Tu ne sais pas trop pourquoi tu es repassé au garage de Callen pour lui proposer de te retrouver ce soir au Jen’s & Friends. Peut être parce que tu as envie de parler. Ou plutôt parce que tu n’as pas envie de te retrouver seule pour la soirée. Demain Joe reçoit les résultats du teste de compatibilité. Et l’angoisse au creux de ta poitrine se fait plus intense depuis quelques heures. Elle est même douloureuse. Alors boire quelques verres va t’aider à supporter l’attente qui va te paraitre interminable. Mais tu n’as pas envie de les boire seule. Tu ne te voyais pas demander à Joe de passer la soirée avec toi. Et tu ne connais pas beaucoup de monde au final à Savannah. Alors l’image de Callen est venue tout naturellement te titiller. Et puis le premier contact c’était plutôt bien passé. Cela avait été agité mais le résultat avait été agréable. Voir plus. Même si au départ le sexy garagiste avait voulu jouer aux gros bras. Tu ne t’étais pas démonté face à son arrogance et sa provocation. Au contraire tu l’avais pris à son propre jeu et cela avait fini dans son bureau à partager une joute charnelle des plus torrides. Une joute que tu ne regrettes pas. Tu ne sais pas comment finira la soirée. Tout ce que tu as besoin c’est de te changer les idées. Et t’enivrer de toutes les façons possibles. Même si tu perds pied. Tu t’en moques. Tu veux juste être une autre ce soir. Oublier la Kelia malade et au bord du gouffre. Pour retrouver celle qui parfois sourit à la vie sans penser aux lendemains douloureux. Tu as choisi une tenue un peu sexy, une robe légèrement décolleté et plutôt moulante. Autant lui offrir une belle vue et puis ce n’est pas comme s’il n’avait pas déjà joué avec ton corps. Tu pars un peu en avance de l’hôtel. Tu profites que le temps est agréable pour faire quelques pas. Histoire de te détendre avant de retrouver Callen. Tu lui as donné rendez vous à vingt et une heures. Tu as mangé un petit bout avant, pour ne pas prendre de risque avec l’alcool. Déjà qu’il faut que tu évites ce liquide un maximum à cause de ton traitement. Pas besoin d’en plus mettre ton estomac à mal. Mais pour ce soir tu vas déroger aux règles. Même si tu en supportes les conséquences plus tard. Tu marches en direction du bar et tu le vois. Il attend devant. Tu ne précipites pas ton pas. Peut être que Callen viendra à ta rencontre. Ou bien il se contentera de te regarder marcher vers lui. Juste pour apprécier ta silhouette mise en valeur par ta robe et les mouvements de ton corps. Un sourire se dessine sur tes lèvres et ton regard se fait pétillant. Et tu arrives à sa hauteur. « Salut Callen. Je suis contente que tu es accepté l’invitation. » Tu restes face à lui, laissant ton regard se glisser dans le sien. Tu hésites entre lui faire une bise sur sa joue, ou poser un baiser sur ses lèvres. Elles ont dévoré ton corps avec délice quand tu l’as affronté la première fois. Et il n’y a pas eu que ses lèvres qui t’ont  dévoré. Tu frissonnes en repensant à cet échange ou il a mis ton corps à rude épreuve avant de te faire succomber. Tu l’avais également bien torturé à ta manière. Mais il avait apprécié vu ses réactions. En tout cas tu gardes de cette joute un souvenir grisant. Et cette soirée pourrait être tout autant enivrante.

© creditavatar Charney.

