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 aneurysm (samix)

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Samih Scully

Samih Scully
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MessageSujet: aneurysm (samix)    aneurysm (samix)  EmptyJeu 7 Déc - 18:39

Où elle est ? Débraillé, planté devant une armée de docteurs qui le regardait comme un alien, le visage fermé. Sam fixe les docs avec son air de psychopathe qui vient de perdre le contrôle. Ils se méfient de nous. Prévint l’autre. On s’en fout de l’autre. On s’en fout tout, est en train de se casser la figure. Dites-moi où elle est tout de suite. Répète-t-il la voix tremblante de colère. Les médecins échangent un regard entendu. Aux soins intensifs, elle est consciente, mais très faible. Il faut que vous vous- Trop tard, Sam a déjà vu le panneau qui indique les soins intensifs, il a pris congé des docs et s’enfonce dans le couloir. Il n’y a que les battements sourds de son cœur qui cognent, et cognent, et cognent.

Ok. Ok. Respire.

Sam s’arrêta net au beau milieu du couloir, bousculé par des jeunes internes en effervescence, il alla se plaquer contre un mur passa une main dans sa nuque. En surchauffe la plus totale. C’était pas possible, c’était pas vrai, c’était pas arrivé. Vingt minutes plus tôt, on l’appelait, il était en train d’écraser au pilon des médocs filé par Alice. Il ne connaissait pas le numéro. Il ne répondait jamais quand il ne connaissait pas le numéro normalement. Trip paranoïaque. Là il l’avait fait. Allô ? La voix cérémonieuse de ce chef de service avait traversé les ondes jusqu’à s’écraser contre les tympans de Sam. Trixia. Vous êtes la personne à contacter en cas d’urgence. Quoi ? Si, c’est vous. Elle a été agressée. Oui, dans la rue. Délit de fuite. Quasi morte. Quasi crevée, défoncée. Les coïncidences n’existent pas. Trixia, la sienne. La même qu’il avait brisé juste avant. La même avec qui il avait échangé des morts assassins, tranchants, acides, trois ou quatre heures plus tôt. Trixia tabassée. Trixia cassée.

Vous êtes la personne à contacter en cas d’urgence. Vous parmi les autres. Elle a oublié de mettre à jour son dossier médicale. C’est Trixia.

La caisse n’était pas là, bien sûr. Sam en a braquée une autre. Il savait faire, se promit de la rendre à son propriétaire juste après. Il ne le fera pas bien sûr, il oubliera. Il rentrera à pied, et oubliera la voiture garée de travers sur le parking de l’hôpital.

Vous avez besoin de quelque chose monsieur ? La voix doucereuse d’une infirmière qui a posé sa main délicatement sur son épaule. Sam sursauta. Il vit à nouveau en couleur, l’infirmière était là, juste devant lui, trop proche. Recule. Trixia… Trixia Moore. Qu’il articula en bégayant. Comme s’il ne captait plus, qu’à captait mal. Qu’il buggait. L’infirmière lui fit un sourire encourageant et lui fit signe de la suivre. Ce qu’il fit. Il se retrouva vite seul devant cette baie vitrée qui donnait sur une chambre. Au milieu de la chambre il y avait un lit. Autour du lit, des machines, partout. Sur le lit, un corps. Un corps qu’il ne reconnaissait même pas. Un visage qui ne lui disait rien.

Presque rien.

Par flash dans sa tête, il se voyait, lui, à califourchon sur ce même corps de chiffon, les mains en sang, déformant un peu plus ce visage cassé. Y a pas d’autres mots. Cassé. Détruit. Ces flashs, dont il ne se rappelait que dans ses cauchemars maintenant, ces souvenirs qui n’étaient qu’à moitié les siens. Quelqu’un avait fait pire. Est-ce que c’était lui ? Est-ce que c’est toi ? Non. Il ment, il peut mentir, il a déjà menti. Sam était pétrifié. En fait, on ne pouvait pas vraiment décrire ce qui se passait dans son crâne, car les câbles étaient rompus. Ca faisait tellement de mal de la voir, qu’il n’arrivait plus à aligner deux pensées cohérentes. Tellement de mal.

