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| Sujet: (merle) tell me we'll never get used to it Dim 7 Jan - 16:49 | |
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MERLE BREKKER I'm battling monsters, I'm pulling you out of the burning buildings and you say I'll give you anything but you never come through. crédit-images|ava, baalsamine. ✧ PRÉNOM(S) Les gens le connaissent maintenant sous le nom de MERLE et il espère pouvoir bientôt pouvoir faire changer son prénom auprès de l'état civil. CAMILLE dort quelque part à Salt Lake City. Il n'aime pas y penser. Il n'a pas envie d'y penser, même si c'est le prénom sur sa carte d'identité, pas loin du F qui le hante la nuit. ✧ NOM BREKKER, le nom de ses parents. Il aurait pu en changer, il a failli en changer, il a décidé de ne pas le faire, de porter leur nom comme un étendard, un majeur levé, une énième farce. Qu'ils aillent se faire foutre. ✧ ÂGE Il a eu 20 ANS le 22 AVRIL. Il craint un peu l'approche de son anniversaire, cette année, parce qu'il n'a plus personne avec qui le fêter, parce qu'il n'est pas certain d'être capable de le fêter, pas certain d'être capable d'être comme avant. ✧ LIEU DE NAISSANCE Il est né à SALT LAKE CITY, terre des mormons et des enculés, d'après lui, patrie des mauvais souvenirs et de son envie de fuite, aussi. Il n'y retournerait pas pour tout l'or du monde, parce que des choses sombres se cachent entre les tours et qu'il n'est pas prêt à les affronter. ✧ NATIONALITÉ Il est AMÉRICAIN. Contre toute attente, il aime plutôt son pays en général, même s'il en déteste le gouvernement - ce n'est pas réellement du patriotisme, cela dit, plutôt du lavage de cerveau à base de télé réalité concentrée. ✧ ORIGINE Il a de la famille NÉERLANDAISE et il a caressé l'idée d'aller vivre là-bas, à une époque, lorsqu'il avait seize ans et qu'il était à la rue, lorsqu'il en avait dix-huit et que New-York a achevé de le recracher sur le pavé. Il ne l'a pas fait, n'y pense plus aujourd'hui, sa vie est à Savannah, sa vraie famille est là. ✧ ÉTUDES, EMPLOI Il est EMPLOYÉ DANS UNE FRIPERIE. Ça gagne moins que de voler des voitures mais au moins il a un peu d'argent de côté, un peu de sécurité, aussi, parce qu'il sait qu'il est le bienvenu à toute heure du jour et que sa patronne s'en fout, parce qu'elle le fixe comme s'il n'avait pas changé, comme s'il n'était pas différent, parce qu'elle ne sait pas ce qu'il était avant. ✧ STATUT CIVIL Il est CÉLIBATAIRE et la pensée lui égorge le coeur. Il est célibataire et ça le crève, célibataire et ce n'est pas le fait de l'être qui le tue, c'est le fait d'avoir manqué sa chance, d'être AMOUREUX mais de ne plus avoir le droit de le dire, d'être amoureux et n'avoir plus aucun droit de le montrer. ✧ CARACTÈRE Il y a toujours eu un éclair de malice quelque part dans les yeux de Merle, quelque chose de trop vif, quelque chose de toujours prêt à bondir sur l'occasion, pour la faire valser, la faire danser, la transformer en quelque chose d'autre, en farce, en blague, en occasion de fuir, de jouer à l'échappée belle avec la situation. C'est pour cela qu'il conduit vite et qu'il vend de la drogue, pour cela qu'il rit, la tête renversée et les bras tendues en arrière, pour cela qu'il est insouciant et orgueilleux et trop, quelque part, trop hilare pour que le monde le lui pardonne, trop heureux pour qu'on ne le lui arrache pas, brisé et reconstruit et plus fort que jamais.
