Sujet: i'm gonna break you now, (daire) Ven 17 Nov - 5:05
– PSYCHO – i'm gonna make you, i'm gonna break you i'm gonna make you, a fuckin' psycho.
Dégage, morveux.
Ça ne va pas. Ça ne va plus. Rien ne va plus. Il essaie de faire le point, de comprendre comment il en est arrivé là. Il essaie de remettre les événements dans l’ordre, et de donner un sens au chaos qui règne en maître au fond de son crâne. Mais rien n’y fait. Chaque tentative est avortée plus brutalement que la précédente, sous les relents d’alcool et le regard pesant du type qui a décidé que, ce soit, c’était lui qui paierait.
Il essaie. Il se concentre. Il a le goût métallique du sang qui lui envahit la bouche. Il voudrait le cracher, mais il n’a rien pour le faire à proximité. Faudrait sortir, aller le faire dehors. Faudrait satisfaire cette tête de con — et bien qu’en temps normal il se serait exécuté sans se faire prier, ce soir, il n’en était pas question. Ses doigts se posent sur sa lèvre inférieure. Fendue. On le regarde, on voit le sang que ses phalanges récoltent et amènent sous son regard. On voit que le gamin ne sait pas comment réagir — et, une fois de plus, on le croit perdu. Sorti de son trou pour jouer dans la cour des grands, sans même avoir l’âge de pouvoir y prétendre. On pense qu’il ferait mieux de suivre les menaces que l’espèce de mastodonte maladroit lui a crachées à la gueule, avant qu’il ne soit trop tard. Avant que son nez ne se fasse amocher aussi salement que sa lèvre, et que sa gueule ne serve à cirer le plancher. Dégage, petit. Fous le camp tant qu’il en est encore temps.
Mais Ioan, il bouge pas. Il est trop occupé à essayer de respirer calmement — trop occupé à essayer de refouler tout ce qu’il sent grimper. Ses tripes sont en train de se vider. Toute la violence qu’il y accumule, depuis toutes ces années, lui monte au nez. Ça le pique, ça le démange ; et il n’arrive pas à l’ignorer. Tout ce qu’il sent, c’est la rage qui gronde au fond de son ventre. La fureur qu’il n’est plus capable de ravaler. Et tout ce qu’il voit, c’est le sang, sur ses doigts.
L’autre essaie de faire comme si de rien n’était. Comme s’il n’avait pas voulu donner ce coup — comme s’il n’avait pas vu que le gamin était juste derrière lui, au moment où son coude était parti violemment vers l’arrière. Personne n’y croit, bien entendu. Tout le monde sait que ce type ne provoque que les ennuis qu’il a envie. Et tout le monde sait, aussi, qu’une dent aussi féroce contre les Popescu ne pouvait décemment pas laisser l’un d’eux s’en tirer. Et comme d’ordinaire, sur le lot, c’était Ioan qui en avait écopé. Ioan qui était rentré dans ce bar, sans se douter qu’un abruti congénital détestait tout ce qui touchait de près ou de loin à sa famille. Y avait pas besoin d’explications. Y avait pas besoin de trouver une raison à cette haine, ou d’en chercher les fondements. Les Popescu, c’était pas des saints, et dans le quartier ça se savait très bien. Rien que des dégénérés — rien que des ratés, avait dit un jour Anca. Ils cherchaient la merde comme un singe les poux. Rien d’étonnant, alors, à ce que les choses ne finissent par leur retomber sur le coin du nez.
Mais Ioan, il n’avait rien fait. Rien demandé à personne, rien mérité. Ioan, il n’était que le gamin un peu trop faible sur qui tout retombait. Parce que c’était plus facile de s’en prendre à lui qu’à ses aînés — et parce que, les filles, on avait la décence d’éviter de les frapper. Et ce soir, Ioan, il n’était pas sûr d’être capable d’encaisser ce coup qu’on lui avait donné. Le coup de trop. Il n’était venu que pour prendre un verre en attendant Daire et la marijuana qu’elle devait lui amener. Rien qu’un peu, rien que pour éviter d’avoir à passer pour un dealer. La prochaine fois, il se débrouillerait. Elle lui avait dit, il le savait. Mais pour ce soir, ç’avait été conclu. Il devait l’attendre sans faire d’histoires, avec un verre. Un verre qui s’était renversé quand le coude l’avait frappé, alors qu’il s’éloignait du comptoir après avoir payé. Un verre qui était encore dans sa main, tandis que l’autre stagnait toujours sous les deux yeux d’ordinaire hagards et délavés.