Enfin il ouvrit la porte. Non, l’autre ouvrit la porte pour lui. Comme pour donner un gage de bonne foi. Je l’aurais pas massacré à ce point, j’te promet. Sam se retourna soigneusement pour fermer derrière lui. La serrure réveilla Trixia, ou du moins ce qu’il restait d’elle. Sam l’entendit marmonner. Il ferma les yeux, il n’osait pas la regarder. Et pourtant, il le fallait. Quand enfin son regard accrocha celui de la brune, enfin, le regard injecté de sang de la brune, c’était comme s’il s’était pris un coup de massue sur le crâne. Il cligna plusieurs fois des yeux, avec l’impression brûlante qu’il allait tomber dans les pommes d’une seconde à l’autre. Quand on voit son vrai grand amour en miette sur un lit d’hôpital, y a deux sentiments : une des douleurs les plus immenses que vous ne connaîtrez jamais, ou une satisfaction absolue.

J’étais ta personne à contacter en cas d’urgence. Finit-il par lâcher. Je suis ta personne. Et c’est comme s’il faisait une promesse, une promesse qui sonnait horriblement faux vu les circonstances actuelles. Mais une promesse qu’il pensait, non, qu’il savait parfaitement vraie. Il devrait demander ce qui s’était passé, mais il n’osait pas. Il avait peur. Peur de moi ? J’vous laisse tranquille. Comme faire un traité de paix, d’un coup, le vacarme dans sa tête s’était tut. Et le silence glaçant enveloppa toute la pièce.
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MessageSujet: Re: aneurysm (samix)    aneurysm (samix)  EmptyDim 18 Mar - 23:48

Elle ne sait pas
à quel moment
elle n'est plus morte.
Elle a les yeux fixés sur le plafond. Un seul, en réalité. L'autre, violacé, à moitié clos, ne lui permet de voir que l'horreur d'en dedans. Deux dents qui ont sauté. C'étaient pas ses préférés, mais il paraît qu'elles servaient. Qui sait, si elle les ramasse sur le carrelage, ils lui feront peut-être un prix au moment de les recoller.
« On la tient » ça ne tient pas debout. Elle non plus, d'ailleurs. Allongée sur son lit de vie, elle a l'air toute ridicule, comme si JJ l'avait rétrécie à coups de ses pieds. Ils ont dit qu'ils la tenaient, ça y est. Que le pronostic vital n'était pas à engager, qu'elle s'en tirerait. Mensonge, mensonge. C'était lui qui s'était tiré avec tout ce qu'elle était. Une jolie coquille.
Elle était maintenant résolument aussi abîmée à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Elle plane du sommeil de l'avion qui se crashe. Ils l'ont branchée à même morphine et elle trouve que c'est une formidable idée, un procédé qu'il lui faudra trouver moyen de répéter une fois qu'elle se sera relevée. Pour le moment, ses morceaux de cheville n'ont pas envie de coopérer. La bonne nouvelle, c'est qu'ils ont délogé le couteau dans sa cuisse. « Une chance, pas de nerfs touché ». Il faudra penser à ovationner l'artiste boucher.

Ils ont dit que la tête, ça allait. C'est à ce moment là qu'elle a su qu'ils étaient mauvais. Parce que c'est elle la plus atteinte, qu'on le voit au scanner c'est obligé, c'est ravagé là-dedans, tout pourri, la nécrose a tout rongé depuis le temps. Mais elle ne leur a pas dit, par peur de faire sauter les points de ses lèvres.

Elle a compté les rainures et a oublié. Une fois, deux fois, cent fois. Quand elle est en-elle, ses yeux elle les ferme pas. Parce que quelqu'un a oublié d'éteindre la lumière et y'a un putain de film qui se joue sur ses paupières, un acte tout déformé d'un type qui tabasse une pauvre meuf qu'a rien trouvé de mieux pour se défendre qu'un petit coutelet avec lequel il finit par la planter. Ils ont tous sa voix. Leurs « ça va » comme ses insultes salope l'infirmière lui prend la main avec sa main à lui et elle peut même pas se dégager. Elle chavire, enfin le noir complet.

