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 It'd be nice of me to take it easy on ya, but nah {Mefy}

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MessageSujet: It'd be nice of me to take it easy on ya, but nah {Mefy}   It'd be nice of me to take it easy on ya, but nah {Mefy} EmptyJeu 7 Sep - 1:09



out here looking like revenge
I know you thought you had bigger, better things. Bet right now this stings, 'cause the grass is greener under me. Bright as technicolor, I can tell that you can see and yeah, I know how bad it must hurt to see me like this but (wait a minute) it gets worse.
⋅ ⟐ ⋅ ⟐ ⋅ ⟐ ⋅

Je suis en apnée. Dans un monde liquide, parce que le ciel déverse actuellement un torrent de larme. Sur la ville. Sur l’eau. Sur mon parapluie, celui dont l’intérieur est recouvert d’une toile imitant le ciel, des nuages éparpillés sur un ciel impossible. Trop bleu. Trop clair. Un peu comme moi, trop beau pour être vrai. Une charmante illusion, un peu comme le sourire que j’offre à tous les regards croisant le mien. Parce que c’est ce que je suis, ce que j’ai bâtis. Et tant pis si je ne vais pas avec la trame de fond actuelle. Au-dessus de ma tête, le ciel rugit, mécontent. Mais je ne suis que sourire et botte de pluie, celle d’un bleu éclatant. Comme mes yeux. Comme le ciel factice, au-dessus de ma tête, quelques mèches rousses s’y pressant. Il faut plus qu’une journée de pluie, d’orage, pour rendre mes déplacements désagréable. Bon, j’ai du laissé ma bicyclette à la maison – sous la pluie, c’est trop risqué et assez peu commode – mais mes bottes sont confortable. J’éprouve même du plaisir à patauger dans les flaques d’eau. Je redeviens une petite fille, celle au sourire lui grignotant le visage, d’une oreille à l’autre. Celle qui observe le monde avec de grands yeux ravis. Curieux. Parce que le monde liquide est différent de celui habituel. Les gens se pressent autour de moi, à cause du froid, à cause de la pluie. Tout est humide aujourd’hui, plus froid. Mais pas moi. Non, je laisse même mes doigts goûter les feuilles humides d’un petit arbuste.

Mon dernier cours de la journée à été annulé et même si le ciel vagit à nouveau, je ne suis que sourire et contentement. Parce que je sais où je vais. Qui j’ai envie de voir, mais pas encore ce que j’ai envie de regarder. Jacob, lui, le saura probablement. Et si j’arrive assez tôt, j’ai bon espoir de le mettre à l’aise relativement vite – parce qu’il est terriblement timide en réalité. Cette simple idée, celle de retrouver le regard velouté du charmant employé du cinéma, suffit à me faire me mordiller les lèvres. Je presse même le pas et contourne un couple, non pas sans leur sourire. Seulement, en effectuant ma manœuvre, mon regard glisse sur le café qu’ils viennent de quitter. Un café parmi tant d’autre, rien de bien étonnant là, rien de plus invitant qu’ailleurs, en réalité. Si ce n’est de lui : Tyfy. Assis, seul, à une table. Un livre ouvert devant lui, un café posé tout près. Et son air innofensif, charmant même, dès qu’une femme passe près de lui. Il pousse la chaise, pour lui faire un peu de place – elle s’installe à une table voisine, avec un autre homme. Et moi, je redeviens voyeuse, je deviens lui. Il y a quelques mois. Incapable de détourner le regard de chacun de mes gestes. De ma présence. Mais ce n’est plus ainsi – il a retrouvé un peu d’amour propre. Et moi? Je n’ai jamais perdu le mien. Seulement, je l’observe malgré tout. Debout, sous mon parapluie, la tête inclinée sur la droite. Curieuse. Et peut-être que si j’étais la fille de ma mère et pas davantage celle de mon père, je tapoterais tout simplement la vitre. Le saluerait, avant de reprendre mon chemin. Peut-être aussi que je m’en irais, sans rien tenter. Sans le laisser savoir. Parce que le passé est passé. Seulement, je ne suis pas cette fille là. Pas vraiment. Je suis la digne fille de mon père et j’ai toujours sut que le monde m’appartenait. Il suffit de tendre la main, sans s’inquiéter des gouttes d’eau, sans avoir peur de son contact froid. Et c’est ce que je fais. Je tend la main. Attrape la porte et abandonne la protection de mon parapluie.

