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 you can't pin me down. mikhail.

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MessageSujet: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyMer 24 Oct - 23:09


Künsch, Mikhail
"You're not your job. You're not how much money you have in the bank. You're not the car you drive. You're not the contents of your wallet. You're not your fucking khakis. You're the all-singing, all-dancing crap of the world."  

   
anecdotes


   01 ; Chez les Zimniakov, les femmes portaient les pantalons. Elles menaient les familles avec une poignée de fer et leur voix grave faisait parfois trembler le plus imposant des hommes. Elles décidaient quand manger, elles décidaient quand regarder la télévision, elles décidaient quand faire l’amour. Elles étaient presque toutes femmes au foyer en laissant les hommes obtenir un métier assez respectable pour subvenir à leur besoin. Elles géraient les revenues et les dépenses. Elles étaient celles qui battaient leurs enfants. Personne ne dérogeait de ces règles. Pour les nombreuses fêtes passées chez ses tantes ou chez sa grand-mère, il ne vivait jamais une ambiance différente de celle qu’il connaissait déjà. Si Mik n’avait pas une oreille tirée par sa mère, c’était sa tante qui le faisait. Elles veillaient à ce que les enfants grandissent droits, aussi forts qu’elles. C’est à se demander dans quel moment de son éducation Mik est devenu aussi faible et aussi honteux. Peut-être parce qu’il était davantage un Künsch qu’un Zimniakov.

   02 ; L’école, un concept trop futile pour lui. Il voyait bien qu’apprendre le russe et l’anglais pouvait lui permettre de devenir quelqu’un, lui dessiner une identité, un avenir. Mais il n’apercevait aucun intérêt dans les mathématiques, dans le sport ou dans l’histoire. Même qu’à un très jeune âge, il s’éclipsait des cours seulement pour aller traîner en ville ou rentrer discrètement par la fenêtre de sa chambre. Ses parents en ont reçu des appels. Mais l’établissement scolaire en venait à se demander s’il était mieux absent ou présent. Toujours à enquiquiner les autres étudiants, à leur lancer du papier mâcher par la tête, à tirer leurs cheveux, à couper leurs vêtements. Mik ne laissait personne vivre tranquillement. Il voulait passer ses soirées en retenue à reluquer la surveillante. Il voulait qu’on le chicane afin qu’il passe sa soirée dans sa chambre à gribouiller sur les murs ou lorsqu’il savait vivre : dans un cahier. Il n’était même pas en état de réfléchir pour lui-même, qu’il décida tout bonnement de déserter l’école à 14 ans, sous une pluie de coups de la part de sa tendre mère.

   03 ; Après un visou impeccable qu’il lui vaudrait un score parfait, Mik balança le journal sur la porte d’un citoyen russe avant d’enfourcher son vélo et de passer au suivant. C’était ça, sa vie depuis deux ans. Sa mère l’avait forcé à s’inscrire à ce boulot, comme ils ne vérifiaient jamais l’âge des représentants. Entre ça et travailler en usine, le choix était vite fait. De plus, il lui arrivait souvent de se perdre là où des âmes aussi innocentes que la sienne ne devraient pas se rendre. Les recoins où même le jour, la corruption grouillait. En usant un peu de son charme et utilisant la monnaie qu’on lui laissait secrètement pour son travail, le jeune Künsch profita de son premier joint. Niveau alcool, on le lui avait forcé de très jeune âge. Il lui arrivait de rester avec ces adultes perfides et parler avec eux pendant des heures. Pour ne pas revenir au QG les mains pleines, il laissait la pile de journaux au sol avant de partir. Il perdit son métier à 16 ans. De nouveaux, après s’être fait botter les fesses par sa mère, elle lui réserva une nouvelle surprise.