C'est ce qu'il croyait, en tout cas. C'est ce qu'il croyait, les mains sur le volant d'une voiture volée et des pensées plein la tête, c'est ce qu'il pensait, évidemment, on est tous immortel lorsqu'on a vingt ans. C'est ce qu'il imaginait et c'est ce qui l'a perdu, évidemment, parce qu'il a été dépossédé, encore et encore, arraché à sa confiance, à son sourire de sale gosse et à ses mauvaises habitudes, brisé en infime morceaux et laissé en miette devant la porte de la prison, les yeux dans le vague et une rage glaciale dans le ventre, incapable d'éteindre la tristesse et la peur qu'allument son téléphone qui vibre dans sa main pour la première fois depuis six mois. Il est paumé, Merle, avec son esprit tout pété et la vie qui continue, les rires qu'il ravale et les sourires qu'il ressasse, l'envie de dormir pour oublier et le besoin de faire quelque chose de lui-même parce qu'il est incapable de s'accorder du répit, la peur de décevoir s'il réapparaît auprès des gens qu'il aime et la terreur d'avoir été oublié. Il jongle, Merle, avec moins d'habilité qu'avant alors que ses sentiments défilent beaucoup trop rapidement, peuraffectioncolère, la terreur de ressentir ça pour tout ce qui lui reste à vivre et toutes les traces de ce qu'il a vécu nichés quelque part dans ses réflexes, les crises de panique dès qu'on touche sa nuque ou ses cheveux et l'envie de bondir dès qu'il fait trop noir quelque part, le besoin pathétique d'entendre du bruit et de voir des gens, de réapprendre à vivre, même si ses yeux sont plus vides qu'avant, même si c'est plus difficile qu'avant.
Plus que tout autre chose, Merle est un survivant. Il l'accepte. ✧ GROUPE Broken. | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir) ? ✧ C’est difficile, comme question, parce qu’il y a toujours ce jour-là, dans la cuisine de ses parents, les mains ramenées devant lui et la gorge serrée, ce jour où il leur a dit qu’il était leur fils et qu’ils n’ont rien voulu entendre, ce jour où il a dit qu’il s’appelait Merle et qu’ils se sont bouchés les oreilles. C’est difficile parce que c’est un bon souvenir, aussi, de perte et de liberté, parce qu’il est parti, après ça, parti loin pour ne jamais revenir et qu’il ne le regrette pas, difficile parce qu’il est bourré d’autres souvenirs qui peuvent succéder à celui-là, le visage pâle d’Asher sur le coussin de l’hôpital et la drogue dans les veines de Jael et Otto qui pleure dans la salle de bain et Frank, une main sur sa nuque qui le pousse à genou alors qu’il entend la braguette de son pantalon glisser. Trop de possibilités, trop de souvenirs cassés, trop de moments qu’il aimerait pouvoir oublier et qui dansent derrière ses paupières pour pouvoir trier.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ À l’heure actuelle, lui-même, et c’est quelque chose de vacillant et de douloureux. Il ne sait plus où il en est, il ne sait plus s’il a la tête hors de l’eau, il ne sait pas qui lui en veut ou qui lui pardonnera. Il ne sait pas. Il aimerait savoir parce qu’il est incapable de se méfier de Caïn ou d’Asher ou de Jael, parce qu’il ne peut juste pas ne pas avoir confiance en eux, malgré la peur, malgré la terreur, malgré le fait qu’il ait déserté et qu’ils auraient toutes les raisons du monde de lui faire la peau, parce que c’est comme ça qu’on gère les gens qui disparaissent, non ? On les assassine, on les tue, on les dissèque, on massacre leurs souvenirs pour mieux les faire disparaître jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Il y a la confiance chancelante qu’il voue à Daria, qui le fait parler et qui le laisse dormir sur une chaise, qui pose pas de questions et qui cherche pas à l’acculer, un début de quelque chose de réconfortant, les premiers pas vers la sécurité, il n’en sait rien.
