Sujet: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Jeu 22 Sep - 21:30
Panne - if i never see your face again
Callen était derrière son bureau, les yeux fixés sur l’écran d’ordinateur, ce qui contrastait fortement avec les années précédentes, durant lesquelles il avait surtout eu les mains dans le cambouis et le nez dans les moteurs des voitures qui arrivaient autrefois dans le garage. Maintenant, il en était le gérant, portait des chemises blanches, le costume du parfait petit patron, alors qu’il était loin d’être l’homme parfait. Il n’avait pu que reculer son siège et regarder par la fenêtre, comme s’il avait besoin ou envie de liberté, de ne plus rester sagement dans un fauteuil qui ne lui correspondait nullement, à vrai dire, certes il avait la sensation d’être devenu quelqu’un mais à quel prix ? Il n’avait plus rien à perdre, vu qu’il n’avait plus rien. Un bruit se fit entendre à la porte, faisant retourner le russe de manière vive pour découvrir le visage d’un de ses employés. « On s’en va » . Le russe avait acquiescé d’un signe de la tête, faisant comprendre qu’ils pouvaient tous y aller, lui resterait et fermerait tout. ce n’était pas un détail qui le dérangeait loin de là. Et alors que la porte se refermait, le téléphone se fit entendre. Il n’avait pas fallu longtemps au brun pour comprendre qu’une urgence se profilait à l’horizon et n’étant plus que le seul à bord du navire. Inscrivant le lieu où la voiture était tombée en panne sur un papier, il s’était empressé d’ôter son costume pour enfiler un marcel blanc et un jean qu’il gardait toujours – au cas où. La preuve était que sa prévoyance payait, et il ne pouvait qu’être content de partir dans l’action, sans doute aussi parce qu’il s’agissait d’une demoiselle en détresse, autant dire ce que préférait Callen. Ni une ni deux, il s’était empressé de se mettre au volant de la dépanneuse et n’avait pu que mettre le pied au plancher pour vite aller à l’encontre de la fameuse Jaelyn Black. Une fois arrivé sur place, le russe ne regrettait pas d’avoir dû quitter son costume d’homme d’affaires, surtout en voyant la belle blonde en panne. Ses yeux ne pouvaient qu’être ravis de la vue qui se présentait à eux, et il n’avait pu que siffler intérieurement, en se disant que l’issue risquait d’être des plus intéressantes, si tout se passait comme d’habitude. S’arrêtant juste devant le véhicule en panne, il était bien rapidement descendu de la dépanneuse et s’était approché de la blonde. « Je suppose que c’est vous qui avez appelé ? Et j’en déduirai également que vous êtes pressée, ce qui tombe bien parce que moi aussi. » . Monsieur Andriev montrait son visage, à savoir celui qui n’avait peur de rien. « ça vous dirait de m’aider et ouvrir ce fichu capot, histoire que je puisse me mettre sérieusement au boulot, à moins que vous ne préfériez que cette partie de la voiture serve à autre chose. » . Sous entendus bonjour. Son regard s’était attardé sur ses formes délicates, lui qui n’avait pris aucune combinaison et qui risquait bel et bien de tacher ce qu’il portait…
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Jeu 29 Sep - 18:53
Panne - if i never see your face again
Le menton calé dans la paume de sa main, Jaelyn réussit à retenir un bâillement, continuant à scruter l’écran de son ordinateur. Cela faisait sûrement plus de deux heures qu’elle était assise là, naviguant de site en site pour voir ce que la ville proposait en ce moment. Pourtant, elle avait déjà tout ce qu’il lui fallait pour l’émission du lendemain. Elle avait déjà trouvé un ou deux coups de cœur, mais même en sachant qu’elle ne manquait pas d’informations pour la prochaine émission, elle ne pouvait pas s’empêcher de continuer ses recherches. Pour le jour d’après ou celui encore d’après. Conscience professionnelle, sans aucun doute. Elle était l’une des dernières dans les bureaux, comme bien souvent, et le calme qui y régnait passée une certaine heure lui plaisait. Il l’apaisait la plupart du temps. La jeune femme aurait pu être chez elle depuis longtemps pourtant elle arrivait rarement à se résoudre à rentrer plus tôt. Aimer son boulot devait aider. N’avoir personne qui l’attendait chez elle, aussi. Mais Jaelyn abandonna quand même la partie au moment où les lignes qu’elle était en train de lire commencèrent à se mélanger devant ses yeux. Elle éteignit son ordinateur et récupéra ses affaires avant de quitter les locaux de la radio. Une fois dans sa voiture, elle augmenta le volume de la musique avant de quitter le parking. Elle était sûrement à mi-chemin, pensant déjà à ce qu’elle allait faire de sa soirée avant que sa voiture n’en décide autrement. Elle entendit un bruit bizarre alors que sa voiture ralentissait, sans son accord, l’obligeant à se ranger sur le côté. La jeune femme essaya de redémarrer, en vain. « Non, non, non… Pas maintenant… » Pas à cette heure-ci surtout. Elle fouilla dans son sac à la recherche de son téléphone et renversa la moitié de son contenu sur le siège passager dans sa précipitation. A chaque tonalité, elle priait tous les dieux que quelqu’un lui réponde et retint un soupir de soulagement quand quelqu’un lui répondit. Elle donna son nom et l’endroit où elle se trouvait et laissa sa tête retomber sur le volant au moment où elle raccrocha. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle ? La jeune anglaise resta ainsi pendant deux minutes avant de reprendre son portable. Elle envoya un message à sa sœur. S’il y en avait bien une qui arriverait à la faire rire dans une situation comme celle-là c’était bien Anthea. La réponse ne tarda pas à arriver, arrachant un sourire à Jaelyn. Elle se décida finalement à sortir de la voiture, s’appuyant contre, pour répondre à sa sœur et attendre la dépanneuse. La blonde releva la tête en entendant une voiture se rapprocher et elle glissa son téléphone dans la poche de son jean au moment où elle se retrouvait face à son sauveur. « Oui, c’est moi. Euh… oui, on peut dire ça… » Elle n’était pas la personne la plus pressée au monde, mais qui aimait rester coincer sur le bord de la route, après tout. « Merci d’être venu. J’avais peur que tout soit déjà fermé et que personne ne me réponde… » Elle esquissa un sourire, consciente qu’elle n’avait pas forcément choisi son moment pour tomber en panne. Elle ne l’avait pas choisi du tout d’ailleurs. Mais son sourire ne dura pas, bien vite remplacé par un froncement de sourcils. « Pardon ?! » L’exclamation lui avait échappé alors même qu’elle avait très bien compris où il voulait venir. Jaelyn leva les yeux au ciel. Est-ce qu’elle était vraiment tombée sur ce genre de gars ? « Désolée de vous décevoir mais je ne suis pas ce genre de fille. Alors je préférerais que cette partie de la voiture garde sa fonction initiale, vous voyez… » Elle ouvrit sa portière et tira sur la manette permettant d’ouvrir le capot, avant de se redresser et de croiser le regard du jeune homme. « Donc, je propose que vous vous occupez de ce qui ne va pas et ensuite vous pourrez rentrer chez vous et moi aussi… » Jaelyn étant Jaelyn, elle fut presque tentée de rajouter un s’il vous plait mais elle se ravisa. Elle ne savait même plus si elle devait regretter que quelqu’un ait répondu à son appel en détresse.
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Dim 9 Oct - 20:22
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Callen avait été habitué à avoir la tête dans les moteurs plutôt que derrière un ordinateur, à assommer ses employés d’ordre. En même temps, c’était le mieux pour tout oublier ce qu’il avait laissé en Russie et ce dont il ne parlerait jamais. Après tout, il n’était pas du tout du style à parler, préférant s’adonner clairement aux plaisirs de la chair sans faire la moindre confession sur l’oreiller. Non, sa devise se résumait plus à « nuit de folie, disparition au réveil », et c’était préférable. Il demeurait l’amant imprévisible, la grande gueule sexy qu’on cherchait juste à avoir pour un instant sans rien attendre de plus. D’ailleurs, le brun ne recherchait rien de plus, s’en contentait largement. Et alors qu’une nouvelle journée se terminait et que tout le monde avait quitté le garage, il avait fallu qu’un coup de téléphone ne l’informe qu’une demoiselle se trouvait en détresse sur le bas-côté de la route. Il était alors obligé d’intervenir, en espérant que cela se passerait vite et qu’il rejoindrait bien rapidement le programme de sa soirée initiale, à savoir sa plantureuse secrétaire qui n’avait cessé de lui promettre un moment mémorable comme à chaque fois. Il en salivait d’avance, alors qu’il avait bien rapidement regagné le lieu indiqué par la fameuse cliente. Une fois garé, le brun avait rapidement montré qu’il ne comptait pas passer sa soirée ici en sa compagnie, bien que la vue n’ait rien de désagréable, loin de là même. Levant les yeux au ciel face à la confirmation de la blonde face à son interrogation quant à savoir s’il s’agissait bien de la personne qui avait téléphoné, il n’avait pu que hocher la tête, comme par assimilation sans rien rajouter de plus. le russe n’avait pas envie de faire de longs discours, franchement ce n’était pas son style et ça ne le serait jamais, même si la personne en face se trouvait être une femme raffinée nullement habituée au vocabulaire qu’il utilisait. « En même temps, vous auriez à coup sûr appelé la concurrence. Et il faut croire qu’il existe encore des hommes qui restent bien après l’heure… » , avait-il énoncé sur un ton mi-ironique, mi-sérieux. Il tenait évidemment à que son garage fonctionne, histoire de ne pas tout rater dans sa vie. La jeune femme se montrait agréable, souriante, mais rien ne semblait le tirer vers l’amabilité, loin de là, surtout avec les propos qu’il avait tenus par la suite. Il ne comptait pas non plus être le gendre parfait, à limite lui offrir des fleurs, non il laissait ça aux hommes profondément romantiques et chiants à souhait. A son indignation, le garagiste avait soupiré fortement. « Quoi ?! » . il n’allait pas s’excuser, surement pas. Et il avait enchainé en mettant miss Black à contribution, après tout, ils étaient dans cette galère ensemble et s’ils voulaient rapidement ne plus être en la compagnie l’un de l’autre et se diriger vers leurs occupations personnelles respectives, mettre la main à la pâte était le meilleur moyen, non ? très bonne logique selon monsieur Andriev, lui qui n’avait pas un esprit normal, du moins pas comme ceux qu’il côtoyait par le biais de son travail. Et s’il avait pensé que la blonde se serait terrée, il s’était trompé et pas qu’un peu, ayant un bon sens de la répartie quant au capot qu’ils auraient pu utiliser pour une toute autre fonction que celle initiale. Arquant un sourcil, il avait esquissé un léger sourire, amusé de cette situation et surtout il avait tout simplement l’impression de devoir relever un défi. « Je vois quoi ? », rétorqua-t-il, avant qu’il ne passe une main sur sa nuque en l’observant de bas en haut, s’attardant bien sur ses courbes. Heureusement, la blonde s’était empressée d’ouvrir ce maudit capot pour qu’il puisse jeter un œil à l’intérieur et à déterminer l’origine de la panne. « Et je vois que mademoiselle a hâte d’aller rejoindre celui qui la mettra de meilleure humeur et qui vous fera gouter à certains plaisirs parce que là, vous êtes sérieusement crispée. Bref… » . Callen s’était empressé de commencer à farfouiller dans le moteur, se penchant pour mieux voir l’éventuelle origine. « Et pas la peine de regarder le matos du mécano... » . il avait souri avant de jurer « et merde » . la panne était plus importante que ce qu’il ne l’avait pensé, au point qu’il se retrouvait avec les mains pleines de cambouis, et machinalement, il les avait essuyées sur son marcel blanc, grossière erreur en soi. Décidément, ce dépannage s’avérait être un désastre et il n’avait qu’une seule hâte en finir. « et voilà manquait plus que ça, ça commence sérieusement à me … » . Callen n’avait pas poursuivi, préférant ne pas s’enliser un peu plus dans son vocabulaire plus que déplacé..
