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| flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) | |
| Auteur | Message |
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petit poney ▹ posts envoyés : 2027 ▹ points : 56 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : hoodwink(avatar) & sial(sign) ▹ avatar : Taylor Lashae ▹ signe particulier : cicatrices sur tout le corps qu'elle tente maladroitement de cacher, souvenirs d'épisodes de folie désespérée. Une voix douce, des doigts de fées, une chaleur humaine parfois trop brulante. Syndrome du Saint Bernard qui colle au coeur.
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| Sujet: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Mer 19 Juil - 21:48 | |
| C’est le bruit. Le bruit qui devrait pas être là. C’est le bruit des tiroirs, le bruit des meubles qui raclent le sol. C’est le bruit. Le bruit qu’elle aime pas. Y a le cœur au bord des lèvres, le cœur en équilibre. Tombe pas mon cœur, tombe pas. Elle fait des efforts Anca pourtant, la tête droite et les jambes qui avancent. Mais là elle sait pas. Ouvre la porte. Non. Elle veut pas. Ouvre la porte. Et peut être qu’instinctivement elle sait déjà. Sans bruit elle se glisse à sa suite dans les escaliers, le noir de la maison qui n’est plus vraiment un obstacle. Elle connait chaque marche par cœur, chaque fissure dans le parquet et chaque chaussure mal rangée. Elle connait aussi son pas. Trop longtemps qu’elle l’écoute dévaler le tout vers la sortie. Vers la liberté. Ou bien l’enfer. « Tu fais quoi » la voix qui s’élève dans l’obscurité, chuchotis qu’il entendra, c’est obligé. Mais dans le doute elle finit les escaliers quatre à quatre avant de courir se poser en face de lui. Il est jeune Seven, la gueule marquée par les évènements trop récents, à croire que plus elle s’élève plus il chute. Lune et Soleil, les astres qui se manquent continuellement. « Tu pars ? » encore ? et la voix qui monte dans les aigus. Instinctivement elle attrape le sac, le tire vers elle avant qu’il n’ai le réflexe de lutter. « Pars pas » Pars plus qu’elle supplie tout bas, le sac contre sa poitrine, les yeux rivés dans ceux de celui qui ne lui ressemblera jamais assez. Pars plus « s’il te plait »
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il est gay ▹ posts envoyés : 5420 ▹ points : 58 ▹ pseudo : marion ▹ crédits : miserunt 666 (av+gif) ▹ avatar : sasha trautvein ▹ signe particulier : dents en vrac et sourire pété, yeux cernés, le nez qui saigne trop souvent et les mains toujours déglinguées.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Mer 19 Juil - 22:10 | |
| Partir partir partir.
Ses mains dans les tiroirs, les fringues qu'il roule en boule n'importe comment, qu'il enfonce dans le sac en vrac. Son lit qu'il pousse, les bagages qu'il sort, qu'il remplit. Il peut pas tout prendre putain il sait pas quoi prendre.
D'habitude c'est facile. Quelques vêtements, du fric, d'la bouffe, un couteau. D'habitude il prend rien. Parce que d'habitude il revient. Cette fois il part, il reviendra pas.
Et il tourne en rond et on dirait une foutue bête en cage, il essaie de faire rentrer un coussin mais ça veut pas et il enrage, le jette de l'autre côté d'la pièce. Il a envie d'y enfouir son visage pour hurler mais il a trop peur de tous les réveiller – il peut pas, pas si près du but. Il s'en va et cette fois c'est pour de bon, il s'en va parce qu'il a trouvé autre chose, il a trouvé mieux ou du moins il préfère le croire. Il sait qu'c'est une bande foireuse et il sait que ça finira toujours d'la même façon, mais il peut pas rester. S'il reste il va crever.
Partir partir partir et il s'engouffre dans les escaliers et au final il a presque rien embarqué, sur son lit il reste trop d'bagages éventrés, toutes ses affaires éparpillées. Y a un chuchotement qui résonne et il cesse tout mouvement, figé d'la tête aux pieds. Quand il se tourne, c'est Anca. « Tu pars ? » Et même si elle le dit pas il l'entend le encore et y a sa gorge qui se noue. Elle attrape le sac et sous la surprise il lâche, le voit se retrouver prisonnier entre ses mains. « Pars pas. » Elle a pas l'droit. Elle peut pas le retenir, pas maintenant – c'était avant qu'il fallait le faire, y a longtemps. Maintenant c'est trop tard.
