, quitte à devenir rouge comme une tomate. Mais rien. Ça ne bougeait pas d'un pouce. ça sert à rien, putain ! La belle ouvrit les yeux, continuant de tirer toute seule. Ça avait duré quoi ? 30 secondes ? Non mais la morale d'une chips mouillée, bonjour JJ. Il lâchait l'affaire avant elle et Zoe dû se rendre à l'évidence : Toute seule elle n'y arriverait jamais. Elle avait envie de s'énerver là. De lui dire que c'était lui le mec, de sortir ses putains de muscles et d'ouvrir cette fichue porte ! Elle brûlait de l'intérieur, tandis qu'il regardait entre l'emballement. de toute façon, j'vois que du ciment. On doit être coincé entre deux étages. Super ! C'était le top du top, la meilleure soirée de sa vie ! On en parlerait encore demain, s'ils étaient sortit d'ici là bien sûr. Brady leva les yeux au ciel et appuya son don contre le métal, passant une main fugace sur son front transpirant. « J'ai la poisse. On va crever de soif et de faim ici. » Et comme toujours, à chaque situation qu'elle n'arrivait pas à contrôler, Zoe se morfondait sur son sort, se foutant royalement de ce que son collègue pouvait penser. Mais JJ ne tarda pas à se morfondre aussi, comme elle, comme des gamins. Putain et on crève de chaud ici, ils connaissent pas la clim dans cet hôpital de merde ? Et aussitôt, elle se boucha les oreilles. Il avait foutu un coup de pied et ça faisait un mal de chien. Mais arrête de faire de la merde !!!! Cependant, il n'avait pas tord pour la chaleur. Elle suait déjà de tout son être, c'était horrible. Zoe finit par retirer sa blouse d'infirmière, laissant place à son short en jean et son débardeur blanc. Ils n'allaient pas vivre bien longtemps à cette allure et on allait les retrouver secs comme une moule sur la plage. Bizarrement, elle ne disait plus un mot. En fait, elle essayait de se calmer et ça se sentait à sa respiration qu'elle contrôlait doucement. Elle était débitée, au point de lâcher prise. La fatalité bordel ! Personne ne pouvait rien contre elle. vas-y, réessaye. Et c'était visiblement lui, qui s'énervait à présent. A cette allure et ils allaient se tuer mutuellement. Zoe s’exécuta sans un mot et pourtant, son regard envers JJ en disait long. Elle appuya sur le bouton d'alarme, avançant sa bouche vers l'interphone. « Bon, y a quelqu'un bordel ? » Exaspérée, ça se sentait dans sa voix, comme si elle avait lâché l'affaire tout à coup, perdant espoir de retrouver ses amis pour une soirée du tonnerre. En général, les coupures sont longues et au vue de l'état de l'hosto en ce moment, ils étaient plus occupés avec les patients qu'avec l’ascenseur en rade. « Ca sert à rien. Voilà ! On est coincé ici ! » finit-elle par dire, tout en se tournant de nouveau vers JJ, laissant glisser son dos contre la paroi métallique. Elle avait besoin d'une clope. Tant pis si c'était interdit. Prenant dans sa poche son paquet, elle mit une cigarette entre ses lèvres et finit par le tendre à JJ. « T'en veux une ? Ça détend. » Elle l'alluma, sans se soucier que ça pouvait faire aquarium et que bientôt, ils seraient tous les deux plongeaient dans une vaste fumée épaisse, puant la nicotine. Elle tira une taffe. « Bon, t'as fait quoi cette fois-ci ? » Elle désigna une nouvelle fois ses blessures de guerre. En parlant de ça, il commençait à vachement saigner.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptyMar 12 Juil - 16:02

- Non j'suis pas claustro ! Mais j'veux pas passer ma soirée ici ! Je lève les yeux au plafond, agacé. Ça va, on va pas rester coincés ici pendant des heures non plus, si ? J'suis sûr que dans un hôpital les réparateurs interviennent immédiatement, non ? Putain, elle me met le doute à s'énerver comme ça, à s'agiter dans tous les sens. Elle me refile presque le tournis. M'enfin, si elle n'est pas claustro, c'est le principal. Je n'ai aucune envie de devoir gérer ça. De toute façon je ne saurais pas comment faire alors je finirais très probablement par l'assommer pour qu'elle la ferme. D'ailleurs, je risque de