y a ses bras qui s'enroulent autours de sa poitrine, la réveillant tout en douceur. elle enfonce un peu plus la tête dans l'oreiller avant de se retourner pour le voir. il a encore les yeux à demis-clos, qu'est-ce qu'il est beau JJ quand il dort. il la fait sourire avec sa moue d'endormie et elle peut pas s'empêcher de l'embrasser, dans un frôlement parce qu'elle voudrait pas qu'il s'éveille. je t'aime. murmure qui s'échappe de ses lèvres pour s'écraser contre les siennes. elle est bien là, nana, au chaud, contre l'homme de sa vie. elle devrait songer à l'enchaîner à leur lit d'une quelconque manière, histoire qu'il ne fugue jamais pour en retrouver d'autres, mais ils s’ennuieraient à force. ou peut-être pas, parce qu'ils trouveront toujours des trucs à faire, quelque chose à se dire. et elle aurait trop peur d'être la première à se lasser, parce que nana, elle sait pas de quoi sera fait demain et oui elle aime JJ de tout ce que peux aimer son cœur mais y a toujours un mais. parce qu'elle sait pas ou se refuse plutôt à savoir. alors elle abuse des moments passés en sa présence, savourant chaque parcelle de peau, tout en s'émerveillant du son de sa voix. et comme elle a envie de lui, nana lui fait savoir, elle est douée pour obtenir ce qu'elle veut et JJ n'est jamais très résistant face à ses avances. même si ses paupières sont encore closes, elle sait que son corps est déjà aux aguets. nana elle adore la persuasion dont elle sait parfois faire preuve pour que leur corps s’emboîtent. s'émouvoir de la violence charnelle à laquelle leur chair s'adonne et les claquements de bassin qui la foudroient. les morsures sur l'oreiller, tout ça à moitié drogué par le sommeil qui les berce encore, c'est le palpitant qui s'abandonne dans une danse effrénée par le plaisir. la peau qui subit les griffures pour étouffer les soupirs qui brisent le silence souverain, évincé de son trône par la jouissance reine.

et quand morphée se réapproprie les corps, il n'y a que nana qui s'échappe de son étreinte. se glissant hors des draps brûlants, qui sont encore imprégnés de leur effluve d'amour. la morsure du froid sur son corps tiède est saisissante et elle s'enroule rapidement dans un pull qui jonchait le sol. glissant hors de la pièce pour se heurter à la porte close de la salle de bain. elle peste un peu la gamine, devant ce refus rhétorique, nana, elle déteste attendre pour prendre sa douche. alors elle fait demi tour, pas vers la chambre car il serait bien trop cruel que de se glisser à nouveau sous les draps, pour s'en extirper à nouveau. elle opte pour la cuisine et sa cafetière bruyante. l'odeur des grains de cafés qui embaume ses narines, elle peut alors se délecter du liquide noirâtre, qu'elle chérie tant. ses doigts s'enroulent instinctivement autours du mug pour se réchauffer face à la froideur constante de la pièce bien trop grande. et les gorgées avalées brûlent sa trachée, l'intimant à faire la grimace, pourtant elle continue à boire son café en silence. jouant une mélodie inconnue dans sa tête pour rendre le moment plus agréable et certainement plus rapide. nana tant qu'elle à pas pris sa douche, c'est même pas la peine de lui adresser la parole, sauf JJ, mais lui c'est seulement parce qu'il sait y faire et que la plupart du temps c'est pour du sexe. le sexe elle refuse jamais eanna, c'est sa drogue préférée et elle aime en abuser, plus que de nécessaire.

puis y a un bruit qui fait tilt, la porte de la salle de bain qui se déverrouille. elle pourrait presque sauter de joie la petite, mais étrangement elle ne fait rien. en même temps, c'est pas comme si c'était la nouvelle du siècle, elle va juste pouvoir prendre une putain de douche et démêler les nœuds de ses cheveux. alors elle attend sagement, comme si elle savait qu'un truc allait se produire, elle aurait déjà saisit l'opportunité de s'introduire dans la douche d'ordinaire mais pas là. et y a daire qui sort, enroulée dans sa serviette qui semble peser une tonne. elle la voit même pas la rousse, trop occupée à tracer son chemin. nana s'en fou, elle boit son café, puis daire en ce moment, elle est bizarre, faut être honnête c'pas l'amour fou entre les deux. elle ose même pas lui dire hello, de peur de s'prendre un vent, de pas l'digérer et du coup, d'lui en foutre plein la gueule parce qu'elle à pas à lui parler comme ça. alors nana s'occupe d'elle et arrive quand même à s'étouffer alors que la rousse vient de s'écrouler au sol. oh merde. c'est plus fort qu'elle, nana se marre alors que l'autre agonise à moitié à poil sur le sol dégueulasse. en même temps si les kids rangeaient leur bordel, ce genre d'accident n'arriverait pas. et daire qui continue à couiner alors qu'il n'y a pas de raison réel à ça. c'bon c'était un sac à dos, y a pas une brique à l'intérieur. ET DAIRE ! elle essaie d'attirer son attention, histoire qu'elle remarque sa présence, peut-être qu'elle à déjà compris qu'il y avait quelqu'un qui se foutait de sa tronche, mais au cas où, elle préfère lui faire savoir par respect. SOUFFRE EN SILENCE ! ouais, bon, c'est nana quoi ! elle va aider les inconnus qui s'font marave dans la rue mais elle viendra pas sauver la rousse qui lui arrache un fou rire monumental. elle qui voulait pas la guerre, c'est mort ! après tout, elle est bien chaude après son petit déca noir.