« Rend-le moi. » Le murmure est sourd, chargé de tension. Il la fusille du regard et pourtant c'est elle qui le saigne avec la peine au fond d'ses yeux. « S’il te plait. » Il lui arrache le sac des mains et c'est violent, il le plaque contre son torse comme un loup le ferait pour protéger son morceau d'viande. « J'me casse. » Elle sait, elle voit. Mais il a l'impression qu'elle comprend pas, qu'elle croit que c'est comme d'habitude, qu'il reviendra. Pas cette fois. « Pour de bon. » |
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petit poney ▹ posts envoyés : 2027 ▹ points : 56 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : hoodwink(avatar) & sial(sign) ▹ avatar : Taylor Lashae ▹ signe particulier : cicatrices sur tout le corps qu'elle tente maladroitement de cacher, souvenirs d'épisodes de folie désespérée. Une voix douce, des doigts de fées, une chaleur humaine parfois trop brulante. Syndrome du Saint Bernard qui colle au coeur.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Mer 19 Juil - 22:47 | |
| Y a quelque chose dans son regard de différent. Une sorte de certitude, une sévérité qui a chassé le gamin d’avant. Parti Seven. Bonjour Seven. Et ça lui donne envie de crier, de protester. Ses doigts qui se referment sur le sac, comme si c’était le dernier rempart qui se dresse entre son frère et la porte. Il est bien léger le sac, surement que c’est comme la dernière fois, surement qu’il reviendra. Faite que ça soit vrai. Faite que ça soit ça. Rend-le moi. Il a cette violence nouvelle Seven, cette dureté avec laquelle il murmure sa demande et Anca qui secoue la tête. Depuis quand c’est comme ça, depuis quand c’est ça. Pourquoi elle savait pas ? Pourquoi elle avait pas vu ? Ca fait combien de fois ? Combien de fois qu’il revient ? Combien de fois qu’il part ? Combien de fois que ça recommence ? Alors pourquoi ? Pourquoi ce soir c’est autre chose. Et ça la ferait presque trembler. Il lui arrache le sac des mains, et Anca contemple un instant ses paumes vides. Elle veut pas comprendre. Elle veut pas voir. J'me casse. Mais tu reviendras. Pour de bon. Pas ça. Elle a le souffle qui se fait rare Anca, et les mots qui tournent en boucle dans son crâne. Pour de bon. Comme Valerian c’est ça ? Comme Lena ? Il va claquer la porte lui aussi ? Les abandonner ? L’abandonner elle ? Après tout ça ? « Non. » c’est catégorique. « Non c’est faux » Un peu plus tremblant. « Tu reviens toujours » depuis tout ce temps, alors pourquoi ça changerait cette fois ? « Dis pas des choses que tu ne pense pas Seven, tu peux pas dire ça. » T’as pas le droit p’tit frère. Doucement elle glisse sa main dans la sienne, essaye d’écarter ses doigts pour les enlacer avec les siens. Résiste pas Seven. Resiste pas. Si seulement. « Non non et non. » qu’elle s’exclame un peu plus fort, le chuchotement qui devient plus puissant et la tempête qui gronde dans son regard.
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il est gay ▹ posts envoyés : 5420 ▹ points : 58 ▹ pseudo : marion ▹ crédits : miserunt 666 (av+gif) ▹ avatar : sasha trautvein ▹ signe particulier : dents en vrac et sourire pété, yeux cernés, le nez qui saigne trop souvent et les mains toujours déglinguées.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Mer 19 Juil - 23:21 | |
| « Non. Non c’est faux. » Et il a envie d'se mettre à hurler et d'lui dire qu'elle comprend rien, que c'est vrai, que ça n'a jamais été aussi vrai. Parce que cette fois il a quelque chose à quoi s'raccrocher. Bien sûr c'est pas la première fois mais ça a toujours foiré, les abandons et les échecs et les couteaux plantés dans sa mémoire. Mais cette fois il y croit, cette fois il y arrivera. Cette fois il est déjà plus là.
« Tu reviens toujours. » Il a les poings qui se serrent, les mâchoires qui se crispent. « Dis pas des choses que tu ne penses pas Seven, tu peux pas dire ça. » Il la déteste. Il la déteste parce qu'elle le prend pas au sérieux, il la déteste parce qu'elle le traite comme un gosse qui fait un caprice, il la déteste parce qu'elle réagit quand il est trop tard. Il la déteste comme il les déteste tous. Il la déteste parce qu'elle veut le retenir et elle voit pas que faire ça reviendrait à l'tuer, si elle l'emprisonne c'est comme si elle l'assassinait.