ne pas tarder à le faire si elle continue à me parler sur ce ton. J'interviens, histoire de lui faire comprendre qu'il faut impérativement qu'elle me parle autrement. J'sais pas trop pourquoi, mais je réagis toujours super mal quand on s'adresse à moi de façon agressive. Et, sans vraiment m'y attendre, je la vois qui baisse les yeux et qui se concentre sur sa respiration pour tenter de s'apaiser. - Désolée... Carrément ? Je bombe le torse et redresse le menton, tout fier de moi. Ça a un côté exaltant de la voir soumise comme ça. Excitant, même. Je la dévisage de la tête aux pieds une seconde fois, tandis que mon esprit s'échappe de l'ascenseur pendant quelques secondes. Je ne m'inquiète plus de nous savoir piégés ici, non. Sa réaction me fait tomber dans une sorte de transe et je ne bouge plus, ne réagis plus, alors que des idées dégueulasses me traversent l'esprit, m'arrachant un sourire pas très net, je le concède. Mais je me reprends et m'active pour finalement venir l'aider à essayer d'ouvrir ces foutues portes. En vain. Le système semble bloqué et moi, franchement, j'ai pas envie de suer comme un porc pendant dix minutes en me tuant à la tâche. J'essaye de relativiser, j'me dit que quelqu'un va bien finir par venir nous sortir de là. Alors j'abandonne, sous le regard fâché de Zoe qui elle, semblait bien lancée pour dépenser toute son énergie là-dedans. Je soupire et jette un coup d’œil dans le petit espace qu'on a quand même réussi à créer, histoire de voir si ça vaut le coup de persévérer ou non. Et clairement, non. On est entre deux étages, bloqués. Et au moment où je me dis qu'il faut relativiser et que je vais bien trouver un moyen de rendre ce moment agréable malgré tout, Zoe en remet une couche, toujours aussi nerveuse. - J'ai la poisse. On va crever de soif et de faim ici. J'échappe un râle plaintif, exaspéré. - Arrêteeeee, putain. On va pas resté ici pendant 2 semaines t'sais. Et puis, comme je n'sais pas rassurer les gens, j'ajoute : - et pis au pire, si c'est l'cas, t'en fais pas, promis je te tuerais la première pour pas que tu souffres trop. J'échappe un rire crétin, parce que l'idée m'amuse, réellement. Mais les gens sont rarement réceptifs à mon humour, j'ai jamais trop compris pourquoi d'ailleurs.

Mais en fait, je commence déjà à m'ennuyer. Et l'ennui, c'est assez dévastateur chez moi. Alors je sens la colère et l'impatience qui s'empare de moi. J'me met à râler aussi et je cogne contre la paroi, nous imposant alors quelques secondes désagréables. Une chance pour moi, Zoe fait rapidement re-pencher la balance du côté de l'agréable en retirant sa blouse. Je hausse un sourcil et laisse mon regard trainer sur ses jambes découvertes, puis sur sa poitrine -couverte elle, malheureusement. D'accord, c'est moi ou la température vient encore de grimper ? Je lui demande de réessayer, mais au final, j'crois bien que ça m'arrangerait qu'il n'y ait personne de l'autre côté. Je la regarde faire, je retiens mon souffle et je peux pas m'empêcher de sourire quand elle n'a pour réponse que le grésillement du petit interphone. C'est bon pour moi, tout ça. Je la regarde s'éloigner et se laisser glisser par terre, satisfait. Je prends le temps de réfléchir deux secondes à comment je vais bien pouvoir aborder la chose et c'est là que j'la vois s'allumer une clope. Elle déconne là ? Je fronce les sourcils et serre les poings. - T'en veux une ? Ça détend. ÇA DÉTEND ? FINIR ÉTOUFFÉ DANS UN ASCENSEUR A CAUSE D'UNE CLOPE, ÇA ME DÉTEND PAS DU TOUT MOI. Je m'avance vers elle en quelques enjambées, tandis qu'elle me demande comment j'me suis encore ouvert la moitié d'la figure. Mais je réponds pas, trop en colère. Je me contente de lui arracher la clope du bec et de la jeter par terre avant de la piétiner violemment, incapable de me contrôler. - PUTAIN MAIS T'ES CONNE OU MERDE ? Je continue de m'acharner sur la pauvre cigarette, finissant de la réduire en morceaux alors qu'elle est déjà éteinte depuis mon premier coup d'pied. Je