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 éruption (nickyta)

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MessageSujet: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMer 8 Mar - 11:08

Soleil au zénith caché derrière la grisaille et l'effervescence des rues. Ce sont les gens qui se pressent pour un déjeuner sur le pouce entre la matinée chargée et l'après-midi trop longue. Les gamins qui profitent de l'accalmie dans les cours d’école. L'air frais qui mord le visage, la bruissement d'une pluie qu'on sent à peine parce qu'on a pas le temps de la sentir. Sauf toi Baya. Toi t'es au milieu de la rue a pester sans réussir a allumer ta clope, tes putains de fringues qui collent au corps parce que t'es dehors depuis un moment, parce que le soleil s'est levé tard ou toi trop tôt. Parce que t'as rien a faire, rien a vivre, les horloges du temps ne sont pas un étau. T'es libre d'aller ou tu veux. tu fais ce que tu veux. Tu suis seulement tes envies. Et les nécessités. Comme des fringues propres, sèches de préférence. T'es déjà dans l'historic district, engouffré dans le vieil immeuble, a grimper des marches grinçantes pour atteindre l'antre de ton repos. T'as perdu l'habitude de frapper a cette porte, en supposant que tu l'ai déjà eu un jour. C'est chez toi. Chez Jill c'est chez toi. Alors t'es déjà à l'intérieur quand tu fronces le nez l'air dégoûté. C'est pas l'odeur qui répugne mais la vue. T'avais oublié. Chez Jill c'est chez toi. C'est chez Nicky aussi. Même si t'aime a penser que c'est surtout chez toi, que quand t'es là c'est plus vraiment chez lui. Parce que c'est plaisant de prendre tout l'espace, de voler son air et de l'énerver pour espérer le voir partir.  Chez Jill c'est chez toi. Et chez toi c'est pas vraiment chez Nicky. « Tu devrais pas être en train de te faire péter la gueule sur un ring? » Ou n'importe où, l'idée te fais sourire. C'est toujours comme ça, avec lui. Le problème avec la prétendu belle gueule de Nicky c'est que toi, tout ce que tu vois, c'est l'idée de ton poing dans sa tronche. Tu sais pas trop ce qui te retiens d'ailleurs, à part le fait qu'il soit plus grand que toi et qu'il soit champion de boxe. vraiment, tu vois pas. T'as déjà pensé à aller voir un de ces matchs juste pour le plaisir de voir quelqu'un le frapper mais l'idée vite découragé par le titre de champion qu'il se trimballe. « J'me dévoue si jamais tu trouves pas d'adversaire. » T'attends pas vraiment la réponse quand tu ouvres la porte de la chambre de jill, abandonnant tes vêtements trempé sur le sol pour fouiller son armoire, enfiler un truc décent dans sa garde robe de péripatéticienne expérimentée et piquer encore deux trois trucs que tu jettes a la volée dans le sac que tu trimballes sans cesse avec toi – pour les jours. Les autres. Ceux ou tu passes pas ici. - vagabonde a l'hygiène irréprochable. Comble de l'ironie. Tu grimaces en ressortant, d'habitude tu te débrouilles pour faire tes courses quand Nicky est pas là. T'as l'habitude de Jill qui râle, qui fait des commentaires sur ta façon de dévaliser sa penderie, de tes airs de pute de bas étage dans ses vêtements qui ne vont qu'à elle. Mais c'est Jill et tout passe, elle est l'eau qui canalise la flamme, torrent agréable pour calmer les incendies. C'est jamais ça, avec Nicky. Il est l'essence a l'odeur âpre qui attaque les braises pour raviver tout un volcan, t'as appris a être sur tes gardes avant même qu'il ouvre la bouche, comme un ennemi increvable que tu t'entête à vouloir tuer quand même. Tu glisses dans sa chambre à lui avec toute la discrétion qui s'impose, t'allume une clope en plein milieu, lâche la fumée en songeant a l'odeur de tabac froid qui envahira les lieux rien que pour le faire chier et t'attrape un t-shirt qui traîne dans une armoire pour le mettre dans ton sac aussi. Jill dirait rien, elle trouverait ça drôle la disparition des t-shirt de Nicky. C'est drôle tant que Nicky sait pas que tu voles des t-shirt chaque fois que tu viens pour t'en servir de chiffon ou de pyjama, parfois des deux, jamais dans cet ordre. T'hésite presque à faire le tour de la piaule pour voir si d'autres trucs pourraient d'intéresser mais y a du mouvement dans ton dos, un haussement de sourcil devant la couette qui gesticule, une tignasse décoiffée qui s'éparpille entre les draps. Alors, t'as la voix qui fend l'air, coup de poing dans le silence, les mots qui se détache comme si t'étais prête à commettre un meurtre alors que tes lèvres laissent flotter un sourire stupidement euphorique, caché de sa vue. « Qu'est-ce que tu fais dans mon lit toi? »
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptySam 11 Mar - 1:37

nuit agitée. rentré avant l’aube et les quelques heures de sommeil au compteur ne suffisent pas à rendre l’ours plus agréable. réveil sourd. en douceur, mais pas comme tu l’aurais préféré. odeur nauséabonde de clope dans la chambre et le nez qui se plisse de dégoût. pas de si bon matin, quand même ? t’aurais presque pu ne rien dire si la faute venait d’une jolie compagnie. mais t’es rentré seul et t’es bien déçu que jill ne se soit pas glissé dans ton lit. mais ça n’a pas l’air d’être jill, dans la chambre. t’es rentré et elle était pas là. tu sais pas trop où elle passe son temps à vagabonder, peut-être à se faire tirer dans les toilettes d’un club miteux ou à l’arrière d’une voiture cabossée. tu connais pas trop le quotidien des putes, t’as normalement pas besoin d’aller leur rendre visite. alors t’es persuadé que c’est pas jill que t’entends siffler au milieu de la chambre. cette voix, tu la reconnaîtrais presque n’importe où pour les frissons de dégoût et d’effroi qu’elle te provoque. quatre lettres qui s’impriment avec disgrâce dans ton esprit, quatre lettres qui tournent en boucle tandis que tu grognes pour montrer ton mécontentement. non seulement elle est mais en plus elle te ravit de l’odeur dégueulasse qu’elle répand partout dans la pièce. dégage baya. que tu marmonnes en complainte, la voix à moitié étouffée par l’oreiller dans lequel tu essaies malencontreusement de te réfugier. c’est trop tard pour te cacher. trop tard pour lui échapper. baya, elle est là pour rester. baya, elle est là jusqu’à ce que tu la foutes dehors, que tu essaies au moins. la vérité c’est que baya entre comme bon lui semble, part quand le vent lui souffle de s’en aller. mais t’es persuadé qu’il n’y a personne qu’elle fasse plus chier que toi, baya. avec ses airs dédaigneux et ses répliques assassines. ces allumettes constamments allumées au bout des doigts, à regarder le feu se consumer comme une menace laissant