   04 ; Il passait le chiffon par-dessus la télévision. Il n’avait jamais vu un écran aussi imposant. Encore, la leur, il devait donner des coups dessus pour que l’image soit assez claire. Il se demande encore comment sa mère lui a trouvé ce métier. Même s’il ne faisait que le ménage, il le faisait dans les plus belles baraques de l’arrondissement et en plus de la paie, il avait le droit à des surplus. Ce serait mentir dire qu’il ne volait pas un peu de nourriture dans les armoires ou à boire dans le frigo. Il lui arrivait même de dissimuler dans ses poches quelques bijoux. Il en était à sa cinquième fois dans cette maison, alors qu’il en faisait des nouvelles à toutes les semaines. Il en était venu à connaître le propriétaire : un agent de production russe, divorcé, père d’une petite fille, adorateur de vieilles bagnoles, goûts musicaux douteux et clairement végétarien. Mik le croisait seulement à la toute fin de son quart de travail, mais aujourd’hui, c’était différent. Invité à rester manger, Mik accepta sur le champ. Il ne dira jamais non à de la nourriture gratuite, de qualité, même si ce n’était que de la verdure. Mais il quitta plus tôt que prévu alors que la main de l’homme se glissa sur sa cuisse. Dans un « PD » bien ressenti et un coup de poing bien placé, il refusa de retourner faire le ménage dans cette maison.

   05 ; La clé grattait la serrure sans trouver précisément la fente prévue à cet effet. Mik appuya un moment son front contre la porte avant d’entendre le grésillement de la lumière au-dessus de sa tête s’allumer. Sa mère vient lui ouvrir la porte et leurs deux regards se combattirent silencieusement pendant quelques secondes. Seul ses yeux bleus électrisants lui permettaient de reconnaître son fils. Une immonde tâche mauve commençait à naître sous son œil gauche boursouflé. Ses cheveux blond platine retombaient agressivement sur son front. Du vomi reposait sur son collet alors qu’une tâche couleur goudron luisait sur son poignet. À peine parvient-il à la saluer d’un mouvement de main mou qu’il termina sa soirée sur le perron, la mâchoire douloureuse et la lèvre éclatée. Sa mère venait de lui coller une droite en le traitant d’ingrat, de faible, de traître. Limite elle le traitait de gay alors qu’il n’avait pas encore vécu aucune expérience du genre. Si seulement il avait regardé son téléphone. Mik avait paumé son téléphone. Si seulement il l’avait regardé ! Alors il saurait qu’il n’avait plus de père. Plus de quoi ?

   06 ; Les goûts se mélangeaient. Il ne savait même plus ce qu’il buvait alors qu’il continuait de glisser les billets sur le comptoir. Jusqu’à ce qu’une main se pose sur la sienne pour l’empêcher de continuer. Dans une plainte plus rauque que sa voix pouvait lui permettre, Mik retira sa main avec son billet qu’il fourra dans sa poche. Il prit son verre et en bu le contenu complet avant de le poser avec brutalité. L’inconnu disait s’occuper de la prochaine tournée. Puis de la suivante. Il humait son odeur, malgré la perte exagérée de son odorat. Il se penchait vers lui pour ne pas chuter de l’autre côté. Il louchait sur son beau sourire, il tendait les doigts vers sa chevelure brune. Il parlait anglais. Il le comprenait, avec misère. Il n’arrivait pas à lui répondre. Il n’arrivait pas à le repousser. Accroché à lui, dépendant de sa présence. Il ferma les yeux, étourdit. Et lorsqu’il les ouvrit, le soleil avait remplacé la lune. Ses vêtements étaient éparpillés dans une chambre qu’il ne reconnaissait pas. Une paire de jambes poilues s’étaient logées contre les siennes. Et sa tête menaçait d’exploser. La pression retomba uniquement lorsqu’il régurgita toute la boisson de la veille sur le sol. Il sentit une main froide se poser sur son dos et dans un frisson incontrôlé, il murmura « pd ».

   07 ; Il riait fortement malgré le sang qui regorgeait dans sa bouche. Il toussait et crachait ces perles cristallines sur le sol. Il n’arrivait plus à se relever. Il avait l’impression d’avoir des côtes cassées. Au-dessus de lui se tenait une mère honteuse et un beau-père homophobe. Sa respiration sifflait, Mik se demandait s’il n’allait pas avoir des problèmes avec ses poumons. Sa vue était flouée par le liquide velouteux, mais il savait que le visage de sa mère était crispé de dégoût. Il sentit ses pas raisonnés contre sa tête en s’éloignant avant de revenir tout près. Lentement, le jeune russe cessait de rire pour tenter de prendre son sérieux. Il leur criait qu’il avait baisé avec le voisin pour de l’argent, avec le médecin de la famille pour de l’argent, avec un député pour de l’argent. Il était gay ! Il aimait ça. On lui éclata une énième fois la bouche avec le dessous d’une chaussure et il se remit à rire en se couvrant le visage. Il avait mal, tellement mal. Mais ça n’a jamais été différent des autres bastons qu’il a débuté. Mais cette fois-ci, il se faisait défoncer pour ce qu’il était, pas seulement parce qu’il était un imbécile heureux. Une main se dégagea de son visage de force et sa mère prononça ces quelques mots qui le marquèrent à tout jamais : Si j’te coupe les mains, tu pourras plus en branler des mecs. La lame incisait profondément la paume de sa main, puis de la seconde. Mik criait et pour la première fois de sa vie, il se mit à pleurer avant d’obtenir le coup fatal à la tête qui le fit s’évanouir.

