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 miaou. (merj)

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JJ O'Reilly

JJ O'Reilly
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MessageSujet: miaou. (merj)   miaou. (merj) EmptyMar 11 Avr - 21:20

J'vais l'éclater, cette sale petite fiotte de mes deux. Je vais lui faire bouffer le trottoir, jusqu'à ce qu'il en perde ses dents. Voilà pourquoi il ne faut pas être sympa avec les gens. A chaque fois que j'essaye, ça se retourne contre moi. J'ai voulu rendre service en lui disant où était peut-être son abrutis de chat, résultat ? J'me fais insulter et traiter de pédé. Tous des putain d'enfoirés de merde. J'n'y peux rien moi si son crétin de félin s'est tiré et a préféré se jeter sous mes roues. Probablement qu'il a voulu en finir avec la vie parce que son proprio est trop con. Et qu'il pue la sodomie aussi, probablement. Quoi qu'il en soit, j'arrive. Même si je suis quasiment sûr qu'il n'y aura personne quand j'arriverais. On les connait les tantouzes, ils ont une grande gueule mais uniquement quand il s'agit de sucer des queues. Le reste du temps, c'est rien que du vent. Il a fait le malin sur Twitter, mais j'suis sûr qu'il est en train de se chier dessus chez lui, dans les jupes de sa connasse de mère, qu'est probablement aussi attardée que lui. Je remonte la rue à toute allure, appuyant sur la pédale d'accélérateur au maximum et klaxonnant tous les lambins qui me ralentissent ou qui respectent la signalisation. Bande de moutons ! Y a bien que les trous duc qui s'arrêtent aux feux rouges. Tous des lobotomisés du cerveau, des lèchent cul de l'état, voilà ce qu'ils sont. Et moi, ça me débecte. J'vois pas pourquoi une bande de connards en costards devraient nous dicter à tous comment on doit se comporter. J'ai jamais été un adepte des règles. Sauf celles en bois, je m'en servais pour cogner les autres élèves à l'école quand j'étais au collège, mais ça n'a rien à voir putain. On redémarre et je tourne à gauche comme un fou, avant de voir sur le trottoir un mec accroupis en train de caresser un chat. PUTAIN ! J'suis sûr que c'est lui. Je déboite sans prévenir et monte à moitié sur le trottoir avant de mettre violent le frein à main. J'descends de la voiture, sous le regard hébété du mec, laissant tourner le moteur. Ça devrait être rapide. - SURPRISE FILS DE PUTE ! Il a peine le temps de se redresser et de bafouiller, que je lui décoche une violente droite. Le mec s'écrase le cul au sol et me hurle dessus, mécontent, sidéré. - Tu croyais que j'allais pas v'nir hein ? BEN TU VOIS, J'SUIS LA ! Et toi et ton putain d'chat, vous allez ramasser. Y a mon pied qui vient s'écraser sur son nez, dans un sale craquement et très vite, un filet de sang s'échappe de sa narine droite. Sonné, il recule, proteste et beugle. - Mais t'es qui putain ? J'te connais pas ! C'est même pas mon chat ! Putain, mon nez ! Il se tient le visage et je m'arrête, l'observant une seconde. Puis, je glisse mon regard jusqu'au chat, réalisant qu'il n'est pas noir. Mais tigré gris. - T'es pas Merle-j'sais-pas-quoi ? Il lève les yeux vers moi, furieux. - NON ! J'vais appeler les flics ! Je passe une main sur mon crâne avant de regarder autour de moi. C'est vrai que le disquaire n'est pas du tout dans le coin. Je fais la moue, le dévisage encore une fois alors qu'il compose déjà le numéro sur son téléphone avant de conclure qu'il dit probablement la vérité. - Bon, j'me suis trompé d'personne visiblement mais ÇA VA, on va pas en faire toute une histoire, hein ? Il s'arrête et me regarde une seconde, visiblement aussi outré que pas convaincu. - Mais va t'faire foutre ! Regarde ce que t'as fait ! Je hausse les épaules, pas franchement impressionné. Mais puisqu'il refuse de m'écouter, je n'ai pas le choix. Je lui arrache le téléphone des mains et le balance contre un mur. - J't'ai dit de pas appeler les flics. Et pendant qu'il se relève et cours vers les débris de son téléphone en m'insultant de tous les noms, je remonte dans la voiture et reprend ma route. J'arrive finalement devant chez le disquaire et comme il n'y a pas de places pour se garer, je décide simplement de me foutre en double file, pas gêné le moins du monde. J'descends de la voiture et juste là, à côté du disquaire, y a un mec. Ou plutôt une espèce de grande blonde, avec une putain de bouche de suceuse. Je l'avais dit que c'était une tafiole. Je l'avais dit. Je m'approche de lui, remonté à bloc, les muscles tendus et l'envie de violence qui coule dans les veines, qui crame absolument tout sur son passage. - MERLE ? Que je hurle, jugeant préférable de ne pas péter une seconde fois la gueule à quelqu'un inutilement. Pas que ça me dérange outre mesure, mais bon, y a des limites. Je crois. La blonde tourne la tête vers moi et j'écarte les bras en m'avançant vers lui, un sourire détraqué sur le visage. - Le dîner est servi, chérie. Que j'annonce, faisant référence à ses messages. Et une fois à sa hauteur je laisse retomber mes bras avant de finalement balancer mon poing droit en direction de son visage. Autant rentrer le plus vite possible dans le vif du sujet, les discussions de gonzesses, c'est pas mon truc. Tout ce que je veux à cet instant, c'est cogner. Cogner, cogner, cogner.
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MessageSujet: Re: miaou. (merj)   miaou. (merj) EmptyDim 16 Avr - 21:21