entendre qu’elle pourrait presque la lâcher n’importe quand pour s’en aller. baya, t’es certain qu’elle te laisserait brûler avec l’appart et qu’elle pourrait s’en vanter auprès du prochain qu’elle tentera de piéger. mais tu la laisseras pas faire, cette fois. tu ne lui donneras pas ce plaisir. comment t’as réussi à entrer ? j’pensais pourtant avoir mis un crucifix sur la porte. y a le sourire malin sur les lèvres, caché par l’oreiller. y a le rire abruti qui s’échappe maladroitement sous ta propre connerie et l’oeil qui émerge doucement dans un soupire résigné. le sommeil, ce sera pour demain. c’est pas ton lit. grognement immédiat en réponse à l’infâme déclaration. c’est pas son lit à baya, mais elle persiste à vouloir se l’approprier. comme tout ici, chez toi. elle est partout, baya, et en particulier là où tu ne la veux pas. chez toi. elle s’approprie tout d’une main vorace, d’un sourire affamé, te laisse en simple invité dans ton propre appartement. et tu détestes ça. tu sais même pas pourquoi elle est là, pourquoi elle continue de venir, pourquoi t’acceptes toutes les merdes qu’elle s’obstine à faire alors qu’elle pourrait sans doute se trouver un autre endroit où crécher. mais tu sais qu’elle est là parce que jill est là, parce que t’as eu la mauvaise idée de proposer à l’une de squatter quelques temps sans te rendre compte que la seconde serait collée à la première comme une sangsue. et tu l’oublieras pas ce jour, celui où baya a décidé de faire de ta vie un enfer, celui depuis lequel tu ne cesses de trouver des stratagèmes pour la virer de ta vie une bonne fois pour toutes. y a le regard arqué dans sa direction, les yeux bien ouverts maintenant, et les idées déjà dansantes, prêtes à tout pour obtenir un petit morceau de gâteau. mais on peut peut-être s’arranger si tu me vires tout ça. doigt pointé vers tous ces vêtements qui encombrent ton regard curieux et le sourire emmerdeur au bout des lippes, presque fier de pouvoir provoquer ses répliques assassines. tu le dis, mais tu serais même pas capable de la toucher baya, pas sans avoir cette même impression dégueulasse de toucher baya. beurk. alors plutôt que de lui laisser l’occasion de véritablement venir se glisser dans tes draps à ses côtés, tu finis par te lever, t’étirant de tout ton long, offrant une vue panoramique sur ton appareil génital tronqué. parce que tu dors à poil nicky, ne te couvrant absolument pas pour ne pas choquer les esprits des demoiselles. mais c’est baya en face de toi, et puis t’es nicky, bordel. le roi. personne pourrait détourner les yeux face à ça. et éteins-moi ça, t’es vraiment moins bonne avec ça dans la bouche. tu franchis les quelques pas vous séparant pour la rejoindre au milieu de la pièce et attraper sa clope du bout des doigts pour l’emporter avec toi dans la cuisine, l’écraser ou bien la foutre dehors, te débarrassant d’une vulgaire cigarette comme t’aurais adoré pouvoir te débarrasser d’elle.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMar 14 Mar - 17:25

Si emmerder les gens c'est une règle de vie, emmerder nicky c'est une passion. Parce que malgré toi – et malgré lui - il est pas de ceux qui restent que de passage dans ta vie et il n'y est pas non plus parce qu'il en a envie. Il est là. T'es là aussi. Par la force des choses, par la présence de Jill. Alors il a beau dire dégage baya, tu t'en formalise pas, c'est sa manière de dire bonjour baya, tu m'as manqué. il a toujours été pudique dans ses sentiments Nicky, c'est sûrement pour ça qu'il montre le reste de ses attributs sans aucune gêne, pour compenser un peu, avoir quelque chose a montrer. Tu prends même pas la peine de répondre tout comme il doit bien savoir qu'il dit ça dans le vent. Aucun de vous écoute l'autre, c'est un constant dialogue de sourd ou on n'entend plus que l'écho des remarques assassines qui ricochent entre vous comme dans un match de tennis. Alors tu te vexes pas pour la remarque sur le crucifix même si ça t'empêche pas de lever ostensiblement les yeux au ciel quand bien même il peut rien voir avec la tête enfoui dans la couverture. « Le crucifix ça suffit pas fallait mettre du sel aussi. Amateur. » Et quand bien même, tu trouverais un moyen de rentrer. Nicky pourrait bien fermer toute les issues avec des briques et se laisser un trou de souris pour aller et venir que tu le trouverais quand même pour revenir toi aussi. Rien que l'idée de revenir quand il pense tout faire pour ne plus te revoir suffit à être un enjeu assez intéressant et la tête en décomposition qu'il ferait serait un prix vraiment génial. Mais tant que Jill est là, t'as le droit d'y être aussi, il a été obligé de prendre le lot sans même s'en rendre compte. L'amie sympathique de Jill qui, peut importe ce qu'il dit, à le même lit que lui. « C'est mon lit, demande a Jill. » Tu diras pas que t'y dors parfois quand tu passes et qu'il y a personne, qu'un jour t'as même brûlé le matelas avec une allumette, t'as été obligé de le retourner pour qu'il s’aperçoive de rien. Quand t'y réfléchis, t'aurais du laisser ça en l'état et lui laisser savourer l'instant ou il aurait comprit qu'il était vraiment pas chez lui malgré toute ses tentatives. T'es là aussi, quand il voit pas, quand il s'y attend pas et surtout quand il veut pas. T'es a deux doigts d'enlever tes vêtements, te glisser dans le lit et le pousser d'un bon gros coup de pied pour qu'il dégage de ton lit quand il se fout de ta gueule en proposant un truc qui n'arrivera jamais. T'es une sacré allumeuse mais sûrement pas le genre de fille qui couchent avec Nicky. Nicky quoi. S'il a pas à se plaindre de son physique – confirmé par ton inspection sans aucune discrétion pendant qu'il s'étire sans pudeur – il perd instantanément tout le charme qu'il peut avoir dès qu'il ouvre sa bouche. Le son de sa voix est anti-sexuel au possible. Nicky il est beau quand il ferme sa gueule, malheureusement pour toi, ça arrive pas souvent quand t'es dans les parages. « je suis toujours bonne chéri. » que tu lâches avec un sourire forcé quand perds pas tant qu'il a pas quitté sa chambre. ta chambre. Tu jettes juste un coup d'oeil pour vérifier qu'il est toujours vers la cuisine, un autre coup d'oeil sur son cul juste parce que tu vas pas louper le spectacle même si tu le diras pas, surtout parce que t'es certaine qu'il te ferait son sourire de connard pour te dire qu'il sait déjà qu'il est vraiment canon et ça te donnerais envie de lui foutre des claques. Tu te retiendrais sûrement pas d'ailleurs. Alors tu te contentes de revenir à la cuisine. « Fais-moi un café. » T'ajoute un claquement de doigt hautain, juste pour le plaisir de l'emmerder avant de caler une nouvelle clope entre tes lèvres, l’allumette au bout des doigts et un regard pour nicky, presque une lueur de défi dans tes yeux. T'as pas vraiment envie de fumer là tout de suite, t'as juste envie de l'enfumer lui. Tu grattes l'allumette que tu laisses se consumer entre tes doigts après avoir allumé la cigarette, comme toujours. Fascination dérangeante. Tu relèves le regard que quand la flamme a disparu. « Tu devrais mettre un caleçon, balader ta dernière boule comme ça, c'est pas prudent. » T'as le sourire qui s'élargit, parce que t'aime bien que les menaces sous-entendus que tu lui lances peuvent lui faire quelque chose, même si t'as bien conscience qu'il pourrait te coller une droite qui t'enverrai au tapis en deux temps trois mouvements. Il l'a jamais fait jusqu'ici, pourtant il aurait eu mille occasion. et sûrement mille raison de le faire
