«Monsieur Sparks, voulez-vous prendre pour épouse Emma Smith?» te demandas le prêtre, tenant fermement sa bible et le regard plongé dans le tien. Il avait déjà posé la question à ta future femme, qui s'était empressée de répondre oui avec son sourire d'ange. Ce moment, tu l'attendais depuis longtemps. Tu regardas longuement Emma, avec sa belle robe blanche décorée de paillettes et de belles perles, ses cheveux châtains minutieusement relevés ainsi que ses beaux doigts tenant les tiens. Dans un élan de bonheur, le sourire jusqu'au oreilles, tu dis «oui, je le veux» et ce fût une bombe qui explosa dans ta tête sous les applaudissements des invités ; tu en tremblais presque de joie, l'adrénaline parcourant tes veines en une fraction de secondes. Tu étais désormais marié à la femme de ta vie. Même avant que le prêtre ne dise «vous pouvez embrasser la mariée» tu pris son doux visage entre tes mains et l'embrassa longuement. Puis, tu lui murmuras à l'oreille ces mots qui résonnent encore dans ta tête : «Je t'aimerai pour toujours»

« Chéri ! Chéri ! » cria Emma dans toute la maison, à ta recherche. Venant à peine de te lever et préparant le petit-déjeuner, tu la vis accourir jusqu'à toi et te sauter dans les bras. « Je suis enceinte! » Tu n'arrivais pas à y croire. C'était fabuleux. Tu fus si ému que de petites larmes perlèrent sur tes joues rougissantes de bonheur. Ta vie n'a jamais été plus belle qu'à ce moment. « Papa Anthony et Maman Emma.. » ricana-t-elle au creux de ton oreille. Tu avais enfin tracé un trait sur tout ton passé pour mieux avancer, avec ta femme et ton futur enfant. La vie est belle, pensas-tu entre deux sourires. Tu imaginais déjà le jour où ton téléphone sonnera alors que tu es à la caserne et que tu te dépêcheras d'aller à l'hôpital, pour y découvrir ton enfant. Le tien. Celui que tu as conçu avec la femme de ta vie.
Votre enfant.

« Ici Centrale, unité 24, 27 et 33 à la Grande Avenue Churchill, building des finances, étages 14 à 27 en feu, unité 21 déjà sur place, feu à maîtriser de toute urgence. Centrale, terminé » L'annonce résonna dans la caserne, accompagnée de l'alarme assourdissante qui nous coupa court alors que vous étiez dans la salle de repos. Tu t'empressas d'enfiler ta veste et de prendre ton casque et tes protections, et monta rapidement dans le camion de ton unité. « Bon, les gars, on a affaire à l'une des plus grandes interventions depuis pas mal d'années » répliqua ton supérieur alors que le camion s'élança sur la route à toute vitesse. « Les unités 85 et 86 du Département Ouest sont également sur le coup. Incendie dans le building des finances, un grand nomb..» Tu te rendis enfin compte de ce que tu avais entendu plus tôt lors de l'annonce. Sous le feu de l'action tu n'avais même pas entendu que l'incendie était sur le lieu de travail d'Emma. Ton coeur se serra, tes poumons se figèrent. « Bordel de merde.. » Tes collègues se tournèrent vers toi d'incompréhension, jusqu'à ce que Rick, ton ami, réalisa. Tout le monde comprit, tout le monde se tût. « Grand nombre de blessés, étages complets piégés par les flammes » reprit ton chef. « Ne prenez pas de risques inconscients, je compte sur vous. » Il ne fallu que quelques minutes avant d'apercevoir la grande fumée noire qui se dégageait du centre-ville. Arrivés devant le building, les unités se déployèrent parmi les rescapés ainsi que les forces de l'ordres, dépassées par les événements. Tu enfilas la bouteille d'oxygène à ton dos, et courra à l'intérieur. Tu ne pensais plus à rien, sauf à Emma. Tu montas les escaliers à une vitesse phénoménale. Tu croisas quelques personnes toussant dans la cage d'escalier et leur indiqua la sortie. Etage 14. De la fumée noire envahissait désormais les couloirs. Tu parcourus toute les pièces à la recherche de personnes en danger. Mais aucun signe de vie à cet étage. Etage 15. Tes collègues te rattrapèrent, armés de la lance à incendie pour calmer le feu. Tu allas à l'étage suivant, malgré les cris de tes collègues qui te le déconseillait. Etage 16. « Emma ! Emma ! » crias-tu à t'en casser la voix. Tu priais pour qu'elle t'entende. « Antho! » hurla une voix faible derrière les flammes dans la grande pièce à ta gauche. Tout était en feu, les meubles n'étaient plus que des cendres et les murs tombaient en morceaux. Le plafond pendait, enflammé. Tu aperçus Emma, derrière un comptoir, à terre. « Emma ! Emma ! J'arrive ! » Tu regardas autour de toi, cherchant un chemin. Les larmes te montèrent aux yeux, tu avais réellement peur. Peur de la perdre. Derrière toi, d'autres pompiers arrivèrent. Avant même que tu ne les attendes, tu traversas le mur de flammes, tombant devant son corps, immobile, noirci de cendre. Tu la portas dans tes bras, les flammes autour de toi mourant sous les lances à incendie. Tu te frayas un chemin parmi les décombres et dévalas les escaliers, Emma dans tes bras, à la recherche d'air pur. Tu lui enfilas ton masque à oxygène, guettant le moindre signe de vie. Etage 6. Tu pleurais. Tes muscles brûlaient, tes yeux brûlaient. Etage 2. Tu posas Emma à terre, voyant les ambulanciers accourir. Ton premier réflexe est de poser tes mains sur son thorax pour faire un massage cardiaque, mais les ambulanciers te poussèrent pour pouvoir s'occuper d'elle. Tu retiras ton casque ainsi que ta veste, les larmes dévalant désormais tes joues. Tu allais la perdre. C'était de ta faute. Tes amis pompiers vinrent à tes côtés, posant leurs mains sur tes épaules. Ta vie semblait arrêtée, malgré tes respirations, bien que saccadées, ainsi que les battements de ton coeur semblant détruire à chaque coup ta poitrine. Durant de longues minutes, les massages cardiaques s'enchaînèrent. Aucune réaction. Les ambulanciers reculèrent. Ta vie s'arrêta.