Il a les doigts qui tremblent quand elle y glisse les siens. Il résiste pas. Il sent leurs phalanges qui s'entremêlent une seconde et ses muscles se tendent un à un, ses veines bouillonnent. Il veut pas qu'elle le touche – pas comme ça, pas avec cette douceur, pas comme si elle tenait à lui.
« Non non et non. » Il a les doigts qui tremblent, la silhouette qui tangue. Elle se fait tempête, il devient volcan. Il entre en éruption.
« Lâche-moi. » Il retire sa main brutalement, repoussant Anca au passage pour remettre une distance de sécurité entre eux. Il serre les poings contre son sac, comme un bouclier, comme un rempart entre elle et lui. « T'étais où quand j'revenais toujours hein ? Tu sais que j'partais, vous l'savez tous et vous en avez jamais rien eu à foutre alors viens pas faire celle qui veut qu'je reste. » Sa voix vibre dans les basses et c'est à mi-chemin entre la colère et la douleur – celle d'un môme trahi, un sale gosse qu'a jamais grandi, qui grandira sûrement jamais.
« T'as jamais rien fait et tu sais quoi ? » Il a l'regard meurtrier mais la tristesse imprimée au fond des prunelles. « J'te déteste pour ça. » Il a attendu, il a attendu pendant des années que l'un d'eux fasse ça. Que l'un d'eux lui dise pars pas. N'importe lequel il s'en fout, il avait juste besoin de l'entendre. C'est jamais venu. Et maintenant que ces mots sont enfin prononcés, tout ce qu'il entend c'est des mensonges.
Il y croit pas. Il y croit plus. |
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petit poney ▹ posts envoyés : 2027 ▹ points : 56 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : hoodwink(avatar) & sial(sign) ▹ avatar : Taylor Lashae ▹ signe particulier : cicatrices sur tout le corps qu'elle tente maladroitement de cacher, souvenirs d'épisodes de folie désespérée. Une voix douce, des doigts de fées, une chaleur humaine parfois trop brulante. Syndrome du Saint Bernard qui colle au coeur.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Sam 22 Juil - 0:01 | |
| C’est infime, ce contact autorisé qu’elle prend comme une chance de le tirer vers elle. Rien qu’un peu, un tout petit peu, et sans doute qu’elle va s’y accrocher à cette foutue main, ne jamais la lâcher. Me laisse pas Seven parce que sans lui elle sera quoi ? Sans Seven est-ce qu’il reste une Anca ? Juste des miettes, un fantôme. Parce que surement que son cœur supportera pas. Il a déjà trop prit le cœur. Bien trop à cause de Brandon, à cause de Valerian, à cause Lucian et de tous les autres. A cause d’Elena, de Iulia, et de Seven. Surtout de Seven. Alors elle monte Anca, elle gronde un peu plus que d’habitude, affirme ce qu’elle pense tout bas. Il a pas le droit. Mais depuis quand est-ce qu’il écoute ce qu’elle dit ? Lâche-moi. C’est violent la façon dont il s’écarte, la main qui se referme dans le vide et la brûlure fugace des peaux qui se fuient. Reste, reste, reste. Mais y a que du vide, comme un foutu présage. T'étais où quand j'revenais toujours hein ? Tu sais que j'partais, vous l'savez tous et vous en avez jamais rien eu à foutre alors viens pas faire celle qui veut qu'je reste. Il a les mots assassins Seven, droit dans le cœur touché coulé. Et Anca coule. L’oxygène qui se fait rare et les épaules qui ploient sous le poids des reproches. « Je… » T'as jamais rien fait et tu sais quoi ? Non elle sait pas. Non elle sait pas et sans doute qu’elle veut pas savoir. Elle ravale ses mots, ses excuses préparées qui sont prêtes à être étalées. Elle ravale tout et serre les lèvres pour pas recracher son cœur. J'te déteste pour ça. « Tais toi ! » qu’elle hurle presque en réflexe et la bouche qui se tord comme pour lutter contre les larmes, contre le cri, contre la douleur. « Dis pas ça s’il te plait » ne la déteste pas Seven. Surtout pas. Si toi aussi tu dis ça elle fera quoi ? Elle fera quoi hein ? T’es le dernier ou presque, t’es celui qui compte le plus quand elle veut pas l’avouer, t’es la bouée à laquelle elle se raccroche pour pas couler. « C’est faux, j’étais là » qu’elle finit par murmurer, la voix qui se fracasse et le sanglot qui pointe. Elle a toujours été là, comme elle a pu, pas toujours fidèle au poste, mais elle a toujours été là, derrière lui. Elle a toujours été celle à le défendre, toujours celle à calmer Lucian quand il levait le poing vers son gamin, son reflet inachevé. Même à l’hôpital elle avait fait de son mieux. Vivre pour lui, surtout pour lui, toujours pour lui plus que pour elle. Mais sans doute qu’il ne le voit pas. Héritage du paternel, l’aveuglement des Popescu légendaire et les femmes qui restent arrière pour pleurer dans la chambre en silence. « J’ai fais ce que j’ai pu Seven, ose me dire le contraire » elle a la voix qui vibre maintenant, de défi. Parce qu’il sait que plus dévouée qu’elle, il n’y a pas. Mais sans doute qu’il le niera aussi. « C’est difficile. C’est tellement difficile » de nouveau elle fait un pas, tend la main. « Mais on y arrivera. Pars pas Seven. Pars pas. »
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Sam 22 Juil - 17:20 | |
| Elle suffoque sous ses assauts et pourtant il n'utilise que les mots. Il voit la douleur dans ses yeux – celle qui fait écho à la sienne, celle qui fissure son cœur et fait éclater la peine. « Tais toi ! » Il peut pas. Il s'tait jamais Seven mais il dit jamais les bonnes choses, il sort que les insultes et les reproches et les moqueries, jamais c'qui va pas, jamais c'qui l'empoisonne. Il gueule et il crache mais il parle pas, jamais. Jamais comme il le faudrait.