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Lun 21 Nov - 18:13
Panne - if i never see your face again
Pestant contre elle-même, Jaelyn regarda une nouvelle fois l’heure sur l’écran de son téléphone portable. La réponse de sa sœur à son message avait eu l’effet escompté, pendant quelques secondes elle avait souri prenant cette situation à la rigolade et se disant que cela allait lui faire une bonne histoire à raconter à ses amis. Voire même pendant l’émission. Pour une fois, ce n’était pas un sombre inconnu qui raconterait une de ses mésaventures mais bel et bien elle. Mais l’illusion ne réussit pas à tenir la distance. Il n’avait fallu que de quelques mots pour que la jeune femme soit déjà en train de regretter non seulement d’être tombée en panne, bien qu’elle n’ait rien contrôlé, mais en plus d’avoir appelé le service de dépannage. Vu l’heure, elle aurait simplement pu se contenter d’appeler Anthea ou une de ses amies pour que quelqu’un vienne la chercher. Elle aurait largement eu le temps de s’occuper de sa voiture le lendemain et, peut-être, qu’avec un peu de chance, elle ne serait pas tombée sur… lui. Aussi agréable à regarder que désagréable à écouter. La jeune blonde avait le sentiment que ce genre de chose n’arrivait qu’à elle. C’est vrai, elle n’avait jamais entendu quelqu’un de son entourage lui raconter une histoire de la sorte. Elle s’en souviendrait. Pourtant, il y avait fort à parier qu’il agissait ainsi avec toutes les filles qu’il devait croiser. « Oui, il faut croire… » Elle esquissa un sourire, ne sachant pas vraiment ce qu’elle était censée dire de plus. Tout ce qu’elle voulait, c’était pouvoir rentrer chez elle et ne plus en bouger. Avec ou sans voiture, elle n’était plus à ça près. Mais le soulagement qui avait traversé son corps quand elle avait vu la voiture approcher n’avait pas duré bien longtemps. Deux minutes, peut-être, et en étant optimiste. Ses yeux se relevèrent, ses sourcils froncés, Jaelyn aurait préféré ne pas comprendre l’allusion. D’ailleurs, son exclamation n’attendait pas vraiment de réponse et il ne lui avait fallu que trois secondes pour comprendre que lui ne s’excuserait pas. Et c’est sans doute à ce moment-là qu’elle commença à maudire sa voiture et un peu elle-même pour faire bonne mesure. Tout ce qui aurait pu lui éviter de se retrouver dans cette situation, avec lui, allait y passer. Elle leva les yeux au ciel, un soupir s’échappant de la barrière de ses lèvres. « Rien du tout ! » Elle fit abstraction de ses yeux la détaillant pour ouvrir la portière et ouvrir le capot. Plus vite, il s’en occupait, plus vite elle pourrait s’en aller. C’était tout ce qu’elle espérait. Jaelyn se redressa, arquant un sourcil devant sa réponse. Il valait sans doute mieux qu’il ne sache pas qu’elle n’avait personne à aller retrouver, sinon elle était prête à parier que le surnom auquel elle aurait le droit serait bien pire. « C’est marrant, dès qu’une femme refuse d’ouvrir les jambes pour un mec, c’est automatiquement elle qui a un problème. Mais certains mecs devraient apprendre à se remettre en question, ça leur ferait du bien ! » Lui ou un autre. Malheureusement, elle se doutait bien qu’il ne devait pas à être le seul à avoir ce genre d’opinion à propos de la gente féminine. Appuyée contre le côté de la voiture, Jaelyn préférait rester en retrait et le laisser faire son travail, dans l’espoir dans finir au plus vite. Mais un léger rire ironique traversa, tout de même, ses lèvres alors qu’elle lui jetait un coup d’œil. « Et qui vous dit qu’il y a quelque chose à regarder ? » Elle croisa les bras, presque fière d’elle. La jeune anglaise n’était peut-être pas aussi impulsive que sa sœur mais elle n’était pas non plus du genre à se laisser faire. Cela dit, elle savait parfaitement être de mauvaise foi lorsque la situation l’exigeait. Ses yeux balayaient les environs jusqu’à ce que la voix du jeune homme ne la ramène à la réalité et eut presque envie de soupirer de soulagement à l’idée que son juron ne lui soit pas destinée. « Qu’est-ce qu’il y a ? Y’a un problème ? » Elle se rapprocha doucement, légèrement inquiète. C’était quand même sa voiture et ce n’était pas encore dans ses plans de la changer maintenant. En se rapprochant suffisamment, le regard de la jeune femme fut attiré par son tee-shirt blanc agrémenté de jolies tâches de cambouis. Jaelyn réussit à retenir son sourire avant de relever les yeux. « C’est… Hm. Vous n’êtes pas censés avoir une combinaison ou quelque chose dans ce genre là ? » Si elle était tombée sur quelqu’un d’autre, elle aurait sûrement un peu rit de la situation mais pour le moment Jaelyn préférait ne pas tenter le diable. « Enfin, je sais pas… Mais en tout cas, porter quelque chose qui ne soit pas… blanc. Vous avez peut-être de quoi vous changer ? » Jaelyn ne savait même pas pourquoi elle posait la question. Elle n’aurait sans doute pas de réponse, mis à part un regard noir. Sa gentillesse finirait par la perdre.