cible atteinte. quand il s'agit d'obtenir quelque chose elle rate jamais son coup nana. le bien, le mal, les bonnes et mauvaises actions, elle s'en contre fou tant que le résultat final est celui escompté. alors le sourire qu'elle arbore ne se détache pas de sa moue du matin, encore tiraillée par l'envie de retourner pieuter. l'excitation d'une guerre naissante, exalte son estomac, elle en aurait presque des papillons dans la poitrine dans ce qui s'apprête à arrive l'émoustille avec force. elle va probablement s'ne mordre les doigts, avec daire il faut pas s'attendre à quoi que ce soit les plans ne sont jamais les mêmes. mais y a ce regard noir à son égard et ce sourire, aah ce sourire qui veut tout dire. celui qui annonce les hostilités, celui qui veut dire va te faire nana, je t'emmerde. et elle en trépigne avec ce masochisme certain qu'elle recherche à la moindre opportunité. j'vois pas pourquoi j'souffrirai en silence alors qu'vous vous gênez jamais, vous, pour faire du bruit. bam. la petite connasse rousse est réveillée et elle mord ! et le plus drôle dans tout ça c'est qu'ça faire encore plus sourire nana. parce qu'elle s'en fou, elle s'est jamais excusée pour ses parties de jambes en l'air. d'ailleurs, il est même fort probable qu'elle hurle encore plus fort la prochaine fois où daire sera dans les parages. pas par vengeance mais par nécessité. parce qu'il est nécessaire qu'elle entende le fruit de leur amour, qu'elle sache ô combien il est grand et que ce serait du gâchis de le faire taire. si elle n'était pas aussi déterminée à saisir le perche de daire, elle serait partie s'occuper une nouvelle fois de celle de JJ. en même temps, toi on risque pas de t'entendre à c'niveau. c'est petit mais olala, elle jubile à l'intérieur. ce sentiment de puissance qui s'infiltre en elle, parcourant chacun des pores de sa peau jusqu'à transpercer la moelle. elle attend tellement plus de la petite marshall et elle sait qu'elle peut obtenir plus que ce qu'elle ne veut le montrer.

elle cherche les emmerdes nana, rajoutant du bordel, là où il n'y en a pas, poussant toujours un peu plus au vice. histoire d'obtenir une satisfaction personnelle, histoire de pas avoir tenté de déclencher quelque chose en vain. clairement, elle fait pas toutes ses piques pour rien. pis merde, il y en a marre. oh ? alors comme ça, elle va s'avouer déjà vaincu alors que le combat n'a même pas encore démarré ? nana fait la moue, elle qui était d'humeur joueuse. c'est une grande déception à son goût, elle s'attendait à tellement plus, comme quoi rien n'est jamais certain avec cette rousse. elle souffle agacée, finissant par accorder plus d'importance à son café, qu'à la fille en serviette. parce que oui, quel intérêt, si elle ne veut pas jouer ? j'vais partir. J'en ai marre d'être ici. ah oui ? ah parce qu'elle à cru que ça s'passait comme ça elle ? qu'elle avait juste à dire ce qu'elle voulait pour l'obtenir ? t'as pas fini d'en baver ma petite. c'est peut-être d'la méchanceté qui anime nana à ce moment alors que les idées fusent dans sa petite tête. ou peut-être que c'est de bonne augure parce qu'elle veut ce putain de crêpage de chignon qui va réveiller tout l'appart. qui va faire râler tout le monde et qu'à la fin ça s'ra la seule heureuse d'avoir foutu sa merde parce que c'est ce qu'elle fait de mieux si on oublie les pipes entre autres.. bref.. ouais t'as raison ! barres toi ! t'auras qu'à faire la pute pour payer ton loyer. langue de vipère. petite insolente, en même temps faut pas chercher aussi. comme si daire pouvait se barrer comme ça, d'puis quand elle est riche pour s'payer un appart ou survivre sans son gang ? nana, elle mâche pas ses mots, puis elle à tellement envie d'faire mal qu'elle s'gêne pas pour en rajouter une couche, histoire de bien enfoncer le clou, histoire que ça transperce un peu plus les pores de sa chair, que ça s'immisce dans ça petite tête, qu'elle survivra jamais dehors toute seule. puis quand tu te s'ras trop fait sodo, tu reviendras pleurer pour qu'on t'reprennes parc'que tu peux pas vivre sans nous. sans les kids. sans les prises de têtes et les fous rires. sans toutes ces histoires plus tordues les unes que les autres, mais qui font qu'ils sont chacun à leur façon irremplaçables. elle s'en fou nana si ça la blesse, elle s'en fou si ses mots sont trop violents à l'égard de la rousse. elle s'en fou parce qu'elle sait que peut importe ce qu'il se passe, ils reviennent tous au QG. y a ceux qui abandonnent au bout de quelques heures parce qu'ils auront oublié leurs clopes, ce qui disparaissent deux jours et reviennent dans un sale état. quelque soit la raison, y a toujours un retour. un retour qui fait pas toujours du bien mais dont ils ne savent pas se passer.