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptySam 18 Mar - 6:34

dégage baya. mais baya est toujours là. elle bouge pas, comme trônante au milieu de la pièce, comme pour dire que tout ça, c’est à elle. que rien n’est à toi, que t’as pas ta place. que c’est même elle qui décide, t’à qu’à regarder. alors t’es pas surpris d’entendre que le crucifix ça suffit pas. tu m’étonnes. si t’avais su que la petite serait aussi résistante, t’aurais mis toute ton énergie dans des moyens qui seraient sûrs de la laisser en dehors de ton appart. baya, elle te tape sur les nerfs. baya elle t’épuise. baya elle est l’animation que t’as pas demandé, le feu dévastateur dans l’appartement jamais vraiment calme. et même si elle te fait incroyablement chier, tu la fous jamais vraiment dehors de ton plein gré. tu la laisses piétiner sur le peu que tu possèdes, imprimer son odeur sur les murs, laisser sa présence même dans les pièces où elle n’est plus. baya est partout. et c’est bien ce qui t’embête. bien ce qu’elle cherche à faire, aussi, s’imposer là où on la désire pas, pique assiette de haut niveau. certainement bien meilleure que tu ne le seras jamais. ça te fait rager mais y a jamais ce petit rictus amusé qui s’en va pour autant. baya c’est aussi le divertissement improbable, inavoué.tu marmonnes un j’retiendrai pour la prochaine fois, t’accroches à son conseil dévié. et puis tu t’enfuis dans la cuisine, espérant qu’elle ne te suive pas. raté. jill est pas là. évidence implacable. elle l’a sûrement remarquée, que l’appartement est vide. qu’il est jamais si vide, qu’il est toujours fourmillant de la présence de jill, de ses fringues jetées partout, de ses affaires étalées dans un bordel sans nom. tu sais que jill est là parce qu’elle s’étale presque autant que baya. et t’es bien content de n’en avoir qu’une sur les deux, parce que c’est bien trop pour toi de supporter les deux diablesses de si bon matin. elles mettraient si peu de temps à venir à bout de toi que le jeu n’en vaudrait presque plus autant la chandelle. mais jill est pas là, et tout d’un coup tu demandes pourquoi l’acolyte est encore là. et puisqu’elle est pas là, y a pas de raison que tu sois là non plus. dégage baya. soupir agacé, mais tu sais bien que ça ne changera rien. baya n’écoute personne. baya n’en sait qu’à sa tête. baya restera jusqu’à ce qu’elle l’ait décidé et te foutra la paix quand elle l’aura décidé aussi. c’est pire qu’une malédiction qui trône sur ta tête. comme condamné à avoir à faire à elle, pour le restant de ta vie. comme un mariage forcé. et encore, ils ont de la chance, les mariés. ils peuvent divorcer. toi, t’es bloquée avec la sorcière jusqu’à la fin de tes jours. t’es bien certain que même si tu déménageais, même si tu disparaissais de la surface de la terre sans prévenir personne, elle trouverait encore le moyen de t’accueillir dans le salon à ton réveil, comme si de rien n’était. qu’est-ce que tu voulais ? à part embaumer l’appart de ton odeur de chien errant. tu plisses le nez, à la vue de ses cheveux trempés, de cette odeur de pluie qui l’entoure, de ces fringues sèches qu’elle a sûrement piquées à jill. c’est tout un style de ressembler à une pute, un style que baya porte à priori très bien. et rien qu’à cette idée y a le rictus sournois qui se retrousse les lèvres, la bonne humeur reprenant ses droits face à toutes les vengeances piquantes que tu peux prendre sur elle. alors quand elle t’ordonne de lui servir le café, tu l’écoutes à peine, attrapant sa nouvelle clope à nouveau pour la jeter sans réfléchir par la fenêtre. t’espères un instant qu’elle est pas tombée sur quelqu’un. ni même qu’elle foutra le feu aux poubelles. quoi que ça te ferait une bonne raison de l’enfermer, cette folle de baya. finalement, c’est la cafetière que tu prends pour te servir une tasse que tu reviens siroter à la table de la cuisine, sans prendre la peine de lui offrir la même courtoisie. et qu’est-ce que tu foutais dehors à cette heure, d’abord ? le mec que t’as réussi à persuader de te baiser t’as foutue dehors, avoue. ça te fait rire, toi, mais tu sais que c’est probablement pas ça. tu penses un instant à ce pauvre mec et à l’enfer qu’elle a dû lui faire subir. putain, faut en vouloir pour baiser baya. même toi tu pourrais pas t’abaisser à ça. pas qu’elle ravisse pas ta vue et tes sens affûtés, mais ça lui ferait sans doute bien trop plaisir. et tu t’es juré de toujours faire l’inverse de ce qui pourrait lui plaire, par esprit de contradiction. parce que c’est elle. l’espace d’un instant, y a la pensée fugace qui te souffle qu’elle l’a peut-être tué, ce type. tu restes un instant de trop les yeux écarquillés à la regarder fixement, quand tu fais doucement le lien avec toi. avec toi, sophie, et nicky junior. frisson d’effroi. parle pas de sophie comme ça ! tu vas lui faire peur. un coup d’oeil inquiet pour sophie, qui dieu merci est toujours à sa place. il manquerait plus qu’on te prive de ta deuxième couille pour foutre un peu plus ta vie ne l’air. tu souffres de ce terrible handicap depuis déjà assez longtemps, hors de question que tu permettes qu’on te rende simplement inutile. et puis ce serait te priver de la meilleure vue de toute la ville. sourire fier, sourire triomphant. parce que t’es peut-être privé d’une boule mais t’es certainement pas aveugle. et le regard rêveur de baya que tu croises parfois à ton encontre, y a rien de plus satisfaisant que ça dans cette putain de vie.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMar 28 Mar - 12:55