Il y a la tempête dans le bide de Merle, il y a l’ouragan et le tsunami, quelque chose qui déferle et qui s’abat, quelque chose auquel il ne veut pas penser, auquel il ne veut pas réfléchir, parce qu’il y a un connard qui a peut-être roulé sur son putain de chat, un enfoiré qui a cru bon de le défier. Merle n’est pas très bon avec les défis ; il a tendance à tous les accepter, les dangereux et les légers, les mortels et les autres, les tapis dans les détours des phrases, les planqués dans les sous-entendus, les défis lâches et masqués, ceux qui font grincer des dents, ceux qui font hurler les gens. C’est pas ça, cette fois ça, pas ça du tout, c’est un enfoiré qui signe JJ et qui se croit tout permis et qui a montré les dents la fois de trop peut-être, parce que Merle recule pas, parce que Merle bat pas en retraite, parce que Merle menace et se pointe pour faire la fête. C’est pas une fête en réalité, pas vraiment, mais le mec est un connard et il l’a bien chauffé, mais le mec est un enfoiré et Merle a le sang qui boue. Il a besoin de cogner, besoin, besoin, besoin, et ça palpite contre ses tempes parce que ça fait trop longtemps qu’il serre les dents, trop longtemps qu’il subit Tinks, trop longtemps qu’il subit Lenny, trop longtemps qu’il crève d’envie de péter quelques dents parce que Peter a décidé de le punir, parce que Peter a décidé de le priver, parce qu’il peut pas se venger sur lui mais qu’il a trouvé quelqu’un à qui faire payer. Il sait pas trop ce qui l’attend en vrai, parce qu’il sait juste que c’est un chien fou, un bâtard, une crevure, parce qu’il sait juste qu’il aurait dû lui donner rendez-vous chez les Lost Boys juste pour avoir le plaisir de tirer une balle dans la tête de Peter, de faire exploser une bombe au milieu de tous ces gens qui l’insupportent, au milieu de toutes ces personnes qui lui donnent envie de hurler. Il aurait dû, évidemment, parce que ça aurait été plus prudent, parce que le choc aurait été amorti, parce qu’il y aurait eu du monde pour absorber le choc et que ce n’était pas grave, dans le fond, parce que Bestiole est revenu, parce que le cadavre de chat n’était même pas le sien.

