encore une dispute. les cris qui fusent et se heurtent au mur pour finir en échos. mouvement brusque entraînant la chute de ce qui n'a rien à faire dans le coin. tout y passe. les fringues se déplient dans les airs, les objets volent en éclat, se fracassant parfois au contact du bitume. et ça continue encore et encore, jusqu'à épuisement de ressource. enfin, si seulement il pouvait y avoir de l'épuisement quelque part. avec JJ et nana il ne faut pas y compter. il hurle, elle hurle et ça n'en fini jamais. le pire dans tout ça c'est que nana se souvient jamais de la raison de leurs engueulades, parfois si, surtout quand elle sait qu'elle à tord et qu'elle le nie sans honte. mais là, elle sait même pas d'où ça vient ni pourquoi elle commence à s'arracher les cheveux.

y a son tel qui vibre. la vitre qui s'illumine. l'envie d'y répondre et l'incapacité de lâcher JJ du regard. putain elle l'aime tellement cet enfoiré. elle peut jamais lui en vouloir et en fait sans même y réfléchir, elle lâche prise. oubliant cette haine qu'ils surenchérissent pour mieux s'aimer. elle est déjà passé à autre chose. elle sait surtout que le message il vient de tinks. elle est presque certaine qu'en sortant de là, c'est la première personne qu'elle va voir. son cerveau s'est mis en mode off, l'espace de 5 min ou alors il s'est programmé sur la version robot de son être. prend ton tel, tes clopes et barre toi. elle s'exécute comme si elle était son propre pantin. ses mains s'enroulent autours de la nuque de JJ et ses lèvres se laissent finalement glisser sur les siennes, enflammant son corps comme si c'était la première fois qu'ils entraient en contact. et elle le plante, la comme ça. parce qu'elle trouve ça bon. parce qu'elle sait que quand elle rentrera, elle finira ce qu'elle à commencé et elle pourra mourir doucement dans ses bras.

eanna se retourne pas. c'est dur mais il le faut parce que si elle lutte pas, elle se jettera à ses pieds parce que JJ à réponse à tout et sait ce qu'elle aime. mais elle doit l'effacer un temps, mettre en pause ses envies qui brûlent tout son corps pour retrouver tinks. ce mec qu'elle comprend à peine. elle sait pas trop s'il est tout autant perché qu'elle ou s'il vit dans un autre monde. y a des détails qu'elle ne saisit pas. ou pour faire simple, elle arrive pas à comprendre qu'il l'ai pas encore foutu dans son pieu. et elle sait que ce n'est pas une question de respect pour JJ. ça la perturbe un peu tout ça et au final quand elle se retrouve face à la tête blonde peroxydée, elle peut pas s'empêcher de sourire. glisser ses doigts entre ses cheveux alors qu'elle vient tout juste d'embrasser l'homme de sa vie. elle joue avec le feu nana, simulant ce qui pourrait ressembler à une relation incompréhensible. et son corps qui se colle au sien, ça pourrait presque la réchauffer s'il n'y avait pas toutes ces couches de vêtements entre eux. elle se retire pour pouvoir planter ses pupilles dans les siennes, s'y perdre 5 secondes, histoire de capter son humeur. comme si c'était ne serait-ce que possible. on s'arrache ? c'est pas que le quartier n'est pas sympa mais nana sait ce qui arrive aux mecs, un peu trop, proches d'elle quand elle reste dans les parages.