Évidemment, fallait qu'il parle de Jill, t'aurais largement préféré éluder le sujet et faire comme si elle avait tout simplement jamais existé. Jusqu'à ce qu'elle revienne. T'as pas envie de songer au fait qu'elle soit partit comme ça, que tu saches pas quand elle revient. « J'suis au courant merci. » Tu le craches presque parce que t'as pas envie de parler de ça, de Jill qu'est pas là. D'habitude c'est toi qui t'éclipse, qui disparaît au gré du vent, qui revient quand elle en a envie. T'as pas coutume d'être celle qui reste et pourtant t'es là et elle, elle est partie. Y a plus que toi. Y a plus que Nicky. C'est pas franchement un duo glorieux pour les journées d'ennuis t'as déjà envie de la retrouver Jill, de l'entendre rire parce que vous vous attaquez encore sous son nez, de lui lancer juste un regard pour qu'elle sache que c'est l'heure de l'apéro. Vraiment y a personne qui pouvait te comprendre comme elle et elle est plus là. T'es coincée avec des idiots, Nicky en ligne de front. y a pas de raison que tu sois là, y en a jamais vraiment eu faut dire. Jill t'aurais pu la voir n'importe ou, là ou elle bosse, dans un bar, dans un hotel, juste dans la rue. Tu viens ici même quand elle est pas là, c'est dire à quel point sa présence ne détermine pas tes allers et venues. T'es là quand tu veux et toujours plus souvent quand ça emmerde Nicky. « Elle m'a demandé de garder sa place au chaud pendant son absence. » je vais resté là, t'as presque envie de lui dire avec un air conspirateur. j'vais prendre toute la place, j'vais te faire chier jusqu'à ce que tu t'arraches les cheveux. mais tu préfères ne pas abuser des belles paroles. T'as pas vraiment le temps non plus, il a du émergé de sa dernière phase de sommeil parce que tu le vois enfin dans toute sa splendeur. il est ravi de te voir, c'est fou. « a mon avis ce que tu sens c'est ton odeur, au réveil tu pue le fennec. » Nicky perd pas de temps pour bien se réveiller et sortir les armes. Tu prends un air grave, théâtral, comme si c'était une révélation. Évidemment qu'il pue, c'est un mec qui vit tout seul. T'es étonné qu'il soit pas encore mort dans les emballages de plats préparés.  Tu lui pousses un soupire ostentatoire quand il repose la cafetière sans te servir, en quittant la chaise pour te servir toi-même non sans avoir, au passage, prit un malin plaisir puéril a bousculer Nicky assez fort pour que la café de sa tasse gicle en partie sur lui. Il en faut peu pour retrouver ton sourire sincère, tu t'amuses Baya. Tu t'amuses toujours quand t'es là. C'est comme les gamins qui vont au terrain de jeu. Nicky c'est un peu le tient. Tu te rassois avec « On me fout jamais dehors Cash, je pars quand je le décide. » Tu parles du mec chez qui t'étais. Tu parles de lui aussi. T'as l'impression de répéter ça a tout le monde comme un mantra qu'ils ont besoin d'apprendre. C'est pas faute de te demander de partir pourtant, mais ça marche jamais vraiment. En tout cas, la seule fois ou ça a fonctionné t'as dégagé la maison en même temps que toi. RIP. tu secoue vaguement la tête pour chasser les souvenirs c'est pas important., tu préfères siroter ton café et te retenir de sortir une nouvelle cigarette pour éviter de perdre tout ton paquet de clope juste pour emmerder Nicky. « Sophie? Oh merde, sérieux t'as donné un nom a ta boule? » t'as pas fait ça ? Nicky, t'es pas beauf a ce point-là? T'as vraiment l'air étonné cette fois, ahuris presque. Mais il rigole pas vraiment là, il a plutôt l'air sérieux en parlant de cette chère Sophie et tu peux pas t'empêcher d'afficher un air consterné en laissant retomber ton dos sur le dos de la chaise. « Comment t'arrive a pecho sérieux? » T'es presque certaine qu'il ruine toutes ces chances dès qu'il ouvre la bouche, ou alors il tombe que sur des filles au QI proche de 0 pour trouver ça séduisant. Ce type vient d'une autre planète. Il a été éjecté de son petit monde pour atterrir tout droit chez les humains. C'est pour ça qu'il a l'air con, il est pas humain, il vient d'un univers ou les gens vivent qu'avec un demi cerveau, c'est forcément ça. ça expliquerait tout. Ca justifierais aussi sa propension a faire le paon comme s'il était la huitième merveille du monde et que toute la gente féminine s'emmêlaient les pieds pour tomber à ses genoux pour dire bonjour a Sophie « Y a pas grand chose a voir. » Moue songeuse, tu le parcours du regard presque en le toisant, juste pour pas donner raison, aussi parce que son ego surdimensionné à  vraiment besoin de dégonfler un peu et que tu tentes la méthode douce avant de penser réellement a lui embrocher son ultime boule. « j'veux dire, c'est assez petit. » Deux doigts qui miment une taille ridicule, brin de sourire aux lèvres en insistant sur le petit. Mais même avec tes attaques t'es sûr que l'égo de Nicky est impossible a faire redescendre. Ce type est né en étant déjà amoureux de lui-même.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyVen 7 Avr - 5:15

elle est pas contente baya. tu sais pas si tu le devines à son air de chien carrément enragé ou à son ton qui t’envoie te faire voir. ça te plaît pas. t’aimes pas quand les filles te sautent à la gorge - ou pas dans ce sens-là au moins. tu vois pas ce que t’as dit de mal, à part le fait d’évoquer sa chère et tendre jill. et t’en aurais presque le sourire aux oreilles d’avoir trouvé un truc pour la rendre incendiaire, si y avait pas la curiosité du chien flairant l’embrouille. mais c’est pas grave, t’as trouvé le point faible de baya. et putain celui-là t’es pas prêt de l’oublier. t’as tes règles ou quoi ? froncement de nez, à peine sarcastique. beurk, c’est dégueulasse. mais ça t’étonnerait pas, elle a l’air plus tendue que d’habitude. peut-être qu’elle aurait besoin de tirer son coup, ça la détendrait. à moins que tu sois déçue du départ de ta meuf ? bouhou, baya a un coeur ? j’peux te faire un câlin si t’es triste. sourire sardonique quand tu t’approches pour mimer une étreinte. tu la serrais de toutes tes forces si tu le pouvais, rien que pour sentir ses os craquer sous ton corps. t’imagines qu’elle doit pas avoir beaucoup de succès avec cette odeur de chien mouillé qui la suit partout mais allez, soyons fou, tu te dévoues. promis, tu t’en vanteras pas trop. mais t’es même pas sûre qu’elle apprécie ça au fond. baya elle est toujours collée au cul de jill, où qu’elle aille. tu sais pas trop ce qu’elles font, toutes les deux, t’aimes assez t’imaginer qu’elle prennent du bon temps. mais jill est plus là maintenant, et baya part pas. à croire que t’es voué à te taper ce microbe pour le restant de tes jours, ou bien jusqu’à ce que tu trouves un moyen de la foutre dehors, de clôturer la baraque pour qu’elle puisse jamais revenir. tu crois qu’il est devenu de notoriété publique qu’on