Il aurait dû et Merle ne fait jamais ce qu’il doit, les mains enfoncées dans les poches alors qu’il fredonne, tout bas, J, Initials, J, Initials JJ, le goût du sang dans la bouche et la guerre dans les yeux malgré la légèreté de son ton. Il sait que ça va mal tourner. C’est un pincement au creux du ventre, une étincelle au creux du torse, il sait que ça va mal finir parce que ça finit toujours mal, parce qu’il a déjà fini avec un couteau au creux du bide et qu’il en recevra peut-être un nouveau au niveau du nombril, parce qu’il collectionne les cicatrices plus que les plans cul et que si ce n’est pas la plus grande tragédie de sa vie, il ne sait pas ce que c’est.  J, Initials, J, Initials JJ, parodie-t-il, tout bas, alors qu’il éjecte la capuche de son sweat, s’appuie contre le mur du disquaire, attend, parce qu’il est à l’heure, évidemment, qu’il est toujours à l’heure quand il faut cracher ses dents et taper du poing, parce qu’il est comme ça, Merle, tendu et nerveux, et que lorsqu’il lève les yeux pour rencontrer le regard du malade qui s’avance vers lui à grand pas c’est un sourire bien trop similaire au sien qui lui fait miroir. Il sait reconnaître un pair lorsqu’il le voit, il reconnaît la façon dont il avance, la façon dont il se déplace, la façon dont il bouge parce qu’il a rien à perdre, parce qu’il s’en fout, parce que rien compte, parce que y a son sang qui boue, il sait, il sait, il sait, il suffit d’un coup d’œil pour le tailler parce qu’il n’a pas besoin de plus, pas réellement, pour savoir qu’ils sont fait de la même manière ou qu’ils n’en sont pas loin, qu’ils sont taillés dans la même pierre et ça a un côté bien trop satisfaisant.

« Salut, chaton. » réplique-t-il et sa voix est un ronronnement alors qu’il se jette sur le côté pour éviter le coup. « T’as l’air pressé de venir te faire niquer, J, Initials, J, Initials JJ. » Il s’éloigne de trois pas, virevolte, tout sourire, tous crocs dehors alors qu’il ouvre les bras, mimique absurde de son arrivée bien trop grandiloquente. « Avec un blase pareil, j’aurais dû savoir que t’aimais te faire fourrer profond, bébé. »

Il provoque, bien sûr, se demande, jusqu’où il peut tenir, combien de temps il peut le tenir à distance pour glisser ses doigts dans son poing américain, combien de temps il lui faudra pour déplier son couteau, combien de temps avant d’avoir une lèvre fendue et du sang plein la bouche. La vérité, c’est qu’il n’a pas la tête à ça. La vérité, c’est qu’il se rue vers lui, profite de l’élan qu’il prend pour essayer de lui planter son coude dans le ventre, pointe des pieds et ballerine, quand il se déplace, loin, loin, loin, du style bulldozer du type qui lui a foncé dessus, parce qu’il ne frappe pas fort, Merle, mais qu’il s’échappe, qu’il fuit, qu’il esquive, toujours à la limite, toujours sur le fil, parce qu’il sait qu’il frappe moins fort, parce qu’il sait qu’il ne frappe pas aussi fort.
Il sait aussi qu’il a un couteau dans la poche.
Un peu trop proche du visage de JJ, il lui sourit, dévoile des dents un peu trop pointues.
Il a beaucoup trop hâte de lui laisser des bleus.

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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: miaou. (merj)   miaou. (merj) EmptyMer 26 Avr - 9:34