« Dis pas ça s’il te plait. » Et ça l'fait ricaner. Parce qu'il pourrait l'épargner c'est vrai mais il est pas sûr d'en avoir envie ; il a mal et pour ça il en veut au monde entier. « C’est faux, j’étais là. » Elle a la voix murmure et l'intonation sanglot, mais il reste immobile. Il la dévisage et son regard en dit plus que les mots, ses yeux sont trop sombres et ses traits trahissent sa colère. « J’ai fait ce que j’ai pu Seven, ose me dire le contraire. » Bien sûr qu'une part de lui le sait, elle est d'ceux qui ont fait le plus d'efforts il en a conscience. Mais c'est pas assez et il les met tous dans le même panier, parce qu'il pense que c'est plus simple comme ça, parce que s'il les déteste tous y en a plus aucun qui pourra réussir à le toucher.
Il veut s'immuniser et la haine est le seul bouclier qu'il a trouvé.
« C’est difficile. C’est tellement difficile. Mais on y arrivera. Pars pas Seven. Pars pas. » Il voit la main qu'elle tend. Il la prend pas.
« Arrête. » Ça sonne comme une supplique et il serre les dents, serre les poings. « Arrête putain. » Sa voix regagne de l'assurance et ses yeux lui lancent des éclairs. Il reprend son masque de guerrier pour cacher sa vulnérabilité. « T'étais pas là, t'étais enfermée dans ton truc à essayer d'crever, ou d'pas crever, au final j'sais même plus c'que tu veux. » Il se souvient de son teint blême dans son lit d'hôpital et parfois ça revient le hanter la nuit. Elle a voulu crever et il a l'impression qu'il s'en remettra jamais malgré les années qui ont passé. « C'est bon. Les autres cons qui s'sont barrés, Iulia en taule, Serghei qui pige rien, toi avec tes trucs et les autres qui s'en foutent. J'sais Anca, j'sais. » Il sait et pourtant il peut pas s'empêcher de tous les blâmer.