Eanna elle était magique. Eanna, l’Alien de ce monde, trop parfaite pour être abimée par cette terre, et ces putains de terriens. Et Tinks, il protégeait Eanna, comme sa propre vie, comme sa propriété. C’était malsain, cet amour qu’il avait pour elle. C’était pas un amour normal, pas de ceux qu’on voit dans les films. Le sien, il dépassait la norme, il dépassait l’entendement, et il dépassait la bienséance. De toute manière, Tinks il dépassait la bienséance constamment, dans tout. Elle était là, légère comme l’air, libre comme le feu. Il sentait son corps se tordre, une partie en particulier, son cœur se réveillait, lui qui dormait si souvent. Il avait envie de l’avoir que pour lui, de la posséder mais elle avait ce côté trop pure pour qu’il n’ose le faire. Eanna était différente. C’était surement pour ça qu’il la laissa toucher ses cheveux, de ses doigts fin dessiner des chemins entre ses cheveux déteints. Surement pour cela qu’il laissa se dessiner un sourire sur son visage, endolorie de cette mimique exceptionnelle. Il devenait presque tendre quand elle le touchait.
Il devina, dans ses yeux, l’ambiance à l’intérieur. JJ. Il avait envie de laisser son sang chaud, s’exprimer. Il avait envie de défoncer cette putain de porte pour aller foutre une raclée à ce connard. Mais il ne le fit pas. Pas par peur mais parce que cela ferait du mal à Eanna. Eanna cette fille perchée dans ses rêves et dans ses illusions qui a laissé son cœur dans les mains de ce bourreau. Alors il entoura son petit cou frêle de son bras, l’attira à lui comme pour la protéger et posa un baiser sur le haut de sa tête, au sommet de sa douce chevelure. Elle sentait bon. Il avait bon, surtout, surtout parce qu’il espérait que JJ soit à sa fenêtre à le regarder faire, à le regarder emmener le saint graal, le précieux.  
- On s’arrache ?
- On y va
Alors il l’emmena, la força à tourner le dos à celui dont elle avait tant de mal à se libérer. Au défaut de pouvoir le taper lui, il se défoulerait sur le prochain gros lourd qui s’approcherait. Même si à force, les rumeurs faisaient que de moins en moins n’oser. Il savait qu’il gagnait aujourd’hui, que même si elle n’était pas à lui, il était pour elle une échappatoire, un exutoire. Il vérifia tout de même, on ne sait qu’il lui donnerait une bonne raison  de faire demi-tour et d’enfin faire ce qu’il avait en tête. « tu vas bien ? toujours une peu de bébé ? » il voulait savoir si il l’avait tapé.il se doutait qu’elle ne lui avouerait pas la vérité si c’était le cas, mais mieux vaut toujours demander. Parce qu’avec lui, elle était en sécurité. Alors il essaya de la distraire, de l’emmener loin des mots et des maux de JJ. « Il parait qu’ils vont arrêter bob l’éponge. C’est une ca-ta-strophe » Une catastrophe qui méritait un gros calin.

c'est marrant le regard des gens, comme d'une personne à l'autre il saute d'une version à une autre. c'est vrai que de loin ils pourraient être frère et sœur. c'est vrai que de loin ils pourraient être un couple, des amants, des amis. ou même tinks et eanna. les illuminés dont personne ne saura percer le secret parce que le secret et qu'il n'y a pas de secret. alors le monde, il disparaît, il prend une autre dimension et plus rien ne compte. de toute façon, ça lui arrive pas souvent à nana de compter. enfin.. sauf quand il s'agite de compter les billets qu'elle va voler dans la caisse de son taff sans avenir. elle se laisse aller contre le blond, oubliant un temps qui elle est, se laissant bercer par le bras enroulé autours de sa nuque. se délectant du baiser qu'il vient déposer sur son front comme s'il la prenait pour une enfant. ça la fait encore et toujours sourire, c'est euphorisant. ouais c'est ça. c'est l'effet qu'il a sur elle, ce dont de la rendre presque euphorique pour un rien. quelque part ça lui fait du bien de se changer les idées et de découvrir un autre état d'esprit qu'elle enferme trop souvent à double tour dans un coin de son être. là elle se contente de se laisser porter par le rien qui les habite, et ça lui va parfaitement. cette déconnexion constante quand elle est à ses côtés, le fait de pas avoir besoin de lutter contre la vie ou quoi que ce soit. juste, elle profite. elle profite de rien mais elle profite quand même.