Tu ne vivais plus. Tu respirais inutilement. Le temps semblait ne jamais avancer. Tu ne travaillais plus, tu étais en congé maladie car on t'avait diagnostiqué une dépression. Tu passais tes journées seul, du moins, sans présence humaine. Les bouteilles, quant à elle, étaient bien présentes, posées à terre. L'impression d'être handicapé. Amputé du coeur. Même les choses les plus simples comme s'habiller, manger, boire ou marcher demandaient un effort surhumain. L'envie de rien, le coeur vide. Même que tu étais entouré, mon dieu comme tu te sentais seul. Il faut maintenant penser seul, choisir seul, parler seul. Pas d'affection, pas d'amour, pas de présence. Puis, il y avait ces photos, posées un peu partout, qui te brisait et te rassurait en même temps. C'était une autre vie.

Tu repris le travail quelques semaines après. Tout le monde te regardait bizarrement. Je vais bien, répétas-tu en boucle dans ta tête. Travailler t'occupait l'esprit, tu ne pensais plus à elle. Je vais bien. Chaque jour, de nouvelles missions, de nouvelles vies à sauver, de nouveaux incendies à contrôler. Je vais bien. Mais le soir, lorsque tu rentrais, l'atmosphère changeait. Tu étais à nouveau seul. Seul dans ton chagrin. Seul avec toi-même. Je vais bien. Et chaque soir, au moins une bouteille qui y passait. Des larmes. Des regrets. Je ne vais pas bien. Je vais.

Mooowww que c'est triste à lire cette histoire :( Mais cela dit tout est bon pour moi, je te valide avec plaisir, va t'amuser.

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tu as réussi la difficile épreuve de la fiche de présentation et nous t'en félicitons tous. tu fais partie maintenant et à jamais de we are broken et tu peux en être fière, tout comme nous. Mais mieux encore tu fais partie de l'équipe GATEAU. Avec ton équipe tu pourras relever des défis et participer à la vie du forum pour gagner des points. Mais tous d'abord, tu iras créer ta fiche de liens pour te faire une tonne d'amis, si cela n'est pas déjà fait. cette partie est obligatoire tout comme tu vas devoir te trouver un métier. tu peux bien entendu passer par la partie détente où tu pourras sans modération, flooder à tout va et te faire une tonne de friends, ouais ouais, c'est top ! ne pas oublier la partie rp, parce que c'est ce qui compte le plus par ici. le principal, c'est que tu t'amuses et que ton séjour parmi nous soit des plus agréable. n'oublie pas aussi de remplir entièrement ton profil sous risque de recevoir un petit mp de notre part te le rappelant. amuse toi bien !