finis par ralentir puis m'arrêter, haletant. Je dévisage Zoe, le regard fou, le cerveau encore embrumé par cette montée de colère. Je finis par baisser les yeux, souffler et mes muscles se détendent un à un, mon souffle se fait plus discret. Je passe mes mains sur mon crâne et expire bruyamment avant de revenir vers elle. Je m'accroupis face à elle et pose mes mains sur ses genoux. - excuse-moi zoe, j'voulais pas faire ça. ça me rend dingue moi aussi l'idée d'être coincé ici et j'me suis laissé emporté. C'est rien que des conneries mais elle est pas censée le savoir. Moi, j'suis juste bien obligé de mentir si je ne veux pas griller toutes mes chances. D'ailleurs, quand j'y pense, j'me dit que j'ai déjà eu l'occasion de griller toutes mes chances avec elle au moins une bonne centaine de fois, vu tout ce qu'elle sait et tout ce qu'elle a vu de moi. Alors pour le coup, ça m'étonne qu'elle soit encore sympa avec moi. Qu'elle me fasse pas la gueule ou qu'elle ne me fuit pas. Ça m'arrange, ouais. J'attrape son visage entre mes mains, j'essaye d'être doux mais j'suis pas doué pour ça, alors je conserve une certaine fermeté dans mes gestes. Là, je plante mon regard dans le sien. - ça va aller tu verras, j'suis sûr que dans cinq minutes on est dehors. J'espère pas, putain. Je relâche son visage et je viens m'installer à ses côtés, mais tourné vers elle et non pas le dos contre le mur. Je passe une main sur mon visage alors que je sens bien que le sang coule encore dessus. D'ailleurs, quand je retire ma main et y jette un coup d’œil, elle est complètement rouge. Je grimace, contrarié. - Tu crois que tu peux faire un truc avec les moyens du bord là ? Juste pour éviter que je retapisse tout l'ascenseur avec mon sang quoi. Du regard, je désigne sa blouse. Peut-être bien qu'elle peut me tamponner avec peu la gueule avec ça. - et pis c'était même pas d'ma faute cette fois ! Menteur. Je pose ma main sur sa cuisse, comme pour donner plus d'intensité à mes paroles. - j'me suis retrouvé mêlé à une baston et j'me suis défendu, c'tout. j'dis pas que j'ai pas kiffé, ok, j'avoue. mais je l'ai pas provoqué. Faux, archi-faux. En plus d'en être à l'origine, j'ai tapé une fille et un vieux. Pas d'ptité pour les fragiles. La nature a mis en place la loi du plus fort, c'est pas pour que les règles de notre société viennent y foutre le merdier.
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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptySam 16 Juil - 1:40

JJ c'était pas le mec le mieux placé pour gérer cette situation, oh ça non. Seulement, elle n'avait pas trop le choix, elle devait faire avec, priant pour ne pas qu'il explose dans cette si petit pièce. Ce serait dérangeant, n'est-ce pas ? C'est pour cela qu'au vue de son état, Zoe préféra jouer la carte du : j'suis désolée avec un air de chien battu. Calmé le jeu, il le fallait et aussi, se calmait elle même. Sinon, ça n'avancerait à rien. Ils n'allaient pas finir par s’entre tuer, n'est-ce pas ? Sa réaction fut des plus amusantes, bombant le torse, comme un coq qui a remit de l'ordre dans sa basse cours. Soit dite en passant, c'était quelque peu dégradant mais sur le moment, Brady s'en fichait pas mal, plus occupée à vouloir ouvrir ses fichues portes. Il fallait que ça lui arrive à elle. Comme si on la punissait pour toutes les choses graves qu'elle avait fait. Promis, demain, elle se ferait nonne. Mais seulement, rien ne se passa comme prévu, ou du moins, comme elle l'avait prévu. On ne voit ça que dans les films après tout. Comme si les portes allaient s'ouvrir par magie devant étage et qu'ils allaient pouvoir sortir de cette cage aussi vite qu'ils y étaient entrés. La fatalité, j'vous jure. Zoe déprimait déjà. Et elle lui fit ressentir rapidement. Arrêteeeee, putain. On va pas resté ici pendant 2 semaines t'sais. C'était certain. Une soirée, et c'était déjà le chaos, deux semaines ce serait quoi au juste ? et pis au pire, si c'est l'cas, t'en fais pas, promis je te tuerais la