Callen ne pouvait que sourire en songeant à la soirée qui s’annonçait des plus intéressantes en la compagnie de Kelia. Il s’était fait à l’idée que la demoiselle ressemblait traits pour traits à celle qui l’avait littéralement brisé. Si aux premiers abords, il s’était montré des plus froids à son égard, lui balançant au visage tout ce qu’il pensait de son ex, en vain. Au final, il s’était rendu compte de son erreur, et le froid avait été remplacé par une joute charnelle qui les avait conduits au nirvana, à un endroit où ils n’avaient plus besoin de parler, non leurs corps l’avaient fait pour eux. le souvenir était plus que vivace à son esprit, et même s’ils avaient réparé sa voiture, le garagiste avait été très heureux de la revoir et de passer une soirée en sa compagnie. ne pas se faire de fausses idées , aurait pu crier sa conscience, du moins s’il en avait une. Alors oui, ce serait peut-être l’homme qui se rendrait au Jen’s & Friends, celui qui ne pensait qu’avec son entrejambe et rien d’autre. Pourtant, il avait ressenti quelque chose en la voyant, un pressentiment qu’il n’arrivait pas à expliquer et qu’il essayait de taire. Après la journée de travail, le russe s’était empressé de rentrer chez lui, de prendre une douche et se changer pour l’occasion. Quelque chose de relativement séant, mais qui changeaient totalement de ce qu’il portait en temps normal. Jean noir, chemise blanche, relativement nouveau en somme, mais elle le méritait quand même. Surtout après le moment de paradis auquel ils avaient eu droit. Un œil sur sa montre, et il savait que c’était le moment de partir, surtout pour ne pas être en retard, très malvenu en soi. Bon, il était vrai qu’il se moquait de ce qui pouvait être dit, mais on ne faisait pas attendre une jolie femme, ce qu’était Kelia. Il était arrivé devant le bar, sans se presser, où il avait allumé une cigarette en attendant la brune. La nicotine était une drogue, mais cela faisait passer le temps et tout le reste. Un regard aux alentours, Callen avait aperçu cette silhouette plus que familière. Elle état tout bonnement exquise dans cette robe près du corps, qui mettait en avant la perfection de ses atouts, ses atouts qu’il avait observés voire plus. Ecrasant le mégot, il n’avait pas avancé, se contentant de l’observer et d’apprécier celle qui arrivait devant lui. ses premières paroles avaient eu le don de le faire sourire. « Kelia. Je suis content d’être là, très content » . le russe n’avait pas envie d’en rajouter plus, parce que cela n’était pas nécessaire. L’observant, il se disait qu’il ne pouvait pas rester comme ça, sans faire un geste. Voilà pourquoi il était venu l’embrasser furtivement, en lui mordillant la lèvre au passage, avant de la coller doucement contre lui. une main caressant son dos, il s’était penché pour lui murmurer à l’oreille « un réel plaisir. et tu es magnifique » . un dernier baiser dans le cou, il s’était reculé, avant de lui présenter son bras. « et si on y allait ? une super soirée nous attend, qu’en dis-tu ? »
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Alors que tu reviens vers le bar tu vois Callen. Tu laisses ton regard s’attarder sur sa silhouette. Ton cœur ne peut s’empêcher d’accélérer. Tu le trouves terriblement sexy dans son jean noir et sa chemise blanche. Rien à voir avec sa tenue de boulot, même si elle a fait son petit effet surtout quand il l’a ôté de façon très provocante. Tu ne peux t’empêcher de penser à cet instant charnel que vous avez partagé. Cette joute provocante qui a éveillé tout un tas de sensation plus brulante les unes que les autres. Callen avait su faire monter la température et te rendre impatiente, même su tu avais résisté le poussant lui aussi