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Invité ☽ ☾
| Sujet: ce qui nous lie (jakkie) Dim 22 Avr - 18:55 | |
| Elle l’avait rencontré quelques mois plus tôt. Après une énième dispute avec Jack, Nikkie avait pris ses clics et ses clacs pour se réfugier chez Ana. D’ailleurs, c’était ce même soir qu’elle avait commencé à se demande si celle qui se prétendait sa meilleure amie, n’avait pas un faible pour son frère. Ce qui aurait été très mal venu. N’importe qui de sensé aurait fait remarquer que la réciproque était vraie, ce qui rendait Jax hors de sa portée. Mais Nikkie avait le bras long, elle le savait. Et des yeux de biches.
Ce soir là, donc, Nikkie s’était réfugiée chez sa meilleure amie. Elle s’était plainte pendant deux heures au sujet de son connard de grand-frère qui se la jouait toujours moralisateur avec elle et l’empêchait de vivre sa vie. Merde, le monde l’attendait et Jack ne faisait que la retenir enchainée. Maman n’avait rien dit, elle ne disait jamais rien quand ça venait de Jack, comme si elle n’osait pas se rebeller contre lui, ce qui rendait Nikkie encore plus en colère. Quand au bout des deux heures de plaintes, Ana avait supposée que Jack faisait ça pour protéger sa petite sœur, la blondinette était sortie de ses gonds. Personne ne la comprenait, donc ? Elle avait une nouvelle fois enfilé ses baskets rageusement et avait quitté la maison familiale de son amie. C’était comme ça qu’elle avait fini dans ce bar – non sans faire de l’œil au videur, pour qu’il la laisse entrer. Sans un centime en poche, elle avait jeté son dévolu sur un grand brun, les bras noirs d’encre. Il l’avait dragué environ une dizaine de minutes avant qu’elle se laisse emballer. Son cœur battait la chamade et le démon dans son ventre grognait. Il l’avait entrainé chez lui et lui avait fait l’amour toute la nuit. Le lendemain, prétendant aller au travail, Nikkie s’était éclipsée après un dernier baiser qu’elle croyait inondé d’amour. Son prénom raisonnait dans sa tête pendant qu’elle rentrait en bus jusqu’à chez elle, Gabb.
Elle ne lui avait jamais demandé s’il voyait d’autres filles, mais elle espérait être la seule dans son cœur. Ou a défaut, dans son caleçon. Et ce soir, après une série de caresses passionnées, il tira le drap de sur son petit corps nu. Nikkie tourna la tête vers lui et l’interrogea du regard. – Faut que tu bouges, ma copine va passer. Il avait dit ça avec un naturel déconcertant, sans voir le cœur de Nikkie se briser derrière ses grands airs. – Ta copine ? grogna la blonde. Gabb la regardait sans comprendre le scandale qu’il venait de créer. A grands renforts de cris et de larmes, elle lui prouva par a+b qu’il était un enfoiré. A peine rhabillée et pieds nus, il attrapa le bras de la blonde pour la foutre dehors. Nikkie hurlait dans le couloirs et frappait la porte à s’en briser les poignets. Elle reniflait en cherchant son portable dans la poche de sa veste. Elle envoya un texto à la première personne qui lui semblait appropriée pour la situation : Jax. – Suis chez Gabb. Tu m’as déposé chez lui l’autre jour. Viens stp, c’est la merde. Elle rangea son téléphone dans sa poche et se laissa glisser contre le mur du couloir, toujours pieds nus. Au fil des jours, elle avait laissé quelques affaires à elle dans cet appartement et Gabb semblait résolu à ne pas lui ouvrir la porte. Mais Jax, son héros, viendrait à bout de cette situation. En attendant, Nikkie pleurait à chaudes larmes, laissant son maquillage trop prononcé couler sur ses joues blanches.