première pour pas que tu souffres trop. Ah nous y voilà. Quelle charité franchement, c'était du JJ tout craché. Elle était presque certaine qu'il finirait par la bouffer. Non pas qu'elle insinuait qu'il était cannibale, loin de là, mais bon, quand on a faim … Rien qu'à l'idée, elle eut presque envie de vomir. Enfin bref. La fatalité, la revoilà revenir au galop. A grand enjambés, comme un clin d'oeil subtile qui lui faisait le destin. Et merde tiens. En fait, Zoe était blasée. De toute façon, ils n'allaient pas sortir d'ici avant que quelqu'un ne vienne les chercher. C'était pas son truc de compter sur les autres en général, mais là, pas vraiment le choix au vu de la deuxième no réponse dans l'interphone. Levant les yeux au ciel, la belle finit par se laisser tomber sur le sol, tandis que JJ semblait la reluquer. Euh … Il a un problème ? C'était l'effet infirmière ? Elle préféra opter pour le fantasme de tous les mecs plutôt qu'à se lamenter sur cette question. La réponse faisait peur de toute façon, lui en donnait même des frissons. Vraiment trop bizarre. Elle alluma une clope, lui en proposa une, dans une nonchalance qui lui était propre, tout en demandant ce qu'il avait fabriqué pour avoir une tronche pareil. Mais en fait, la clope ça n'avait pas eu l'effet escompté puisqu'à peine eut elle le temps de tirer une taffe, que JJ se leva de sa hauteur (c'est à dire pas bien grand) et finit par se jeter sur elle, lui arrachant son précieux des mains. BORDEL ! C'était quoi son problème encore ? PUTAIN MAIS T'ES CONNE OU MERDE ? On l'avait insulté de beaucoup de chose, mais de conne jamais. Mon petit, j'suis infirmière, t'es qu'un gamin des sables qui fait partit de la bande à Mickey. On se calme ok ? Seulement, elle resta stoïque devant la scène, bouche entre ouverte, tandis que les dernières onces de fumée s'évacuaient de sa gorge. Elle pouvait pas fumer, elle pouvait pas s'énerver … Non mais c'était le comble là ! Sans doute que c'était elle qui allait le tuer bien avant finalement. Survivre sans sa nicotine … dans un ascenseur, avec JJ … MISSION IMPOSSIBLE. « Mais t'es malade ! » lui hurla t-elle dessus après quelques secondes de regard suspect. Elle voulait le tuer, l'étrangler. Sa clope merde ! Ça poussa pas ça non plus. Brady finit par se cogner l'arrière du crâne contre la parois métallique. C'était ça ou celle de JJ. Et avec un minimum de réflexion, elle était certaine de ne pas faire le poids par la suite. Puis elle repense aussi au visage de Trixia et se dit que franchement, elle veut pas lui ressembler. JJ lui avait foutu une bonne raclée. D'ailleurs, elle lui en toucherait deux mots ou pas (parce que c'était pas ses affaires en fait), mais quand elle aurait de la place pour courir le plus loin possible après. Heureusement pour elle, ou pas, JJ finit par se calmer tout seul. AMEN ! Il avait pu un truc de spéciale ce matin ? JJ ne se calme jamais tout seul. C'est comme un gamin super actif. Alors, elle louche sur sa personne, attendant de subir de nouveau, une de ses crises. Mais non et franchement, elle était sur le cul. Il finit par se rapprocher d'elle et instinctivement, parce que JJ pouvait la faire flipper parfois, elle eut un mouvement de recul, tandis qu'il posait ses mains sur ses genoux dévêtis. Il avait le don de provoquer des sentiments et des sensations contradictoire chez elle. Un coup, il le dégouttait, un coup il lui donnait des frissons pas catholiques. Un coup, il l'énervait, un coup il l'attendrissait. Franchement, c'mec était un mystère. excuse-moi zoe, j'voulais pas faire ça. ça me rend dingue moi aussi l'idée d'être coincé ici et j'me suis laissé emporté. Il s'excusait ? Ok, pause. Y a-t-il un témoin dans le coin ? Juste au cas où. Elle restait bouche bée, stoïque, ne sachant pas trop quoi lui dire, ni même si elle devait bouger en fait. Puisqu'il se mit à poser sa main sur son visage. Il avait les mains douces. Elle aurait jamais penser. Sourcils froncés, lèvres entrouvertes, elle avait la tronche