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ Il en a perdu plus qu’il ne peut compter. Il a perdu ses parents, au début, il les a tués, encore et encore, dans sa tête, pour chasser le poison qu’ils lui ont enseigné, pour assassiner l’acide qu’ils ont mis dans son cœur, il ne les regrette pas mais il est orphelin, quelque part, parce qu’il aurait aimé qu’ils l’aiment malgré tout, parce qu’il aurait voulu ne pas les perdre. Il a perdu Valmont et Victoire, ensuite, parti avant qu’il ait pu dire merci, corps froids dans la rue, les paupières lourdes, saisis dans leur sommeil, tournés l’un vers l’autre, parce que la rue n’ankylose par les cœurs, y a eu Valmont et Victoire et les torrents de larmes versés dans le bus dans lequel il a sauté pour fuir, la mer qu’il a créé entre New-York et Savannah et à laquelle il a donné leur nom. Y a tous les gens qu’il a aimé et laissé à Savannah, quelque part, tous les Jael, les Otto, les River, les Lenny, tous les Asher, les Caïn, les Meredith, tous les gens qui lui pardonneront sans doute jamais d’avoir pris la poudre d’escampette, qui comprendront sans doute jamais que c’était pas ce qu’il voulait, que ça a jamais été ce qu’il voulait, parce qu’il a fui toute sa vie mais qu’il aurait été incapable de les laisser derrière s’il avait eu le choix.
Peut-être qu’il s’est perdu lui-même, aussi, quelque part entre Savannah et Jacksonville, quelque part entre le tribunal et la prison, quelque part entre la solitude et les mains contre sa peau. Peut-être. Il sait pas. |
01. Il s’appelle Frank et il a les yeux couleur forêt. C’est la seule chose qu’il sait. Il s’appelle Frank et ses yeux sont verts et il est marié. Y a cette alliance autour de son doigt et son téléphone qui vibre parfois. Il s’appelle Frank, ses yeux sont couleur marais et il a une femme. Il le viole, aussi, parfois. Ça a pas commencé comme ça. Ça a commencé par Merle qui devenait fou, ça a commencé par Merle, jeté en isolement parce qu’il a tenté de se suicider, ça a commencé par Merle qui a milité pour recevoir un traitement. Ça a fini par le silence, beaucoup trop d’heures par jour, et par la cellule sombre où il voyait plus la lumière. Ça a fini par un deal, en fait, par la bouche de Frank qui soufflait « Si tu me tailles une pipe, peut-être que je te toucherais. » Comme s’il lui faisait une faveur, comme si c’était lui, qui offrait de bon cœur. Comme si c’est pas le cœur de Merle qui flanche quand il hoche de la tête, ce jour-là. Comme si. 02. Il avait pas prévu de se retrouver en taule, Merle. Personne prévoit jamais ça. Personne prévoit de disparaître, personne prévoit de se retrouver dans la merde. Il avait prévu d’aller à Jacksonville pour s’échapper, pour fuir le suicide d’Asher et l’ambiance pesante chez les Lost Boys, pour arrêter de se crucifier parce qu’il était incapable de gérer ce qui se passait. Il a oublié la voiture volée qu’il conduisait et puis surtout la drogue dans la boite à gants. Il a oublié que les flics c’était pas tous des Asher. Il a oublié qu’il pouvait se faire gauler. Ça a pas raté, forcément. Il est presque sûr qu’on a piétiné ses droits mais il était pas capable de s’en offusquer, à l’époque, terrorisé, portable confisqué, la prison pour femme au bout de la route et pas un avocat compétent pour lui éviter. 03. Il a changé, Merle. Ça a pas loupé, évidemment. C’est pas que sa vie a été facile avant, c’est juste qu’il avait pas prévu que tout devienne aussi compliqué après toute la merde qu’il a déjà traversé. Il a changé, Merle, bien sûr. Il supporte plus le silence et les lieux étroits, il aime plus autant l’obscurité qu’avant. Il a envie de crever quand on touche ses cheveux ou sa nuque, les yeux écarquillés et les pupilles dilatées. Il a changé, Merle, ça saute pas aux yeux au début et puis ça s’accumule. Il collectionne plus rien à part les cicatrices sur les avant-bras, il a plus une thune, il sait plus où il en est, il est plus certain de ce qu’il fait. Il a perdu du poids et gagné des haut-le-cœur dès qu’il mange, a abandonné un peu de la férocité qu’il y avait dans ses sourires, un peu de l’enfance qu’il y avait dans ses rires. Il a perdu des plumes, c’est certain, quoi qu’il aime prétendre. Il a pas perdu son âme, heureusement. 