alors c'est tout normalement qu'ils décident de s'enfuir vers des horizons inconnus ou peut-être juste au bout de la rue. lui confirmant ça demande en ajoutant un : on y va. hochement de tête et elle suit le mouvement, non sans vouloir se retourner une dernière fois. un dernier coup d’œil, histoire de, histoire de voir si JJ regarde ou si ça l'effleure à peine. elle se dit qu'elle va pas lui porter plus d'attention, qu'il faut qu'elle se créer une vie pour qu'il ai l'impression d'avoir quelque chose à attraper. et elle se perd dans ce trauma de pensées qui ne cesse de grandir chaque jour parce sans vouloir se l'avouer, elle est morte de trouille à l'idée de le perdre. tu vas bien ? toujours une peau de bébé ? elle se retrouve à nouveau dans le temps présent avec pour seul référence le mot bébé. elle marque un arrêt, le cœur au bord de lèvres. ce mot qui lui rappelle ce qui se loge au fond de son ventre, ce mot qu'elle va devoir annoncer un jour. elle pourra plus s'en cacher tôt ou tard, et le beurre de cacahuètes passera plus pour une excuse quand les filles diront tu prends trop d'poids d'un coup là ! alors elle se détourne de la question sans même l'avoir réellement comprise, se contentant d'hocher la tête en signe d'un oui dont elle n'est même pas certaine. t'as une clope ?  elle trouve ce qu'elle peut pour faire diversion, pour éviter le malaise. elle a pas envie d'en parler et elle veut surtout pas qu'on sache pour ce qu'elle ai entrain d'abriter dans son ventre. et tinks, il est pas con. il parait qu’ils vont arrêter bob l’éponge. c’est une ca-ta-strophe. il a le don pour sauver la situation, alors peut-être qu'il pensera pas au mot bébé et qu'il aura autre chose en tête. mais pour ce qui est de changer de sujet et faire en sorte que tout aille pour le mieux, il obtient la note de 10/10. c'est in-to-lé-ra-ble ! elle se joint à lui dans ses railleries, profitant du détournement pour sourire à nouveau. en fait elle veut même pas penser à ce qui la blesse. non elle veut un câlin, des bonbons et rire comme si elle avait 4 ans et demi. ils vont pas vraiment faire ça ? parce que mine de rien bob l'éponge c'est sacré !

La sensation bien réelle qu’elle n’est pas entièrement là. Elle ne l’a jamais vraiment entièrement. JJ avait une emprise sur elle que tinks jalousait beaucoup. Il avait été là avant peut-être, avait réussi à conquérir son esprit et manipuler son cœur. Il le savait tinks, qu’elle n’était pas heureuse. Il le ressentait à chaque battement de cœur qu’elle percevait. Alors il se contentait de l’emmener loin de lui, loin de ce bureau, de ce kidnappeur de raison qu’il était. Il ne comprenait pas qu’elle soit si accrochée à lui. Mais il n’avait jamais réellement cherché à aller plus loin avec eanna. De peur. Peur de la blesser, peur de la perdre. Il préférait agir dans l’ombre, la surveiller ou plutôt, comme lui le voyait, veiller sur elle sans qu’elle ne sache. Parce que c’était une plus grande preuve d’amour non ? Elle se retourna vers JJ, encore une fois, le regard vers l’homme qui lui fait tant de mal.
Mais il sent que quelque chose est différent. Il met son bras autour de son épaule, comme pour la protéger du monstre, bien à l’abri au creux de son corps. Il a envie de lui demander ce qui ne va pas. Mais ils ont toujours eu cet accord tacite. Ils ne parlaient jamais de JJ. Tinks faisait comme s’il était un bon ami, sans une once de curiosité. Il essaye d’étouffer l’inquiétude qui naissait en lui alors qu’il emmenait eanna plus loin dans l’inconnu. « Ca va ? toujours pas de bobo ? » (autant pour moi mon correcteur à mis bébé à la place XD ! ahahahaha) t'as une clope ? détruire sa santé pour ne pas affronter la réalité. Ce n’était pas tinks qui allait la blâmer. Il attrapa son paquet pour l’ouvrir en présentoir à la petite brune. Mais il sentait, sentait le malaise qui s’installait. Il percevait la tension dans le cœur de la petite femme, le stress qui émanait de ses pores. Elle voulait lui cacher quelque chose, ou elle avait peur de lui dire quelque chose. Heurté dans son égo, de voir qu’elle ne faisait pas confiance assez à sa protection, il essaya de faire diversion à son tour. Lui montrait qu’il n’avait rien avoir avec JJ. Que lui était un homme qui serait prendre soin d’elle, aussi tordue soit-il c’était un homme fidèle. Il n’était violent qu’avec des hommes. Les femmes c’était précieux. C’était la mère de Dani qui lui avait pris ça. Surement l’une des seules leçon qu’il avait retenu qui ne venait pas de Peter.
Peter qui ne voyait pas d’un bon œil sa relation avec eanna. C’était une distraction. C’était une inconnu... Elle n’était pas une LB. C’était une perte de temps. Et puis surtout, il avait vu qu’eanna pouvait l’éloigner de lui. Son fidèle tinks. il parait qu’ils vont arrêter bob l’éponge. c’est une ca-ta-strophe. il lui offre son petit sourire en coin. Celui qui fait fondre la gente féminine ordinaire. Oui. Parce qu’eanna ne l’était pas. Ordinaire. c'est in-to-lé-ra-ble ! elle prend sa perche comme un canaux de sauvetage. Il savait désormais qu’elle n’allait pas bien. Mais il attendrait qu’elle soit prête. Il serait là quand elle se noyera et récoltera les pots cassés et la demoiselle en détresse en retour. ils vont pas vraiment faire ça ? Ils continuèrent de marcher dans la rue. A la vue de tous. Ils étaient surement un couple. Tant mieux. Cela empêchait les hommes de s’imaginer des choses. Enfin. Certains. J’sais pas ya vraiment des gens qui n’ont le respect de rien sur cette terre. Il laissa un rire s’échapper. Un petit rire. Parce que tinks n’était pas du genre à rire ouverte, trop fort. Même dans son rire il était discret. Il avait appris toute sa vie a l’être après tout. Et puis, un petit garçon fonça sur eux pour venir percuter violemment Tinks. Ca aurait été un homme, il l’aurait violemment repoussé et lui aurait engueuler. Il avait le sang chaud Tinks. C’était surement un point commun qu’ils avaient JJ et lui. Mais alors que l’enfant levait les yeux sur lui. Il s’accroupit et posa sa main sur sa tête, laissa les épaules d’eanna pendant un instant. « Faut regarder où tu vas petit » il lui sourit et s’écarta pour le laisser partir. Il redonna son attention à la belle qu’il convoitait tant. «Les gosses… » sans savoir qu’il venait peut-être de mettre les deux pieds dans le plat.