laisse baya entrer consciemment chez soi une fois, mais jamais deux. et qu’on passe tout le restant de ses jours à tenter de l’empêcher de revenir par tous les moyens. baya est squatteuse, sûrement la reine. baya pose ses bagages et s’en va plus jamais, à moins de lui forcer le passage jusqu’à la porte. et si tu pourrais la traîner dehors sans aucun problème, t’es trop inquiet de ce qu’elle pourrait te faire pour se venger. paraît qu’elle a brûlé un mec en même temps que sa baraque, une fois. pétasse. mais elle fait pas que squatter, baya. elle s’installe confortablement, fais de chez toi son chez elle, n’arrête jamais avec ses petites remarques incendiaires. si tu pouvais lui clouer le bec rien qu’une bonne fois pour toutes, tu crois que ce serait le plus beau jour de ta vie. en attendant, tu te contentes de répondre comme un abruti, à croire que t’es pas très douée au jeu du plus fort. c’est l’odeur d’un vrai mec, tu devrais peut-être essayer. mais c’est plus fort que toi. les remarques amusées ont un goût de victoire éphémère sur tes lèvres tirées en un rictus fier et tu profites des quelques secondes de répit avant qu’elle n’enchaîne à nouveau. elle te laisse jamais gagner, baya. jamais. et ça t’emmerde plus que n’importe quoi d’autre. pas étonnant que tu fasses autant flipper. que tu te contentes de marmonner, fatigué, la main retenant le visage de tomber sur la table. y a que comme ça qu’elle peut se faufiler un passage chez n’importe lequel de ces connards, baya. ça, ou bien grâce à son petit cul sur lequel tu te perds trop souvent. t’es sûre qu’elle doit payer en nature, baya, et c’est bien ce que tu lui proposerais pour son loyer si elle te faisait pas autant frémir de dégoût et d’agacement. et c’est nicky. cash t’aimes pas. cash tu détestes. ça te fait trop penser à ton connard qui te sert de géniteur et à toutes ces histoires que ta mère te raconte tout le temps. et puis tu sais pas pourquoi elle t’appelle cash, personne le fait jamais. t’es même pas certain que la plupart de tes potes connaissent ton vrai prénom, à moins d’avoir pécho ta carte d’identité dans ton dos. c’est probablement ce qu’à fait baya, et tu notes mentalement de vérifier si ton porte-feuille est toujours là quand t’enfileras enfin un putain de jean. bien sûr que je pécho, tu croyais quoi ? la meilleure performance de toute la ville, c’est nicky bébé ! torse bombé du paon en chasse et le sourire triomphant du gamin qui fait la course avec ses potes pour avoir le record du nombre de minutes passées sous l’eau. sourire qui s’évapore bien vite quand on s’en prend à ton paquet, insulte ultime de l’homme viril pris à vif. du gamin privé de sa boule qui a encore quelque chose à prouver. aussi petit que tes nichons, ouais. coup d’oeil languissant sur la poitrine plate. ça t’empêcherait pas de te la taper quand même, baya, après tout, tu fais pas de discrimination. encore faudrait-il les trouver. et puis le sourire qui revient, déjà oublié la remarque, quand tu tires innocemment sur son t-shirt comme un gamin. c’est comme un jeu avec baya. un putain de jeu qui s’arrête jamais. qui t’énerve autant qu’il ne t’amuse. un chaton que t’arrêteras jamais de vouloir voir rugir.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMer 10 Mai - 17:24

Il est bêtement fier d'avoir trouvé un truc qui te déranges vraiment. Tu vois presque les rouages de son cerveau qui dansent la gigue a la recherche de la remarque bien pensée pour t'enfoncer un peu plus. Il a trouvé comment attiser les flemmes Nicky et tu te maudis d'avoir si facilement montrer la brèche dans laquelle s'infiltrer. T'attend, prête à bondir, la phrase de trop. Mais fallait pas trop en demander a Nicky, c'est toujours des conneries qui sortent de sa bouche t'aurais du le voir venir, alors tu lui lances un regard noir bien senti ou t'imagine mille façon de lui arracher la tête ou sa dernière boule. Ou juste ses yeux, tu sais pas encore. T'as pas tes règles mais s'il arrête pas de te faire chier a propos de Jill ça risque bien d'être quand même sanglant. T'as les doigts qui se crispent autour de la tasse, hésitant entre l'exploser entre tes mains sous l'irritation ou lui jeter dans le tronche. Quoique, il est assez chaud pour que tu vises savamment Sophie et qu'elle se ratatine sous la chaleur. Tu lui jette un regard noir devant son ton cynique, y a rien de drôle. A l'inverse t'aurais sûrement pas hésité a la jouer aussi théâtral, c'est sans doute de bonne guerre mais t'es bien trop de mauvaise foi pour avouer qu'il te rende seulement la monnaie de ta pièce. baya a un cœur? même lui il est surprit. connard va. T'en a un évidemment, y a pas grand monde dedans c'est tout. Pas grand monde mais y avait Jill et Jill elle est plus là. Y avait à peine une oasis dans son myocarde et voilà qu'arrive le désert aride. Plus personne ou presque, c'est le vide, le grand néant. Ca fait un peu mal, évidemment. Alors t'esquisse un sourire forcé pour pas dire laisser voir a Nicky que peut-être, peut-être seulement, il t'a atteinte. Rien qu'un peu. « Un câlin ? Tu ferais vraiment n'importe quoi pour me toucher chéri. » T'es prête à reculer d'un pas sous la menace de ses deux bras moqueurs mais t'es déjà prise au piège. T'es comme bambi face au chasseur. T'as l'impression d'être la petite fille qui fait pitié t'es loin d'être heureuse. Les contacts physiques ils ont pas beaucoup d'intérêt quand t'as encore des vêtements surtout si c'est pour se moquer de toi.Tu plisses le nez – parce que nicky sent vraiment le fennec au réveil – et t'écrases son pied de toute tes forces avant de t'éloigner de lui, sourire satisfait sur les lèvres. Pas besoin de câlin de réconfort. Jill elle est partie, voilà, c'est comme ça. T'en connais a la pelle Baya, des gens qui s'en vont, qui reviennent ou non. Jill est pas différente des autres, sinon par le fait que tu l'appréciais plus que quiconque. Et si ça fait rire Nicky, ça le fait aussi gagner des places sur ta liste noir. Bientôt il atteindra le sommet et tu mettras définitivement le feu aux poudres. Ou a sa baraque. Ou juste sa langue, l'empêcher de parler serait déjà une paix suffisante, c'est toujours un magma d'auto-congratulation qui sort de sa bouche et parfois, tu sais plus vraiment s'il le fait exprès ou s'il s'aime réellement autant qu'il semble le croire. Tu savais meme pas qu'on pouvait s'aimer autant, pourtant t'es quand même pas le genre de personne a te sous-estimer. t'es géniale, c'est un fait. mais Nicky, il s'aime au-délà de tout bon sens, a deux doigt de rouler des pelles a son miroir et de se marier avec sa propre personne. Il