Dans son regard, quelque chose venait de changer. Quelque chose qui brillait un peu plus à chaque seconde qui passait. Quelque chose qui s’enflamma, lorsque la voix grinçante et méprisante lui heurta une fois de plus les tympans, sans qu’il n’ait rien demandé. « Une chance que tes sœurs sont bonnes, parce que c’est pas l’Q.I. qu’elles s’traînent qui remonte votre putain de moyenne. » Autour de lui, personne rigole. Il n’est même pas fier de sa blague — n’est même pas sûr que c’en soit une. Mais ce qui est sûr, c’est que dans l’esprit de son interlocuteur, quelque chose a fait mouche. Quelque chose vient de se briser. Et les yeux qu’il pose alors sur lui en sont le plus franc reflet.
Fallait pas parler de ses sœurs. Fallait pas les prendre pour des connes. Fallait pas sous-entendre qu’Anca ou Tereza ne seraient rien de plus que des bouts de viande. Pour ce qui est de Iulia ou d’Elena, il n’en sait rien. Il ne sait pas s’il doit prendre l’insulte pour elles, ou la laisser couler. Mais dans le compte de ses sœurs, y a aussi ses deux bébés. Et la seule image qu’il a d’elles, ce sont leurs larmes. Le désespoir d’Anca, qu’il n’est plus capable d’apaiser — la mine atterrée de Tereza, sur la cuvette des toilettes, quelque temps avant de lui annoncer qu’elle s’est faite violer. Une chance que tes sœurs sont bonnes. Ça lui reste dans la gorge, et ça lui donne envie de dégueuler. Mais il ne le fait pas. Il n’y a rien à vomir. Rien d’autre que de la haine qu’il ne sait plus retenir.
Il ne sait pas vraiment à quel moment tout dérape finalement. Il ne se rend pas compte que son verre s’est écrasé contre la tête du type, et que son bras a bloqué le coup de légitime défense que l’autre lui a envoyé. Autour d’eux, le vide s’est fait sur quelques mètres. On ne s’attendait pas à ça. À vrai dire, on ne s’attendait à rien. Tout le monde sait que Ioan, c’est qu’un lâche et un bon à rien. Tout le monde sait que, face au danger, il ne sait que fuir ou se mettre à pleurer. Et tout le monde est en train de se demander quelle mouche l’a soudainement piqué.
Les fragments de verre se sont étalés autour d’eux, laissant quelques coupures dans la paume de sa main et sur le visage du type. Il ne s’arrête pas pour autant. Le bras qu’il a paré se retrouve bien vite tordu, et il écrase la face de l’emmerdeur contre le comptoir sans la moindre pitié. L’autre a beau être plus grand et plus trapu, il n’a aucune idée de la manière dont utiliser sa force. Il ne sait faire que grogner, ne sait faire que se cambrer dans tous les sens pour essayer de se dégager. Les bouts de verre se plantent dans ses joues, lui labourent le profil. Et Ioan, il s’en fout. Il se fout du sang, il se fout des grognements ou des gémissements. Il laisse le corps bouger, et le faire reculer. Il relâche finalement sa prise, et l’autre relève suffisamment la tête pour que les spectateurs muets de stupeur aient l’horreur d’apprécier les dégâts. Le répit ne dure pourtant pas longtemps. Le bras coincé n’est pas libéré, et Ioan profite de sa prise pour empoigner les cheveux de l’homme, et lui écraser à nouveau la face contre la surface ensanglantée. Et cette fois, il appuie. De cette force qu’il sort d’on ne sait où, de cette hargne qui est en train de le faire passer pour un fou. Fuckin’ psycho.
Il ramasse un des gros fragments de verre, l'approche de la face du type. Lui colle contre le nez, sans se soucier de se couper sur les rebords tranchants. Sans se soucier du sang qui lui coule entre les doigts. « Tu parles encore d’mes sœurs, et j’te les enfonce tous un à un dans l’fond d’la gorge. » Il ne s’entend pas parler. Il ne se voit pas agir. La douleur dans le creux de sa main n’existe pas, pas plus que la peur des répercussions que ses gestes auront. Tout ce qu’il sent, c’est l’adrénaline dans ses veines. La colère, qu’il ne peut plus contenir, et qu’il a finalement laissé l’aveugler. Sans rancune, sans retenue. La rage a passé les digues, et le gamin a craqué. Les années à s’efforcer de se cacher venaient d’être réduites à néant. Tant pis. Tant pis pour le self-control, tant pis pour le masque sensible et juvénile qui l’avait jusqu’à lors si bien protéger. Tant pis. Y a des mots qui ne s’oublient pas. Des pas de travers qui ne se pardonnent pas. Comme celui que ce type avait fait. Et comme celui qu’il était, à son tour, en train de faire.
(c) blue walrus
Daire Méalóid
SURVEILLE TON DAIRIÈRE !