d'une gamine qui venait de rencontrer Justin Bieber. Pathétique. Mais dans le visage de JJ, y avait un truc trop mignon, quelque chose d'attendrissant mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Pourtant, elle savait que c'était un malade. C'était sans doute ce contraste qui l'attirait, allez savoir pourquoi. ça va aller tu verras, j'suis sûr que dans cinq minutes on est dehors. Il se voulait rassurant. Pendant une secondes, elle y a cru, avant de se rendre à l'évidence que de toute façon, il fallait qu'ils fassent avec. Que ce soit dans 5, 20 minutes ou deux heures, ils n'avaient pas le choix. « J'peux pas fumer donc ? » Elle avait osé demander, ne sait-on jamais, sans doute qu'il avait changé d'avis entre temps. Lui qui était si proche à présent, elle pouvait tenter le diable et espérait une réponse positive. Mais franchement, elle n'y croyait pas vraiment. Il finit par retirer sa main, toute douce, de son visage. Le coeur de Zoe battait à une allure raisonnable, elle était calmée, plus sereine. Elle finit par regarder son paquet de clope qui jonche sur le sol, lui faisant un adieu pour quelques heures. Fuck. Elle le pousse plus loin. Tu crois que tu peux faire un truc avec les moyens du bord là ? Juste pour éviter que je retapisse tout l'ascenseur avec mon sang quoi. Elle tourna son visage vers le sien et fit une grimace. Elle avait mal pour lui. Son regard suivit celui de JJ. Sa blouse. Pauvre petite chose qui allait finir sali. Inspirant légèrement, Zoe la prit entre ses doigts et finit par avancer un petit plus vers JJ, histoire d'avoir pleinement accès à son visage. Elle ne pourrait pas faire de miracle et certaines blessures méritaient quelques points.  et pis c'était même pas d'ma faute cette fois ! Un léger rire sortit d'entre ses lèvres, tandis qu'elle avait l'impression d'entendre un gamin de cinq ans. C'était mignon. Tapotant légèrement son visage avec sa blouse, elle essayait tant bien que mal d'éponger le sang qui s'était accumulé sur sa peau. Mais y a pas vraiment de remède miracle, surtout quand une plaie continue de saigner. Non franchement, c'était pas l'idée du siècle, mais fallait faire avec. j'me suis retrouvé mêlé à une baston et j'me suis défendu, c'tout. j'dis pas que j'ai pas kiffé, ok, j'avoue. mais je l'ai pas provoqué. Il était vraiment attendrissant avec sa moue déconfite. Si bien qu'elle secoua la tête de gauche à droite, amusée par la situation. Il se fourrait toujours dans les mauvais coups. Il avait pas de chance en fait. Non vraiment et d'un côté si. Parce qu'au vue de tous les coups qu'il avait pu recevoir, son visage n'avait pas vraiment de trace. Bon, à part aujourd'hui, mais c'était tout frais. Elle tapota encore un peu plus et finit par avancer son visage de celui de JJ, pour voir de plus près les dégâts. Ça irait. Pour le moment. Pour une heure grand max, s'il ne rigole pas trop, s'il ne se tape pas la tête sur le sol. « J'crois que ça devrait faire l'affaire mais bon, faut pas trop que ça dure. » Elle leva le regard vers le plafond de l’ascenseur, tandis qu'elle se reculait. Après mûre réflexion, Zoe était trop près d'lui. Elle jeta la blouse ensanglantée plus loin. « Tu les attires les bastons .. » finit-elle par lui répondre, le regard amusé. JJ était son meilleur client. Si on pouvait appeler ça comme ça. C'était lui qu'elle voyait le plus régulièrement. Pour ne pas dire une fois dans la semaine. Brady croisa ses bras sous sa poitrine laissant retomber sa tête contre la parois et souffla plusieurs fois. L'ennui total. « T'avais prévu quoi ce soir ? » Histoire de parler ou peut être que ça l'intéressait un peu finalement. Il faisait chaud là, tout à coup, dans cet endroit. L'air conditionné devait avoir griller lui aussi. L'truc, c'est que Zoe, elle s'ennuie vite, surtout quand elle peut pas fumer. « On fait quoi ? » finit-elle par demander, au bout de quoi … trente secondes. Elle mordit sa joue intérieure, dévisageant JJ. Il a pas amené un jeu de carte par hasard ?
