Sujet: A ghost and a new one in the family (Jane) Lun 21 Aoû - 5:52
Jane & Phil
Les Hogans étaient des gens de bonnes familles. Le père de famille était un homme politique réputé et la mère de famille était une avocate toute aussi influente. J'avais introduit le clan Hogan alors que j'avais 16 ans. C'était le grand-père de ce clan qui avait eu grand coeur en me voyant traîner dans la rue. Je venais tout juste d'arriver d'Irlande et de débarqué dans ce pays impressionnant... J'avais quitté l'orphelinat et je m'étais caché dans un convoie de marchandise, illégalement. J'avais la peau sous les os et j'avais le teint aussi blanchâtre que des draps qui sortent de chez la blanchisserie. J'avais les yeux morts et j'étais un être sans substances, encore moins qu'aujourd'hui. Il avait eu pitié de moi et mon histoire l'avait touché. Il m'avait donc ramené chez lui et il m'avait installé dans une des chambres du grand manoir dans lequel il vivait avec son fils, son épouse et leur garçon, sans oublié les domestiques. Son petit-fils avait exactement le même âge que moi. Il était un génie et était major de sa promotion. Il était ainsi dire, tout le contraire de moi, soi un individu avec un brillant avenir devant lui. J'aurais pu me sentir diminué, certes, Simon était aussi doux et aimable que son grand-père. Bien que le clan Hogan était tous des êtres assez strictes et sérieux, eux deux, étaient très ouverts. J'avais été tout de même bien accueilli par ses parents et Simon devint mon meilleur ami. avec le temps Le grand-père m'adopta dans les règles de l'art, en tout légalité avec les papiers et tout le tralala. Ce qui me marqua, comme je n'avais jamais obtenu le soutient de quiconque, enfin, quasiment... J'étais tout de même un orphelin, je ne valais rien et je n'avais aucune éducation. À l'exception du fait que j'étais cultivé, je me demandais encore pourquoi cet homme avait bien voulu de moi au sein de sa famille. Il faut aussi dire et savoir que le reste des membres de sa famille éloignée, ne m'ont jamais réellement apprécié et été satisfaits de mon arrivée dans leur petit monde.
Avec les années, ils ont fini par s'y faire. Bien que mes meilleurs supporters sont morts maintenant. Ce qui devait arriver, arriva. Le grand-père mourut et puis ce fut le tour de Simon. Il est mort d'un cancer et d'une greffe qui a ratée. Ce qui fut un choc et ces deux deuils ont à jamais marqué mon existence. N'empêche que j'étais bien intégrée dans la famille et la ville, mais n'empêche que j'étais vulnérable et que quant à moi, ça alimenta mes problèmes de santé mentale. Je traînais toujours entre deux hospitalisations, ou thérapies, désintoxications etc. Je suis la risée de cette famille tout le monde est bien au courant, sauf peut-être l'extérieur du clan Hogan. Cela ne tient malheureusement pas du noyau familiale proche... Malgré tout cela, je vis toujours dans le pavillon familiale, dans la cours du manoir familiale des Hogan. J'y suis bien installé, c'est une vrai garçonnière, mais je m'y plais. Je ne suis pas leur garçon propre, mais il me considère de la famille et tiennent à moi. Ils s'inquiètent toujours de moi, et ce, malgré que je sois têtu, différent d'eux et que j'en fais toujours à ma tête. Je fais toujours autant les choses différemment d'eux et je ne pense pas comme eux. La seule chose qui nous uni c'est qu'on a appris à se connaître et qu'on s'aime. Notre amour pour Grand-père et Simon nous uni tout aussi fortement. En plus, ces Hogan-ci parmi les autres que j'ai connu, sont assez flexible et moins critique que d'autres. Autrement, ils voudraient me payer les études, car ils savent que j'en suis capable et qu'ils veulent un meilleur avenir pour moi, mais je refuse. Je suis bien trop orgueilleux et ce n'est qu'un exemple! Par chance qu'ils ne s'officialisent pas du fait que je dors encore parfois dans la rue par habitude. Sans compter que je dors parfois plus souvent chez d'autres pendant des semaines. Je fréquente aussi souvent les hôpitaux. Ou bien qu'ils nes se heurtent pas au fait que j'implore ma soeur biologique, enfin demi-soeur paternelle à venir dormir ici, par besoin de réassurance. En fait, c'est comme si elle vivait elle aussi avec moi, ici. Elle a déjà vécu ici avec moi pendant plusieurs mois, à l'improviste. Je la connais que depuis 1 ans et deux mois, après tout et maintenant, elle vit tout près, dans le même quartier. Bref. N'empêche qu'ils m'invitent toujours à leur réception, événements en n'importe quels genres, etc. Comme c'est le cas ce soir!