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Sujet: Re: i'm gonna break you now, (daire) Lun 15 Jan - 22:12
Une dizaine de shooters apparurent sur le comptoir sous l’avidité à peine dissimulée d’une rouquine enflammée. « C’est Max qui régale ! » Elle était peut-être la seule à avoir entendu le soupir un tantinet exaspéré du concerné et elle se contenta de lever les yeux au ciel, faussement agacée de son comportement. « Comme toutes les tournées depuis l’début de la soirée » Une tape amicale d’une force certainement dépassée pour une demoiselle de sa corpulence se heurta dans le dos du jeune homme, avant que le bras ne glisse autour de ses épaules pour qu’elle vienne se blottir légèrement contre lui afin de se faire pardonner de cet affront de lui faire payer toute la soirée. « Vas-y c’est bon, arrête de te coller » Dans un clin d’œil, elle retrouva sa fière posture sur son piédestal de fortune et entama la première descente vers la décadence.
Daire avait donné rendez-vous à Ioan dans ce bar, tout du moins ils s’étaient mis d’accord conjointement à l’égard d’un lieu qu’ils semblaient tout autant fréquenter l’un que l’autre. Comme un écho au malentendu de leur rencontre, le jeune homme lui avait quémandé de l’herbe. Si la rouquine ne faisait généralement pas dans le trafic, elle avait accepté exceptionnellement de lui fournir sa dose de marijuana compte tenu du stock non-négligeable qu’elle possédait pour une fois. Cependant, elle avait également promis à Max de l’accompagner la même soirée pour partager quelques verres – sous le couvert, soit disant, de le coatcher sur sa drague maladroite, pour ne pas ainsi dire outrageusement lourde. Il lui avait proposé un soir où Ailish n’était pas là, et la coïncidence était bien assez absurde pour une unique évidence : il prenait grand soin d’éviter une guerre nucléaire entre les deux femmes de sa vie, afin que sa jeune sœur et sa meilleure amie ne s’entretuent pas. Dans ces conditions, Daire ne pouvait que lui accorder sa faveur, surtout vu les efforts qu’il avait déployé ces derniers temps pour concilier les querelles féminines internes aux Kids. Alors elle avait opté pour la solution intermédiaire, à savoir se rendre directement au bar où elle devait retrouver Ioan. Elle savait qu’en y allant suffisamment au début de la soirée, elle pourrait profiter de son meilleur ami avant qu’il ne s’échappe rejoindre sa sœur plus tard – comme convenu – et que le client éphémère ne daigne apparaître.
Sur un malentendu, Daire et Ioan s’étaient trouvés au même endroit au même instant, mais d’un bout à l’autre du bar et l’esprit accaparés par des situations diamétralement opposées. Ce ne fut qu’à la clameur grandissante d’une foule en effervescence que les deux Kids se détournèrent de leurs magouilles et verres vides. Ils délestèrent leur coin de salle au même instant où un silence quelque peu dérangeant s’installa entre les personnes amassées comme des vautours avides d’un morceau de chair, et l’éclat qui s’en suivit ne manqua pas de susciter l’exaspération de la gamine. « Une chance que tes sœurs sont bonnes, parce que c’est pas l’Q.I. qu’elles s’traînent qui remonte votre putain de moyenne. » Personne ne réagit à ces piètres paroles nauséabondes, à l’exception de l’éternelle révoltée qui maugréa entre ces dents. « P’tain mais c’est qui l’connard qui raconte de la merde ?? » On lui donna un coup de coude dans les côtes comme pour la mettre en garde de ne pas attirer l’attention, un geste auquel elle répondit de manière similaire mais exagérée. Dans un élan de bonne conscience, comme si un seul esclandre suffisait largement pour ce bar, l’individu qui avait osé la toucher ne répliqua pas.
L’altercation qui se déroulait sous leurs yeux prit rapidement les allures d’un chaos digne de ce nom, en bonne et due forme. Quand il s’avéra évident que le plus jeune ne s’arrêterait pas au premier coup et que le plus vieux n’allait pas s’en sortir aussi facilement, Max attrapa son amie par le coude pour l’entraîner à sa suite en lui montrant la porte de sortie d’un signe de tête. « Attends, j’le connais » Pas une once de stupeur dans le regard, comme s’il lui paraissait parfaitement plausible que Daire connaisse tous les casse-cou de la Terre et se retrouve, par on ne savait quelle inclinaison du karma et de la lune, dans toutes les emmerdes inimaginables. « C’est lui qu’j’devais voir » qu’elle lui confirma dans un haussement d’épaules. « Putain Daire tu vas encore finir dans une merde pas possible … Moi j’me casse, j’dois retrouver Lish. Tu fais ce que tu veux mais je t’attends pas » Elle lui avait glissé un t’inquiète pas dans une esquisse des lèvres, en ayant conscience qu’il se ferait quand même un minimum de soucis, même s’il savait pertinemment que ce genre de situation trouvait écho dans ses gênes – et il s’était éclipsé des lieux sans un regard en arrière pour le règlement de compte ensanglanté.
