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 let me be your killer king (nyfy)

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MessageSujet: let me be your killer king (nyfy)   let me be your killer king (nyfy) EmptyMer 2 Aoû - 6:55


let me be your killer king (nyfy) Picspa10
''My touch is black and poisonous
And nothing like my punch-drunk kiss
I know you need it, do you feel it?
Drink the water, drink the wine''

La nuit est toujours douce, dans les déserts de ses draps. Tu sais même pas pourquoi. Et si t'y penses trop. ça pourrait t’angoisser. Tu dors juste bien, avec elle. Tu fermes tes yeux et tu ne te relèves pas avant le matin. Trop petite pour écraser ton bras en l'engourdir pendant le sommeil. Si elle était qu'un moyen au début, elle était devenue beaucoup plus. Tienne. Fucking tienne. Et si tu ne l'avais pas encore gravé dans son dos, elle avait intérêt à le savoir, qu'elle était à toi, rien qu'à toi.

T'aurais voulu t'en foutres, comme toutes les autres. Une nuit, ce pour quoi elle était utile et rien d'autre que tes intérêts. Elle c'était insinuée, Nur. Elle était devenue quelqu'un chose de rassurant, un peu vital. Son putain de vaudou avait fonctionné sur toi, pour ses soirs où t'étais impatient de la retrouver, de te perdre contre sa peau qui sentait le sable chaud. Comme un besoin, une terrible addiction, une putain de belle, mauvaise habitude. Tu savais que c'était dangereux, parce qu'à le moindre déception, tu pourrais lui faire terriblement mal. Peut-être même la tuer. Parce que tu ne pourrais pas la laisser arracher le reste de ta poitrine, pour laisser un trou béant, au travers duquel on pouvait voir. Tu ne voulais même pas qu'elle le sache, que tu l'aimais plus que prévu, que tu l'aimais, peut-être, pour vrai. Tu ne pouvais pas lui donner ce pouvoir sur toi. Tu ne pouvais pas t'accorder une faiblesse de plus, pour quand la guerre rousse reviendrait battre dans l'appartement qui était devenu ton chez-toi.

Tu revenais à la vie, traversais la porte d'Anubis à l'envers. Ta respiration se réactivant dans ton corps momifié par le sommeil. Ton ventre se balançant au rythme du Nil, berçant le sarcophage qui s'était affalé sur ton ventre, tu ne la sentais qu'à peine, la belle arabe. Ton regard se levant sur l'aube de son corps échoué. Les sillons chauds de son dos découvert dans lequel tes mains glissaient retrouver la chaleur. Les tempêtes de sables bruns de ses cheveux, où le serpent de ta main remontait. Jusqu'au mirage de ses lèvres, aux pyramides de ses yeux clos. Cet air de déesse de cousu à la peau. Tu la serres doucement, tes doigts relevant son menton pour la réveiller doucement, déposer un baiser sur ses lèvres de Shéhérazade qui t'aurais certainement avec ses milles et unes nuit d'abstinence. Sauf que le matin c'était une autre histoire. Tu la faisais doucement glisser pour qu'elle retrouve le lit, qu'elle de libère, te laisser lui faire l'enfer.

Parce que tu glisses par dessus elle, l'envie au creux du ventre. Une pluie de baiser sur la sécheresse de son dos. Les pas de tes lèvres sur la naissance du sable de ses épaules, tu traces ton chemin, jusqu'à ses omoplates, les trous au bas de son dos. Puis le tremblement de baiser remonte en catastrophe naturelle jusqu'à  sa gorge où les baisers se font plus profonds, plus possessifs, plus marquants, pour la réveiller. Tes lèvres qui glissent à son oreille.  « Bon matin, love. » Que tu viens ronronner contre sa peau, dans ce moment près de la perfection. Là où elle est encore gorgée de sommeil, où elle est foutrement belle, avec ses cheveux en bordel et ses lèvres sèches que les tiennes ne demandent qu'à guérir. Tu sais pas encore, combien de temps tu dureras sans la violer. Ce matin, en ce moment, tu sais pas trop, tu sais plus trop comment. Peut-être qu'après, ça te sortira du système, que t'auras plus, autant, toujours, envie, besoin d'elle. T'espères.
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Nur Al Shaikhly

Nur Al Shaikhly
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MessageSujet: Re: let me be your killer king (nyfy)   let me be your killer king (nyfy) EmptyVen 4 Aoû - 20:16