- Salut, chaton. L'enfoiré. Le simple fait de l'entendre me dire ça me donne envie de gerber. Un frisson désagréable me parcours l'échine et me donne des envies de meurtres. Pourtant, c'est mal barré. Mon poing ne trouve pas d'impact et meurt dans le vide, me laissant un arrière goût amer de frustration. Je me redresse, un peu surpris, ne m'étant clairement pas attendu à ça. Je le regarde faire son petit manège, virevolter et faire je ne sais pas trop quoi pour s'éloigner, pour m'esquiver. Bordel. C'est quoi ça encore ? Sur qui j'suis tombé ? Je le dévisage, sidéré. - Putain, arrête de danser sale fiotte ! Y a bien qu'les gens comme toi pour préférer esquiver plutôt que d'encaisser ! J'enrage, mécontent de ne pas avoir pu le cogner alors que l'envie me démangeait. Et me démange toujours, encore plus fortement. Toujours plus présente, oppressante. J'ai envie de faire disparaître son petit air satisfait et détendu, qu'il agite sous mon nez pour me narguer. J'ai envie de le lui râper contre le crépis des murs qui nous entourent, afin qu'il n'en reste plus rien. Plus qu'un amas ensanglanté et sa petite tronche trop lisse défigurée. J'esquisse un petit sourire en coin rien qu'à cette idée délicieuse. C'est promis, il ne repartira pas d'ici avant d'avoir goûté au traitement spécial JJ pour les enfoirés exaspérants comme lui. J'suis venu pour me battre, pas pour faire un ballet. - T’as l’air pressé de venir te faire niquer, J, Initials, J, Initials JJ. Je percute à peine le début de sa phrase, trop concentré sur la fin. Je grimace et fronce les sourcils. - Quoi ?! C'est quoi ça encore, J initials J, j'sais pas quoi là ? La vache, il est sacrément atteint celui-là. J'ai conscience de ne pas être le mec le plus équilibré du monde, mais alors lui, ça atteint des sommets. Je prends le temps de regarder autour de nous, comme pour m'assurer que cette situation cocasse est bien réelle, alors que j'ai l'impression de discuter avec un mec qui aurait passé un séjour un peu trop long dans un HP. Perplexe, je reste un peu stoïque, ne voyant pas la suite venir. - Avec un blase pareil, j’aurais dû savoir que t’aimais te faire fourrer profond, bébé. Aussitôt, je me liquéfie, l'étonnement laissant place à la colère et au mépris. Putain. Ça me rend ouf et l'envie de lui tordre le cou jusqu'à lui décrocher la tête de son corps me reprend, encore plus violemment. Je serre les dents, ma lèvre supérieur se retrousse dans une moue à la fois écœurée et furieuse. - J'vais t'arracher la langue sans déconner. Comme ça, il ne pourra plus dire des énormités pareilles. Des saloperies, des abominations. Je serre les poings et inspire profondément, au bord de l'explosion. Je déteste qu'on se foute de ma gueule et encore plus qu'on insinue des trucs pareils. Je déteste sentir que je n'ai pas le contrôle sur une situation de ce genre-là. Sur toutes les situations, en fait. Alors, je m'avance vers lui, bien décidé à le chopper cette fois-ci, mais il me devance. Il fronce droit sur moi et sans me laisser le temps de le voir venir, son coude s'enfonce dans mon estomac, me coupant net la respiration et laissant se propager une douleur vivace. Je pose mes mais sur mon ventre, la bouche grande ouverte, sans pour autant que l'air ne rentre. Et malgré tout, je ne peux pas m'empêcher de parler, de façon entrecoupée et difficilement audible à cause de l'air manquant. - Fils.. d'.. pute ! Malgré tout, je m'efforce de me redresser et de pivoter pour le garder dans mon champ de vision. Je fonce droit sur lui, encore un peu plié en avant, l'air recommençant faiblement à rentrer dans mes poumons. Je tente une nouvelle fois de le cogner, mais il se dérobe à nouveau, me faisant échapper un râle d'énervement. Je finis par parvenir à inspirer une grande goulée d'air, retrouvant un peu de contenance. Et aussitôt, je me mets à hurler. J'suis comme ça, j'ai toujours besoin de parler, de brailler, dans toutes les situations. Comme si j'avais peur qu'on m'oublie. Peur qu'on ne m'écoute pas, qu'on ne m'entende pas. - PUTAIN ! Arrête de faire la gonzesse ! J'exulte de rage. Le mec me rend dingue. C'est la première fois que je me retrouve à me battre avec quelqu'un qui esquive au lieu de foncer comme moi. Et ça m'irrite. Ça m'excite aussi, le sang qui bouillonne et qui vient battre contre mes tempes. Le cerveau qui vrille, les connexions qui ne se font plus, faisant de moi une boule de nerfs survoltée. J'aurais encore préféré que ce soit un gros balèze qui me mette la raclée de ma vie, plutôt qu'une anguille qui me fasse tourner en rond comme ça. C'est insupportable. - Tu l'as voulu cette baston, alors porte tes couilles et bats toi ! Je ricane salement et laisse mon regard trainer vers son entrejambe. - Sauf si t'en a pas, c'qui ne m'étonnerais pas. Provocation aussi stupide que puérile, digne de moi finalement. Faut bien que je trouve un moyen de le faire s'énerver, de le faire me rentrer dedans. Parce que sinon, je vais aller me taper la tête contre les murs et m'exploser la tronche moi-même à ce rythme-là. Je retente une troisième fois, mon poing le touche au niveau des hanches, mais à peine seulement, parce qu'il a déjà pivoté, amoindrissant considérablement l'impact de mon coup. - MAIS PUTAIN ! Je vais devenir fou. J'ai envie de l'attraper et lui marteler la gueule de coups de pieds. Vaut mieux pour lui que je ne le chope jamais, parce que j'ai tellement envie de me défouler sur lui à cet instant, que je ne sais pas si j'pourrais m'arrêter avant d'le crever.
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MessageSujet: Re: miaou. (merj)   miaou. (merj) EmptyJeu 18 Mai - 17:49