04. Y a toujours des traces de qui il est, évidemment, le regard qui s’éclaire quand il croise un comics ou les doigts qui fourmillent quand il voit un PC, les blagues à la con et son côté petite frappe, les memes qu’il envoie à pas d’heure et les questions existentielles sur la conservation de la bouffe, la gentillesse sans grandeur et les attentions un peu pourries, les cigarettes entre les lèvres et les shots de testostérone, les Liaisons Dangereuses coincées dans un sac de voyage parce qu’il a plus assez d’affaires pour avoir besoin de plus. Il a tout laissé chez les Lost Boys, au final, la thune qu’il avait planqué sous une latte de plancher et l’ordinateur qu’il avait bricolé, ses fringues et ses pompes et sa collection de comics. Un bout de son cœur, aussi, mais ça personne en parle, ça vaut pas le coup. 05. Y a toujours Salt Lake City qui traîne comme un fantôme derrière ses paupières, Salt Lake et sa famille qui attend quelque part là-bas, Salt Lake et ses mormons de parents qui ont jamais su l’accepter pour ce qu’il était, Salt Lake et le cadavre de la personne qu’il était avant quelque part dans une tombe, Salt Lake et son envie de fuir qui lui collait déjà aux baskets à l’époque, Salt Lake et le camp pour corriger sa sexualité après qu’on l’ait vu embrasser une fille, Salt Lake et le camp pour corriger son genre après qu’il ait murmuré qu’il n’était pas une fille. Salt Lake City et sa fugue à seize ans et personne pour le rattraper. 06. « Toujours » c’est un peu son problème, y a toujours quelque chose qui rôde dans son passé parce que ses placards sont plein de fantômes, toujours quelque chose tapi dans l’ombre parce qu’il a changé de nom mais que rien ne s’efface, parce que y a toujours deux ans à se prostituer avant d’arriver à Savannah la première fois, deux ans à faire des films pornos sous son ancien nom parce que c’est la seule façon de survivre, même s’il est mineur, même s’il devrait être ailleurs, deux ans à vivre dans la rue et à espérer pas crever, deux ans et puis la mort des personnes qui lui avaient ouvert les bras à cause du froid, deux ans et il sait que ça finira par le rattraper, deux ans de sa vie qu’il peut pas oublier. Y a les deux années d’après, aussi, qui l’ont forgé, les deux années chez les Lost Boys à troquer ses doses de testostérone contre de la thune, à se sentir plus que jamais emprisonné, à trouver une famille qu’il ose pas abandonner mais dont il supporte plus le chef. Il a tout plaqué, finalement, et c’était même pas volontaire. Il sait pas s’il regrette. 07. Y a des choses plus douces, même maintenant. Y a des choses plus tendres. Y a son amour pour la junk food et sa joie de retrouver les fast foods, le kilo de nuggets qu’il s’est enfilé en sortant de prison et la pizza qui a suivi. Les télé réalités qu’il suit avec toujours autant d’entrain et la façon dont il s’énerve tout seul quand son candidat se fait virer, quelque chose de vivant chez lui, malgré tout, malgré la tempête, malgré le passé, malgré les six mois qu’il vient de passer. Y a des choses douces comme les souvenirs qu’il passe en boucle dans sa tête, le gâteau de Caïn et la glace au citron avec Asher et les frites avec Jael et les rendez-vous avec Meredith. Y a des choses plus douces comme la façon dont il dort roulé en boule comme un enfant, comme la façon dont il sourit quand on lui offre quelque chose, comme la façon dont ses yeux s’allument dès qu’il voit une belle voiture, comme l’amour qu’il donne sans compter, parce qu’il a toujours un trop gros cœur pour le corps qu’il habite, malgré la méfiance, malgré la façon dont il le cache, malgré tout ce qu’il a traversé. 