Enveloppée. Imprégnée. Allongée sur le ventre, le visage presque enfoui dans une peau qu’elle pourrait voler sans s’en rendre compte. La jambe se replie un peu plus haut, cherchant inconsciemment une caresse contre le matelas. Le sommeil est là, berçant. Au même rythme que cette respiration lente et profond. Ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi de tout mon saoul de cette façon. Mais c’était de plus en plus récurrent. J’ai déconnecté, je suis déconnectée et j’en profite. Toujours dans mon rêve, j’ai l’impression que ma peau baigne dans le soleil. Cette chaleur qui grignote les cellules agréablement. Je dors terriblement bien. Et inconsciemment, il y a peut-être déjà une courbe qui se dessine sur mes lèvres, cils flirtant avec la joue rebondie, réponse naturelle à un toucher trop doux pour être vrai. C’est à ce moment que l’odeur de Tyfy s’éloigne. La jambe se replie encore un peu, une épaule roule, un bras finit par s’étirer sous l’oreiller : je reprends conscience, j’ouvre les yeux. Et j’me dis que ça devait être cette chaleur-là que je sentais dans mon rêve. Celle du regard de Tyfy, celle de sa bouche sur ma peau. Frisson délicieux courant déjà dans ma chair. Une expiration poussée, je souris à ses yeux sombres, à ses lèvres dévastatrices. Bon matin, love. Je souris à ses expressions qui me faisaient tellement rire au début. Je me suis habituée aux ronronnements du charmeur avec ses ‘bébé’ et ‘love’ qu’il décoche à tout va. Mornin’. Voix enrouée à cause de Morphée, j’ai soif. Tu as l’air d’avoir faim., que j’affirme en arquant un sourcil, suggestive. Mon visage avance jusqu’à ce que mes lèvres fassent à peine écho contre les siennes. Je remue sous son poids pour lui faire une place entre mes jambes, m’accrochant à ses bras comme si j’allais tomber. Et je reprends soudainement mon souffle lorsque je sens sa main sur ma hanche basculer plus bas. C’est presque étrange combien familière est devenue cette intimité avec Tyfy. On n’a jamais couché ensemble, pourtant il est là dans mon lit, quasiment toutes les nuits. Bien sûr, les mains et les bouches vagabondes nous occupent, nous dévêtissent un peu plus à chaque fois quand nos squelettes parviennent de moins en moins à s’échapper.

Quand je contemple ses orbes d’encre, j’ai l’impression qu’il voit tout. Quoique je dise ou quoi que je fasse. Il s’est tellement fait une place ici, près de moi, qu’il se peut bien qu’il me connaisse déjà un peu trop. N’était-ce pas censé n’être qu’un jeu temporaire ? Des embrassades volées et enflammées, des digressions charnelles inconvenantes, mais jamais rien de sérieux, sans but ? Alors depuis quand j’aime quand il me regarde de cette façon-là ? Le désir tranchant et électrique au fond de ses yeux. Mon regard cherche alors à le brûler là où il le touche en dévalant les reliefs de son torse, pupilles dilatées et lèvres mordues. L’air est lourd entre nous, comme ce moment statique juste avant une explosion. J’en ai marre de résister. J’en ai marre de me prendre la tête. J’suis pas ce genre de filles normalement. J’me suis trop retenue et j’ai pas à me retenir avec Tyfy. J’ai rien à craindre de ses envies et je n’ai pas redouter les miennes. J’peux abdiquer. J’peux reconnaître qu’il s’est insinué entre mes os parce que j’en avais besoin. J’en ai encore besoin. Et j’veux qu’il éprouve la même chose. Alors je me redresse vers lui et glisse une main dans son boxer, l’autre sur son épaule, je serre d’un coup ; il se met à bander plus dur, et je réalise seulement maintenant que moi aussi je sais déjà comment le toucher. Je m’approche un peu plus pour lécher son oreille avant de murmurer “Laisse-moi faire encore une fois.” Pour que son esprit glisse autant que ma main sur lui, que ses sens se balancent sur des montagnes russes, grimpent et descendent sur ce même tempo. Et j’le pousse sur son dos et m’étire juste à ses côtés, ne gardant que certains contacts. Je lui embrasse le menton et referme mon poing plus fort sur son entrejambe. Comme ça ? Le ton est innocent mais mes yeux ne lâchent pas son profil. Mon souffle chaud calé sur le sien alors que je presse toujours plus, plus fort, plus vite. Son bassin ne peut que suivre et son plaisir devient aussi le mien. Alors j’enfouis mon nez dans son cou, mes dents courant doucement sur sa jugulaire, un rire étourdi et léger y rebondit aussi. C’est presque délicat, comme si il venait de pénétrer un jardin secret alors que c’est moi qui touche peut-être le sien. L’attention se fait plus impérieuse et vorace. Hey… On est quel jour Tyfy ? Saturday morning. But i agree... it’s about time to stop that goddam tease. Can you feel it when i kiss you that hard ?
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MessageSujet: Re: let me be your killer king (nyfy)   let me be your killer king (nyfy) EmptyMer 23 Aoû - 1:22