doute de rien, rien quand ça le concerne du moins et tu peux pas t'empêcher de hausser un sourcil perplexe tout en souriant d'amusement chaque fois qu'il sort une connerie du genre j'ai l'odeur d'un vrai mec. « Un vrai mec qui s'est pas douché depuis combien de temps ? » Tu peux décemment pas le laisser croire qu'il est irrésistible, qu'il ai du charme ça suffit pas a faire oublier que ses chevilles sont plus grosse que sa tête. Alors tu plisses le nez d'un air moqueur pour appuyer tes propos, pourtant tu te renfrognes déjà quand il dit que tu fais flipper, tu sais pas s'il parle de ta gueule actuelle ou juste de ton comportement habituel mais dans les deux cas t'es pas d'accord du tout. flipette « j'fais flipper que les petites filles dans ton genre. » T'es au moins sûre d'une chose concernant nicky, c'est qu'il est bien trop accroché a sa virilité – et son ego, son énorme, énorme égo - pour vouloir se faire comparer a une petite fille. Puis t'hausse un sourcil quand il se met a ronchonner, faut jamais avouer sciemment que ce que tu dis énerves, sinon c'est la fin de toute possibilité d'amélioration. « Ok Cash. » C'est peut-être Nicky, mais pas pour toi. Plus maintenant en tout cas. Tu sais pas vraiment pourquoi ça le dérange vraiment d'être appelé Cash mais peu importe la raison, ça te suffit a l'appeler comme ça chaque fois que t'auras a prononcé son nom. Nicky c'est déjà plus qu'un lointain souvenir. Nouveau sourire victorieux. Nicky et toi c'est encore mieux qu'un match de ping-pong, t'es sûre que de votre art de vous bouffer le nez vous pourriez en faire un vrai sport. T'as finalement les bras croisés sur la poitrine dans un geste de consternation total quand il se proclame meilleure performance de la ville. T'es obligé de rire quand même, c'est plus fort que toi tout en essayant de pas trop donner l'impression d'avoir vraiment trouvé ça drôle. faut pas déconner. « Les filles qui se souviennent même plus de toi sont au courant? » Tu secoues la tête l'air affligé, comme si y en avais vraiment aucune qui pensaient qu'il valait le coup. En soit, t'en sais rien mais t'as du mal à croire que n'importe quelle filles possédant une ouïe normal puisse vouloir coucher avec Nicky. T'as une perte de libido instantané presque à chaque fois qu'il ouvre la bouche et t'es presque certaine qu'au lit il doit féliciter en plein acte. t'es trop bon nicky, vas-y continue. En tout cas, ça lui ressemblerait bien, t'étais même prête à lui poser la question avant qu'il parle de tes nibards. T'as eu un vague mouvement d'arrêt, les yeux plissés en le fixant avant de baisser la tête pour regarder ta poitrine. C'est sûre que t'as pas de quoi pavoiser, disons que c'est pas de toi qu'on parlerait si on devait parler des nichons d'une meuf, tu laisses sûrement des souvenirs mémorables mais sûrement pas à ce niveau là. un point pour lui  « J'ai d'autres atouts mais t'es pas prêt pour ça. » T'es presque à fanfaronner toi aussi, tu le fais pas avec autant d'ostentation que lui mais t'es certaine que c'est pas ton côté face planche a pain qui t'empêche de faire quoique ce soit. Mais lui, il semble trouver ça très drôle Nicky d'ailleurs puisqu'il se met à les chercher en tirant sur ton t-shirt avec son sourire idiot et t'as reporté tes yeux sur lui irrité par son petit jeu autant qu'il l'avait été trente seconde plus tôt par ta remarque. T'es obligé de lui frapper la main pour qu'il lâche ton t-shirt. « cherches pas d'excuse chéri, si tu veux les voir faut demander. » Suintant d'ironie, presque de défi. Oscillant entre l'envie de lui faire bouffer le t-shirt en question et celui de défendre ton honneur. et tes deux, petits nichons
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyLun 22 Mai - 4:58

tu parles pas souvent de jill. y a pas grand chose à dire. avant elle était là, maintenant elle est plus là. c’est pas très compliqué, pas besoin de se prendre la tête, ni même de s’énerver. enfin si, tu pourrais, parce qu’elle a laissé tout un tas de bordel chez toi et tu sais pas quand ton appart est devenu un dépotoir pour affaires de meufs mais c’est que y aurait presque plus d’affaires féminines que tes propres trucs à toi. t’es bien forcé d’admettre que même si t’as jamais vu beaucoup de jill, elle prend une place phénoménale, qu’elle soit là ou non. toi, t’en as jamais eu grand chose à foutre que jill soit là où non, et t’es pas vraiment attristé par son départ. mais baya, elle répond au quart de tour - et faut pas te méprendre, t’adores ça - mais peut-être que tu pourrais y aller aussi molo avec elle. au moins sur ce sujet. le reste, tu sais qu’elle mérite tout ce que tu lui balances, qu’elle chahute tout autant que tu peux le faire. ça te dérange pas, au fond t’es persuadé que y a que comme ça qu’elle peut te déclarer son amour fou pour ta modeste personne. allez, je sais que t’adores ça au fond. vérité pas même cachée par la plaisanterie lancée. baya, tu la serres dans tes bras un instant, sans doute un instant de trop, assez pour la rendre mal-à-l’aise. tu la sens se recroqueviller dans tes bras et tu peux pas te demander ce qui peut bien clocher chez elle, de quelle partie de son cerveau elle a pas été dotée pour être à ce point handicapée par le moindre geste d’affection. arf, mais c’est baya, et tout comme jill, t’es pas certain de t’en soucier assez pour t’y intéresser plus longtemps. longtemps, mais à sentir ton odeur de chien mouillé on dirait que toi aussi. si y a que ça, j’peux venir avec toi la prochaine fois que t’auras la bonne idée de t’enfermer dans la salle de bain pendant des heures. ça ne s’arrête jamais avec baya. parfois c’est piquant, parfois c’est presque méchant. la plupart du temps c’est juste cocasse, plaisantin. tout est matière à rebondir, à la contredire, à essayer de l’énerver. pas trop, non plus, t’entends déjà assez de trucs à son propos. paraît qu’elle a buté ce mec en cramant sa baraque. et si t’as pas envie de finir sur le même chemin, t’es pas prêt non plus à la laisser gagner, ni même à abandonner ce petit jeu où aucun de vous ne finit vraiment gagnant. d’ailleurs tu fais quoi là-dedans ? est-ce que tu veux vraiment savoir ? ouais. y a l’instinct primitif de mec dans toute sa splendeur qui s’imagine de jolies choses. et puis y a le reste que tu repousses le plus loin possible, l’épilation et toutes ces conneries qui te donnent un hoquet de dégoût. mais non, tu préfères la charier, la bousculer un peu, de ton sourire cocasse, taquin. tu t’arrêteras jamais de vouloir l’énerver, parce que c’est baya après tout. elle te le rend bien. t’es trop jalouse, ça devient affligeant. j’te