ça va ? toujours pas de bobo ? non pas des bobos, seulement des bleus au cœur. y a que ça qui est réellement douloureux, les coups ça passent, ils s’effacent mais ce qui se passe à l'intérieur.. ça laisse des traces. des traces marqués au fer qui ne guérissent pas ou jamais totalement. ces petits bobos pour lequels elle fait semblant, parce que nana elle est forte, y a rien qui l'atteint.. elle se met à la hauteur de JJ, il le faut bien sinon elle pourrait pas en être là aujourd'hui. elle aurait pas survécu aux crasses, aux coups, aux mots. à chacun de ses mots qui sont parfois plus fracassants que ses mains sur ta peau. r.a.s avec un sourire bien fake en lequel elle ne croit pas elle même. ça se devra de passer parce que de toute façon elle pourra pas lui vendre mieux son arnaque. alors elle change de sujet, les clopes ça détourne toujours l'attention. enfin des gens qui ne voient rien.. tinks lui il voit tout cet enfoiré, c'est probablement pour ça qu'elle accroche autant avec lui. parce qu'il voit tout, qu'il comprend et qu'il dit rien parce que gentiment il vient coller des pansements sur toutes les éraflures. c'est l'ami qu'elle n'a jamais su se faire, trop occupée à repousser les gens plutôt que d'accepter leur aide. lui, elle l'a laissé rentrer, peut-être parce qu'ils se soignent mutuellement sans le savoir. des antibiotiques humains. c'est bête mais elle sourie à cette pensée. instinctivement son corps balance vers le sien comme pour lancer une accolade alors que bob l'éponge et au cœur de la conversation. j’sais pas ya vraiment des gens qui n’ont le respect de rien sur cette terre. et elle hoche la tête. sans vraiment comprendre pourquoi ils veulent arrêter de diffuser cette foutue éponge qui vit dans un ananas. qu'est-ce que ça peut bien leur foutre de continuer à balancer des débilités à la télé ? c'est clair. et ça rigole. enfin ça pouffe plutôt parce que leur rire ne résonne pas entre les murs qui se dressent autours. c'est bon enfant, de la douceur, du baume au cœur.

ils marchent comme ça, accrochés l'un à l'autre. sans vraiment trop regarder où ils vont, comme la plupart des passants en fait. ils vont juste tout droit et visiblement ce gamin va dans le sens inverse. un accro. c'est léger mais d'instinct elle porte l'une de ses mains sur son ventre. lointaine à la scène qui se joue devant ses yeux. un instant de vie volée, s'en est limite touchant. elle essuie rapidement ses yeux pour sécher les larmes qui commencent à monter. faut regarder où tu vas petit. et quand il se retourne à nouveau face à elle, c'est comme si de rien était. tout sourire parce que c'est qui s'est passé compte. les gosses... elle glisse une main dans ses cheveux, histoire de se détendre, ne quittant pas son sourire qui semble nécessaire. ouais les gosses .. y a ce rire nerveux qui s'échappe d'elle. putain. pourquoi y a un rien qui l'a trahit. elle est fatiguée de faire semblant et prétendre. elle est morte de trouille et y a personne pour se rendre contre de ce mal être qui devient trop envahissant même pour elle. tinks.. tu penses que je pourrais être une bonne mère ? et ça part, comme un boulet d'canon. parce que cette question la ronge jusque tard la nuit, quand tout le monde dort paisiblement et qu'elle ne peut pas fermer l’œil parce qu'elle pense trop. enfin.. pas là .. mais .. si j'devais avoir des enfants .. un jour quoi .. ouais un jour, pas dans six mois. pas maintenant parce qu'elle n'a rien d'une figure maternelle. s'imaginer avec un chien, un jardin et deux gamins qui courent avec JJ. ça ressemble plus à une blague qu'une éventuelle réalité. fin bref laisse tomber.. on va manger une glace ? passer à autre chose. encore dévier la conversation et fuir la vérité. il faudra qu'elle assume un jour, mais pas là. pas maintenant. il y a plus important qui l'attend. comme une glace triple boule, caramel, passion, noisette.