Daire s’était tenue éloignée de l’affrontement sans pour autant en perdre une miette, dans un intérêt des plus malsains qui bouillonnait dans ses veines. L’appel de la colère sourde qui n’était pas la sienne, mais qui se répercutait parfaitement au fond de ses entrailles où tapissait ce feu incandescent qui ne s’éteignait jamais. Elle ne connaissait pas réellement le jeune homme qui se battait comme si la survie de sa santé mentale était en jeu – entendez par-là sa descente dans les arcanes de la débauche – mais dès leur première rencontre elle avait ressenti le besoin impétueux de l’orage sous son épiderme. C’était peut-être son regard qui lui avait soufflé les plus grandes évidences, car elle y avait retrouvé les mêmes éclats de rage qui l’animaient elle-même. Cependant, il était tout son contraire : alors qu’elle n’était que tempête perpétuelle, il était le calme avant le désastre. De ces désastres qu’il semblait contenir au mieux, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus faire autrement qu’éclater dans toute sa hargne, comme en témoignait cette scène de grande bataille.
Des éclats de verre étaient propulsés à leurs pieds sous le heurt des corps en surchauffe, et cette scène évoqua de tristes souvenirs à la gamine. Des éclats de verre comme des débris de vie, Daire ne connaissait que trop bien un appartement et une famille bancale qui en avaient connu beaucoup. La tête du premier fauteur de trouble émergea du tumulte et déclencha une flopée de murmures autant approbateurs qu’ébahis dans la foule toujours aussi compacte autour d’eux. Dans la tête de l’irlandaise, il y avait surtout beaucoup de satisfaction, de celle de voir un connard dans son genre prendre une raclée dont il ne devait pas avoir l’habitude d’être la cible. Finalement, un barman tapa dans ses mains en hélant les badauds et les ivrognes pour les disperser avant que la situation ne dégénère complètement, mais aucun homme de service au comptoir ou à la porte n’eut le temps d’intervenir alors que Daire apparaissait déjà sur le champ de bataille. Peut-être qu’on lui laissa le bénéfice du doute d’être une connaissance assez proche de l’un des deux gars pour pouvoir les séparer facilement ; quoiqu’il en fut personne n’intervint de premier abord.
La jeune rousse s’abaissa légèrement à la hauteur des corps meurtris, sans même faire attention aux tessons ou à l’hémoglobine étalés sur le sol, et posa sa main sur celle d’Ioan qui tenait encore fermement un bout de verre assez conséquent. « Tu vas lui trancher la gorge si tu fais ça. » D’une certaine pression et dans l’indifférence de se tailler la peau pour y parvenir, elle parvint à lui ôter le fragment pour le remplacer par un verre d’alcool qu’elle avait attrapé sur une table sans savoir à qui il appartenait et ce qu’il contenait. « Tiens, prends ça plutôt » Dans un mouvement enjoignant le jeune homme à se redresser, elle frappa par inadvertance dans le visage déjà fracassé de l’autre gaillard. Dans un ricanement à peine dissimulé et sans une once d’excuse, convaincue qu’il ne lui toucherait pas un seul de ses cheveux en considérant son état, elle lui tourna le dos sans se préoccuper de savoir si quelqu’un s’occupait de lui ou le faisait sortir des lieux. En s’accoudant convenablement au comptoir comme pour reprendre le siège de son piédestal d’origine, elle demanda à ce qu’on leur passe des serviettes en papier tout en indiquant qu’Ioan était sous sa responsabilité et puis que merde c’était pas sa faute c’est l’autre demeuré qui l’avait provoqué. Ce à quoi le barman lui répondit qu’ils ne tiendraient pas une demi-heure de toute façon, en connaissant parfaitement cette gamine révoltée qui avait déjà causé bien des histoires ici également.
Satisfaite de ce temps de répit temporaire, elle observa à nouveau le visage tuméfié du psycho boy qui s’était révélé au grand jour – ou plutôt, au grand soir. « J’t’aurais bien laissé terminer ton carnage mais il en s’rait mort ce con » Haussement des yeux au ciel pour appuyer cette fatalité comme une futilité dérisoire. « Et avec un mort sur les bras, j’aurais rien pu faire pour t’aider » Dans un sourire nonchalant à la commissure de ses lèvres, elle prit le temps d’observer quelques secondes ses propres mains qu’elle avait mis dans le-dit carnage avant de reporter son attention sur son rendez-vous du soir. « T’sais que t’as un vrai problème de colère ? »
Vraiment, Daire ? C’est se foutre de la gueule du monde.