   08 ; L’humidité des eaux lui collait à la peau, celle des poissons lui fouettait le visage. Callé contre une caisse de marchandise illégale et couvert d’une épaisse couverture, Mik fuyait la Russie afin de se diriger vers ce qu’il croyait être un monde meilleur. Sans passeport, il devenait un sans papier. Et son seul moyen de se rendre en Amérique se faisait par voie maritime. Il a vomi, plusieurs fois. Ses blessures pas encore complètement guéries lui faisait un mal de chien. La couverture l’empêchait de respirer à pleine capacité. Il n’avait pas le moyen de manger et il n’avait aucunement conscience du temps. Il ne sait même pas combien d’heures ou de jours il est resté coincé dans cette cave de bateau. À entendre des pas passer près de lui, à ne pas savoir s’il sera arrêté là, maintenant. Mais il lui fut finalement possible de se dégourdir les jambes une fois sur les terres américaines. Les arbres semblaient plus verts, le ciel plus bleu, la vie plus belle. Il ne comprenait pas les risques d’être Mikhail, un russe en fuite. Avec peu d’argents en poche, il décida simplement d’aller trinquer à son premier succès. Celui d’être en vie.

   09 ; Il replaça ses vêtements fripés des deux derniers jours. Il essuya le coin de ses lèvres avant d’y apposer une cigarette et demander d’un petit mouvement de tête que son chauffeur lui allume. Il le remercia silencieusement avant d’ouvrir la portière, de prendre son sac et de sortir de la voiture. Il donna une tape sur le capot et laissa l’homme faire demi-tour et rouler sur ses pas. Abandonné devant un hôtel, il était encore assez fortuné pour s’y permettre deux nuits, mais sans plus. S’avançant vers l’accueil, il glissa la cigarette à ses doigts afin de demander clairement une chambre. Il glissait déjà les billets sur le comptoir, comme il était propriétaire d’aucun visa. Ce qui était sympa de l’argent papier, c’est qu’il avait généralement aucune pièce d’identité à offrir. Il n’en avait pas, de toute manière. Il tourna les pieds en croisant le nom « Savannah » du regard et haussa faiblement les épaules. Peu importe où il se trouvait, il n’allait pas rester. Il visait New-York, innocemment. Mik attrapa la clé de la chambre et y pénétra en allumant immédiatement la télévision. Elle était mieux que celle qu’il avait à la maison. Ça lui permettait de pratiquer son anglais sur les téléromans les plus ennuyants.

   10 ; C’était le plus déprimant des contrats qu’il n’a jamais acceptés. Un homme se présentait toujours dans la maison close à la recherche du regard pâle du russe. Il tenait toujours un habit à ses mains et l’invitait à venir le rejoindre. Tous les deux se rendait occasionnellement dans la maison de l’étranger, mais plus souvent qu’autrement : au cimetière. C’était malaisant. Il n’y avait aucune relation charnelle entre les deux. Il n’était pas utilisé à des fins professionnelles, ni divertissantes. Il passait des heures devant la tombe d’un jeune garçon avec un père esseulé qui n’arrivait pas à faire son deuil. Mik ne pouvait rien dire, seulement le prendre dans ses bras et parler au nom de ce jeune homme décédé. C’était son fils. Et il semblerait que tous les deux se ressemblaient. Ce pourquoi il était toujours choisi pour vivre ce petit moment absurde relatif à l’enfer. Il en est venu à ressentir de la tristesse pour cet homme, à un point tel qu’il ne pouvait plus retenir ce qu’il avait sur le cœur, lui demandant de passer au travers et d’arrêter de venir le voir. Qu’il se fît du mal en venant toujours verser de l’argent dans ses poches pour simplement se morfonde devant une tombe. La semaine suivante, il ne revit pas l’homme. Ni plus jamais. Être escorte avait son lot d’absurdité. Il était entrain de se demander s’il ne préférait pas être un simple prostitué.