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halina 4ver, je ne t'oublierai jamais ▹ posts envoyés : 2387 ▹ points : 29 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (avatar) & tumblr (profil) & bonnie/skate vibes (icones) ▹ avatar : sid ellisdon ▹ signe particulier : les mains toujours écorchées, l'air sombre, il zone et ne donne pas envie d'être approché.
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| Sujet: Re: ce qui nous lie (jakkie) Mer 16 Mai - 10:31 | |
| Prostré dans sa voiture, clope au bec et vitres ouvertes, il observe depuis sa place les murs qui forment l'enceinte de la prison de Savannah. A l'intérieur, sa cible. A l'intérieur, le responsable d'un trop gros chaos. Un truc que même lui peine à gérer. Ça fait plus d'une heure maintenant qu'il est là, pas résolu à s'en aller. Il ne sait plus vraiment ce qui l'a poussé à venir s'attarder ici. C'est comme remuer le couteau dans la plaie. L'irlandais est inaccessible. Ce qu'il a pris pour du répit au début s'avère finalement être une véritable torture. Lente agonie qu'il va devoir supporter jusqu'à fin juillet. Parce qu'il sait que Halina ne changera pas d'avis. Quoi qu'il arrive et qu'importe le nombre de mois qui défilent. Il doit l'abattre, maintenant ou dans dix ans. Et il aurait préféré pouvoir le faire tout de suite, se débarrasser de l'angoisse de l'attente, se libérer de l'appréhension de l'acte. Tout en sachant que la suite sera pire. Il soupire bruyamment, recrachant toute sa fumée dans un geste négligé, détachant un instant son regard de la prison pour fixer le vide devant lui. Et il a l'impression que tout est de sa faute. Que s'il avait été là pour elle, il aurait pu empêcher que tout ça arrive. Il aurait pu la protéger. Déjouer le sort, changer leur destin. Il passe une main sur son visage, fatigué de se flageller l'esprit en permanence. Son téléphone qui vibre dans sa poche le sort de ses pensées un bref instant. Il se contorsionne pour l'attraper et quand il voit le nom de Nikkie apparaitre sur l'écran, son instinct lui souffle que ça ne va pas lui plaire. Il gonfle ses joues avant de souffler longuement, la tête légèrement penchée en arrière avant de se décider à ouvrir le message.
Suis chez Gabb. Tu m’as déposé chez lui l’autre jour. Viens stp, c’est la merde.
Il reste stoïque quelques secondes avant de fermer les yeux et de venir passer son index et son pouce dessus pour les malaxer. Comme si ça allait pouvoir l'aider à se détendre, à se calmer. Il est fatigué de devoir toujours gérer la vie des autres, leurs problèmes, leurs émotions, leurs dérapages. Lassé que ce soit toujours lui qu'on appel, comme s'il n'était bon qu'à ça. Comme s'il était incassable, tellement solide qu'on pouvait faire peser sur lui le poids du monde. Mais lui, sur qui il se repose ? Il termine sa cigarette, prend son temps. Le temps qu'il lui faut pour chasser ses pensées ridicules, pour se barricader à double tour, pour enfermer dans un coin de sa tête sa nervosité et son ras-le-bol général.
J'arrive.