à la torture. Il avait su rendre ton corps complètement accro à ses mains et à ses lèvres. Et même encore là, rien qu’en y pensant tu sens une flamme venir te titiller  tes entrailles. Et pas que tes entrailles. Tu imagines tes doigts entrain de défaire les boutons de sa chemise. Non Kelia tu lui as proposé cette soirée pour partager un verre. Mais n’y avait-il pas au fond de cette invitation une autre invitation déguisée ? Tu arrives à sa hauteur, le corps bien plus en émoi que tu ne le voudrais. Même si vous avez partagé qu’un moment charnel ensemble, ce moment t’a marqué. Et tu ne peux ignorer l’effet qu’il te fait. Pourtant au départ ce n’était pas gagné, vu son comportement de macho arrogant et sur de lui. Vu ton caractère cela avait fait des étincelles d’entré de jeu. Après tout tu étais juste là pour faire réparer ta voiture. Tu essaies de rester concentrer sur Callen et de ne pas trop penser aux images érotiques de son corps dénudé. Difficile quand tu te trouves en face de lui. Tu espères qu’il ne remarquera pas ton trouble. Tu hésites sur le fait de lui faire la bise ou se lui voler un baiser. Peur de succomber à ses lèvres encore une fois. Peur de succomber à tout. Tu sens son regard peser sur toi et cela te rend plus fébrile. Bordel il te déstabilise complètement. Tu essaies de te dire que c’est du aux circonstances, à ta fragilité par rapport à l’attente des résultats des testes et de l’avancé de ta maladie. Mais tu n’es pas dupe. Et tu l’es encore moins quand ses lèvres frôlent les tiennes. Quand son corps se colle contre le sien. Quand sa main caresse ton dos et que son souffle effleure ton cou. « Tu n’es pas mal non plus. Rien à voir avec ta tenue de boulot. » Tu te retiens de dire ce que tu penses vraiment. Mais ton regard parle pour toi. Ta main glisse sur sa joue, alors que ses lèvres se posent dans ton cou. Tu frissonnes. « Oui avec plaisir. En effet cette soirée va être délicieuse. » Et tu prends son bras collant ton corps contre le sien. Ce contact t’électrise un peu plus. Dire que tu as eu envie de le butter la première fois que tu l’as vu. Faut dire qu’il a pensé que tu étais son ex. Un sacré quiproquo qui vous avez mené à une discussion des plus houleuse avant de s’achever dans un parler bien plus torride. Vous entrez dans le bar. « Une table dans un coin tranquille. » Tu n’as pas envie d’être embêtée en vous installant au bar ou à un endroit de passage. Tu as juste envie de profiter. Et de savourer cet instant en sa compagnie. Vous trouvez une table et vous vous installez. « Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ? Tu as séduis combien de femme dans ton bureau monsieur le mécanicien entreprenant. » Tu le taquines, mais vu ce qu’il t’avait dit lors de votre dernière discussion tu avais bien saisi que Callen était du genre tombeur de ses dames. Pas que tu sois jalouse mais tu joues un peu la curieuse. Et puis il est beau gosse, logique qu’il fasse des ravages auprès de la gente féminine.  

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Avoir un rendez-vous dans un bar n’était pas chose inédite pour Callen, loin de là même. C’était plutôt récurrent dans un certain sens, même si habituellement c’était lui qui amenait ses conquêtes ou qui y dénichait une demoiselle afin de terminer la nuit. Pourtant, ce soir tout était différent, déjà la tenue, puis la femme qui l’accompagnerait, celle avec laquelle il avait déjà partagé un moment d’intimité après une joute verbale et une tentation poussée à son maximum. Ces souvenirs ravivaient une saveur exquise sur ses lèvres, surtout lorsque les yeux du russe se posaient sur les courbes de Kelia, mises sublimement en valeur dans cette robe moulante. Il était certain que