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: GROUPE 10 (panne dans l'hôpital)   GROUPE 10 (panne dans l'hôpital) EmptySam 30 Juil - 9:24

- Mais t'es malade ! Oui. Non. Peut-être. Qu'est-ce que ça change de toute façon ? J'la fusille du regard, n'éprouvant pas le moindre remord sur le geste que je viens d'avoir. Elle n'avait qu'à être moins conne, c'est pas d'ma faute. Ça ne se voit peut-être pas de prime abord, mais j'viens quand même de nous sauver la peau, là. Parce que si la fumée toxique de sa clope se met à envahir toute la boite métallique, il ne nous restera plus grand chose à respirer ensuite. Et j'suis p't'être pas médecin, ni même infirmier, mais d'après ce que je sais, sans air, on crève. Donc, pas d'clope. Mais malgré tout, j'finis par me calmer. Y a mon cerveau qui s'agite là-haut et j'comprends vite que c'est pas en lui hurlant dessus que j'vais pouvoir arriver à mes fins avec elle. J'crois que les cris, ça ne marche qu'avec Nana. Et je n'arrive pas à savoir si c'est elle qui est bizarre d'aimer ça, ou si c'est le reste des filles, parce qu'elles n'aiment pas. Je marque une pause, me mettant à réfléchir sur cette question. Et comme je n'trouve pas de réponse, je me remets en mouvement pour venir m'approcher d'elle. Le mouvement de recul de Zoe ne m'échappe pas, mais je fais comme si je n'avais rien vu, bien que ça m'amuse. Non, c'est plus que de l'amusement encore. Ça me fait jubiler. J'me sens puissant, effrayant, imposant. C'est pas bon pour mon estime, certes. Mais j'en ai rien à foutre. J'suis juste content de mon petit effet. Et puis, ça devient de plus en plus marrant. J'la vois qui entrouvre la bouche, stupéfaite par mes paroles, par mon changement de comportement. Et c'est parfait, tout ça. Elle baisse sa garde, elle m'laisse pénétrer dans son espace et j'ai plus l'intention d'en repartir maintenant. Ça non. Alors je pousse le truc encore plus loin, déposant ma main sur sa joue, me contrôlant pour me faire le plus délicat possible. Et j'la vois qui me fixe, toute perturbée, toute étonnée par ce qui est en train de se passer. Je réprimande un sourire victorieux, me contentant de la regarder avec sérieux, avec douceur presque. Faudrait pas qu'elle découvre le stratagème. Faudrait pas qu'elle découvre que je n'suis absolument pas désolé. Que si c'était à refaire, je le referais sans hésiter.

- J'peux pas fumer donc ? Putain, mais ! Elle le fait exprès ? J'me tend et ma mâchoire se contracte, alors que j'ai envie de lui hurler dessus et d'lui faire manger ses putain d'cigarettes à la con ! NON ELLE PEUT PAS FUMER. C'était pas assez clair la première fois peut-être ? Je tente de me reprendre, mais j'ai du mal. J'lui offre un sourire nerveux, crispé, légèrement tremblant, trahissant ma lutte intérieure du moment. Et j'ai envie de reposer ma main sur sa joue, mais pour lui foutre une baffe, cette fois-ci. Mais je n'en fait rien. Je me redresse un peu et je me concentre sur ma respiration. J'peux pas parler, sinon je crois que je vais encore l'insulter. Je me contente donc de hocher la tête de gauche à droite en signe de négation. Et visiblement, cette fois, elle a pigé. Parce qu'elle lance un dernier regard dépité à son paquet avant d'le repousser plus loin. Fin d'l'histoire. J'inspire un grand coup et, enfin, je sens la rage qui me brûlait la peau se dissiper. Des fois, j'me dit que mes parents adoptifs avaient peut-être raison. P't'être bien que j'ai des problèmes de gestion de ma colère. Qu'importe, de toute façon, c'est pas le fait de mettre un nom dessus qui va changer quoi que ce soit.