08. Merle n’a prévenu personne de son retour à Savannah. Il a regardé son téléphone, longtemps, dans le car qui le ramenait, mais il a été incapable d’appeler qui que ce soit. Il aurait voulu téléphoner à Jael, pour lui expliquer, mais elle le déteste maintenant. Il aurait voulu téléphoner à Meredith, mais il est incapable de se dire qu’il puisse avoir envie d’avoir des nouvelles. Il aurait pu téléphoner à Caïn ou à Asher, mais il les a abandonnés, eux aussi, quelque part. Mais ils ne l’ont pas cherché, eux aussi, c’est certain, comme s’il avait été rayé de la carte, effacé des mémoires, comme si tout le monde s’attendait à ce qu’il disparaisse sans laisser de traces. C’est douloureux. 09. Il a recommencé à dormir dans des poubelles parce qu’il se sent plus en sécurité qu’en dormant dans la rue, moins exposé, moins susceptible de se faire surprendre, malgré le couteau et le poing américain qui dorment toujours planqués dans ses vêtements. Il a recommencé à dormir dans les poubelles et c’est la nana qui tient la friperie qui possède la benne à ordure qui l’a trouvé là et qui lui a demandé s’il cherchait un taf. Il a dit oui, elle a dit ok, il a dit j’ai besoin d’une douche, elle a dit ok aussi, elle lui a dit de chopper des fringues dans le magasin et qu’elle les retiendrait sur son salaire et il a accepté. Il vit toujours dans la rue, plus ou moins, parce qu’elle ferme les yeux quand il dort dans la salle de repos, mais au moins il a un revenu. 10. Merle a une peur panique de l’inertie. Il ne supporte pas de ne rien faire, supporte encore moins de rester statique. Il a toujours besoin de s’occuper, de bricoler, de jardiner, de faire des trucs, d’apprendre des choses. C’est pas qu’il est intelligent, pas comme à l’école, il a tout quitté quand il avait seize ans de toute façon, mais il est habile, mais il comprend rapidement, mais il saisit vite. Il a pas besoin de grand-chose avant de retenir, pas besoin qu’on lui répète plusieurs fois avant de savoir faire quelque chose. C’est pour ça qu’il a appris à coudre, pour ça qu’il a appris à jardiner, comme ça qu’il a commencé à bricoler des bagnoles ou à retaper des pcs. tu dis que tout roule mais t'as plus de caisse ; avant de se ranger à son retour de Savannah Merle était affreusement connu pour être un tireur de caisse particulièrement doué. Propriétaire d'une voiture de luxe disparue depuis plusieurs (longs) mois, le voir se repointer la bouche en cœur après tout ce temps fait naître un besoin pressant d'avoir des explications (et des indications) sur l'endroit où a fini la dite caisse. c'est douloureux d'apprivoiser, surtout quand la bête tente de te bouffer ; Merle est méfiant, extrêmement méfiant, depuis qu'il est revenu de Jacksonville. Il ne tourne le dos à personne, fait toujours extrêmement attention à son entourage. Cette personne l'a pris par surprise. Parce qu'elle est étrange, parce qu'elle est patiente, parce que, etc etc, et Merle est pas sûr d'apprécier tout à fait le fait de laisser tomber sa garde aussi vite. on vous souhaite toute la dope du monde ; avec tous les dealers à Savannah on pourrait penser que le départ de Merle n'aurait pas eu d'impact sur les consommateurs mais celui-ci a particulièrement mal vécu de perdre son dealer et, lorsqu'il lui tombe dessus, essaye de gratter un peu de came. Persuadé que Merle ment lorsqu'il lui dit qu'il ne trempe plus là-dedans, il décide d'insister "un peu". si pornhub est ton pote ; on fréquente tous des sections chelous sur les sites pornos et apparemment la section "teen" est la préférée de celui-là. C'est comme ça qu'il est tombé sur cette nana, qui tournait dans des films y a quatre ans de ça et qui apparemment a disparu de la circulation depuis. Quand il croise ce type dans la rue qui lui ressemble un peu et qui en plus, porte le même nom de famille, il se dit qu'il a peut-être moyen d'avoir un plan avec sa sœur et décide de rentrer dans ses bonnes grâces. Ah, s'il savait. tu connais le konami code ? ; ils se sont rencontrés dans un cybercafé. Merle bricolait derrière un poste en parlant de la dernière mise à jour d'un jeu en ligne avec le gérant pendant que l'autre personne jouait. Forcément, ils s sont retrouvés à se disputer parce qu'ils avaient tous les deux des opinions drastiquement différente et depuis ils se retrouvent régulièrement là-bas pour discuter et se mettre sur la gueule à propos de jeux vidéos. |
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