l’ai dit, j’suis pas prêt à devenir ton mec de façon exclusive. tu te lèves, tu t’enfuis, l’homme en panique d’engagement. c’est faux tout ça, évidemment, ça t’empêche pas que l’idée te paraît inconcevable, te fait presque frissonner d’horreur. mais baya jalouse, ça t’aime bien, t’es persuadé qu’au fond tout ça c’est de la jalousie mal placée. que baya, elle aurait bien aimé t’avoir que pour elle, qu’elle a simplement jamais osé. oui, c’est ça, y a simplement pas d’autre explication. alors t’empêche pas le sourire amusé, presque moqueur, sur ta gueule d’abruti quand elle te souffle que t’es pas prêt pour ça. t’es prêt depuis toute ta vie, baya elle s’en rend juste pas compte. et de vous deux, celle qui empêche tout ça d’arriver, c’est certainement pas toi. c’est elle, parce qu’elle redoute. pire encore. j’pense que c’est juste toi qui flippe à mort. sûrement de se laisser aller et d’un peu trop aimer ça. elles sont pas beaucoup à avoir crié au scandale après avoir passé la nuit avec toi. peut-être parce que t’as quitté leur lit sans jamais les avoir rappelé ensuite, bon, ça ok, tu le concèdes. le reste, t’as rien à t’reprocher. à part le fait d’être un dieu au lit, mais ça encore une fois, y en a peu qui pourraient t’en vouloir. baya, elle sait juste pas de quoi elle parle, et si elle savait, t’es bien certain qu’elle en dirait tout autre chose. alors tu te retournes, la tasse dans la main, second café brûlant porté aux lèvres écorchées. tu t’approches jusqu’à la surplomber, de ta hauteur, prendre un peu d’ampleur sur elle. comme si tu lui laissais pas le choix. ben vas-y, qu’est-ce que t’attends alors. fais-le j’te défie. peut-être qu’après tout baya a autant de couilles que toi.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMar 6 Juin - 7:34

t'adores ça au fond. Non. Non. Non. Tu grimaces, parce qu'au final que ce soit Nicky ou n'importe qui, c'est le même effet, les effusions de bons sentiments et les gestes doux même si c'est pour se marrer ça te met mal à l'aise Baya. T'es obligé d'y mettre fin de manière un peu abrupt avant qu'il essaye subtilement de t'étouffer – t'es sûre que c'était le plan initial - même si la subtilité c'est sûrement pas son plus grand talent. est-ce qu'il a un talent déjà? A part celui d'emmerder le monde ou jouer les bouffons, t'es pas certaine. Au moins il parle plus de Jill. « Venir avec moi ? Tu comptes me savonner le dos ? » Nicky en petit larbin qui te frotterais les dos – ou les pieds – ça c'est une vision qui te plaît . T'esquisses un sourire à l'idée, que tu fais disparaître aussitôt, il est bien capable d'y voir le signe d'un amour fou que tu lui porterais -seulement dans ses plus beaux rêves, à lui –  Tu finis ta tasse de café que tu poses par terre à côté de ta chaise.  « Des trucs avec de la cire à épiler, tu veux que j'te montre? » Tu souris de toute tes dents, il a tellement de poil rien que sur le visage Nicky que ça doit être une vraie partie de plaisir de les lui arracher par bandes et le voir crier comme une fillette. Plus de virilité, il en perdrait sa deuxième boule. Nickyta. Puis tu lèves les yeux au ciel, avec ostentation, la meilleure manière de lui montrer ton exaspération, sans doute aussi une mauvaise carte à jouer, il aime trop ça, t'irriter, te faire sortir de tes gonds. T'exaspérer. C'est un peu le but de tout ça, non ? A celui qui flanchera le premier, qui arrêtera le combat. T'es sur son terrain, d'une certaine manière, en plein milieu d'un ring invisible à mener une bataille, a attendre le gong de fin. La victoire à portée de main. c'est juste un jeu malsain. avec un adversaire stupide. Stupide et énervant. Terriblement énervant. Pas si stupide pourtant. « T'as beau me le dire c'est pas comme si je le voulais. » Nicky et Baya. Rien que ça, ça sonne mal. Comme une cacophonie, un orchestre mal accordé. Ca fait saigner les tympans et ça finirait en bain de sang avant même d'avoir commencé. Ca existe pas Nicky et Baya, c'est contre-nature. C'est la bile qui te monte a la gorge rien qu'a l'idée. Déroutant. Dégoûtant. « J'aurais l'impression de faire du baby-sitting » et tu mens pas. Déjà au bout de dix minutes t'as envie de le frapper alors si t'étais avec un mec comme lui même une fille comme toi finirais par faire quelque chose de mal. Très mal. Comme le découper en morceau, lui cogner la tête contre un mur ou lui mettre la tronche dans le four. Il doit à peine approcher des quinze ans d'âge mentale, là ou les mecs adolescents pensent qu'à découvrir leur sexualité. Parce que dans le cerveau de Nicky y a un peu que ça, il parle le langage des nibards et des vagins mais à part ça ? T'es persuadée que le néant est plus remplie que son crâne. « La seule chose qui me fait flipper c'est que tu puisses plus te passer de moi. T'as l'air d'être un vrai pot de colle. » Tu lâches pas ton sourire, tu lui feras pas l'affront de le laisser penser qu'il gagne. Jamais. A ces jeux-là, Baya, tu lâches jamais rien. Pas plus que lui finalement, c'est pas juste une bataille, c'est une guerre d'ego. Tu baisses pas les yeux quand il s'approche, tu perds pas ton sourire quand il te défie de le faire. T'es pas si différente de lui quand il s'agit de fierté. Vous avez rien en commun. Rien. A part ça. Tu perdras aucunes parties face à Nicky, il s'en délecterait même dans sa prochaine vie. T'as peur de rien. Alors tu l'observes rien qu'un instant. Vas-y fait le. Le rictus devient mauvais. petit con, t'as envie de le lui dire. De lui retirer ses grands airs, là, debout devant toi de toute sa stature alors que t'es assise. Presque maître de la situation. Un petit rire lâché dans le calme de l'instant. Les mains qui attrapent le bas du t-shirt pour le faire passer par dessus la tête, t'es déjà débout, pour pas le laisser te toiser, pour le regarder presque droit dans les yeux, le corps un peu trop proche pour envahir son espace vital, pour bien montrer que t'as gagné. sourire victorieux aux lèvres et regard-incendie. T'as les mains qui démangent, attrapent le paquet d'allumette que tu fais tourner entre tes doigts. « T'en rêvais depuis longtemps hein ? » Sans même le regarder, juste pour l'énerver, relancer la partie avec ta question rhétorique, acide et amusée. Allumer une cigarette, enfumer son visage, pour pas penser que t'es seins nus devant ce blaireau de nicky et que t'as envie de lui arracher les yeux. « Arrête de baver. » T'essuie un coin de sa bouche avec de grands gestes bourré d'ironie, avec la même main qui tient la clope, la chaleur a quelques centimètres de son visage. Juste un peu. Rien qu'un peu et t'y laisses ta marque.