Quelques secousses plus tard, j’abandonne mon fier compagnon – mon chevalier tout de bleu paré – près de la porte. Avec les autres parapluies. Mon manteau subit un sort similaire, pendu haut et court, contre un crochet. Un sourire en direction d’une des serveuses et je lui indique les tables, d’un petit signe – amical – de la main. Tyfy n’a pas même le temps de redresser les yeux, de sentir venir le danger, que je m’installe sur la chaise en face de lui. Tout sourire et dans un pull trop grand, mon épaule droite, largement dénudée, remue doucement alors que je cherche un peu de confort sur mon siège. « Il n’y a pas à dire, tu as toujours su choisir les meilleures tables! Par temps de pluie, les rues sont toujours si jolies, tu ne trouves pas? » Je bat doucement des cils et remet un peu d’ordre dans mes cheveux. Pour y chasser les quelques perles de pluie, celles qui scintillent doucement dans l’éclairage chaleureux du café. Comme une coiffe précieuse, un halo de lumière, alors que je glisse un coude contre la table. Les lèvres froussés dans un sourire qui n’en est pas entièrement un, moue de petite fille adorable, j’enfonce le menton dans la paume de ma main. « Bonjour, Charles. Laisse moi deviner la raison de ta présence ici » que je souffle avec une inflexion joueuse. Petite fille adorant les devinettes. Je dodeline même doucement la tête, presque taquine. Si ce n’était pas de mon regard, celui vrillé dans le sien, celui qu’il connaît par coeur. À force d’y avoir plongé trop souvent, trop longtemps, le sien. « Tu n’as pas de parapluie – ça n’a jamais été ton genre, la prévenance du superflu – et donc, tu attends que l’orage se calme un peu? » Et voilà, ma tête retombe doucement sur le côté et la serveuse nous approche. Prête à me laisser commander ma boisson, peut-être même un gâteau et je lui rend un sourire lumineux. Si Tyfy à l’intention de m’écarter de sa trajectoire maintenant, je n’ai pas l’intention de bouger. Aussi, je m’empresse de commandé, puis il récupère toute mon attention. « Je t’avais bien dit que nous prendrions un café. J’aime quand tu te montres raisonnable, Charles. »
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MessageSujet: Re: It'd be nice of me to take it easy on ya, but nah {Mefy}   It'd be nice of me to take it easy on ya, but nah {Mefy} EmptyDim 1 Oct - 6:54

Le jour gris perçait au travers des rideaux de cette chambre adoptée, le lit déserté qui avait encore l'odeur de celle qui n'était que tienne à moitié. Qui te glissais entre les doigts comme de l'eau, sans vraiment vouloir la posséder, arrêter le jeu. Tes jeux. Trop con pour te poser de nouveau, même avec une reine. Tu voulais tout, toutes les conneries. Des regards lourds passant de coloc en coloc. Aucun regrets. Tu ressentais pas de culpabilité, pas grand d'autres qu'un faible amusement, le sourire joueur presque permanent lorsque tu quittais l'appartement et qu'ils soufflaient tous, espérant ne plus te revoir. Mais tu revenais, toujours. T'étais pas sur le point de leur foutre la paix, ils pouvaient tous rêver. Le ciel grognait, quand tu sortais, sans trop savoir où tu allais, qui t'allait hanter, aujourd'hui. T'aurais dû aller casser les couilles Rhoan, encore, sauf que ça demandait trop de discrétion pour l'instant, avec Nur, avec Medbh, avec Felix et Arthur et toute cette putain de colocation de l'enfer. Tes pensées glissaient vers la douce Jemima et ses doigts aussi merveilleux que destructeurs. Tes propres phalanges se mouvant vers son prénom dans son portable, c'était avant, avant que l'orage éclate. Une douche, d'un coup. Tu rangeais ton portable qui menaçait de se faire noyer, un simple ''Hey'' envoyé à la demoiselle. L'envie de surgir de nul part pour la retrouver, faire le con avec elle, t'en brûler les doigts, boire de son poison. Les tendances masochistes qui te mordaient les entrailles. Tu marchais sous la pluie, là où tout le monde courrait, pour sauver ses cheveux, ses vêtements. Tu te retrouvais trempé, rapidement. La crinière dégoulinante, tu t'en fichais, tu marchais dans les flaques presque par exprès, pas peur de l'eau, tu en profitais même, levant ton visage vers le ciel pour te laisser aspergé par le ciel. Sauf qu'à force, la pluie et la fraîcheur arrivaient à transpercer ta peau, la couvrir de frisson et faire trembler tes os. Un long soubresaut venant traverser ta colonne et faire claquer tes dents. Pas spécialement envie de te chopper un rhume, t'entrais dans le premier café que tu rencontrais, la chaleur t'invitant à y rester, tu t'installais près de la source de chauffage qui soufflait doucement, quelque part près de la fenêtre.