Mêlant l'utile à l'agréable, j'lui demande de venir m'éponger un peu la tronche avec sa blouse. L'idée de cette proximité entre nous me ravit. J'adore quand je viens la voir, qu'elle me fait asseoir sur le bord du lit et qu'elle se penche sur moi pour me réparer la gueule. J'me retrouve avec une vue parfaite sur sa poitrine à chaque fois, si proche de moi et j'me régale. En attendant, je continue de la baratiner et de lui mentir et ça marche. Elle se détend de plus en plus, elle s'met même à rire. Et vous savez ce qu'on dit sur une femme qui rit, mh ? J'essaye d'oublier la douleur lorsqu'elle se met à me tamponner doucement le visage pour le nettoyer, me concentrant sur ce que je dois faire et dire, pour continuer sur cette voie plus que prometteuse. - J'crois que ça devrait faire l'affaire mais bon, faut pas trop que ça dure. Qu'elle finit par dire, tout en cessant ce qu'elle faisait. Dans un réflexe inconscient, je viens passer ma main sur le bas de mon visage, pour constater avec satisfaction qu'en effet, il n'est plus recouvert de sang. J'lui lance un petit sourire reconnaissant. - Merci. Que j'dis avec conviction et fermeté, tout en la regardant s'éloigner de moi. Je rêve où elle me fuit ? Y a son regard qui m'évite pendant quelques secondes et j'la sens tendue. J'suis pas certain de réussir à décrypter ce que ça veut dire. Si c'est plutôt bon ou mauvais pour moi. Putain, le langage des meufs, c'est vraiment pas ma spécialité. Tu les attires les bastons .. J'ai bien envie de lui dire que non, j'les attire pas. Je les provoque, voilà tout. Mais j'peux pas me griller maintenant. J'échappe un petit rire et je hausse les épaules. - Hé ouais, chacun son truc. Y en a ils attirent les jolies filles, d'autres les embrouilles. Tant pis pour moi, hein. J'lui sors ça avec naturel, détendu. Mais j'la fixe. Intensément. J'la dévore du regard même, pour bien qu'elle comprenne que la jolie fille dans l'histoire, c'est elle. Parait que les gonzesses aiment bien les trucs subtils comme ça. Alors voilà, madame est servi.

- T'avais prévu quoi ce soir ? J'devais aller retrouver Nana dans un bar pour passer la soirée avec elle. Mais ça, j'vais certainement pas lui dire. Ça gâcherait tout. Alors j'me contente de hausser les épaules d'un air nonchalant. - J'devais retrouver la bande, comme d'hab. Ou p't'être que Sam, vu que j'suis plus avec Nana, j'ai pas spécialement envie d'la voir. Bon, c'est pas vrai du tout. On est toujours ensemble. Mais je sais que c'est crédible, parce qu'elle et moi, on se sépare 40 fois par semaine, tout le monde le sait. Alors ce soir, ça pourrait tout à fait être le cas aussi. - Et toi ? Que j'demande, faisant mine de m'intéresser à elle. Alors qu'en réalité, j'en ai rien à cirer de savoir si elle allait devoir bosser toute la nuit, ou bien qu'elle allait sortir en ville avec ses copines pour boire des mojitos ou encore qu'elle avait l'intention de rentrer chez elle et de se mater un dvd, parce qu'elle est épuisée. - On fait quoi ? On baise ? Je fais mine de réfléchir une seconde puis je m'approche à nouveau d'elle, brisant le petit espace qu'elle avait instaurée entre nous. - Puisqu'on est dans les soins, tu peux regarder mon torse, j'me suis pris un méchant coup et j'ai mal aux poumons depuis tout à l'heure. J'ai bien pris un coup, c'est vrai. Mais j'ai pas franchement mal. C'est juste une excuse pour se dépoiler. Faut bien commencer à un moment, non ? Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, je retire mon t-shirt et le l'envoie valser contre la paroi opposée. Je m'avance encore vers elle et j'prends sa main sans lui demander son accord pour venir la poser sur l'hématome qui commence à prendre couleur sur la gauche. - Tu crois que ça peut être grave ? Que je demande, faussement inquiet. J'la laisse observer le truc, me délectant de cette vision et de sa peau contre la mienne. J'attends quelques secondes, alors qu'un silence plein de tension vient envahir la pièce. Puis, avec ma main droite, j'viens doucement m'emparer de son menton pour la forcer à relever la tête et à me regarder. - T'es vraiment belle, Zoe. Que j'lâche sans crier gare. Puis, ni une, ni deux, je m'penche en avant à la vitesse éclaire et mes lèvres viennent s'échouer sur les siennes, lui volant un baiser, sans le moindre scrupule.
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