   11 ; Il analysait le paquet noir qu’il tenait dans ses mains. Après avoir percuté une poubelle dans le fond d’une ruelle, cette boule lui avait roulé sur le pied. Pas le choix de la ramasser. Un coup d’œil à gauche, puis à droite, il s’était installé contre le brique et avait sortit son petit poignard de sa chaussure. Il perça le sac noir, duquel sortit une épaisse quantité de poudre blanche. Il savait bien que ce n’était ni de la farine, ni de la poudre à pâte. Une vague d’excitation et d’insouciance s’empara de son corps alors qu’il décida de tester la marchandise, sans émettre d’en échapper une immense quantité au sol, surpris par le choc que ça lui créait au niveau des sinus. Prix d’une toux, peu habitué d’une telle pratique, deux individus pénétrèrent dans la ruelle. Ils aperçurent en premier la poubelle, puis les jambes blanches du garçon dépasser un peu plus loin. Rapidement, Mik ne touchait plus le sol. Avant qu’il ne comprenne ce qui se passe, il était au sol avec une douleur vive dans le bas-ventre. Le souffle à demi-coupé, il parvient tout de même à les narguer, sans savoir ce qu’il disait. En fait, il n’arrivait qu’à parler en russe dans ces situations-là, ce qui envenimait davantage les deux trafiquants. C’est la pluie qui le réveilla le lendemain, nettoyant les éclats de sangs partout sur son corps.

   12 ; Il l’avait croisé, ce numéro qui pendait sous une feuille blanche. Une étudiante qui proposait des cours en [matière à voir pour un futur lien], privé. Il avait l’impression que ça lui était précisément dédié. La matière, pas forcément, mais les cours, il en avait de besoin. Il avait besoin de devenir américain et ne pas risquer d’être rapatrié dans son pays natal. Il avait téléphoné au numéro en disant être intéressé par le cours, qu’il pouvait aisément la payer mais qu’il devra se rendre chez elle. L’hésitation dans sa voix démontrait immédiatement qu’elle allait généralement chez les gens, mais il lui avoua résider dans une chambre d’hôtel. Intriguée, elle décida seulement de lui donner rendez-vous dans un café pour mettre les choses aux claires. Aujourd’hui, il gribouillait quelques mots à l’orthographe douteuse dans un cahier, épaulé par la demoiselle. Ça devait être un secret, pour tout le monde. Il ne voulait pas que son statut social soit effrité. Avec un humour mal placé, il lui promit de la marier devant Elvis Presley à Las Vegas la journée qu’il aura sa citoyenneté. Mik ne savait pas ce qu’il ferait sans elle. Vient un point dans leur relation où elle ne veut plus d’argents de sa part, mais qu’il continue d’en glisser dans son tiroir de sous-vêtements.