C’est rigolo parce que les mecs comme lui se ressemblent tous. Pas physiquement, hein. C’est le reste qui fait écho. Ils sont tous surexcités, un peu stupides, carrément dans la provoc’. Ils sont tous trop facile à allumer. C’est pas difficile, de les pousser à se battre, c’est comme balancer une allumette sur de l’essence et espérer que ça crame pas : un peu utopique, carrément débile, ce genre de trucs que Merle n’est pas. Il les connaît, Merle, les énervés, il en a vu beaucoup dans la rue, des chiens sauvages, la bave aux lèvres, à la recherche du premier truc qui pourrait foutre le feu aux poudres, à la recherche du premier type assez bête pour faire détonner les explosifs qu’ils ont dans le bide. C’est lui, ça, le premier type assez bête. Non pas qu’il regrette, non pas qu’il veuille reculer maintenant que JJ se jette sur lui, mais il se dit qu’éventuellement il aurait peut-être pu faire un truc plus constructif cet après-midi là, parce qu’il est prévisible, le mec, parce qu’il hurle et qu’il tempête et que Merle plisse les yeux parce qu’il sait exactement comment sont ce genre de mecs, parce qu’il sait qu’ils distribuent des coups et des insultes, qu’il parle de son manque de couilles comme si c’était une insulte mais qu’il n’a aucune idée de ce qui se passe réellement dans son calbut. Il se demande si ça le rendrait plus vénère encore. Il se demande si ça vaut le coup de foutre en l’air sa couverture, pour un type pareil, si ça vaut le coup de foutre un peu plus le feu au poudre. La réponse est non, évidemment, mais il est trop pris par ses pensées pour voir le coup partir, pour sentir le coup venir. Il grince des dents, lorsque le poing effleure sa hanche, crispe les muscles pour atténuer la douleur, recule de trois pas, moins certain, d’un coup, plus concentré, moins focalisé sur le ridicule de la scène et sur cette caricature de jeunesse nazie qui hurle qu’il va lui exploser la gueule.

« Bah quoi, chaton ? » qu’il balance quand même parce que Merle est tout sauf raisonnable. « Ça te ferait un nœud aux boules si tu te faisais exploser la tronche par un mec qu’en a pas ? » Il s’en fout, en vrai, le type a pas l’air fiable de toute façon, il voit pas qui y croirait s’il devait répandre le fait qu’il ait pas le matos. Des teubés, sans doute, probablement pas des Lost Boys, sans doute pas, parce qu’ils penseraient pas à ça, de toute façon, parce que personne pense à ça et que c’est son meilleur moyen de s’en tirer. Il est beau parleur, Merle, et c’est pour ça qu’il se prend le coup d’après, parce qu’il réagit pas assez vite et que ça le cueille au bide, parce qu’il a pas pensé que ce serait peut-être bien de recommencer à danser, parce que c’est ce qui lui fait péter les plombs, de recommencer à se mettre en mouvement. Il roule au sol, les mains crispés contre le bide, pour mieux s’éloigner, sauter à nouveau sur ses pieds ; il a l’habitude de tomber, moins l’habitude de se faire toucher et ça met le feu aux poudres, au final, parce qu’il vaut pas mieux que le type en face de lui, pas mieux du tout, parce qu’il est pas patient, pas un type bien, pas intelligent, parce qu’il est pas Lenny ou River ou Ariel, parce qu’il est pété de rage et que y a rien d’autre qui compte à cet instant-là. Merle, c’est le type qui vient à un combat à mains nues avec un couteau et ça tombe bien parce que c’est qu’il sort, à ce moment-là.