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Mer 30 Nov - 18:30
Panne - if i never see your face again
Callen soupira, songeant qu’il aurait mieux fait de rester un peu plus longtemps dans son bureau quitte à s’adonner au plaisir charnel avec sa délicieuse secrétaire, celle-là même qui ne cessait de lui faire des avances et avec laquelle l’expérience soit disant inédite se réitérait à maintes reprises. Enfin, là, il pouvait mettre une croix sur ce genre de plaisir, se contentant de ce dépannage des plus sordides qui ne se passait pas comme il l’avait souhaité. Bien évidemment que le jeune homme n’était pas délicat, loin de là même, la preuve en était par les pensées qui se bousculaient et qui avaient émergé dès lors que son regard s’était porté sur cette blonde en détresse. Enfin le terme exact aurait pu être : reluquer de bas en haut serait plus approprié, reconnaissons-le. Alors oui, il avait une habitude certaine d’avoir les demoiselles battre des cils, glousser quand il leur adressait la parole, mais avec celle-là, il semblait la tâche bien plus complexe, même s’il ne se montrait pas des plus désagréables, en parlant juste du fait de l’existence d’hommes qui avait une conscience professionnelle en ne se cantonnant nullement aux horaires fixes. Le brun n’avait pu qu’esquisser un léger sourire à son égard, avant qu’il ne se montre un autre visage, un bien moins aimable et totalement différent de celui du gendre idéal. Il n’était pas en mesure de s’excuser, non il ne le faisait jamais, même quand il sortait la grosse artillerie verbale et qu’il se montrait grossier. Le russe avait haussé le ton, posé une question sordide à laquelle il n’avait obtenu une réponse que sommaire et bien emplie de mystères. il n’était pas enclin à parler de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, non, il préférait user d’un tout autre langage, plus corporel, pour lequel aucune parole n’était nécessaire. Nul besoin de se confier sur le passé, sur les attentes, sur les projets pour l’avenir, voilà ce que souhaitait au fond le russe qui avait su tout quitter, et ce n’était nullement pour s’amuser à regarder par-dessus son épaule, non jamais ô grand jamais. Et voilà qu’en plus il tombait sur une coincée, que ses paroles semblaient avoir choqué. Autant dire qu’il allait trouver le temps long, et le mot était faible. Soupirant et levant les yeux au ciel, il s’était raclé la gorge avant de marmonner « oh madame monte sur ses grands chevaux. Toujours les hommes qui ont l’esprit mal placé, c’est ça ? mais certaines devraient se décoincer, et prendre un peu plus de plaisir sur bien des plans » . Callen avait toujours le nez dans le moteur, et n’avait pu s’empêcher de poursuivre « surtout à l’horizontale, bien qu’il y ait d’autres endroits très excitants » . S’il voulait la mettre mal à l’aise, il pouvait continuer à placer bien des détails croustillants ou qui pouvaient carrément mettre mal à l’aise les plus prudes. C’était son tempérament, et il ne comptait pas se censurer, surtout pour cette cliente qui ne semblait pas enclin à lui accorder quelques instants de bonheur. Non, il se contenterait du cambouis, du dépannage et de rien de plus. Et il pensait vraiment au fait de se dépêcher pour en finir avec elle le plus rapidement possible et après, avec un peu de chance, leurs chemins ne se croiseraient plus jamais. Cette pensée le fit sourire légèrement, alors qu’il continuait son travail et ses provocations par la même occasion. Enfin, c’était sans compter sur miss grincheuse qui le dénigrait ouvertement, en remettant en cause son côté sûr de lui et de son pouvoir de séduction. Cela en était presque amusant, ou pas. Redressant la tête et la regardant furtivement, il serra les mâchoires. « Parce qu’un bon nombre a testé et en redemande encore. Mais bon, certaines ne peuvent pas comprendre. » . à vrai dire, le mécanicien s’était bien gardé de rajouter qu’il n’allait surement pas lui donner le moindre aperçu, en raison du fait qu’il comptait bien se débarrasser de ce fardeau en un temps record, enfin c’était sans compter sur le moteur qui avait décidé d’en faire des siennes. Ses mains s’étaient retrouvées tâchées, et comme un imbécile – afin de rester polie- il les avait essuyées sur le marcel blanc qu’il portait. Cruelle erreur en soi, surtout avec les tâches qui s’affichaient à présent sur son vêtement, ce qui l’agaçait fortement. Et c’était sans compter sur la blonde qui