Tu ressortais ton portable, envoyant quelques textos rageurs à la cruelle enfant, avant de retrouver ton sourire charmant et la douceur feinte lorsque la serveuse s'approchait, que tu commandais ton café noir, cru, pas de fioritures, pas de conneries de sucreries. Tu la fais sourire, un beau grand, franc et le tiens grandis encore. Tu ne tardes pas à sortir un livre, en attendant, des livres même, pas certain de ce dans quoi tu te plongeras, comme l'autre gamine à même pas l'air de vouloir joueur. Bouh ouh. Fainéante. Ennuyante. Tes yeux roulent devant son manque de réponse alors que les insultes glissent sous tes doigts, que tu retrouve un joli sourire quand la serveuse reviens, que tu flirt avec elle, que sa main effleure la tienne avant de partir. Y'aura un jeu de regard, qui s'en suivra. Avant. Avant que l'ouragan ne vienne se laisser tomber devant toi. Levant un sourire vers elle, qui disparaissait aussitôt devant le sien, sourire de fillette, de sale conne. Ton air de tueur en série revenait rapidement. Ton regard sombre qui ne peut faire autrement que glisser doucement sur son épaules dénudée dans son pull trop grand, l'envie d'y foutre des dents, jusqu'à ce qu'elle pleure, encore, qu'elle pleure du sang, s'il faut ça pour qu'elle comprenne qu'elle a fini de jouer avec toi, que t'es pas sa chose, t'es plus sa chose. Elle fait l'innocente, comme si tu l'attendais, comme si elle agissait normalement, comme si t'étais content de la voir.  

« Pas aussi jolies que toi. »

Que tu lui souffles sans le sourire charmeur qui devrait venir avec. L'air froid, presque macabre, le regard mauvais figé dans le sien, la mâchoire tendue. Sa petite moue insupportable, l'envie de lui arracher la bouche d'un coup de dents, que plus personne ne veuille l'embrasser après ce baiser là, tellement d'envie de la démonter, de lui faire payer chaque infidélité. Ses airs d'innocente que tu barbouillerais de sang. La briser, en faire des pièces détachées, qu'elle soit ouverte, ses tripes sorties pour qui veut les voir, qui veut savoir, comme elle a rien d'une adorable jeune femme. Quel monstre elle est vraiment. L'envie de lui faire mal jusqu'à ce qu'elle te supplie de la tuer et ensuite la laisser, la laisser agoniser. Comme elle t'a laissé, te noyer, sans réussir jamais. Et elle joue aux devinettes, comme si elle pouvait deviner, là, c'était quoi tes jolies pensées derrière ce regard assassin. 

 « Presque. » Que tu lui souffles, toujours sans sourire. Sauf que quand le serveuse vient, tu ne te gènes pas, pour lui sourire, à elle, ne regarder qu'elle, voler son attention de sur la petite rouquine. Rattrapant doucement le poignet de la serveuse alors qu'elle allait repartir. « Make it two, please. » Que tu soufflais d'une caresse contre le poignet de la demoiselle, un sourire charmant avant de la laisser repartir. Te laissant le loisir de dévorer les formes de la serveuse des yeux, lorsqu'elle s'éloignait, ne reposant ton regard sur elle qu'après la phrase qu'elle formait du bout des lèvres. « Il est pas trop tard pour que je parte, tu sais. J'aime quand t'es aussi naïve. »  Que tu te moques, le rire froid qui monte de ta poitrine. Tes deux coudes qui remontent sur la table. Tu regard qui la sonde finalement, se plantant dans le sien en cherchant pourquoi elle est là, pourquoi elle vient encore t’emmerder, alors qu’apparemment, elle n'avait plus voulu de ce que tu était devenu. « Alors, ça s'passe comment, tenter de te convaincre que tu peux te passer de moi ? » Que tu lui souffles doucement, un semblant de sourire tendre qui vient retrouver tes lèvres, qui part aussitôt, qui glace le sang tellement il se dissout rapidement, tellement t'as l'air fêlé, et tu l'es. Ça ne doit pas se passer très bien, parce que de vos deux dernières rencontres, c'est elle qui est venue vers toi. Pas toi, qui l'a suivie, elle. Qui manque à qui, hein ? Ça te manque à toi. Tes mains autours de sa gorge, tes doigts qui trouent sa chaire, ça te manque tant.
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