« T’es sûr que tu veux jouer avec moi ? » Il feule, il rage, il hurle pas, lui, parce qu’il est pas comme ça, parce qu’il a la voix qui porte mais qu’il aime pas l’utiliser, parce que quand il fonce sur JJ juste après il a clairement l’intention de blesser. Il veut pas tuer, non, il est pas comme ça, il est pas assez énervé pour se salir les mains sur quelqu’un qu’il connaît pas. Il veut pas tuer, mais il veut l’amocher, découper des lignes dans sa chair et le laisser saigner sur le macadam, parce que c’est tout ce qu’il mérite, l’enfoiré, parce que c’est tout ce qu’il veut. « J’ai laissé des cicatrices à des mecs plus impressionnants qu’toi. » qu’il crache, enfin à proximité, la lame dirigée vers lui, pile en direction de son épaule. C’est pas vraiment le cas, pas réellement, bien sûr il a niqué Seven, bien sûr, il lui a laissé un cadeau, mais il est pas sûr qu’il soit réellement plus impressionnant que le type, pas sûr qu’il soit aussi tordu, pas sûr qu’il soit aussi malsain. La question se pose, clairement, mais il est pas certain de vouloir la réponse. Pas certain d’en avoir besoin.

« Qu’est-ce que t’as dans le ventre, alors ? » Il balance, beaucoup trop proche et la lame à la main qui se dirige vers lui. Il se demande, une seconde, s’il va devoir l’ouvrir en deux pour avoir une réponse à cette question.
Dans le fond, il se dit que ça le dérange peut-être pas tant que ça.
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MessageSujet: Re: miaou. (merj)   miaou. (merj) EmptyMer 24 Mai - 16:58