avait décidé de faire la rabat-joie. « putain, mais vous avez décidé de bien me les briser ou quoi ? comment vous dire que normalement, je porte un costume et que j’ai laissé la combinaison depuis quelques mois déjà. sauf si madame voulait fantasmer sur le mécanicien qui fait un strip tease ? par contre vous pouvez vous asseoir dessus, et encore je crois que je suis relativement soft. » . il en avait assez, et cela ne le faisait pas rire un seul instant, enfin jusqu’au moment où la nouvelle réplique de la demoiselle en détresse était arrivée lui donnant une idée des plus tordues. Callen plongea son regard dans le sien, ses lèvres s’étirant en un petit sourire en coin, alors qu’il vint enlever ce T-shirt qui ne lui servait plus à rien. Ainsi, elle pourrait avoir un aperçu de la marchandise en question. « Oups, ben oui, figurez-vous que j’avais bien tout prévu, et que j’ai même le costard pour partir au restau juste après. Non mais sérieusement, vous croyez au Père Noël en songeant que j’ai carrément ma penderie dans le camion ? » . il se montrait exécrable, et le mot était faible. « Et en plus, vous pouvez vérifier les dires, et voir s’il n’y a rien à regarder. Bref. » . il s’était frotté les mains. « bon ben votre véhicule va devoir partir au garage, après tout, on ne peut pas faire des miracles sur le bord d’une route. Ça vous va, ou bien… ? » . Callen n’était pas en mesure de claquer des doigts et tout réparer. Et puis, ne plus rester seul avec la blonde était préférable, surtout s’il ne voulait pas commettre l’irréparable…
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Jeu 9 Fév - 17:03
Panne - if i never see your face again
Jaelyn réussit à retenir un soupir, imaginant déjà comment cela pourrait empirer la situation. A vrai dire, elle ne savait pas à quel moment tout avait tourné si mal. A quel moment elle en avait eu assez d’essayer d’être gentille puisque de toute évidence cela ne servait strictement à rien. A quel moment elle s’était dit qu’elle aurait préféré que personne ne réponde à son coup de téléphone désespéré, préférant rester toute seule au bord de la route plutôt que de passer un peu de temps en compagnie de… hm d’un tel spécimen. Bon dieu, il n’y avait plus qu’à espérer qu’il n’y en ait pas de trop des comme ça où plaindre la gente féminine ne serait plus suffisant pour la préserver. Pourtant, elle devait bien admettre que tout avait commencé plutôt normalement. Aussi normal que puisse être une fille en panne au bord de la route. L’espace de quelques secondes, la jeune femme avait même été soulagée. Elle avait entendu assez d’histoires étranges pour se méfier et elle avait cru y échapper. Elle avait voulu y croire trop vite de toute évidence. A moins que ce ne soit lui qui cache bien son jeu. Elle regrettait déjà de ne pas s’être débrouillé toute seule ou de ne pas avoir attendu le lendemain pour s’occuper de sa voiture. En réalité, elle regrettait tout ce qu’elle aurait pu faire et qui lui aurait évité de se retrouver là. Avec lui. Levant les yeux au ciel devant sa réponse, Jaelyn pensa un instant que calmer le jeu aurait été une bonne idée. Si seulement, elle y était arrivée. « Non pas toujours, mais vous c’est une certitude. Et contrairement à ce que vous pensez je ne suis ni coincée, ni novice. » Et elle n’avait certainement pas envie de recevoir des leçons de sa part. Elle croisa les bras, même s’il ne pouvait pas la voir. « C’est pas de ma faute si vous êtes habitué aux filles faciles. » Jaelyn réussit à retenir son sourire narquois même si elle n’était sûrement plus à ça près. Si ça se trouve ces pauvres filles se faisaient simplement avoir. Ce qui, finalement, ne l’étonnerait même pas complètement. Elle avait déjà croisé des hommes de ce genre et elle avait déjà vu certaines de ses amies se faire avoir, et être assez naïve pour que cela n’arrive pas qu’une seule fois. Sauf que la blonde avait eu l’exemple inverse et elle avait assez de rancœur envers sa mère pour ne pas avoir envie de finir comme elle. Après tout, même si sa mère courait plus après l’argent, elle n’agissait pas mieux que les autres. Et ce qui avait toujours gêné la jeune femme c’est qu’elle le revendiquait comme si elle en était fière. Sans doute l’était-elle. La voix du jeune homme la sortit de ses pensées et Jaelyn profita qu’il ne la regarde plus pour lui jeter un coup d’œil. Peut-être qu’il n’avait pas totalement tort d’être sûr de lui. Mais ce n’était certainement