Nur c'était un dommage collatéral. Arrivée comme ça, dans le jeux, dans la mécanique, dans le plan machiavélique où tes yeux s'étaient déplacés du prix. Manipulant la belle déesse, tu t'étais pas aperçu, qu'elle avait réussi à prendre une place qui ne portait pas son nom. Qu'il y avait moins à feindre, jamais eut à feindre ton attirance pour elle. Et c'était un terrible vertige, de regarder cette petite chose fragile, dormir contre toi, profondément inconsciente qu'elle dormait contre son geôlier. En regardant le sang battre dans la veine de son cou, tu t'étais dit qu'il faudrait peut-être en finir avec elle, parce qu'elle prenait trop faible. Encore une autre maudite qui arrivait à t'affaiblir. Parce que tes mains auraient pu se serrer autour de sa gorge, jusqu'à ce que son visage tourne du doux bronze au violet, au bleu. Il aurait fallu. Lui arracher cette bouche avant qu'elle ne te crève d'un sourire à retourner ton ventre. À la retourner, elle. Parce que même si c'est dangereux, t'aimes ça, t'aimes savoir que tu pourrais tomber tête première et te fracasser le crane contre le sol. Peut-être la faute à ses colocs, aussi, qui la veulent, tous, les uns après les autres, te font la garder plus fort, comme la bête avec sa belle. Nur est plus à toi encore, plus qu'un jouet. Tu te plais à passer pour son petit ami, ne dément absolument rien. Et tu la tire du sommeil comme devrait le faire cet amoureux que tu n'es pas. Que tu n'es pas, pas vrai ? C'est dur à croire quand ta bouche dévore doucement sa peau trop délicieuse, quand tu te régales de ses frissons, des ses yeux qui s'éveillent sur toi, comme si t'étais l'aube. Ses yeux gorgés de la luxure du sommeil, ses yeux pour lesquels on se damnerait. Pour lesquels beaucoup se damnent déjà. Réveillant un appétit qui se proclame inétanchable. Une soif qui fait qu'on oublie d'en respirer. L'envie qui prend toute, toute la putain de place. Sa voix enrouée qui a raison de toi et ce sourire niais qui ose percer tes lèvres. Faible. Homme. Donnant raison au diable. Raison au rire qui quitte ta fière poitrine, à tes yeux qui se ferment dans ce sourire que tu mords, parce qu'il ne devrait pas être là, à tomber amoureux. Il devrait déjà être perdu à combler la faim, entre ses cuisses, au creux de son coeur, comme un cannibale. Oui, t'as faim, elle a raison. Elle ne te nourris pas, ou que trop peu, depuis des jours, des semaines. Sauf que t'espères encore, quand elle s'approche, minaude, que ce matin, t'auras peut-être le droit de festoyer contre son corps. Celui sur lequel tu cours, pour lui donner faim, à elle aussi, la même souffrance que celle qui gronde dans ton bas ventre. Ta main qui glisse sur la peau trop douce pour son bien et les yeux dans les siens, les lèvres prêtes à se nourrir des soupirs que tu pourrais provoquer. C'est pesant, cette envie de la retourner et la prendre sans plus de respect. Sauf que la petite bombe à peut-être, t'es pas certain, comme sonné, comme surpris. Quand elle se relèves, quand sa main t'attrapes, que t'oublies comment on respire, comment ton corps fonctionne. Y'a qu'elle et sa main qui vient foutre la bordel dans ton estomac et faire résonner les grognements dans ton thorax.Comme plus de sang à ton cerveau, il est là, là contre sa main qui serres, qui durcis tes envies. Ses lèvres qui s'approche, sa langue, trop habile, cette putain de petite langue. Tu vendrais ta mère, là, rien que là, pour qu'elle s'étouffe contre ton érection. Jusqu'à ce que ses coulent et qu'elle ait un peu envie de gerber. Sa main qui te pousses, ton dos retrouvant la lit, ton bassin se perdant contre sa main, tes propres mains perdues quelque par, sur sa nuque et sa hanche, à la tirer vers toi. La terrible envie d'être en elle, ne faire qu'un, longtemps, jusqu'à en crever. Parce que ça main ne fait qu'étaler les façons de mourir, contre toi. Ses lèvres sur ton menton, qui descend quand ta bouche s'ouvre pour chercher l'air. Se retiens de pas chialer son nom. Surtout quand elle se fait démone, ses dents qui viennent retracer la même veine que t'avais songé à lui arracher, quelques souffles plus tôt. Et t'adores ça. Son rire, pas si innocent. Parce qu'elle est pas trop une bonne fille là, à te torturer du bout des doigts. Parce que tu manques d'air au cerveau, quand elle fait ça, quand t'as autant envie d'elle que ça en devient un besoin. Quand sa question se perd, comme un murmures que t'aurais pas trop entendu.

« Hein ? » Que tu souffles alors que ça s'étrangle dans ton œsophage contre le plaisir qui prend trop de place. Et deux souffles plus loin, sa question arrive à faire du sens, ta réponse moins. « Je... Je sais pas quel.... Putain... » Que tu te plains alors que ta langue passe sur tes lèvres. Que ta main presse sa nuque vers ton ventre. Tu veux pas la forcer à rien, mais c'est difficile, quand elle te donne aussi envie. Sauf que tu ne te contenteras pas des tortures buccales ce matin. T'as besoin, besoin de l'intérieur et la profondeur de ses cuisses. Trop, tellement que t'as peur de tout dévorer, de pas faire attention, de ne pas te régaler du jeux, de son envie à elle aussi, de ses supplications. De ses ''prends-moi'' qu'elle devrait pleurer. Ça fait trop longtemps que tu la veux, que t'attends. Tu vas la dévorer, sans même la savourer. Comme une punition. Peut-être bien qu'elle le mérites.
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