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MessageSujet: Re: éruption (nickyta)    éruption (nickyta)  EmptyMer 14 Juin - 9:03

ça ne se finit jamais. c’est comme ça entre baya et toi, un éternel jeu duquel vous n’arrivez jamais au bout. jamais épuisés de rétorquer, de s’attaquer vicieusement. tout est bon à prendre, les petites piques sur le physique, sur les manières insupportables, sur la personnalité trop dure. ça t’amuse parfois. ça t’énerve souvent. baya elle sait se montrer irritable peu importe son jour. baya est la reine pour créer le conflit, pour mettre le feu aux poudres. faire grincer l’allumette pour mieux s’en aller. te mettre sur les nerfs et prétendre ne pas en être responsable. baya fait grincer les mâchoires, serrer les poings. sans doute qu’elle le cherche, peut-être même qu’elle aime bien, voir les pupilles s’enflammer au même titre que les allumettes qu’elle grille une à une. qu’est-ce qu’il se passerait, si elle en lâcherait une, là, tout de suite ? foutre le feu à ton appart rien que pour prouver son point. rien que pour entendre les mots qui lui feraient plaisir. ok baya, t’as gagné. mais t’es pas de ceux qui abdiquent et baya est peut-être pas la meurtrière que tout le monde prétend qu’elle est. alors vous vous contentez d’en rester là, à tanguer entre les deux, à flirter doucement avec le danger. ce qu’il pourrait arriver si l’un ou l’autre faisait un pas de trop. y a tes yeux amusés qui la défient presque innocemment. est-ce qu’elle va le faire, baya ? se mettre à ta hauteur. ou bien est-ce qu’elle va flipper et abandonner, partir en t’insultant et te foutre la paix. pour que tu puisses enfin de ton misérable appart de la façon dont tu pensais le faire avant qu’elle n’arrive : seul. ou en tout cas pas avec elle. baya laisse son odeur partout où elle passe, un vieux reste de flambé, à croire qu’elle a traîné avec le bois carbonisé toute sa vie. baya laisse sa trace, un peu comme les chiens errants, rien que pour prouver qu’elle était là, elle aussi. qu’elle est passée par là. marque indélébile laissée au feutre rouge sur les murs immaculés. ça, c’est baya. baya qui s’amuse à tu-ne-sais-quoi quand t’es pas là. ces petits jeux à la cire, t’espère bien qu’elle fait pas ça dans ton appart, encore moins quand t’es pas là. t’as beau pas être contre les pratiques un peu extravagantes, quand c’est baya tout est remis en question. qui sait à quoi elle occupe ses journées, ce qu’elle fait quand elle essaye pas d’entrer par tes fenêtres ou la porte pas même fermée à clés. t’es bien certain qu’elle manque pas d’idées, tout comme elle ne manque pas d’audace. y a qu’à voir le regard qu’elle te jette, les yeux brûlants d’autre chose que de défi, peut-être bien de mépris. ça te va, toi. t’as jamais demandé ni même attendu quoi que ce soit d’elle. tu sais déjà qu’elle est folle de toi. y a qu’à voir aussi la façon dont elle retire son t-shirt pour te faire face, la lueur de défi assombrissant davantage le visage. sourire abruti en retour collé sur ta gueule cassée, incapable de regarder ailleurs que sur le paysage qu’elle t’offre. t’en perds peut-être l’esprit une seconde ou deux, retrouve bien rapidement le fil, quand il s’agit encore et toujours de ne pas la laisser gagner quel que soit le jeu auquel vous vous amusez éperdument à jouer. c’est tout ? regard presque condescendant, rictus qui ne s’efface pas. histoire de montrer que t’es pas impressionner. des paires de seins t’en as vu des bien plus jolies, d’autres inoubliables, sans pourtant te souvenir à qui elles appartenaient. est-ce que c’est important ? pas à tes yeux. baya, elle fait rien d’autre que te prouver que t’avais raison. que y avait rien à montrer sous son t-shirt sur lequel tu tirais comme un gamin capricieux. t’as vu et t’es déçu. t’as vu et même si tu regardes encore, sans vraiment te gêner, tu veux pas lui laisser la satisfaction de penser que la vision peut te plaire. c’est plus décevant que ce à quoi je m’imaginais. cette fois c’est son regard que tu retrouves, au même titre que l’air faussement désintéressé. t’as même pas la culpabilité du mec qui se moque sans aucun scrupule. baya, elle se gêne jamais pour lancer ses remarques acides sur ton anatomie atrophiée, sur la pauvre sophie qui mériterait un peu de réconfort maintenant qu’elle a perdu sa jumelle. alors tu te gênes pas non plus. y a pas de perdant à ce jeu, pas de gagnant non plus. juste deux abrutis qui se traînent vers le bas en se demandant par quel miracle ils peuvent encore tomber plus bas. c’est pas joli à voir. c’est pas très amusant non plus. c’est cynique et c’est tout ce qui ne va pas entre vous, tout ce qui collera jamais, tout ce qui empêchera la moindre forme de petite entente cordiale. alors y a ta main qui attrape de nouveau ce poignet qu’elle s’évertue à coller contre ta gueule, la chaleur de cette cigarette qui se consume un peu trop proche de toi, ces doigts qui courent sur la commissure de tes lèvres pour essuyer un filet de bave imaginaire. ta main qui l’attrape et qui l’éloigne, attrapant pour la deuxième fois de la journée cette cigarette qu’elle tient entre ses doigts, l’emporter avec toi, tout en sachant pertinemment qu’elle en allumera une autre à peine auras-tu le dos tourné. tu prétends ne pas être déstabilisé par sa présence dérangeante, trop près de toi, et c’est toi qui capitules le premier, finalement. le seul moyen pour que baya se barre le plus vite possible, le plus loin possible. je vais prendre une douche. et quand j’reviendrais tu seras plus là. remarque ou menace, tu sais plus. t’espères un peu des deux, quand y a tes yeux assurés qui se plantent dans son regard lance-flamme et qui n’en démordent pas. te gêne surtout pas pour oublier l’adresse de mon appart. dernière remarque, et puis quelques pas en arrière. retrouvant l’espace qui t’es nécessaire, vital quand baya est dans les parages. aurevoirs de coutume quand ça vous concerne. tout pour être loin d’elle.
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