Qu'il répond enfin, avant de ranger son téléphone et démarrer sa voiture. Laissant derrière lui la prison et tout ce qu'elle représente. Il a du mal à se concentrer sur le trajet, l'esprit embrumé par trop de pensées néfastes. C'est tout un bric-à-brac incompréhensible et étouffant qui remplis sa tête et lui refile la sensation d'une migraine. Hali prend la plus grosse place, mais d'autres choses s'ajoutent. Trop de choses. Et Nikkie vient de rajouter un poids supplémentaire. Nikkie et ses galères, Nikkie et ses mecs. Toujours à se fourrer dans des situations pas possibles et il se demande ce qui lui pend au nez cette fois. Il se demande ce qu'elle attend de lui, encore. Obnubilé par tout ça, il conduit de façon imprudente mais arrive en un seul morceau en bas du fameux immeuble qu'il n'a pas oublié. Il se gare, inspire un grand coup et sort de sa voiture. Nikkie n'est pas en bas. Il vérifie son téléphone, elle aurait été capable de lui renvoyer un message pour tout annuler en lui expliquant que c'est arrangé. Mais rien. Alors il rentre à l'intérieur, sans trop savoir où chercher. Il regarde autour de lui et finit par s'engouffrer dans l'escalier, téléphone en main, déjà prêt à l'appeler pour savoir où elle est. Quel étage, quel appartement. Mais il n'en a finalement pas besoin. Il s'arrête et redresse la tête, tendant l'oreille. Et il comprend vite que le bruit lointain qu'il perçoit sont des pleurs. Et il sait déjà à qui ils appartiennent. Et il voudrait pouvoir être un salaud et faire demi-tour. La laissant se débrouiller et appeler Jack pour une fois. Parce qu'il n'est pas d'humeur à gérer ça en ce moment. Il n'est d'humeur à rien à vrai dire. Mais Jax reste Jax et il recommence à monter les marches, jusqu'à arriver sur le pallier du bon étage.
Nikkie est là, pleurant à chaudes larmes, le noir qui a coulé sur ses joues, les larmes qui ont creusé des sillons dans son fond de teint. Il s'approche, calme, comme toujours. Mais son visage est bien plus froid que d'ordinaire. Pas de compassion brûlante au fond des yeux, pas d'air soucieux. Il a l'air profondément usé. Les muscles qui tendus qui trahissent une tension permanente qu'il tente de dompter à chaque seconde pour éviter l'explosion. — J'suis là. Qu'il lâche pour attirer son attention alors qu'il parvient enfin à sa hauteur. Les mains enfoncées dans son blouson, il reste à une distance raisonnable et ne vient pas l'enlacer contre lui pour faire taire ses pleurs. Il se contente de la dévisager avec une indifférence presque troublante. Pourtant, il n'aime pas la voir dans cet état. Et malgré son état il ne peut pas s'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Mais les histoires de Nikkie lui semblent tellement dérisoires ce soir comparé à tout ce qu'il voit depuis quelques temps, qu'il a du mal à prendre ses larmes au sérieux. — Bon, c'est quoi l'problème ? Qu'il demande, avec son accent à couper au couteau. Ses yeux qui se baissent jusqu'à ses pieds, il ne réagit pas et demande seulement, la voix lente, désabusée. — Elles sont où tes chaussures ? Et il commence à deviner ce qu'il fout là. Elle s'est disputée, il l'a foutue dehors et il ne veut plus la laisser rentrer. Ce qui expliquerait qu'elle reste prostrée sur ce palier sans chaussures. Et il pressent déjà que ça va être trop long et que ça va l'emmerder. Que le mec va être chiant. Et que ça va mal se terminer. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: ce qui nous lie (jakkie) Ven 18 Mai - 19:19 | |
| Les larmes sur ses joues étaient chaudes et salées, mais surtout un peu too much. Nikkie n’était pas une actrice née pour rien. Elle savait pleurer sur commande, rire à gorge déployée, simuler une peur paralysante… Mais tout ça, c’était son secret, si un jour ses talents venaient à être découvert, elle savait qu’elle perdrait un sérieux atout. Et à ce moment précis, même si ses larmes étaient disproportionnées, Nikkie était véritablement blessée, du moins vexée. Elle avait été utilisée par Gabb, il s’était foutu d’elle, joué d’elle. La blonde s’en voulait d’avoir été si crédule sur ce coup là. Mais comme toujours, elle s’était dit – sous ses airs de mépris – que peut-être, Gabb serait différent. Et cette porte close devant elle était la réponse : il n’était absolument pas différent des autres.