« Mais j'm'en fous. » Il ment. « Arrête de vouloir te donner bonne conscience, ça sert à rien. » C'est pour ça qu'elle le retient, pas vrai ? Pour pas trop s'en vouloir, pour pas culpabiliser. Après tout si personne l'a retenu avant c'est que c'est pas important – qu'il n'est pas important. Un de plus un de moins, il est sûr qu'ils verront même pas la différence. |
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petit poney ▹ posts envoyés : 2027 ▹ points : 56 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : hoodwink(avatar) & sial(sign) ▹ avatar : Taylor Lashae ▹ signe particulier : cicatrices sur tout le corps qu'elle tente maladroitement de cacher, souvenirs d'épisodes de folie désespérée. Une voix douce, des doigts de fées, une chaleur humaine parfois trop brulante. Syndrome du Saint Bernard qui colle au coeur.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Ven 4 Aoû - 12:18 | |
| Y a que du vide au creux de ses doigts, y a que du vide là où elle cherche le chaud, le rugueux de sa peau. Y a que du vide et sa main qu’elle laisse tomber doucement contre sa cuisse, puisqu’il ne la prendra pas. C’est ça la vie pas vrai ? Une série de montagnes russes, on remonte la pente en pensant que tout va pour le mieux puis y a la chute, descente infernale où on se met à hurler, bras en l’air comme pour prier le ciel d’arrêter. C’est ce qui se passe en ce moment, ils sont dans le wagon, le premier du train et y a personne pour arrêter le manège, personne pour leur permettre de descendre. Ils vont tomber. Ensemble. Tête la première contre le bitume. A croire que c’est une rengaine chez les Popescu. Ca en deviendrait presque lassant. Arrête. C’est pas possible, tu le vois pas Seven ? Elle peut pas arrêter et toi non plus. Arrête putain La chute j’te dis Seven, vous avez pris trop d’élan, maintenant faut serrer les dents et fléchir les genoux. T'étais pas là, t'étais enfermée dans ton truc à essayer d'crever, ou d'pas crever, au final j'sais même plus c'que tu veux. Le suicide. Non. La tentative. Le moment où y a eu un trop plein de tout, la lame qui cisaille la peau, crac, en long et pas en large, histoire de couper les veines comme il faut. Elle avait étudié Anca, à l’école, assez pour savoir où se trouvent les artères. Mais ca n’avait pas suffit quand Ioan l’avait trouvé inconsciente sur le carrelage de la salle de bain. Ca n’avait pas non plus quand les médecins s’étaient acharnés sur elle pour la ramener chez les vivants. « Vivre. Vivre. Je veux vivre Seven » qu’elle murmure tout bas, pas vraiment sur de son mensonge. Mais c’est la nouvelle tendance à ce qui parait, la vie contre la mort, remonter la pente encore une fois. La blague. On en revient toujours à cette foutue pente. C'est bon. Les autres cons qui s'sont barrés, Iulia en taule, Serghei qui pige rien, toi avec tes trucs et les autres qui s'en foutent. J'sais Anca, j'sais. Il les accuse tous, un à un, toute la famille décimée par la rage du gamin qui essaye encore de respirer, étouffé par l’adulte qui s’assoit sur sa cage thoracique. Elle voudrait lui hurler de dégager à l’adulte, de laisser l’enfant, le bébé, Seven à elle, rien qu’à elle, et à personne d’autre. Seven qu’elle protègera cette fois, promis juré. « Moi je sais » qu’elle répond comme un echo, parce qu’ils sont une famille de boulets, condamnés à couler vers le fond. Mais j'm'en fous. tu parles, menteur, elle te connait trop bien Seven, elle te connait par cœur, ptêtre même plus que Lavinia, ptêtre même plus que n’importe qui dans cette putain de barraque. Alors arrête de faire semblant parce que c’est faux, tu t’en fous pas, t’es comme tout le monde, tu veux une place, tu veux de la chaleur, des bras dans lesquels te jeter quand tu pensera crever. Arrête de vouloir te donner bonne conscience, ça sert à rien. « c’est ça que tu pense de moi Seven ? » elle a la voix qui vacille, le cœur qui chavire, y a trop de fissures en ce moment, elle est à deux doigts de se briser, voler en éclats au sol. « Que je fais mes trucs ? Que j’en ai rien à faire de toi ? Que j’essaye de me donner bonne conscience ? Mais déjà bonne conscience pour quoi ? » hein Seven, dis le, bonne conscience pour quoi ? Qu’est-ce qu’elle a réparer, elle est revenue clean de l’hopital, depuis trois ans qu’elle se saigne pour gagner de l’argent, pour reformer sa vie, pour tous les aider du mieux qu’elle peut, voyant ses rêves de gamine s’évaporer. « Je suis pas comme eux Seven. Je suis pas comme eux. Je te laisserais pas. Je l’ai déjà fait une fois, une fois de trop. » quand elle a voulu fermer les yeux pour l’éternité. « Je suis pas Elena. Je suis pas Valerian. Je suis pas Serghei ou Iulia. Putain. Je suis pas eux ! » jamais, jamais, elle portera le poids des pêchers de ses ainés mais pas pour autant qu’elle rentrera dans le même moule. « laisse moi juste une chance, c’est tout ce que je demande. » Dis oui Seven. Elle t’en supplie, elle y croit encore elle, à votre happy ending.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Lun 14 Aoû - 20:12 | |
| « Vivre. Vivre. Je veux vivre Seven. » Et il a envie d'la croire il aimerait vraiment mais dans ses yeux il voit qu'elle ment – elle y croit pas ou à moitié seulement. Y a ses lèvres qui s'étirent mais c'est pas un sourire ça ressemble juste à une balafre, c'est son visage qui s'fend en deux un peu comme son cœur un peu comme les veines d'Anca. « Arrête. T'y crois même pas. » Ça lui donne envie de hurler d'la secouer de tout casser, au fond d'lui y a un truc qui se fissure qui crie qui pleure, parce qu'il sait qu'elle a pas envie d'vivre pas autant qu'il le faudrait. Si elle veut vivre c'est même pas pour elle c'est pour les autres putain c'est triste à en crever.