   13 ; Il regardait le repas qu'un gamin avait vomi au sol quelques minutes plus tôt. Le groupe avait été dégagé pour éviter que ça n’ait une répercussion sur un autre enfant. Il détestait les sorties de groupe au musée. Encore plus lorsqu’il avait bu la veille. Le front appuyé sur le dessus de sa vadrouille, il prit une grande respiration nauséabonde avant de se décider à nettoyer cette merde. Son amie lui avait proposé d’obtenir ce boulot pour l’aider à en connaître davantage sur l’histoire d’Amérique. En effet, lorsqu’il n’entendait pas les animateurs parler et qu’il ne devait pas nettoyer le moindre recoin, il lisait les panneaux. Ça l’aidait, surtout qu’il avait un visuel qui venait avec. Pas ces gros bouquins écrit en taille six sur mille pages. Il plongea la vadrouille dans l’eau savonneuse et nettoya la substance blanchâtre. Le jeune avait gobé des céréales avant de partir, c’était évident. Mik n’en mangera pas pour les deux prochaines semaines, au moins. Il allait peut-être finalement pouvoir se louer un appartement bien à lui, sans un meuble à son insu. Il devra seulement aller se faire une carte illégale. Déjà que la compagnie du musée trouvait étrange qu’il n’avait aucun numéro social et aucune carte d’identité. Il disait les avoir perdu dans l’autobus et se faisait passer pour un gamin de 18 ans.
Prénom ; On se dit qu’il manque des lettres, ou qu’il y en a de trop. On essaie de ne pas écorcher son prénom qui ne semble pas provenir des recoins des États-Unis. Si peu difficile à crier et pourtant une torsion de la langue au moment de le murmurer. Mikhail ne voudra plus vous entendre et vous soulagera en disant qu’il préfère Mik.
   Nom ; Un nom de famille indéfini, aux origines douteuses et silencieuses. Jamais glissé sur ses lèvres, toujours détruit par les autres langues gonflées. Il ne le prononce plus, vous devez le lire et dans un mystérieux plissement des lèvres, il n’ose vous reprendre sur la prononciation. Künsch. Enchanté.
   Âge ; Beaucoup trop de journées oubliées, brouillées, flambées. Situé dans un âge où notre réalité devient palpable mais où la sienne lui glisse constamment entre les doigts. Démoralisé de voir le quart d’un siècle inutile abandonné derrière lui. Que fera-t-il de bien en vieillissant ?
   Lieu de naissance ; C’est dans le bain d’un appartement putride de Volgograd en Russie que Mikhail voit le jour.
   Nationalité ; Son acte de naissance ne ment pas : il est bel et bien russe. Il est même considéré comme un sans-papier. Ce pourquoi il occupe des métiers disgracieux depuis qu’il est atterri dans cette ville.
   Origine ; Le raisonnement d’un nom aussi singulier sur les terres de Savannah vient tout droit de ses parents. Alors qu’une vous assomme de son poing russe, l’autre vous charme d’un petit accent français, encore très peu habitué à la langue commune qu’est l’anglais.
   Statut ; Aucune histoire attendrissante en Russie et rien d'épatant au Savannah. Célib à terre. Pas l'choix.
   Orientation sexuelle ; « Si j’te coupe les mains, tu pourras plus en branler des mecs. » Ces mots le hantent encore alors qu’il effleure les cicatrices imprégnées dans la paume de ses mains. Il n’aura jamais honte d’avoir aimer les hommes et que Dieu le pardonne, il les désire encore.
   Emploi/étude ; Sans remord, il cessa de mettre le pieds dans l’établissement scolaire de sa ville. Comme il ne souhaite pas fuir les problèmes jusqu’à la fin de ses jours, Mik étudie l’histoire de l’Amérique afin d’obtenir sa citoyenneté. Pour s’aider, il se fait un peu d’argents comme concierge dans un musée historique. Le soir, si vous êtes de nature curieuse, vous pouvez aussi le voir traîner devant les maisons closes et même souvent , y entrer accompagné. Il est escorte.
   Caractère ;  Il a beau avoir le nez droit, celui-ci s’est fracturé à mainte reprise. L’odorat défectueux, détruit par un manque de respect d’autrui. Toujours là à faire bouger sa langue de manière salace, à provoquer d’un coup d’œil, d’un sourire mal introduit et de gestes vicieux. Mik, c’est celui qu’on veut replacer avec un coup de la main derrière le crâne ou un coup de genoux bien placé dans le ventre. On le pense imbécile, de ne jamais apprendre de ses erreurs. De toujours forcer, tordre là où ça fait mal. Sans remord, il pourrait faire du mal à tout ceux qui l’entourent s’il pouvait en extirper quelque chose à son avantage. Dérangé par le silence et la solitude, l’idée d’être abandonné par tout le monde l’angoisse au point qu’il en fait des cauchemars récurrents. Ça ne l’empêche pourtant pas de provoquer le premier venu pour se battre. Il aime l’affolement de son cœur, même s’il n’apprécie pas les bleus le lendemain. L’Russe ne pense jamais avant d’agir. Il espérait devenir heureux à faire ce qu’il veut quand il veut, mais c’est visiblement tout le contraire. Il y a une raison derrière cette tentative à vouloir être le centre de l’attention. Il y a une raison derrière chaque ricanement, derrière chaque baise payée, derrière chaque regard aguichant et torturé.
   Groupe ; Damaged.
   Crédits ;  ava fiche : Morrigan. gif : gif hunt tumblr. quote: fight club.
   
interview

   Depuis combien de temps votre personnage est-il à Savannah ; Il y a maintenant 5 ans qu’il réside à Savannah. Pensant simplement « passer par là », il commence à s’attacher à ce bout d’pays.

   Fait-il des choses illégales ou au contraire, est-il plutôt sage ; Si être escorte, consommer parfois de la drogue et boire comme un trou est considéré « illégale »…Alors il est loin d’être sage.

