Nana est pansexuel, il aime en dépit de tout
Il est Cancer, un des signes les plus émotifs et ça, ça se remarque tout de suite chez Nana, parce qu’il vous regarde et vous savez ce qui va pas. On peut lire en lui comme dans un livre ouvert.
Il est tatoué sur les bras, plusieurs sigles religieux inspirés par son Papa et d’autres références à ses comics préférés.
S’il n’avait pas été enseignant, Nana aurait ouvert une boutique de comics pour tous les passionnés.
Il est amoureux des gamins et veut tout leur apporter, il leur donne même son numéro au cas où il y aurait un problème à la maison.
Sa Maman est fleuriste, il apporte souvent des fleurs en classe et en parle à ses élèves.
Son plat préféré est le curry de poulet, surtout à cause de la couleur et pour le riz gluant que fait sa mère en accompagnement.
Son groupe préféré est Depeche Mode, il danse sans cette sur « just can’t get enough »
Nana a déjà été diagnostique dépressif, il a longtemps été sous Xanax mais a arrêté à la fin de ses études parce que le traitement était trop lourd.
  Quand il a peur il s’enfuit, il sait plus quoi faire d’autre, il veut plus être le premier à se casser.

Le soir quand l’ordinateur est chaud et que les fenêtres sont ouvertes en été, ça m’arrive de regarder par la fenêtre. Pas parce que j’ai espoir de te voir mais parce que le souvenir de toi, marchant dans ma direction me revient et on aura beau dire que la peine s’estompe avec le temps, j’ai toujours l’impression que tu me brises le coeur pour la vingt-septième fois. Y a quelques gens sur terre qui continuent de s’habiller en portant leur mal comme moi en ce moment, un mal qu’est venu au fil des années leur saisir la main fermement pour plus la lâcher. Je sais pas si je dois m’habituer à ça, ni si la pensée de quelqu’un de parti est bonne. Je me dis que je suis cruel de te rendre personnage clé de mes épopées personnelles, si c’est pas un peu trop te demander après tout ce qui est arrivé.


Je me demande comment on en arrive là; à cette tristesse sur laquelle on peint des bonheurs à notre façon histoire de pas tout perdre, des soleils au coin des pages comme j’en fais à mes élèves. Parfois je veux y croire, le prochain évènement sera le bon, et c’est sûr que c’est pas l’annulation de Sense8. Tu sais quoi même si je pense à toi je suis content d’en être où je suis, d’être humain, d’avoir encore le droit de douter malgré toi, de ce qui vient m’retenir par la gorge à trois heures du matin, j’ai encore le droit d’être moi et ça c’est quelque chose d’incroyable. Si t’étais encore là tu saurais ce que je ressens, j’crois que je suis prêt. Prêt à plus cacher derrière à peu près tout par trouille sordide de l’univers. Et tu vois, y a rien de plus remarquable que cet univers là. Qui sait, dans l’alternatif il y a sans doute un pire et un mieux aussi. En tout cas j’veux pas savoir, pas tout de suite, non.

Gardons ça pour une prochaine fois.

"Les maladresses humaines sont un bout du chemin à parcourir, parce qu’elles grandissent. Elles sont de petites bestioles posées sur tes bras, tes jambes et même le bout de ton nez, mais tu les vois pas, forcément. Y aura un moment où tu finiras par terre et faudra te relever, pas hésiter vraiment. Parce que je te promets une chose, c’est que ça ira de nouveau, que tu fonctionneras et pas comme un vieux soldat de plomb, non, comme un super héros avec tous ses défauts, tous ses cracs invisibles, ses morceaux de fantastique, tu seras de ceux qui tiennent encore, et ça je le sais parce que je suis ton professeur."