Pendant un instant, elle avait pensé demander de l’aide à son frère. Mais cette idée n’avait pas été étudiée plus longtemps. Jack lui aurait fait la leçon, il aurait engueulé Nikkie, pas parce qu’elle avait été bête de se faire avoir, mais parce qu’elle avait couché avec ce mec. Jack devait mystérieusement réac’ quand Nikkie était le sujet principal. C’était Jax qui avait gagné son attention sur ce coup là. Elle était sure qu’il ne lui ferait pas la morale, peut-être parce qu’inconsciemment elle savait qu’il se foutait d’elle. Nikkie était sympa, elle faisait plutôt partie de la bande de son frère maintenant – elle ne leur avait pas laissé le choix – mais elle voyait toujours dans leurs yeux qu’ils la voyaient comme une gamine. Ce qu’elle était, ce soir là.
Nikkie se persuadait que Jax était son prince charmant, son chevalier servant, et savoir qu’il arrivait pour la sauver renforçait cette idée. Jax avait tout de l’homme idéal dans le fond. Elle imaginait une vie qui n’existait pas. Elle n’avait jamais eu d’exemple de famille et Nikkie n’avait pas la moindre idée de ce qu’était une vie normale, un couple normal, une famille normale. Elle devait se contenter de son frère et ses humeurs. De sa mère et son caractère d’adolescente attardée. Dans tout ce bordel, Jax semblait parfait.
Le front appuyé sur ses genoux repliés contre elle, Nikkie n’entendit pas les pas qui se dirigeaient vers elle. – J’suis là. Nikkie releva la tête et renifla un bon coup. son visage était fermé et le cœur de Nikkie pinça. Jax ne semblait pas ravi de devoir venir la sortir de cette histoire. – Bon, c’est quoi l’problème ? il demanda. Nikkie passa le dos de sa main sur ses joues pour sécher ses larmes et s’appuya contre le mur pour se remettre debout. – Elles sont où tes chaussures ? Nikkie pinça les lèvres. Jax avait un ton tellement dépité qu’elle se sentait soudain comme une petite fille qui se faisait disputer par son papa. Mais Nikkie n’avait jamais eu de papa. La blonde donna un coup de menton en direction de la porte. – A l’intérieur… Et mon sac aussi. elle expliqua. La gamine repoussa ses cheveux dorés de son visage. – J’ai sonné et frappé mais il veut plus ouvrir. Il m’a dit que je devais partir parce que sa copine arrivait et il m’a jeté dehors. Nikkie ne s’attarda pas sur le fait qu’elle l’avait insulté et qu’elle était certainement en partie responsable de la situation.
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halina 4ver, je ne t'oublierai jamais ▹ posts envoyés : 2387 ▹ points : 29 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (avatar) & tumblr (profil) & bonnie/skate vibes (icones) ▹ avatar : sid ellisdon ▹ signe particulier : les mains toujours écorchées, l'air sombre, il zone et ne donne pas envie d'être approché.