Trop pris par ce gamin qui courrait comme si sa vie en dépendait. Sans regarder. Sans jeter de regard. faut regarder où tu vas petit. Une rencontre fortuite. Un gamin. Il l’avait été aussi quand il avait été trouvé par Peter. Les mains encore couvertes de sang ; le sang de qui il ne le sait pas. Avoir des enfants il n’en avait jamais voulu. Parce que ses parents a lui ne sont que des souvenirs qu’il a enfui derrière un mur. Il ne connait même pas son nom, ne reconnait pas de visage. Il a toujours vécu comme un enfant du monde sans parents, juste Peter. Il le laisse partir dans la vie, sans se soucier. Il a des parents lui. les gosses... une main dans ses cheveux. Il ne remarque pas tout de suite le malaise, le questionnement qui timbale sa tête ni la main délicatement posée sur son ventre. Cela ne lui vient pas à l’esprit qu’il puisse avoir un être en elle qui grandit. ouais les gosses .. Et puis elle échappe un rire, un rire faux, un rire qui résonne dans sa tête comme un problème. Il arque un sourcil mais ne pose pas de question. Il ne veut pas être trop intrusif avec elle, il ne veut pas la brusquer il a trop peur. Mais la phrase qui suit lui confirme sa peur. Et le fait qu’elle lui pose sa question est pour lui, une preuve qu’elle demande de l’aide. tinks.. tu penses que je pourrais être une bonne mère ? il lui lance un regard, affectueux, doux. C’est presque bizarre c’est presque drôle tellement il n’est pas habitude à ces regards-là. Il ne les jette qu’à elle. Peut-être parfois à sacha sans vraiment s’en rendre compte… Il entrouvrit la bouche pour lui dire qu’elle serait la meilleure mère du monde et qu’il pourrait même accepter de donner un enfant à son monde de merde si c’était pour ses beaux yeux. En espérant qu’il tienne d’elle. enfin.. pas là .. mais .. si j'devais avoir des enfants .. un jour quoi .. fin bref laisse tomber.. on va manger une glace ?
Il s’arrête alors dans leur marche vers l’inconnu. Non il n’allait pas passer l’éponge. Il était aussi là pour elle et même si il avait peur de faire le pas de trop, d’être relégué dans la catégorie « stalker » alors qu’il en était clairement un. eanna. Tu serais une très bonne mère. J’en suis persuadé. Il la regardait maintenant, il s’était mis en face d’elle pour pouvoir plonger ses yeux dans les yeux avec intensité. Et je serai là pour le protéger en espérant qu’il prenne tout de sa mère. il lui sourit. Ouais il serait la pour lui-même si il était de JJ. Cette idée lui tira une grimace alors qu’il se remettait à ses côtés, prêt pour l’emmener manger cette glace. Parce qu’il avait un sale présentiment et qu’il n’allait pas s’arrêter là. Il avait envie de lui demander si cette soudaine question cachée une envie ou pire déjà une graine de planter. Il ne put s’empêcher de lancer un regard à son ventre. Après combien de temps ça se voit ce genre de chose ? Il irait faire une recherche Google. Il avait envie de lui poster transi questions mais il ne voulait pas être brusque. Il osa tout de même laisser échapper celle qui lui brulait le plus les lèvres. Sa jalousie reprenant un temps le dessus. Tu … Vous voulez avoir un enfant avec l’autre ? il essaya de cacher le plus possible sa haine pour JJ mais cela lui était difficile. Il voulait sonner comme l’ami inquiet qui attendait et qui serait là quand il ne fallait pas.