Je suis donc habillé chic. Enfin, le plus que je sois capable de supporter. J'ai un pantalon de toile noir et une chemise bleu, ce qui fait ressortir mon regard. Je suis incapable de porter un veston et un complet comme ces fidèles hommes du type «Hogan». J'ai toujours sur la tête ce bonnet pour cacher mes cheveux un peu trop long pour les gens de cette classe. Je suis dans le salon à thé, faisant un effort pour être assis droit. On attend le reste des invités, soit de la même famille que «nous» si je peux m'inclure littéralement à eux. Je ne m'identifies toujours pas totalement ou réellement à eux, malgré bientôt 10 ans que je sois près d'eux tous. J'aimerais dire que le temps passe vite, mais je ne trouve pas, j'ai bien trop souffert pendant toutes ces années et encore aujourd'hui, je ressens un vide incommensurable et insupportable. Par chance, je prends mes médicaments et j'arrive à être plus fréquemment stable. Ce qui fera l'affaire de tout le monde ici, si j'arrive à faire bonne figure et à me tenir. Avons-le, je les exaspère encore tous parfois... Souvent!
Dernière édition par Phil Castillo le Dim 27 Aoû - 5:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: A ghost and a new one in the family (Jane) Ven 25 Aoû - 14:34
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Tu devais encore te rendre à une énième réception. Tu détestais ce genre d'évènements, tu n'aimais pas devoir te déguiser et faire usage de tous les faux-semblants avec les gens de qui tu devrais être les plus proches. Après tout on est censés être soudés dans les familles, mais pas dans la tienne. Et tu le regrettais profondément. Tu regrettais qu'ils ne puissent t'aimer que quand tu étais façonnée à leur image, il ne pouvaient pas aimer leur fille si elle portait des jeans et sortais avec des filles. Alors tu te bourrais de médicaments pour oublier à quel point cela pouvait te blesser, tu te bourrais de médicaments pour oublier que celle que tu étais pour eux n'était pas celle que tu étais en réalité. Quand tu était sous médicaments, tout cela n'avait plus aucune importante. Sous médicaments tu étais la petite hétéro coincée et un peu snob que tes parents voulaient que tu sois. Et c'était très bien ainsi. Alors tu en avalas une poignée comme à ton habitude. Tu calas la dizaine de boites dans ton sac à main et tu rejoignis ta famille pour la reception avec tout le clan Hogan réuni. Une fois tous ensemble tu t'évertuas à faire les petites courbettes propres à la situation. Tu répétas à qui voulait bien l'entendre que ton année en voyage humanitaire avait été merveilleuse et très enrichissante alors qu'en réalité tu avais passé cette année là à te faire lobotomiser dans un asile de fous. Tu jouais la comédie comme on te l'avais tant de fois demandé. Tu t'éclipsas finalement au bout d'un certain temps. Il te fallait faire une pause si tu ne voulais pas craquer. Cela te demandais tout de même beaucoup d'efforts, malgré les médicaments tu avais besoin de beaucoup de force mentale pour ne pas faire une seule erreur pour être parfaite jusqu'au bout des ongles. C'était épuisant à la longue. Cependant il n'était pas question pour toi te de reposer. Puisque maintenant on te présentait à un certain Phil. "Jane Hogan, enchantée de faire ta connaissance." dis-tu en esquissant un petit sourire plus de convenance qu'autre chose. "Vous devriez aller faire un tour dans le jardin les enfants. Nous avons à parler entre adultes." Tu te retournas vers ton père qui ne te gratifias même pas d'un regard. Ta mère, s'en allait déjà vers un petit salon privé pour discuter à l'abri des oreilles indiscrètes. Tu ne savais pas ce qu'il se passait mais tu étais consciente que poser la question serait malvenu. Alors tu restas silencieuse et tu acquiesça, tout simplement. "Bien, alors allons-y." répondis-tu d'un ton faussement enthousiaste.