beaucoup l’enviaient, et il y avait de quoi. Bon sang, s’il commençait à penser de la sorte, il était évident que la soirée se terminerait de la même manière que lors que leur première rencontre, à savoir sur un plan où toute parole n’était pas utile. Cette hypothèse était enivrante, bien qu’il tente de garder la tête froide et les idées claires afin de ne pas déraper alors que la soirée leur appartenait. Pourtant, il avait pleinement conscience que son regard le trahirait tôt ou tard, tout comme la manière de s’y prendre pour la saluer. Certes, quelques paroles avaient été prononcées, sans compter le fait qu’il lui avait volé un baiser, de lui mordiller la lèvre et de caresser doucement son dos. Un contact agréable qui lui donnait terriblement envie de faire bien plus, un corps à corps sensuel, accentué par le fait qu’ils soient collés l’un à l’autre. Cela en était grisant et des plus plaisants. Callen n’avait pu que sourire, suite aux paroles de la brunette. Elle lui avait manqué, même s’ils ne s’étaient réellement vus qu’une seule fois. Seulement, elle était franche, avaient des mots qui lui plaisaient parce qu’elle jouait avec les mêmes armes que lui. « Ma tenue de travail est bien aussi, surtout quand elle éveille certains désirs, qu’en dis tu ? » , lui murmura-t-il, comme pour la provoquer, la titiller et évoquer de manière subtile les souvenirs passés. Un baiser dans le cou, et Callen avait tendu son bras à la demoiselle, dont le corps trahissait bien des choses en raison des frissons qui étaient apparus sur son corps. Autant dire qu’il était satisfait du résultat obtenu et qu’il aurait volontiers gardé la main de la belle sur sa joue, même s’il fallait qu’ils y aillent. Aucune obligation certes, mais ils seraient davantage tranquille pour parler et passer la soirée comme bon le leur semblait. « je le pense également » , rajouta-t-il suavement. Kelia à son bras et leurs corps très proches, ils n’avaient pu qu’entrer dans le bar, faisant oublier à Callen la manière odieuse dont il s’était comporté il y a bien des semaines, même si c’était entièrement révolu. La preuve en était là, si bien qu’il avait laissé la brune choisir leur table, qui serait dans un coin tranquille. Parfait en somme pour ne pas être dérangé, dans beaucoup de sens du terme. Une fois arrivés à la table, les anciens amants avaient pris place, et la question de la jeune femme avait eu le don de lui faire secouer la tête avant d’éclater littéralement de rire. Sa réputation n’était pas à refaire, il le savait pertinemment. « Ben écoute, je vais très bien, et je ne peux que te renvoyer la question, charmante Kelia. » . Il n’avait pu que plonger son regard dans le sien, en faisant aller ses doigts sur la table. « Alors, dans mon bureau, aucune autre figure toi. La dernière qui y est passée m’a laissé un gout exquis en bouche si bien qu’il m’est parfois difficile de rester concentré lorsque les images de son corps me reviennent à l’esprit. » . À son tour de s’amuser d’elle un peu. « et la demoiselle qui n’a pas sa langue dans sa poche a-t-elle fait des ravages et gouté à nouveau au délice et au plaisir ?» , demanda-t-il, en se mordillant la lèvre, sans la quitter des yeux…
