Invité ☽ ☾
| Sujet: (F/NB/LIBRE) ERIKA LINDER Mer 28 Fév - 5:35 | |
| aппети́т прихо́дит во вре́мя еды́ ft. erika linder. icones : VOCIVUS. ϟ prénom(s) : Slava. Appellation tronquée. Surnom adopté. Passé rejeté, comme un membre qu'on aurait amputé. Était-ce Vladislava, Stanislava ou peut-être Yaroslava. Elle-même l'aurait oublié. ϟ nom : Veronina. Le corbeau. L'oiseau de mauvais augure. Plumage couleur ténèbres pour mieux dissimuler les éclaboussures carmin. On la voit souvent arriver avec le trépas. Trop de derniers souffles étouffés entre ses longs doigts. ϟ âge : À la veille de sa troisième décennie. Vingt-neuf plumes noires arrachées. ϟ lieu de naissance : remplir ici le lieu de naissance de votre personnage. ϟ nationalité : Des faux papiers pour faire croire qu'elle est des terres de la liberté. La laideur soviétique sous la peau. La fierté russe dans le cœur. ϟ origine(s) : Rouge soviétique. Rouge communiste. ϟ étude/emploi(s) : Partenaire de crime. Associée de Feodor. Requins financiers auprès des bas quartiers. Une famille terrible à diriger, un gang pour semer la peur. ϟ statut civil : Ce sont presque toujours des filles. Elle aime leurs courbes et leurs formes, leurs seins et leurs fleurs. Elle prend sans vergogne jusqu'à ce qu'elles n'aient plus rien à lui donner. ϟ caractère : colérique, vulgaire, violente, franche, spontanée, loyale, cynique, impulsive. ϟ groupe : broken.
anecdotes. (UN) Slava, elle ne t'aime pas, elle se fiche de toi, elle ne te regarde même pas. Tu n'es rien pour elle, rien de plus qu'un insecte, un parasite qu'elle peut écraser à tout moment sous sa semelle. Slava, c'est un ouragan, elle détruit tout sur son passage pour ne laisser que ruines et misère. Slava, c'est un volcan qui ne s'endort jamais, toujours des éruptions d'insultes aux lèvres, des torrents de coups dans les poings. (DEUX) Passé tragédie. Vendue comme un objet. Rescapée du trafic humain. Elle a saisi sa chance pour sortir, elle a tué pour fuir. Elle en garde des séquelles, des plaies qui ne guériront jamais. (TROIS) Trouble de personnalité antisociale. Monstre jamais diagnostiqué. Les remords inconnus, l'empathie atrophiée. (QUATRE) Quinze ans de complicité criminelle sans réel accrochage, c'est presque mieux qu'un mariage. Le pays parcouru ensemble, apportant avec eux le feu et le sang. La première de leur petite famille de malfrats. Moult reconversion des affaires, ils ont presque tout fait. Elle ne s'est jamais autant amusée que dans les braquages. Une pointe de regret pour leur dernier changement d'activité. (CINQ) Elle n'est pas le bras droit d'un chef incontestée. Elle est sa propre entité, aussi crainte que respectée. Seulement, elle ne sait pas aussi bien prétendre que lui, faire croire qu'ils sont normaux, tirer les ficelles dans l'ombre. Alors, elle accepte cette seconde place. (SIX) Les courbes disparaissent dans les vêtements trop larges, les cheveux courts éternellement en guerre. Elle en a bien plus dans le pantalon que tous les autres garçons. Pourtant, l'envie vient parfois de changer l'apparence, de redevenir elle dans les lèvres des autres. (Possibilité d'en faire un personnage non-binaire.)
HORS-JEU. ϟ feodor kozlov : Ce n'est pas un sauveur, non. Un prince charmant sur son destrier blanc. Ce n'est même pas une main tendue, un sourire bienvenu, un mot d'encouragement pour appuyer sur la détente. Elle n'avait pas besoin de lui. Mais il était là, au bon endroit, au bon moment. Il n'a pas demandé d'où venait l'écarlate éclaboussé sur sa peau. Il n'a pas demandé qui elle avait tué. Ce n'était qu'une solution temporaire, un accord tacite qui ne pouvait durer. Pourtant, après toutes ces années, elle est toujours là, à ses côtés. Complicité criminelle, l'un ne va plus sans l'autre. Elle paraît singulière, cette amitié, à l'œil de l'étranger. Elle est le feu et la rage, tempête de violence et orages d'insultes. Il est le froid cruel et calculateur, l'érosion lente des vies. Elle veut sans cesse prendre les devants, agir avant de réfléchir et détruire tous ceux qui auront le malheur d'être sur son chemin. Alors qu'il n'est que plans élaborés et machinations compliquées, tissant sans cesse un tissu de mensonges sous ses pieds. Pourtant, au-delà des premiers abords, des artifices de l'un et les précautions de l'autre, derrière les apparences trompeuses, se cache le même monstre. La même bête terrible qui gratte sans relâche contre les parois de sa cellule. C'est ce qui les rend si différent aux yeux des autres et pourtant si semblable pour l'un et l'autre. Ce n'est pas de l'amour. Sans doute dans un autre monde, s'il n'avait pas été lui, si elle n'avait pas été elle. Si la vie leur avait souri, peut-être qu'ils auraient été heureux ensembles. Si seulement ils étaient capables d'aimer. Ce n'est même pas sexuel, malgré les murmures incessants, malgré quelques moments perdus, malgré quelques regards tendus. Quelques tentatives trop vite avortées, persuadés que ça ne pourrait jamais marcher. Le désir ruine et détruit, une arme contre les autres qu'ils manient trop bien pour ne pas faire mal. Alors non, ils ne s'aiment pas. Mais c'est mieux que le respect, pourtant si difficilement accordé. C'est une confiance mutuelle, c'est une compréhension réciproque, c'est plus que ce qu'ils n'auraient jamais espéré connaître. Liés par leur inhumanité. La pureté dans la crasse. Ils s'acceptent comme ils sont, sans artifice ni mensonge. css & couleurs : miserunt inspiration : bat'phanie. |
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