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Sujet: Re: A ghost and a new one in the family (Jane) Dim 27 Aoû - 6:02
Jane & Phil
Les Hogans était une famille prestigieuse dans laquelle je ne me serais jamais imaginé atterrir. Je connaissais le clan Hogan comme étant une famille qui souhaitait sauvegarder les apparences. Dans tous les cas, elle me faisait peur. J'aimais bien être auprès d'eux et j'aimais bien M. et Mme. Hogan de cette maison-ci. J'avais particulièrement aimé le grand-père de la famille, comme c'était lui qui m'avait adopté légalement à mes 16 ans. Je voyais les Hogans comme étant de ceux qui pouvaient mentir et trahir pour arriver à leurs fins. Je ne les avais jamais vu ambitionner avec leur fils unique, peut-être était-ce parce qu'il était malade et à présent décédé. Je les voyais bien être capable d'obliger leur enfant à faire telles études, de vivre dans telle ville ou endroit etc ou bien à se marier avec telle personne selon leur code d'éthique, leur étiquette, leurs normes sociales et leur sentiment d'obligation sociale oppressant. Il était certain que je ne cadrais pas bien dans ce portrait de famille. Il était du genre très chasse-gardé concernant leur nom de famille et leur fortune. J'avais un regard beaucoup trop ténébreux, les cheveux trop en bataille et une posture trop amochée pour m'apparenter réellement à eux. Sans parlé de ma vision des choses diamétralement opposée à la leurs. Je n'étais pas même capable de passer une semaine sans découcher ailleurs. J'avais trop peur de m’accoutumer à cette vie, facilité et ce confort. J'avais trop peur de m'attacher et de ne plus être capable d'affronter la vie si jamais j'avais à refaire la rue encore une fois. Je dormais bien souvent chez des amis, en mode couchsurfing ou chez ma soeur qui était mon catalysateur afin de me rappeler d'où je venais. Enfin, l'hospice aussi avait cette même fonction, surtout que je fréquentais souvent la psychiatrie. Bien souvent, je ne voyais que les Hogans que lorsque je n'étais pas en dépression, soit en phase manique ou neutre, pour les rares fois où cela arrivait. Puis, je les voyais pour les bonnes convenances et occasions. J'étais toujours le bienvenu. Bref. Ceci était le fil de mes noires pensées.
Finalement, on me présenta à la demoiselle laquelle on m'avait parlé un peu plus tôt. "Jane Hogan, enchantée de faire ta connaissance." me dit-elle. Je lui souri amicalement, la fixant droit dans les yeux, sans gêne. « Phil Castillo, enchanté, également.» lui dis-je en guise de réponse. Elle me semble timide, coincée et jeune. Elle doit être plus jeune de quelques années, me dis-je. Enfin, c'est ce que je crois, mais peut-être est-ce parce qu'elle a un visage d'ange, de poupée. Elle est très mignonne et jolie, elle ne fait pas peur, ça c'est certain. Elle doit être sage et gentille, comme tous ces Hogans de convenances, pensais-je en la voyant. À côté d'elle, je suis le grand maigrichon ténébreux, sombre.. Finalement, l'homme qui doit être son père dit: "Vous devriez aller faire un tour dans le jardin les enfants. Nous avons à parler entre adultes." Les enfants?? me répétais-je dans ma tête, je fronce et puis arque un sourcil, embêté. Il me parait étrange de nous considérer comme des gamins, si je ne m'abuse. Ces parents-là ne semblent pas même porter attention convenablement à cette demoiselle qui est leur propre fille. Je trouve ça curieux et insultant. Ce qui me fait soupirer bruyamment. Ils agissaient ainsi d'aucunes façons à me surprendre. Finalement, elle me dit: "Bien, alors allons-y." Je la regardai et répondit poliment, «Allons dans la cours ou chez moi, j'habite le pavillon.Ça m'évite de ne pas me perdre dans ce trop grand manoir», dis-je afin d'essayer de détendre l'atmosphère. Ainsi, je lui fis signe de me suivre et on se dirigea vers l'extérieur. «Tu sais, j'aurais surement vent de ce qu'ils se disent, "mes parents"», dis-je en faisant des signes de guillemets, «me disent pas mal tout».Je rajoute par la suite: «Tu veux quelques choses à boire pour passer le temps, une fois arrivés et rentrés.»