Elle essaie Anca. Elle tend la main elle quémande elle fait comme si tout ira bien mais il la croit toujours pas il croit plus en rien. Elle essaie elle veut le retenir ; elle voit pas qu'il est déjà parti il est déjà trop loin.
« C’est ça que tu penses de moi Seven ? Que je fais mes trucs ? Que j’en ai rien à faire de toi ? Que j’essaye de me donner bonne conscience ? Mais déjà bonne conscience pour quoi ? » Il répond pas et il a même du mal à respirer ses mâchoires sont trop crispées sa gorge est trop serrée. Il sait qu'il la blâme trop mais il peut pas s'en empêcher, il les blâme tous autant qu'ils sont et Anca n'fait pas exception. Parce qu'elle était pas là parce qu'elle a failli ne plus jamais l'être parce qu'elle fait d'son mieux et il le sait mais ça pourra jamais rien réparer. « Je suis pas comme eux Seven. Je suis pas comme eux. Je te laisserai pas. Je l’ai déjà fait une fois, une fois de trop. Je suis pas Elena. Je suis pas Valerian. Je suis pas Serghei ou Iulia. Putain. Je suis pas eux ! » Chaque prénom qui résonne est comme un pieu qu'on lui enfonce dans le cœur des lames qui viennent lui lacérer les entrailles.
Lena qui l'oublie Lena qui l'fait sombrer pour mieux l'abandonner. Valerian qu'il a l'impression de n'même pas connaître Valerian l'étranger qui les a laissés tomber. Serghei qui pige jamais rien Serghei les yeux fermés y a trop d'abcès à crever. Iulia plus là Iulia qu'on leur a arraché qu'il est plus foutu d'affronter.
Elle a raison Anca elle est pas comme eux elle a jamais vraiment bougé et elle a toujours vu plus que les autres, Anca elle sait elle le connaît Anca elle ressemble trop à Lavinia. Mais même pour elle il n'restera pas.
« Laisse moi juste une chance, c’est tout ce que je demande. » Et une chance pour quoi ? Colmater les brèches panser les plaies le faire arrêter de saigner ? Faire taire sa colère effacer la misère lui faire oublier le goût d'la guerre ? Elle pourra pas. Personne peut – pas tant qu'il est coincé ici. Il est persuadé qu'la fuite c'est sa seule chance, il y croit dur comme fer depuis qu'il a onze ans il s'est jeté à corps perdu dans c'rêve un peu foireux il a tenté sa chance trop de fois. Il a jamais réussi, tout ce qu'il a récolté c'est de nouveaux trous au cœur et des prénoms dans sa tête qu'il aimerait oublier. Mais cette fois c'est la bonne cette fois il va y arriver, et tenter d'le retenir c'est comme vouloir l'assassiner. Elle peut pas lui faire ça elle a pas l'droit.
« Putain mais tu comprends pas ? » Il fait un pas en arrière, ses yeux dans les siens pourtant on dirait qu'il la voit même plus. « Vous croyez quoi hein ? Que j'me barrais pour l'plaisir ? Que c'était la belle vie quand j'avais plus rien à bouffer et que j'me faisais piquer ma thune et que j'me battais avec des mecs trois fois plus balèzes que moi ? » C'est pas pour rien qu'il est jamais parti très longtemps ou même franchement loin.
Y a qu'une fois où il a failli où il était pas seul où ça aurait pu marcher. Mais encore une fois on l'a lâché et il a toujours pas digéré. Il a l'impression qu'la blessure ne guérira jamais.
« Faut que j'parte Anca. J'en ai besoin tu piges ça ? » Sa voix vibre et s'éraille, dans ses yeux ça tangue, il aimerait juste qu'elle comprenne qu'elle arrête de penser qu'elle peut tout réparer qu'elle peut le soigner. Y a des choses dans la vie qui resteront brisées à jamais. « Si j'reste je crève putain j'peux pas rester là j'peux pas vivre comme ça, j'veux pas devenir comme papa j'veux pas- » Il l'a dit. C'est sorti. Le reste de ses mots n'veut plus obéir, ça reste coincé au fond de sa gorge ça l'empêche de respirer.