   A-t-il des penchants pour l'alcool ou la drogue ? les deux ? aucun ? ; Il est beaucoup plus un consommateur d’alcool que de drogue. Après s’être fait éclater la gueule la dernière fois qu’il en a consommé, il n’ose plus trop. Mais sa déprime le poussera peut-être à recommencer.

   Qu'est-ce qu'on trouve sur sa table de nuit ; Le téléphone et le cadran de l’hôtel. Il sait qu’il y aura sûrement que son cellulaire la journée qu’il aura un appartement.

   Que pense-t-il des armes aux usa ; Il a pu se renseigner un peu sur ce concept. Il n’a rien contre la loi relative aux armes. Il ne comprend simplement pas pourquoi les gens peuvent avoir librement des semi-automatiques. Ça va t’servir à quoi ? Dans un sens, c’est grâce à ce marché illégal qu’il est aux États.

   S'il pouvait retourner dans le passé, que changerait-il ; S’il pouvait retourner dans le passé et s’il pouvait changer de famille, il le ferait. Dans un sens, ça l’a bâti comme il est aujourd’hui. Un fils de pute qui s’vend. Classe non ?

   Généralement, dans quels genres d'endroits traine-t-il ; Ça dépend généralement de ses hôtes. Par lui-même, il aime bien traîner dans les lieux touristiques (parce qu’il est un touriste, on ne peut pas se le cacher). Il aime les arcades et les jeux à aires ouvertes.

   Il vit plutôt le jour ou la nuit ; Il aimerait n’être qu’un oiseau de nuit, mais sa meilleure amie le détesterait s’il arrivait à 2h du matin chez elle pour en apprendre davantage sur le dernier président des États-Unis.

   S'il pouvait changer une chose chez lui, qu'est-ce que ce serait ; La couleur naturelle de ses cheveux. Il en a un peu marre de toujours se faire des teintures pour oublier ses racines. Et puis ça brûle cette merde.

   A-t-il des projets d'avenir ; Pour l’instant, il vise simplement la citoyenneté. Ça ne lui sert à rien de viser plus loin pour l’instant. Il ne sait jamais si un couteau se retournera contre lui.

   Décris ton personnage en deux ou trois phrases ; Un petit animal agressif qui garde les oreilles levées mais la queue entre les jambes. Il montre beaucoup les dents, grogne beaucoup, mord souvent, mais y faut savoir le calmer pour qu’il agisse finalement comme un être humain censé, pour vous.

   
liens


   féminin (18-24) ; prof/meilleure amie ; Tu ne sais jamais à quoi t’attendre quand tu poses tes affiches. Tu passes devant celle-ci, ton numéro disparait, mais jamais personne te contacte. Sauf cette fois-là. T’étais vraiment pas certaine : un inconnu, chez toi ? Faut être fou pour accepter. T’es peut-être un peu folle finalement, parce qu’après quelques échanges avec Mik, t’as accepté qu’il te rejoigne chez toi. Il t’a rapidement fait savoir qu’il n’allait pas t’attaquer, qu’il préférait les hommes, même s’il te trouvait assez mignonne. Il t’a aussi avoué qu’il n’était pas là pour tes cours de merde, mais pour en apprendre plus sur l’Amérique. T’as été pris de court, mais l’éclat qu’il avait dans son regard te fit plier et t’acceptas. T’as fini par l’apprécier cette bête, même s’il arrivait parfois complètement saoul. Au moins, il était là. Vous riez ensemble, vous vous comprenez, vous vous soutenez. Ça fait déjà deux ans que tu l’aides. Deux ans de dur labeur. Mais tu ne le lâcheras pas. Même si tu te butes contre son caractère de merde, même s’il te fait pleurer : vous recommencez.