Bah quoi, chaton ? Mais c'est pas vrai, je vais lui faire bouffer un vrai chaton si ça continue, histoire de lui faire passer l'envie de m'appeler comme ça encore une fois. Je serre les poings, exulte de rage. C'est terriblement frustrant de se battre dans le vide. De lutter contre une espèce de girouette qui va et qui vient au lieu d'affronter l'ennemi. Si j'arrive à le chopper.. Putain je le raterai pas. — Ça te ferait un nœud aux boules si tu te faisais exploser la tronche par un mec qu’en a pas ? Je ricane sèchement tout en sautillant sur place, incapable de rester tranquille, immobile. Y a trop d'adrénaline qui afflue dans mon sang. Ça me chauffe, ça me brûle, faut que j'évacue avant de partir en combustion spontanée. — Pour m'faire éclater la tronche faudrait déjà que tu viennes te battre sale tantouze. Mouvement de tête provocateur, j'écarte les bras et agite les doigts pour lui faire signe d'approcher, de venir prendre sa raclée, au lieu de se défiler. Encore et encore. En tout cas, j'suis bien d'accord pour dire que cet abrutis n'a rien entre les jambes. Bien loin de me douter que c'est plus que métaphorique. Mais comme il n'approche toujours pas, je fonce à nouveau dans le tas, l'impatience qui me ronge. Si ça continue, je vais finir par cogner le mur pour pouvoir me calmer tant il est en train de me rendre dingue ce con. Et je touche enfin ma cible. Le bruit étouffé de l'air qui ne peut plus rentrer et mon sourire satisfait. Mais je n'ai pas le temps d'enchainer, cet enfoiré me coupe encore une fois l'herbe sous le pied. Je le vois dégringoler, rouler et se relever plus loin. Je m'immobilise, stupéfait. Je le dévisage de la tête aux pieds, sidéré. — Non mais sérieusement ? Je passe mes deux mains sur mon crâne, avec la furieuse envie d'y enfoncer mes doigts pour évacuer ce trop plein de rage qui me secoue. Et je ne peux pas m'empêcher de prendre les gens qui passent à partie, les interpellant sauvagement tout en pointant du doigt Merle. — NON MAIS VOUS AVEZ VU ? Putain mais dites lui qu'c'est pas comme ça qu'on s'bat ! Je me tourne à nouveau vers lui, fou de rage, le visage en feu. J'écarte à nouveau les bras, les doigts crispés de colère, la tension qui peut pas sortir et qui s'accumule, c'est le bordel. — Va s'y explique moi, t'as été élevé au lac des cygnes j'sais pas quoi là ou comment ça s'passe ? C'est bien un truc de (pédés) danseurs non, le Lac des Cygnes ? Je crois que j'ai vu ça un jour. Quelque part. Je sais plus où. A moins que ce soit un vrai lac... Qu'importe. Pas le temps de s'attarder parce que déjà, j'le vois qui sort un couteau. Je m'immobilise et esquisse un sourire en coin. Voilà. Là, ça devient intéressant. — T’es sûr que tu veux jouer avec moi ? J'inspire un grand coup, mon sourire qui s'élargit, une lueur détraquée qui vacille au fond de mes prunelles. Le goût du danger qui vient tapisser mon palais et ravir mes papilles. Quand y a pas de challenge c'est tellement moins drôle. — J'ai cru que tu me le proposerais jamais. Je viens frotter mes mains l'une contre l'autre pendant qu'il s'approche et me remets à sautiller, comme avant un combat de boxe, près à mener bataille jusqu'au bout. Et tant pis si j'me fais saigner, au moins, je partirai en faisant ce que j'aime. — J’ai laissé des cicatrices à des mecs plus impressionnants qu’toi. Je lève les yeux au ciel, exaspéré. — Tu causes vachement pour un mec qui laisse des cicatrices j'trouve. Je le toise, provocant, méprisant. Non mais c'est vrai, franchement. Ce mec cause plus que ma meuf. Je ne regarde pas la lame, ça ne servirait à rien. J'ai les yeux fixés dans les siens, guettant le moindre de ses gestes. — Qu’est-ce que t’as dans le ventre, alors ? Putain, il me gonfle. Enragé, je retire brusquement mon t-shirt, le jette au sol et vient frapper mon ventre à deux reprises en hurlant. — BEN VIENS VOIR ! VIENS PUTAIN ! C'est beaucoup trop long cette histoire. Alors je me jette sur lui sans plus attendre, mains en avant pour attraper le couteau. Évidemment, ce trou duc est plus rapide et je sens la lame qui s'enfonce au niveau de ma clavicule et qui remonte jusqu'à l'épaule, m'arrachant un grognement douloureux. Le con. Mais emporté par l'adrénaline de l'instant, je ne m'arrête pas pour autant et le percute de plein fouet, nous déséquilibrant tous les deux. On bascule au sol, lui dessous, moi dessus et sans plus attendre je lui décolle mon poing dans la gueule. PUTAIN ÇA FAIT DU BIEN ! J'échappe un cri libérateur et lève le bras, près à lui en foutre un deuxième. Mais c'est là qu'une deuxième douleur vivace se fait ressentir au niveau de mon bas ventre, juste au-dessus de mon jean. Je grimace et retiens mon souffle pendant une seconde avant de baisser les yeux. Cet enfoiré vient de me refiler un deuxième coup de lame. Fou de rage, je le cogne à nouveau puis me relève et viens violemment écraser son poignet avec mon pied, pour lui faire relâcher le couteau. Puis je shoot dedans une fois sans regarder où je l'envoie vraiment, avant de me détourner de l'autre blondasse pendant quelques secondes. Je passe mes doigts sur ma plaie, le sang qui s'échappe et qui se propage sur mon pantalon. J'suis pour l'instant bien trop excité pour avoir vraiment mal. Ça gêne, ça tire, ça pique, mais c'est supportable. — PUTAIN MON JEAN ! Que je grogne, comme si c'était vraiment le plus important. Je serre les doigts, les poings et reviens vers lui à grandes enjambées, prêt à en finir avec lui. — T'es mort. En tout cas dans ma tête, c'est tout comme.
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