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| Sujet: Re: ce qui nous lie (jakkie) Dim 27 Mai - 20:59 | |
| Gamine larmoyante, le cœur en plein naufrage. Encore un. D'ordinaire ça l'émeut autant que ça l'agace, parce que c'est toujours la même histoire qui se répète. Encore et encore. Inlassablement. Mais il ne peut jamais s'empêcher d'être touché par sa détresse d'ordinaire, parce qu'elle lui semble toujours tellement sincère. Authentique. Mais aujourd'hui, ça ne l'atteint pas. Il est blindé, trop préoccupé. Fatigué de s'occuper des autres et de s'oublier sur le bord du chemin. Pourtant, il est là. Pourtant il questionne, il écoute. Et il sait déjà qu'il ne repartira pas d'ici sans avoir réglé son souci. Sans s'interroger pour savoir s'il en a envie ou non. Sans se soucier de savoir si ça l'intéresse ou pas. Il est là, c'est comme ça. Elle passe sa main sur ses joues et se relève péniblement, comme fébrile. Et pour la première fois, il ne peut pas s'empêcher de se demander si ce n'est pas un peu du cinéma. Elle est douée pour mentir, pour tromper, pour tricher. Et il se sait capable de tomber dans le panneau, lui et cette sale manie de toujours voler à la rescousse de ceux dans le besoin. Ça le perdra, il n'en a jamais été aussi convaincu. — A l’intérieur… Et mon sac aussi. Il reste stoïque quelques brèves secondes avant de finalement tourner la tête vers la porte indiquée en soupirant. Il passe sa langue sur ses lèvres, dans un mouvement nerveux avant de finalement passer sa main sur son visage. Comme pour se réveiller, pour s'obliger à se détendre et à ne pas s'énerver tout de suite alors qu'il comprend déjà de quoi il s'agit. Il va devoir affronter un mec énervant, y a plus de doutes maintenant. — J’ai sonné et frappé mais il veut plus ouvrir. Il m’a dit que je devais partir parce que sa copine arrivait et il m’a jeté dehors. Mais y a comme un truc qui cloche dans son histoire. Son cerveau qui traite l'information rapidement, les questions qui se soulèvent aussitôt alors qu'il repose ses yeux sur elle. L'air sévère, assez peu enclin à se montrer compatissant. — Pourquoi il te laisserait sur le pallier en sachant que sa copine va arriver ? Il ferme les yeux et soupire, lève une main pour lui faire signe de se taire avant qu'elle ne réponde et il ajoute rapidement. — Non tu sais quoi, j'veux pas savoir, j'm'en fous. Il secoue brièvement la tête, résigné avant de pivoter pour avancer jusqu'à la porte. Il inspire un grand coup, pour se donner le courage de rester calme. Il voudrait se le promettre, mais son intuition lui souffle que ce serait inutile. Il vient cogner trois coups contre la porte, brefs mais sans violence pour l'instant. Il entend que ça bouge à l'intérieur, il entend les pas qui s'approchent et il devine sans mal que l'homme est en train de regarder dans le judas. Mais rien. Pas de bruit de clé qui tourne dans la serrure, pas de poignée enclenchée. Silence totale. Et ça monte d'un cran sous sa peau, l'impatience qui prend des airs de colère. Il serre le poing droit et revient taper, avec le coté de sa main cette fois ; et plus fort. — Ouvre, on veut juste récupérer ses affaires et on s'casse. Le ton encore à peu près calme mais autoritaire. Et de l'autre côté de la porte, un peu étouffée, une voix qui répond. — Qu'elle commence par s'excuser pour m'avoir traité d'enfoiré et tout l'reste et on verra. Jax se crispe, l'envie d'enfoncer la porte qui le prend aux tripes. Il vient à peine d'arriver mais déjà cette histoire a usé toutes ses ressources de patience. Mâchoire serrée il se fait violence pour ne pas se mettre à hurler ou s'en aller. Il se retourne lentement vers Nikkie et lui désigne la porte dans un geste agacé. — Pourquoi tu choisis toujours aussi mal tes mecs putain ? Le reproche dans son intonation est plus qu'évident. Les sourcils froncés qui viennent accentuer le regard accablant qu'il lui lance. Il souffle bruyamment et glisse une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière avant de lui faire signe d'approcher d'un mouvement de tête. — Bon, viens et excuse-toi, j'ai pas qu'ça à foutre Nikkie. A cet instant, il ne veut rien savoir. Il se fiche de qui est l'enfoiré de l'histoire, si c'est Gabb ou si c'est Nikkie. Sûrement un peu des deux. Il veut juste que cette histoire se résolve, qu'elle récupère ses affaires, qu'il la ramène chez elle et qu'il puisse enfin repartir vaquer à ses occupations. Mais une part de lui sait que les choses ne seront pas aussi simples. Nikkie est fière et impétueuse, Nikkie ne s'excuse pas. Encore moins quand elle est intiment convaincue d'avoir raison. |
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| Sujet: Re: ce qui nous lie (jakkie) | |
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