   masculin (don't care) ; policier ; Tu le tiens par le poignet. Tu le regardes avec rage et incompréhension.Tu reconnais ce regard. Il te clousur place. Il te prend par les entrailles... Il s'est échappé trois fois, cette fois-ci c’est la bonne. Il se débat, il ne veut pas te suivre. T’avais l’impression d’emprisonner un animal sauvage qui couine, qui a peur, les oreilles par derrière. Qu’est-ce qui l’effrayait tant que ça ? T’en avais un peu marre de le voir s’emmêler les pattes dans des vols ou des réquisitions de marchandises illégales. Tu l’avais amené au poste et il refusait catégoriquement de te donner son nom. Tu pris ses empreintes, mais rien n’apparut dans le système. Tu le regardais, la tête basse, les yeux rivés sur ses poignets attachés. Tu viens le rechercher, tu l’enfermes dans une pièce et tu le force à te parler. Son sourire t’enrage, t’as envie de lui mettre une raclée. Il ne te dit rien. T’as décidé de faire un deal avec lui. Il te donne des informations et tu le laisses libre. Tu ne garantis rien pour tes collègues, mais tu promets d’être le seul à le choper dans ces misères. Un échange de numéro et Mik te téléphone à toute heure de la nuit pour t’emmerder. Dans l’fond, tu l’aimes bien sa voix. T’es un peu fourré dans tes émotions, mais t’as envie de veillé sur ce garçon.

   
hors-jeu

   obligatoire
   Prénom & Pseudo ; J'traîne sous différents pseudo depuis le temps que j'suis sur Internet. Cette fois-ci, j'vise plus Conceited.
   Âge ; J'approche le quart de siècle.
   Pays ou région/ville ; À quelque part dans la partie francophone du Canada.
   Autre(s) compte(s) ; J'suis pas schizoooo.

   facultatif
   Tu fais quoi dans la vie ; Je m'inscris en novembre pour devenir scénariste.
   T'es déjà arrivé saoul(e) au bureau/à l'école ; Nope. Par contre j'ai eu deux heures de sommeil entre une cuite et le boulot. Disons que j'étais quand même éclatée.
   Plutôt ville ou campagne ; J'ai grandi comme une fille de ville, mais j'ai toujours besoin d'une semaine au moins par année loin de tout ça.
   Si tu pouvais inviter qui tu veux à dîner (même mort), ce serait qui ; La question de meeeerde ! Alors j'inviterais Alfred Hitchcock pour en apprendre plus sur ses techniques.
   Ta phobie la plus étrange ; Les mascottes ? J'pense que c'est l'mieux que j'ai trouvé.
   Les séries que tu aimes ; J'peux pas. J'peux juste pas vous l'dire. J'en finirais plus.
   Quel est le film dont tu connais toutes les répliques par coeur ; The Dark Knight. Toutes les paroles du Joker. TOUTES. En français et en anglais ! Sinon...Tous les films musicaux, logiquement.
   Qu'est-ce que tu écoutes comme musique dans l'ensemble ; J'suis très vieux hit. En ce moment j'écoute les classiques 80-90-2000. Sinon, j'dis jamais non à tous les albums de Green Day et de BVB. J'décroche pas du tout.
   La chanson honteuse que tu adores ; J'ai jamais de honte à aimer quoi que ce soit.
   Plutôt bouquin ou plutôt liseuse (ou fuck la lecture ?) ; Bouquiiiiin ! Même les usés.
   Est-ce que tu fangirl sur une célébrité en particulier ; Euhm. Plusieurs. Genre.. Allo Sebastian Stan, vient dans mon lit.
   T'as déjà volé quelque chose ? si oui, quoi ; J'ai volé le Pokédex à ma soeur. Et je l'ai perdu à l'école par la suite. J'ai volé sa 3DS. Je l'ai perdu dans un autobus.
   Si tu ne pouvais manger plus qu'un seul plat pour le reste de ta vie, ce serait lequel ; Une poutine spéciale d'un restaurant coréen de ma ville.
   Est-ce que tu fais du sport ou une activité ; J'fais de la muscu. J'meurs des jambes à toutes les fois.
   T'es plutôt du matin ou du soir ; SOIR. Oh boy. Le matin, faut même pas me regarder ou respirer proche de moi, je deviens violente.
   La sieste pour toi, c'est le bien ou le mal ; Le biennn. Même si j'évite dernièrement, depuis que j'ai recommencé les fo'.
   T'as des manies/habitudes alimentaires bizarres ; Pizza avec de la sauce ranch. Ailes de poulet avec de la sauce ranch. Des grille cheese avec de la sauce ranch. De la sauce ranch avec de la sauce ranch /out
   Quel est le pire cadeau qu'on t'ai offert ; Un pot de beurre d'arachide avec un moule à biscuit...Pour que j'fasse des biscuits pour le jour de l'an.
   Raconte-nous une blague ; Thor Ragnarok...More like..Boreragnarok. [call me kevin].
   