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Une fois face à Callen, tu sens ton trouble se faire plus grand. C’est comme si une vague venait doucement te caresser et puis doucement se retirer, laissant sa trace sur ton corps. C’est un peu ce que Callen avait fait. Sans le vouloir il avait marqué ta chair de bien des manières. Pourtant il n’y a eu qu’une seule joute charnelle. Mais elle fut si intense, mêlant rage et abandon que cela te perturbe encore. Tout comme ses gestes ou ses regards qu’il distille savamment. Est-il autant troublé que toi ? Cette idée est plaisante mais elle te rend plus fébrile parce qu’elle risque d’impliqué  des tensions durant cette soirée. Pas des tensions du à de la colère ou de la peine. Mais des tensions du au désir brulant qui vous a déjà enchainé une fois. Tu essaies de ne pas trop perdre pied. Même si chaque mot échangé amène un souvenir qui te chamboule d’avantage. Ah cet instant tu pourrais presque le détester d’être aussi désirable mais cela ne ferait qu’attiser le feu qui alimente déjà tes entrailles. La soirée risque fort de se voiler de tentations et de sous entendus, de regards de braise et de mots déroutés, juste pour t’embrouiller ou te faire craquer. La preuve sa réponse suite à ta phrase sur sa tenue. « Je ne peux qu’approuver .. » Tu laisses ta phrase en suspend tu aurais pu ajouter que sa tenue de ce soir éveillait en toi autant de désir que sa tenue de travail. Mais tu t’abstiens. Tu ne veux rien précipiter. De toute façon vu comme vous aviez joué la dernière fois, cela risque fort de ce reproduire. La colère et la rage en moins. Mais votre appétit sera tout autant aiguisé. Et au fond cela te plait. Et difficile de cacher ton émoi quand sa chair frôle la tienne. Et il joue de sa voix avec adresse, venant titiller d’avantage tes sens. Quel charmeur au final. Et vous rentrez dans le bar, vos corps s’effleurent à chaque pas. Vous vous installez au calme, de quoi rendre le rapprochement encore plus facile. Ton cœur s’emballe, et tu essaies de vider ta tête de toutes pensées pour le calmer. Mais c’est une tâche ardue surtout quand ses mots ravivent les souvenirs. Que son regard se fait plus intense dans le tien. Il ne fait qu’affoler ta chair. Même sans la toucher. Il pose sa main sur la table. Ton regard s’égare dessus. Ses mots. Sa main. Difficile de ne pas vous revoir dans son bureau. Décidément il aime bien jouer avec toi. Ou se jouer de toi. Tu soupires, mais pas un soupir blasé, plus un soupir de désir pour à ton tour le titiller. Pas question qu’il joue à ce jeu tout seul. « J’ai la sensation qu’elle t’a marqué bien plus que tu ne le voudrais cette femme. C’est plaisant de savoir que l’on peut laisser de telle trace sur un homme. Je suppose que du coup travailler dans ton bureau devient difficile ou troublant. » Ta voix est plus sensuelle. Tu comptes le perturber comme il te perturbe. Ta main rejoint la sienne. Tes doigts doucement en caressent le dessus. Le geste est presque innocent.  Trop innocent pour ne pas prendre de l’importance. « Une fois, une broutille qui ne l’a pas comblé. » Tu ne lâches pas son regard. Ton visage s’approche un peu plus du sien.  « Rien à voir avec ce qu’elle a ressenti dans le bureau d’un mécanicien terriblement sexy et entreprenant. »  L’envie de l’embrasser vient enflammer tes lèvres. Tu laisses  ta langue venir les caresser comme pour parait à cette envie grisante. Tes doigts jouent toujours sur sa main. Le serveur arrive à votre table et vous prend la commande. « Une Pina Colada pour moi. Merci. » Et puis il se tourne vers Callen qui commande à son tour. Il repart vous laissant à nouveau seul. Et tu continues à le titiller. « Parle-moi de cette femme vu qu’elle t'a laissé un gout exquis en bouche. Tu dois avoir envie d’y gouter à nouveau. Dans ton bureau ou ailleurs. » A votre première rencontre la discussion avait commencé assez froidement, chacun campant dans ses positions tout en faisant monter le désir qui était devenu brutal et insolent. Là le désir est déjà là, tu ne fais juste que le rendre plus indécent.  Et tu sais que cela va lui plaire et qu’il va riposter pour te mettre également à l’épreuve de la tentation. Mais comment résister à pareille envie.  