Dernière édition par Phil Castillo le Mer 27 Sep - 6:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: A ghost and a new one in the family (Jane) Ven 8 Sep - 23:28
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Tu n'avais aucune envie de suivre ce Phil. Tu n'avais aucune envie d'être là. Tu n'avais rien contre lui, bien entendu. Seulement toutes ces mondanités te sortaient pas les yeux et tu en avais marre de jouer la comédie. Enfin si tu jouais. Tu n'étais pas trop sûre. Tout te paraissait à la fois naturel et contre-nature. Ce monde te troublait tellement. Tu aurais voulu retrouver ta liberté et ton insouciance d'autrefois, avant qu'ils ne te fasse interner. Tes parents. Avant que tu ne te retrouves fiancée à un homme que bien évidemment tu n'aimais pas. Tu avais replongé au XVIIIème siècle et tu y étais comme coincée. Sauf que tu n'avais pas non plus envie d'en sortir. Etaient-ce les médicaments qui parlaient ou la douleur que tu avais enfouie mais qui n'avait jamais disparu ? Tu ne préférais pas savoir. Quoi qu'il en soit tu le suivis, lui répondant par des petits sourires ou des acquiescements. Il devait te penser timide, au pire il se dira que tu es une snob comme tes parents. Pour ce que tu en avais à faire... Tu le suivis jusque chez lui. Puis, un verre d'eau à la main tu t'assis là où tu pouvais avant de le regarder longuement. Tu ne savais pas vraiment que penser de lui. Comme tout dans ta vie tu t'en fichais. "On n'est pas obligés de faire semblant tu sais." fis-tu alors. Ce n'était pas pour être méchante ou quoi que tu avais dis ça. Tu l'avais juste dis, c'est tout, comme tu disais tout ce qui te passait à l'esprit de manière générale. Tes pensées étaient si banales - sauf quand tu te mettais à réfléchir au sens de ta vie - que tu ne voyais pas l'intérêt de les garder en toi. "Ce que je veux dire c'est que je n'aime pas les mondanités." Tu t'enfoncais, tu parlais pour ne rien dire et tu n'aimais pas ça. "Je connais bien mes parents et s'ils me poussent à m'entretenir avec quel-... toi, c'est qu'ils ont une idée derrière la tête. Alors qu'est-ce qui cloche chez toi ?" demandas-tu, d'une voix toujours aussi plate, comme si tu n'en avais rien à faire. Evidemment si tes parents voulaient que tu lui parle c'était parce que quelque chose ne devait pas tourner rond chez lui. Ils voulaient sûrement que tu prennes en exemple quelque chose. Quoi, tu ne savais pas encore. Mais ils étaient comme ça tes parents, toujours des idées derrière la tête, des manipulateurs, des calculateurs, prêts à n'importe quel vice tant que ça pouvait servir leur petit bien personnel. Ou peut-être que ta paranoïa prennait le dessus et tu te faisais des films. C'était un peu confus dans ta tête. Tu ne savais plus que croire, que faire. Tu n'avais plus confiance en qui que ce soit, et encore moins en toi-même.
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Sujet: Re: A ghost and a new one in the family (Jane) Mer 27 Sep - 6:49
Jane & Phil
J'étais là, invité, faisant parti de la famille Hogan. Il y avait cette demoiselle, avec qui j'essayais d'établir un contact et d'être sympa, malgré mon éternel sarcasme. C'était ma façon de rentrer en communication. Elle me semblait aux premiers abords, fade, triste, coincée. Elle avait du charisme, elle était mignonne et elle était sans doute intelligente et gentille, comme les Hogans avaient tendance à le prôner. Je ne savais rien d'elle, je trouvais cela étrange qu'on ne m'aille jamais davantage parlé d'elle. Peut-être y avait-il une raison mystérieuse, mais bonne, à cela. On se rendit chez moi, elle me suivi et me répondit, à la suite de mes affirmations et question que nous n'étions pas obligé de faire cela, semblant. Je fronçai les sourcils, la regardant d'un regard franc. Je haussai par la suite un sourcil, un air interrogateur et amusé. Puis, elle rajouta: "Ce que je veux dire c'est que je n'aime pas les mondanités." Je me racle la gorge, et je fais mine de reffléchir, je la laisse parler, encore, pour mieux la suivre et sonder. "Je connais bien mes parents et s'ils me poussent à m'entretenir avec quel-... toi, c'est qu'ils ont une idée derrière la tête. Alors qu'est-ce qui cloche chez toi ?"et je lui dis donc: De quoi tu parles, je ne veux pas faire mon naïf, mais je ne suis pas un très bon menteur, donc je ne joue pas à faire semblant, je n'ai jamais été capable, même enfant. Fis-je en rigolant. J'espérais ainsi détendre l'atmosphère ou plutôt, la détendre et l'amusée. Elle semblait réellement à s'ennuyer et être ici par dépit et à défaut de la connaître, j'interprétais. Elle devait être dotée d'un sens des convenances aux mêmes points que tout ces Hogan adultes. Finalement, je rajoute, toujours aussi embêté, mais enthousiasme malgré tout, car elle me semble à plat. Moi qui suit paranoïaque, je ne me suis pas posé cette question, je me sens un peu dépassé, presque anxieux. Certes, je me calme, car en réalité, je sais que les Hogan peut rien faire de moi de si prémédité. Peut-être tes parents, mais les «miens», fis-je en faisant signe des guillemets, ne sont pas comme ça, pas avoir moi, ils n'y arrivent pas, dis-je. Je renchéri : Et tes parents n'ont aucun intérêt à ce que tu traîne avec moi, je n'ai vraiment pas l'étoffe des Hogan. Fis-je humblement et en pouffant de rire hilare.