pas elle qui allait lui donner raison. Elle n’osait même pas imaginer ce que cela donnerait si c’était le cas. « Vous savez une fille est prête à dire beaucoup de choses pour avoir ce qu’elle veut… » Ses lèvres s’étirèrent en un sourire, trop grand pour qu’elle ne réussisse à le cacher et en vérité elle n’essaya même pas. Elle n’avait même pas pris la peine de répondre à son attaque, Jaelyn restait persuadée que ça n’allait pas être la dernière. Et puisqu’elle ne pouvait pas comprendre, pourquoi s’embêter avec. Elle se contenta de patienter, priant pour tout que se termine vite. Même si elle n’avait pas dû prier assez fort ou alors ne pas les avoir adressées à la bonne personne. Elle avait simplement essayé d’être gentille, à croire qu’elle n’avait pas retenu la leçon de ce qu’il s’était passé quelques minutes plus tôt. Ce trait de caractère allait la perdre, définitivement. Et même si elle avait admis depuis un moment que Callen n’était pas la personne la plus agréable qu’elle ait rencontré, elle ne s’était clairement pas attendue à cela… Elle écarquilla les yeux alors qu’il s’énervait et ne semblait plus vouloir s’arrêter. Bientôt ça allait être de sa faute s’il n’était pas doué. « C’est quoi votre problème, au juste ? Je suis pas votre chien. Si vous ne vouliez pas venir, vous n’aviez qu’à ne pas répondre, croyez-moi je ne l’aurais pas regretté ! Vous aviez qu’à envoyer quelqu’un d’autre, ou mieux ne pas venir du tout. J’essayais simplement d’être gentille, mais évidemment la gentillesse est un concept qui vous dépasse ! » L’espace d’un instant, la jeune femme avait pensé que ça ne pourrait pas être pire, mais encore une fois elle avait oublié à qui elle avait à faire. Jaelyn fronça les sourcils alors qu’il enlevait son tee-shirt. Elle eut un soupir, essayant de ne pas laisser ses yeux se balader trop longtemps parce qu’elle n’avait définitivement pas envie de débattre là-dessus. Elle allait finir par détester les hommes avec trop d’égo, elle en était persuadée. Arquant un sourcil, la blonde resta silencieuse jusqu’à ce qu’il se calme enfin. « C’est bon, vous avez fini votre caprice ? C’est peut-être une bonne chose que vous ne fassiez plus les dépannages finalement, perdre des clients ça fait mauvais genre. Et arrêtez de penser que dès qu’une fille vous voit, elle fantasme sur vous. Parce que même si c’était le cas, il vous suffit de dire trois mots pour qu’elle redescende sur terre. » Elle ne savait même pas pourquoi elle arrivait à être relativement calme. Dire que tout était parti de quatre malheureuses tâches. Un soupir lui échappa alors qu’elle se reculait. « Oui, ça ira. J’ai pas vraiment le choix de toute façon… Vous savez combien de temps ça va prendre ? » Jaelyn releva finalement les yeux, croisant les doigts pour que sa sœur n’ait pas coupé son téléphone et ne l’abandonne pas au beau milieu de nulle part.
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Mer 29 Mar - 17:04
Panne - if i never see your face again
Répondre à une demande express faisait encore partie des attributions de Callen, bien qu’il soit à présent à la tête du garage dans lequel il avait commencé. Et s’il avait pensé que cela se passerait de la meilleure des manières, à savoir que la demoiselle en détresse finissait par tomber dans les bras du preux chevalier qui était arrivé à sa rescousse, il était évident que cela ne serait pas le cas cette fois-ci. En même temps, il était vrai que le vocabulaire employé n’était pas très courtois voire la base du gentleman. Mais c’était du Andriev tout craché, qui ne prenait aucun gant et qui n’allait surement pas s’autocensurer pour le plaisir de sa potentielle cliente. Enfin, il était évident qu’il avait plus envie de la laisser sur le bas de la route que de l’aider. En même temps, avec une blonde tempétueuse dont la langue était plus qu’acerbe ne le mettait clairement pas en joie. Eclatant de rire face à la réplique de la blonde, le garagiste avait croisé les bras sur son torse, le menton haut. « Et alors ? Qu’est ce que ça peut bien vous faire ? Parce que vous parler de manière crue dit que j’ai l’esprit mal placé ? Ah c’est sûr que vous et votre vocabulaire distingué ou prout-prout… et c’est pas pour vous contredire, mais si coincée est l’adjectif pour vous décrire, ne vous déplaise » . Oui, et une sacrée tête de mule avec laquelle il n’avait pas spécialement envie de passer du temps. Oui, plus vite ils auraient fini, mieux cela