Sujet: the clock is ticking ≈ libre Dim 16 Juil - 10:46
the clock is ticking
les autres & riley
"Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices, des plus beaux de nos jours !"
Les jours s’enchainent sans se ressembler, une nouvelle année scolaire qui vient de marquer sa fin. Riley a toujours eu ce petit pincement au cœur quand il s’agit de dire un dernier au revoir à sa classe. Pourtant, elle sait bien qu’elle reverra certaines têtes, même une grosse majorité des visages, dans les classes supérieures à la rentrée. 2017 avait été chargé et malgré ses vacances qui s’annoncent tomber à pic. Riley a un coup de blues aujourd’hui. C’est un bouquin à la main qu’elle quitte son appartement qu’elle partage avec Ace qu’elle se dirige vers le parc. Sans doute l’un des meilleurs lieux qu’elle connaisse à Savannah pour se remonter le morale. Si la vie est différente dans la ville, si la canaille grouille de plus en plus dans les rues. Riley aime toujours se promener dans les villes. Ne plus avoir peur, continuer de faire ce qu’elle veut faire. Va où tu veux, meurs où tu dois. Ce genre de maxime qu’elle se répète continuellement depuis un certain temps. Riley, le visage caché sous ses grosses lunettes à la fois de vue et de soleil, elle vient s’installer sous un grand arbre qui avait miraculeusement survécu à l’ouragan. Et… plutôt que de lire, elle repense à cette nouvelle étape de sa vie, finissant par faire le point sur l’année plutôt que de se changer les idées dans un nouveau roman. L’année passée n’avait épargner personne, tous avait été à un moment donné brisé, toucher par des évènements impensable, à croire que Savannah les avait changé dans un sens non calculé. Parfois, Riley aimerait avoir d’autres personnes à ses côtés pour parler, vider son sac. Elle aime Ace plus que tout, mais il est parfois difficile de se parler des choses qui fâchent, des choses qui embrouillent son cerveau parce qu’elle ne veut pas l’inquiéter. Oui, Riley ne veut jamais inquiéter personne. Il lui faudrait plus d’inconnu dans sa vie pour parler des choses réelles et quand elle regarde dans ce parc, elle voit pas mal de visage inconnu mais vaguement familier sûrement plus amoché par la vie qu’elle ne le sera jamais.