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Ce rendez vous prenait une tournure toute particulière, les retrouvailles étaient plaisantes, limite grisantes, sans qu’aucun jeu n’ait véritablement commencé. Non, il avait simplement fallu que Callen pose son regard sur Kelia pour que le feu coule à nouveau dans ses veines et que les souvenirs ravivés ne donnent naissance à nouveau au désir brûlant. Chaque mot prononcé n’était nullement innocent, surtout que la brune avait une excellente répartie et un répondant qui lui donnait envie de voir si elle était capable de rattraper la balle au bond et de la lui renvoyer. Le brun n’avait aucun doute là-dessus et n’était nullement déçu de la réponse de la jeune femme. Une réponse qui avait le don de le faire sourire plus que de raison. « visiblement, tu t’en souviens très bien » , murmura-t-il suavement, comme pour la titiller davantage. C’était si plaisant de la retrouver, de voir à quel point la flamme du désir était si facile de raviver. Sans doute que la soirée n’avait pas cette fin en plan initial, mais il fallait croire que les bonnes vieilles habitudes revenaient en courant, même si celles-ci n’avaient eu droit qu’à une seule rencontre des plus hostiles avant de devenir des plus charnelles. De plus, Callen s’amusait, trouvant les bons mots et usant d’un ton des plus charmeurs afin de la faire craquer. Il s’en amusait et aurait pu mettre sa main à couper que cela la mettait dans tous ses états, son regard n’avait qu’à se porter sur son cou pour vérifier ce qu’il pensait. Le brun avait surpris le regard de Kelia sur sa main, et il n’avait pu que sourire alors qu’il ravivait les souvenirs de leur moment intime. Elle aussi s’y mettait à son plus grand plaisir, au point qu’il ne put qu’éclater de rire. Elle visait juste, et la concentration était loin d’être son fort. Soupirant à son tour, il ne put que déglutir en sentant le contact de sa peau sur la sienne. Elle le caressait, lui procurait des frissons et des idées.. Hum, des idées qu’ils n’étaient pas en mesure d’assouvir en public. « Ça se pourrait bien. Disons que j’ai souvent des images de cette femme et des parties de son corps, un corps splendide qui ne peut qu’attirer les regards et éveiller le désir, chose qu’elle sait » . Le garagiste tenta de se montrer indifférent à ce qu’elle était en train de faire, mais c’était sans compter sur le feu qui s’embrasait dans ses veines, et le regard des plus langoureux qu’il lui lançait. « qu’est ce qu’il n’avait pas ? dis moi, je suis curieux.. il n’a pas joué, s’est juste contenté d’un acte sans s’encrer dans ta peau, te donner envie d’y regouter encore et encore ? » . leur visage si proche lui faisait doucement perdre pied, mais cette sensation était grisante, enivrante, et il ne put qu’expirer doucement, surtout avec les aveux de la brune. Bon sang, il n’avait qu’une envie : s’emparer de ses lèvres avec fièvre et lui redonner ce qu’elle semblait lui réclamer à corps et à cris. Mais avant qu’il n’ait pu faire le moindre geste, le serveur était arrivé, coupant net au petit jeu qui s’était installé. Callen s’était réinstallé correctement dans son siège, se contentant de prononcer « je t’aurais plus vu commander un Sex on the beach. Deux Pina alors » . Se mordillant la lèvre, il n’avait pu que soupirer lorsque le serveur était reparti, les laissant à nouveau seuls. Tant mieux, surtout que Kelia semblait bien décider à poursuivre sur sa lancée. Retournant sa main, il s’amusa avec les doigts de la brune avant d’entremêler les siens avec ceux de la femme qui se trouvait en face de lui. le russe s’était penché vers elle. « elle a tout ce qu’il faut où il faut, aussi bien sur le plan physique que sa manière de titiller verbalement. Je peux t’avouer que ce n’est pas qu’en bouche qu’elle m’a laissé un gout exquis. Tu veux m’entendre dire que j’ai envie d’elle, là, maintenant, même si c’est moins bien qu’un bureau. Parce que je suis persuadé que tu as envie de sentir mes doigts, ma langue contre ta peau, pour te faire oublier le mauvais coup qui n’a pas chassé de ta mémoire ce qu’on a fait, et ce que tu aimerais que je te fasse. » . il avait caressé du pouce cette peau si douce, alors qu’il ne la quittait nullement du regard, comme pour savoir si ses mots arrivaient à la toucher…
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