Elle entend ses pas.
« 'aisse moi »
Qu'elle chuchote à grands cris. T'as pas le droit de venir finir le boulot JJ. Fallait te décider plus tôt. C'est pas du jeu, il y a une déontologie dans les coups de folie, on ne bute pas deux fois le même cadavre. Pas sur son lit de mort.
Elle tourne les yeux et manque d'y passer.
C'est pas JJ
c'est pire
« J’étais ta personne à contacter en cas d’urgence. »
Ce n'était pas une urgence, Sam.
Elle était morte de sa petite mort lente, et encore, même pas tout à fait. Jimmy avait eu la bonne idée de l'en empêcher.
Il n'y a rien d'urgent, dans la mort.
Elle le fixe de ses yeux vides d'âme de sens pleins de sang. Elle se voit dans les opales trop grandes de Samih, de vrais miroirs qui lui rejettent ce qu'elle est. Un déchet. Ça la brûle d'évidence, elle en chialerait du sang. Alors elle clôt les yeux, parce qu'elle préfère revivre son exécution que d'agoniser sous les regards de son amant.
« me rgarde pas. »
Elle lui interdit de la voir comme ça. Elle s'interdit de le voir comme ça. Il est là. Il est là et c'est trop tard pour être là, Sam.
« Pars. »
Pars elle t'en supplie, écoute ce que son macchabée te dit.
Si tu l'as aimée pars.
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Samih Scully

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MessageSujet: Re: aneurysm (samix)    aneurysm (samix)  EmptyLun 26 Mar - 2:16

Elle était en miette. Brisée de toutes les façons dont on pouvait briser une femme, un être humain. Trixia était ravagée par la frénésie d’un enragé. Quel enragé ? Sam ne savait pas ce qui le terrorisait le plus dans cette histoire. Que Trixia soit anéantie à ce point, ou que ce soit son oeuvre. Son chef-d’oeuvre enragé. Il repensait à ce qu’il avait été capable de faire, une fois. Peut-être qu’une fois qu’il avait goûter au sang, il ne pouvait plus s’en passer. Comme un putain de clébard. c’est pas moi. répétait l’autre, si fort dans sa tête qu’il avait presque l’impression que Trixia pouvait l’entendre, elle devinait le conflit qui se passait derrière le regard asthénique qu’il posait sur elle. C’était comme s’il la voyait sans la voir. Comme s’il percutait, sans vraiment le faire. Elle était là, mais son subconscient refusait encore de relayer l’information. C’était Trixia, la sienne, qui était étendue là, calée entre deux coussins immaculés pour ne pas dégouliner de part et d’autres du lit. Trixia dont le visage ne ressemblait plus à rien. Elle était aussi pétée qu’on peut l’être après un accident de bagnole. Un accident d’amour. Et si Samih était aussi terrifié par l’idée d’être l’instigateur de cette abomination, c’est parce qu’il savait qu’il l’aimait assez pour ça. Qu’il l’aimait trop pour que ça soit sain. Qu’il l’aimait si fort, qu’il pouvait faire mal encore plus fort. Mal comme ça. Alors il n’osait pas bouger, immobile dans un coin de pièce, à balancer des inepties juste pour donner un peu de consistance à sa présence ici, comme pour se prouver qu’il était vraiment là. Pour la réveiller, sortir de sa torpeur d’analgésique. Mais quand elle ouvrit enfin ses yeux injectés de sang, ce fut dix fois pire. Parce que le regard qu’elle posa sur lui était si vide de toute substance, que Sam avait presque l’impression d’avoir à faire à un cadavre, quelque chose de mort, quelque chose qui n’appartenait plus vraiment au même monde. Pire encore d’avoir brisé les os de Trixia, quelqu’un s’était occupé de son âme, de tout ce qui faisait d’elle ce qu’elle était, de l’éclat cynique qui brille normalement dans le fond de ses yeux, de son sourire nonchalant, de ses mimiques maniérées agaçantes, et de ses phrases tranchantes comme de l’acier. Tout ça s’était envolé, tout ça n’existait plus dans ce regard vide. Plus rien n’existe, en fait.

C’est pas toi, c’est pas toi, c’est pas toi.
J’te dis que non.

