Bras-cassés, parias, tarés, paumés ultimes, humains ratés, qu’on envoie de gré ou de force dans une thérapie de groupe qui ne leur fait pas vraiment du bien. Ils n’ont rien en commun, se détestent, souvent, se troublent et se touchent, parfois. Il y a ceux qui font des efforts et ceux qui n’en font aucun, ceux qui parlent et ceux qui se taisent, il y a ceux qui tentent de s’en sortir et ceux qui tirent les autres par le fond, sciemment ou non. Une fois par semaine, ils sont réunis dans une petite pièce aseptisée de l’hôpital, assis en cercle, les yeux qui cherchent à fuir ceux des autres ou à se regarder en chiens de faïence. Certains viennent de leur propre volonté, d’autres vont et viennent selon les aléas de l'existence, d’autres encore sont déposés devant la porte par leurs parents ou amis qui vérifient scrupuleusement qu’ils ne s’enfuient pas dès qu’ils ont le dos tourné. L'équilibre est fragile, il suffit d'un élément perturbateur pour déclencher la réaction en chaînes qui ruinera la séance. Ça dégénère vite, toujours.

A SAVOIR :
- Concernant la construction des personnages, tout est très libre, c’est vraiment une idée globale sur laquelle vous pouvez venir vous greffer, et même inventer des personnages de toutes pièces si vous en avez envie.  
- Il y a des vieux habitués comme des petits nouveaux et ils ne sont pas obligés de venir chaque semaine, certains peuvent « disparaître » pendant plusieurs semaines ou mois. Cela peut aussi être des gens qui n'y participent plus.
- La thérapie de groupe est un peu un tremplin pour développer d’autres relations, évidemment. Ils ne sont pas obligés d’avoir des liens entre eux en dehors, mais c’est plus drôle quand même.
- Ils ont des pathologies diverses et des raisons de venir assez différentes, donc n’hésitez pas si vous avez d’autres idées que celles proposées. Chacun a aussi son petit rôle dans la dynamique de groupe que je vous laisse définir aussi (en fonction des autres personnages, forcément).
- Les surnoms sont majoritairement refilés par Nemo.