   
Spoiler:


   


Dernière édition par Mikhail Künsch le Jeu 25 Oct - 0:34, édité 4 fois
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Allen Cox

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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 8:56

Bienvenue parmi nous !
T'as fini ta fiche plus vite que le son dis-donc ! gné
A mon avis, tu t'entendras bien avec Joland toi !
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Fran Vance

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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 11:13

lucky, indémodable. you can't pin me down. mikhail. 2735968492 bienvenue parmi nous, du coup j'te dis pas bonne chance mais bravo pour avoir terminé aussi vite. fan
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Ariel Walker

Ariel Walker
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▹ signe particulier : Les yeux verts ouverts sur l'enfer, le cœur malade, le corps malade. Séropositif qu'il est, on lui a dit qu'il allait crever. Un peu malvoyant, c'est qu'un cadavre errant.
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 12:07

wow so fast you can't pin me down. mikhail. 1264243964
c'était une teigne à l'école lui you can't pin me down. mikhail. 3282906147 il leur coupait les vêtements carrément gné
Sa mère c'est quelque chose aussi.... La pute pfeuh omg mais plus j'en lis plus c'est pire you can't pin me down. mikhail. 1376589181 you can't pin me down. mikhail. 2065365303 faut l'enfermer sérieusement you can't pin me down. mikhail. 3327882102
bon
Eh bah il a pas la vie simple Mik gzrefser  you can't pin me down. mikhail. 2065365303
Bienvenue ici you can't pin me down. mikhail. 643491794
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 15:15

J'dois avouer que j'ai jamais pondu une fiche aussi rapidement d'ma vie. Généralement j'prend la moitié du temps ou les 7 jours, juste pour traîner de la patte inutilement you can't pin me down. mikhail. 659403233 mais il me motivait ce p'tit Mik.

@ariel walker ; Le truc des vêtements coupés c'est une histoire vraie. C'était pas genre : j'te coupe une manche au complet, mais il prenait des ciseaux et faisait des incisions discrètement. #j'suisunevictime. Merci pour ton soutient moral /out.

Merci vous trois pour votre accueil. you can't pin me down. mikhail. 1391408092
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Anca Popescu

Anca Popescu
petit poney
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 23:09


FELICITATIONS
t'es dans le game

   cette fiche éclaaaaaaire  maiwath  maiwath  maiwath  maiwath  maiwath j'ai même pas eu le temps de te souhaiter la bienvenue ! mais du coup je le fais là et pis je valide par la même occasion c'est tout bon pour moi, mais pauvre Mik quand même cette vie pas tré drôle.... you can't pin me down. mikhail. 1661223352 you can't pin me down. mikhail. 1661223352 you can't pin me down. mikhail. 1661223352 you can't pin me down. mikhail. 1661223352 enfin bref. file donc t'amuser ! une admin te mettra ta couleur très rapidement
   


   Et voilà, tu es validé(e) !
   Félicitations et bienvenue ici, chez les psychopathes.    

   Maintenant, avant tout, présente ta bête au monde en postant notamment tes fiche personnage. Pense aussi à recenser ton métier et tu peux également ajouter ton personnage au fc directory. Si tu as besoin d'aide pour tes premiers pas sur le forum n'hésite pas à faire un tour au speed-dating rp ou à la roulette des liens pour trouver tes partenaires de crime. Après ça tu pourra participer pleinement à la vie du forum en rejoignant notamment le discord ou le tumblr mais surtout en passant ta vie à flooder.

   Allez, amuse toi bien !
   

         
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyJeu 25 Oct - 23:26

C'est les joies de provenir du Québec et d'écrire pendant que tout le monde dort you can't pin me down. mikhail. 659403233 . Je te remercie beaucoup, t'es chou loveeye
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Lena Ryjkov

Lena Ryjkov
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptyVen 26 Oct - 0:02

C'était du rapide you can't pin me down. mikhail. 659403233 bienvenue parmi nous I love you
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Daire Méalóid

Daire Méalóid
SURVEILLE TON DAIRIÈRE !
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. EmptySam 27 Oct - 17:35

entre la fiche éclair et ma lenteur de réaction, t'as été trop rapide pour moi gné
bienvenue parmi nous ! I love you
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MessageSujet: Re: you can't pin me down. mikhail.   you can't pin me down. mikhail. Empty

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