Sam avait du mal à y croire. Du mal à se pardonner ce crime qu’il n’était même pas sûr d’avoir commis. Parce que dans un sens ou dans un autre, tout ça c’était lui, sa faute. Trixia qu’il avait ramassé dans la rue. Trixia qu’il avait aimé trop fort, mais mal, pas assez bien à son goût. Trixia qu’il s’était juré de protéger, pour toujours. Trixia qu’il aurait aimé garder pour lui, Trixia qu’il n’avait pas sû retenir. Il était sa personne à contacter en cas d’urgence. Et cette phrase résonnait décidément trop juste dans son corps encore transi d’amour pour elle. Parce qu’il serait toujours responsable d’elle. Il aurait toujours ce droit de regard sur sa vie. Il aurait toujours ce besoin de la savoir bien, quelque part. Peu importe à quel point c’est douloureux, Trixia sera toujours la sienne. Et la voix disloquée sur ce lit d’hôpital, c’était l’échec ultime. L’échec de tout. L’échec d’eux, et surtout de lui. me rgarde pas elle le haïssait aussi à ce moment-là, il le sentait à travers les notes cassées de sa voix éraillée. Le corps de Sam se contracta tout entier. Mais il s’interdisait de réagir. Il s’interdisait quoi que ce soit, parce qu’il craignait qu’au moindre mouvement, elle s’effondre, s’égrène, disparaisse.

Pars ordonnait cette voix d’outre tombe, sans oser le regarder.
Jamais. qu’il réussit à articuler, d’une voix tremblante d’émotion, tremblante d’un amour fusillé.

Il ne partirait jamais. Même s’il le voulait, il ne pourrait pas. C’était bien ça son drame. Peu importe la distance, peu importe combien ils se font du mal. Sam restait accroché à elle. Elle était ce drôle d’amour qui les rongeait petit à petit. Cet amour corrosif qui les détruirait tous les deux. Oh, shit. Elle était déjà à terre.

Sam s’approcha enfin d’elle, et plus il s’approchait, plus il sentait son coeur se ratatiner dans sa poitrine pour n’être plus qu’un raisin sec, bouffé par ce qui se dégageait des restes de Trixia. Il ne pouvait pas partir. Il devait comprendre, il devait savoir. Il devait être là et tout reconstruire, morceau par morceau. Alors il fit un pas, deux, trois, quatre, jusqu’à être là, juste devant elle, debout, les bras le long de son corps. Qui ? la question était claire, et féroce, et redoutable. Le coeur en raisin sec de Sam battait pourtant la chamade, il avait chaud. Et froid à la fois. Qui avait fait ça. Pourquoi il avait fait ça. Comment on pouvait en arriver là. Tu sais qui. faisait remarquer l’autre. Et ce n’était pas de lui-même qu’il parlait non. Il parlait du seul être qui était vraiment capable d’un atrocité pareil. Le seul qui avait déjà menacé de ça. Non, Sam fit immédiatement barrage dans son cerveau agonisant d’angoisse.

Il tendit le bras, mai l’arrêta avant de toucher la peau tuméfiée de Trixia, pour ne pas lui faire du mal. Ses yeux étaient gorgés de larmes qu’il refusait de laisser couler, ne serait-ce que parce qu’elle souffrait dix fois plus que lui à l’heure actuel -si tant est que ce soit possible. J’le jure.. je te le jure. Je vais tuer celui qui t’a fait ça. qu’il laissa échapper entre ses lèvres, sifflant comme un serpent, comme si chaque mot était pesé et réfléchi. C’était vraiment le cas. Il ne balançait pas ça comme une menace en l’air. Il avait le devoir de le faire, le devoir de la protéger. Il n’était plus question de leur amour-chaos, plus rien d’autre n’était important à ce moment-là, que de savoir ce qui s’était passé. Dis-moi qui. Dis-moi pourquoi. Et j’vais m’en occuper. Il se tuerait lui-même s’il le faudrait. Il s’arracherait le coeur à main nue si cela pouvait venger cette Trixia. Celle qui avait tout perdu, même l’éclat de vie auquel elle s’était accrochée toute sa vie. Il ferait tout pour rallumer l’étincelle. Trix, j’en crève de t’voir comme ça. qu’il laissa échapper dans un souffle, et c’était ce qui se rapprochait le plus d’excuses. Il s’excusait ouais, parce qu’il avait participé à tout ça. Il avait donné le premier coup, quelques semaines auparavant. Il s’en souvenait encore, par flash horribles, soudains, douloureux. Et il en crevait ouais. Comme on crève d’amour.
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