serait, surtout pour mieux retrouver une occupation plus attrayante que celle qui se trouvait en face de lui à l’heure actuelle. Serrant les mâchoires face à la nouvelle attaque reçue, il scruta la jeune femme, avant de porter son regard sur son corps tout entier. « Et mieux foutue également » , rétorqua-t-il, un immense sourire aux lèvres. Elle ne l’avait pas volé, et même si son physique avait de quoi éveiller son désir, il avait la ferme intention de lui clouer le bec, même avec des points qui étaient loin d’être loyaux. En plus, c’était la dernière de ses préoccupations, tout comme il se moquait éperdument qu’elle ne juge ce qu’il faisait, et surtout avec qui. Se concentrant davantage sur son travail que sur le reste, même s’il avait fallu qu’il en rajoute une couche, détail qu’elle était venue bien trop rapidement contrer et qui lui donnait raison par ailleurs. Relevant son regard azur vers elle, Callen se pinça les lèvres avant d’éclater de rire « il faut croire que ce qu’elle redemande se trouve devant vous, lui et ses prouesses dans bien des domaines ou plans… » . et toc, prends toi ça dans les dents. Il s’attendait déjà à une réponse des plus polies, et il souffla, en replongeant le nez dans le moteur. C’était préférable que de parler à un mur, bien que ce dernier soit beaucoup moins piquant que la pseudo déesse ou demoiselle en détresse au secours de laquelle il était venu. Et si dans ses espoirs les plus fous, le dépannage se déroulait à la perfection et rapidement, il n’en avait été rien du tout, la preuve en était par ce liquide noir qui s’étalait aussi bien sur ses doigts que sur son T-shirt blanc. Autant dire que cela avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder un vase qui était plus que plein. Son énervement s’était traduit à travers ses propos et par le ton de sa voix, et il n’était pas prêt de se calmer, surtout avec Jaelyn qui avait cette fâcheuse tendance à obtenir le dernier mot. « Et je ne suis pas le vôtre non plus. ouais si j’avais su, je vous aurais dit de vous démerder seule. Vous, gentille ? Deux mots incompatibles, parce que depuis tout à l’heure, j’ai plus l’impression que vous cherchez la moindre excuse pour bien me faire sentir comme … et puis merde tiens » . Le russe en avait assez de perdre son énergie pour rien, surtout qu’il n’y aurait rien avec cette tête de mule qui s’apparentait davantage à un chien de garde qu’à une tigresse. Suite aux tâches sur ce qu’il portait, Callen n’avait pu que l’ôter, toujours avec cette provocation qui le caractérisait si bien, sans oublier ces petites allusions qui allaient si bien. malgré tout ce qu’elle pouvait crier haut et fort, il avait aperçu son regard sur son torse, ce qui avait eu le don de le faire sourire en coin. Au moins, il ne douterait jamais de ça, de l’effet qu’il pouvait engendrer et les nuits de passion passées n’en étaient que la preuve flagrante. Au final, malgré les mots, le russe avait réussi à se calmer un ton soit peu, laissant ainsi la possibilité à la princesse en détresse de s’exprimer. Bon sang, elle l’exaspérait au plus haut point, et il fronça les sourcils, surtout lorsqu’on l’assimilait à un gamin. Elle ne le connaissait nullement, ni son passé ou bien tout le reste. Alors elle pouvait garder ses allusions pour elle. « Et vous de taper du pied ou de vous prendre pour la maitresse ou une mère de famille ? Parce que sérieusement le coté je donne des leçons à tout va commence sérieusement à me porter sur le système. Et vous pensez réellement que je suis si mauvais que ça ? Parce que dans ce cas-là, le garage aurait fondu les plombs depuis un bon moment déjà. Trois mots, c’est ça ? Dommage, j’en ai quatre qui me viennent en tête… » . Encore la carte de la provocation, bien qu’il se soit bien gardé de prononcer la phrase qui était à deux doigts de franchir la barrière de ses lèvres. Oui, il s’autocensurait, c’était mieux pour tous les deux qu’il ne poursuive pas sur cette voie. « le temps que je remorque la voiture, et j’espère que quelqu’un peut venir vous chercher. Je doute que votre joli petit postérieur ne trouve les sièges confortables. Et si je pouvais sérieusement ne plus vous avoir sur le dos, j’en serai ravi, je ne vous le cache pas. » . se dirigeant vers son propre véhicule, le garagiste avait pris ce qu’il fallait pour remorquer la voiture de la blonde et s’en aller le plus rapidement possible par la même occasion. que cette journée se termine vite !