Il recule encore, creuse l'écart qui les sépare. Il la regarde comme s'il faisait face à un fantôme, comme s'il n'était déjà plus là. « Arrête de vouloir m'retenir. T'es vraiment trop conne si tu penses qu'ça va s'arranger. » Il a dix-huit ans mais déjà le cynisme des désespérés ; dix-huit ans et il parle comme un condamné. |
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Sam 19 Aoû - 23:43 | |
| Arrête. T'y crois même pas. Qu’est-ce que t’en sais Seven ? Qu’est-ce que t’en sais qu’elle y croit même pas ? Qu’elle y croit même plus ? depuis quand tu la regarde Anca ? Depuis quand t’as appris à décortiquer son âme ? A reconnaitre les larmes invisibles qu’elle cache avec adresse ? Si tu savais vraiment, est-ce que tu partirais quand même ? Rajoutant ton poids sur ses épaules, la tirer un peu plus vers le bas, dans l’eau, tout au fond ? Parce que c’est ça qui va se passer quand tu vas claquer la porte pour la dernière fois, quand tu reviendras pas. C’est un des derniers fils, ceux qu’elle a tissé avec les restes de son cœur, que tu vas briser. Alors elle fait comme elle peut Anca, utilise toutes les ruses dans son sac, tend la main. Un peu plus et elle courberait l’échine, en signe de soumission, dernière offrande pour lui prouver sa loyauté. Elle prendrait une balle pour lui. Littéralement. Mais il semble plus le voir, trop aveuglé par la douleur des abandons passés. Il est comme un animal blessé Seven, la vision rouge et le cœur à l’agonie, hurlant à la lune pour mieux pouvoir fuir et panser ses plaies. Putain mais tu comprends pas ? Si elle comprend. Elle comprend trop bien. T’es déjà loin Seven, trop loin pour l’entendre, trop loin pour qu’elle t’atteigne. Vous croyez quoi hein ? Que j'me barrais pour l'plaisir ? Que c'était la belle vie quand j'avais plus rien à bouffer et que j'me faisais piquer ma thune et que j'me battais avec des mecs trois fois plus balèzes que moi. Elle le sait tout ça Anca. Elle le connait trop bien Seven, pour lire la douleur dans ses yeux après chaque retour, la faim, la rage. Bien sur que c’est pas la belle vie là bas. Pas pour rien qu’elle ferait tout en son possible pour le retenir, pour l’empêcher de retourner encore dans les limbes, défendre sa place, sa liberté. Parce que c’est de ça dont il s‘agit pas vrai ? Faut que j'parte Anca. J'en ai besoin tu piges ça ? Et elle a besoin de toi. Alors qui jouera au plus égoïste ? Qui gagnera dans ce combat ? Hein ? Vous le savez tous les deux, pourtant elle essaye de faire semblant, rien qu’un peu encore, y croire qu’elle peut remporter la victoire. Si j'reste je crève putain j'peux pas rester là j'peux pas vivre comme ça, j'veux pas devenir comme papa j'veux pas- il recule, titube, elle reste, de glace, figée dans le sol, les chaines qui la retiennent. J’veux pas devenir comme papa. Lucian Senior & Lucian Junior, et la peur au ventre qu’un jour il soit comme lui, cet homme trop semblable au monstre sous le lit pour la plus part des gamins de cette maisonnée. Elle sent que c’est finit Anca. C’est terminé. Il a gagné. Il a gagné. Arrête de vouloir m'retenir. T'es vraiment trop conne si tu penses qu'ça va s'arranger. Elle a le geste rapide Anca, les mains qui viennent saisir le visage de son frère, qui serrent peut être un peu trop fort et le regard qui se plante dans le sien. « je suis pas conne Seven. J’en ai assez de t’entendre dire ça, j’en ai assez de tous vous entendre dire ça » elle a la voix qui siffle Anca, la colère qui fait sursaut comme une braise qui espère rallumer un feu, un incendie. « Pars Seven, mais n’ose jamais dire que je t’ai abandonné, que je t’ai laissé tomber. » elle se recule, les mains qui retombent mollement mais le regard qui ne faiblit pas. « J’ai essayé Seven, j’ai essayé. Mais au final le résultat reste le même… » elle secoue doucement la tête, les larmes qui recommencent à couler parce que ça fait trop mal, c’est comme s’amputer d’un fragment de cœur. « …T’es pas mieux que nous, que tous ceux que tu déteste. Tu fais autant de dégâts » parce que ça sert à quoi ? Il partira quand même, qu’elle s’ouvre de nouveau les veines devant lui ou qu’elle le menace avec un flingue. Il partira quand même. Alors elle ouvre les mains Anca, ouvre la cage, laisse le lien se rompre, c’est silencieux. Douloureux. Le bruit de la ficelle qui casse.