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn) Ven 5 Mai - 16:29
Panne - if i never see your face again
Soupirer. Elle l’avait fait. Désespérer. Elle l’avait fait. Avoir envie de partir. Elle y avait pensé. Détester sa voiture. Elle le faisait toujours. Essayer de sourire quand même. Elle l’avait f… Finalement non. Elle avait abandonné cette idée bien vite puisque de toute évidence c’était complètement inutile. Elle en avait entendu des histoires, quand les filles racontaient leurs mésaventures et à quel point elle était tombée sur un type soit très louche soit très lourd. Même en admettant qu’il y ait une part de vraie, Jaelyn avait toujours pensé que les filles en rajoutaient un peu. Qu’elles rajoutaient quelques détails pour rendre l’histoire encore plus incroyables qu’elle ne semblait déjà l’être. Mais maintenant, avec ce qui était en train de lui arriver, la jeune anglaise commençait d’ors et déjà à changer d’avis. Elle avait bien peur que finalement ces filles, ses propres amies ou celles qui appelaient à la radio pour raconter leurs histoires, n’inventaient rien. Et c’était sans doute ce qu’il y avait de plus effrayant finalement. En y pensant, elle se demandait même si quelqu’un allait accepter de la croire. Mis à part sa sœur. Jaelyn ferait d’ailleurs mieux de ne pas tout dire à Anthea où elle serait obligée de la retenir. Comme si elle avait une chance face à un homme qui faisait une fois et demie sa taille. Et puis avec un peu de chance, la jeune femme ne le reverrait plus. Elle ferait en sorte d’aller récupérer sa voiture à un moment où il n’est pas là et tout le monde s’en portera nettement mieux. Même si avant d’en arriver là, elle devait encore le supporter un peu. Jaelyn roula des yeux, se demandant s’ils n’allaient pas rester coincés si elle restait trop longtemps en sa compagnie. Elle ne rêvait plus que d’une chose : l’assommer pour ne plus avoir à l’entendre. « Oh mais ça ne me fait rien ! Et non, mais votre attitude parle pour vous. » La jeune femme retint un soupir. A ce rythme là, ils pouvaient y passer la nuit et elle n’en avait absolument pas envie. Si bien que Jaelyn finit par sourire. Certainement pas aussi naturellement qu’elle en avait l’habitude mais c’était déjà pas mal. « Vous savez quoi, venant de vous je vais prendre ça comme un compliment. » finit-elle par répondre. Après tout si elle était coincée pour lui, pour le commun des mortels elle était normale. Il valait sans doute mieux laisser passer cela plutôt que de rentrer dans une énième bataille sans fin. Elle n’était pas certaine d’avoir envie de le supporter encore trop longtemps. « C’est pas difficile quand tout est faux… » ne put-elle s’empêcher de répliquer, lui rendant son sourire, trop grand pour être sincère. Bon… Elle essayait maintenant de ne pas repartir en guerre. Quoi que, au point où ils en étaient, elle était à peu près persuadée que ni l’un ni l’autre ne verrait la différence. Appuyée contre sa voiture, elle en était même à envisager de prendre son sac et de s’en aller maintenant. De toute façon, il n’avait pas besoin d’elle, mis à part pour passer ses nerfs mais elle refusait d’être un punching-ball. Elle se demandait même lequel des deux avait pris la peine d’entamer une conversation même si ce n’était pas franchement une réussite. Un rire plus ou moins moqueur passa tout de même la barrière de ses lèvres alors qu’il continuait à se vanter. Bizarrement, ça ne l’étonnait déjà plus. « Vous savez ce qu’on dit, l’espoir fait vivre. » Son espoir à elle c’était de pouvoir s’en aller le plus rapidement et de l’oublier lui et toute cette foutue soirée. La prochaine fois qu’on lui demanderait de rester un peu plus longtemps au boulot, elle aurait une bonne excuse pour refuser. Espoir vain et futile, Jaelyn le savait, même bien avant que le drame arrive. Quelques malheureuses tâches et en plus tout allait être de sa faute ? Evidemment, cela faisait à peu près deux jours qu’elle priait pour que sa voiture tombe en panne et qu’un piniouf dans son genre ne vienne lui pourrir le reste de sa soirée. « Vous rigolez, j’ai essayé d’être gentille mais dès que quelque chose ou quelqu’un ne va pas dans votre sens, vous vous contentez d’attaquer. Faut pas vous étonner que les gens réagissent comme ça ! » Désespérant. C’était bien tout ce à quoi elle arrivait à penser. Et le pire dans tout cela c’était sans doute que ce n’était pas fini. L’histoire sans fin revisitée. Quoi que celle-ci, Jaelyn aurait largement préféré l’écouter que de la vivre. Personne ne voudrait jamais la croire. Un soupir s’échappa de la barrière de ses lèvres, retenant sa main et son envie de le gifler. Avec la chance qu’elle avait jusqu’à présent, ça ne ferait qu’empirer les choses. « Vous me fatiguez. Ça vous va, ça, comme réponse ?! » Elle aurait certainement pu trouver autre chose à dire, s’énerver, l’insulter même. Elle était persuadée que sur le coup, cela lui aurait fait beaucoup de bien, même si autant être honnête cela n’aurait servi à rien. « De toute façon, je ne sais même pas pourquoi je perds mon temps avec ça. Soyons honnêtes, vous vous fichez de ce que je pense de vous et je me fiche de ce que vous pensez de moi. Et gardez vos quatre mots, je m’en contrefous aussi. » répondit-elle. Jaelyn releva les yeux, lui lançant un regard un peu amène. Elle fit le tour de sa voiture sans s’occuper de ce qu’il faisait et alla récupérer son sac et tout ce dont elle avait besoin sur le côté passager. Elle leva une nouvelle fois les yeux au ciel, n’ayant pas envie de repartir dans un autre débat complètement inutile. « Eh ben vous voyez qu’on arrive à être d’accord. » Plus vite elle serait loin d’ici, mieux ce serait. Elle lui tendit les clefs de sa voiture et son numéro de téléphone, désespérée rien qu’à l’idée d’avoir à lui donner. Mais pour récupérer sa voiture, cela pouvait s’avérer bien pratique. « Vous aurez qu’à m’appeler quand ce sera terminé, ou dire à quelqu’un de le faire. Et je viendrais la chercher quand vous n’êtes pas là comme ça, ça nous évitera à tous les deux le non-plaisir de se revoir. » Jaelyn fit demi-tour et prenant son téléphone, se mit à chercher le numéro de sa sœur. Elle aurait tout aussi bien pu attendre au même endroit qu’Anthea vienne la sortir de là, mais il ne valait sans doute mieux pas.
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Sujet: Re: Panne - if i never see your face again (Jaelyn)
Panne - if i never see your face again (Jaelyn)
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