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il est gay ▹ posts envoyés : 5420 ▹ points : 58 ▹ pseudo : marion ▹ crédits : miserunt 666 (av+gif) ▹ avatar : sasha trautvein ▹ signe particulier : dents en vrac et sourire pété, yeux cernés, le nez qui saigne trop souvent et les mains toujours déglinguées.
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) Dim 20 Aoû - 17:20 | |
| « Je suis pas conne Seven. J’en ai assez de t’entendre dire ça, j’en ai assez de tous vous entendre dire ça. » Et y a ses mains qui emprisonnent son visage, les phalanges qui s'enfoncent un peu trop fort dans la chair – pourtant il bronche pas. Il affronte son regard peu importe combien ça fait mal peu importe le nombre d'aiguilles qui s'enfoncent dans son cœur qui le lacèrent de l'intérieur. Il serre les dents il serre les poings et il se tait, pour une fois il se contente d'écouter. « Pars Seven, mais n’ose jamais dire que je t’ai abandonné, que je t’ai laissé tomber. » Elle le lâche elle recule et soudain c'est lui qui voudrait dire pars pas mais comme toujours les mots n'sortent pas.
Elle a raison Anca, malgré ce qu'il peut dire malgré les reproches qu'il trouvera toujours à lui balancer, elle fait pas partie des déserteurs. Elle a failli il a bien cru qu'il devrait ajouter son nom à la liste mais elle est toujours là. Elle est là et parfois il s'dit que si ça change il en crèvera.
« J’ai essayé Seven, j’ai essayé. Mais au final le résultat reste le même... » Il la regarde pleurer sans bouger sans parler sans respirer. Il est figé comme paralysé, une enclume dans les entrailles des lambeaux plein la poitrine. « T’es pas mieux que nous, que tous ceux que tu détestes. Tu fais autant de dégâts. » Ça lui arrache un ricanement. Parce que ça aussi c'est vrai, parce qu'il le sait. C'est pas pour rien qu'il veut s'barrer – il a fini par se convaincre que c'est leur nom qui est maudit tout ça c'est la faute de cette maison, s'il part peut-être qu'il brisera ses chaînes peut-être qu'il goûtera enfin à la liberté. Il y croit dur comme fer parce que c'est la seule chose qui l'fait tenir depuis qu'il a onze ans, c'est ce qui l'fait avancer et sans ça il sait pas trop ce qu'il a. La rage peut-être, la violence sûrement.
Mais ça il en veut pas putain il veut pas finir comme ça. Il espère de toutes ses forces que ça n'arrivera pas.
Il a la gorge nouée quand il lui tourne le dos, quand ses doigts se cramponnent à son sac. Ses pas sont mécaniques sa stature est rigide, ses muscles sont tendus à l'extrême comme s'il avait peur de s'écrouler.
Il voudrait s'en foutre il voudrait s'barrer en courant sans s'retourner. C'est ce qu'il comptait faire. Mais il y arrive plus maintenant qu'elle est là, dans son dos il sait qu'y a Anca. Et toutes ses cellules lui hurlent de faire demi-tour, d'la prendre dans ses bras et d'la serrer jusqu'à en étouffer, lui dire merci lui dire qu'il l'aime qu'il est désolé.
Il peut pas.
Pourtant il finit par faire demi-tour, les mâchoires crispées le regard orageux, sourcils froncés alors qu'il revient se planter devant elle. « Dis pas aux autres que tu m'as vu. » C'est pas ce qu'il voulait dire et ça le frustre, il se mord la joue en fixant le sol. Sa voix qui s'fait trop basse comme s'il espérait qu'elle ne l'entende pas. « T'es pas conne. » Ça non plus c'est pas vraiment ce qu'il voulait dire mais c'est l'mieux qu'il puisse faire, et quand ses yeux rencontrent enfin les siens il finit par soupirer. Sa main qui se cale derrière le crâne d'Anca un peu trop fort et il vient déposer un baiser contre son front, c'est aussi brusque que furtif c'est comme lui ce soir.
Il ne la regarde déjà plus et il repart, plus rapidement cette fois. Une fois qu'il est dehors il s'met à courir et il sait même pas pourquoi mais il arrive plus à s'arrêter, il a l'impression qu'il pourrait courir jusqu'à voir le soleil se lever. Comme si ses démons étaient à ses trousses comme s'il devait les semer.
En cet instant il croit encore qu'il peut leur échapper.
(RP TERMINÉ) |
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| Sujet: Re: flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) | |
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| | | | flashback | Et le jour où tu partiras, j'pourrai mourir n'importe quand (sevanca) | |
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