Sujet: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Lun 21 Nov - 20:22
SEREBRA (ça fait cérébral )
Chink in one's armor
Une nouvelle robe, une toute nouvelle robe. C’était simple depuis qu’elle avait recroiser Serena, cette amie d’enfance, elle ne portait plus que des vêtements de sa marque, de son magasin, de ses petites mains. Elle était presque devenue sa conseillère, même sans le vouloir. Même sans que barbra n’en ait vraiment besoin. Elles étaient redevenues amis après des années, sans trop se voir. Et pourtant, à l’époque, personne n’auraient parié sur elles. Entre la fille de la maman toxico et la petite rondouillette timide, il était difficile d’imaginer les jeunes femmes d’aujourd’hui. Terreur de ses hommes. Reine de la nuit. Sûres d’elle, belles et séduisante, elles-mêmes n’auraient pas parié sur elle. Et pourtant, elles étaient l’exemple même que rien ne pouvaient stopper une femme, pas même cette putain de vie de merde. Barbra était là, toute pimpante, ravissante, portant l’une de ses robes, la première qu’elle avait acheté chez Serena. Ce jour où elle s’était trifouillé l’esprit pour comprendre pourquoi elle connaissait ce sourire. Elle n’avait jamais oublié ce sourire. L’une de ses seules véritables amies d’enfance. Barbra était là, de l’autre côté de la rue, elle était venue à pied, en talon, parce que oui, Barbra était ce genre de fille à pouvoir marcher des km en talons tranquille (enfin ça c’est ce qu’elle vous dira).
Elle aurait espéré venir tout simplement à la fin du boulot de serena, presque à l’heure de fermeture, et sortir après avoir constaté que OUI, cette robe lui faisait des jambes, un cul et une poitrine de malade. Et après avoir rigolé sur le fait que OUI c’était normal et qu’elles s’y attendaient. Et après s’être complimentée l’une l’autre, sur son corps de rêve, sur ses talents de malade… Mais le destin décida de sauver l’âme de ces quelques hommes dont elles auraient fait tourner la tête parce qu’elle l’aperçu, lui. Leonard. Ce skateur anarchiste qui avait réussi à l’a kidnappé, l’a kidnappé de sa vie le temps d’un instant, de la bande, des emmerdes et de la merde. Cet homme qui avait la tête d’un enfant et l’allure d’un ado qui avait réussi à faire ressortir la Barbara qui était en elle. Il était là, il sortait, en reboutonnant sa chemise, et en recoiffant ses cheveux. BORDEL.
C’est quoi ce DELIRE ? Elle sentit la haine, la colère bouillir en elle. Elle commençait à s’imaginer des trucs : Serena et Leo. Ensemble ? C’était pas possible. Et pourquoi elle lui faisait ça. Bon elle avait absolument aucune idée que barbra connaissait léo et encore moins les questionnements que celui-ci avait attisé en elle. Mais c’était SON sauveur, à elle. Elle refusait de partager. Barbra n’était pas de celles qui réfléchissaient, qui résonnait, qui s’interrogeait sur les émotions. Elle n’était pas de celle qui réfléchissent avant d’agir mais plutôt d’agir tout court. Barbra commença à se ruer, traversant la route sans même regarder, elle ignora le klaxon. Elle ignora la raison. Elle ne se demanda pas pourquoi elle était si peinée, si énervée à l’idée d’imaginer son amie avec leo. Ils n’étaient rien, pas ensemble, ils ne s’étaient même pas embrassés. Et ils pourraient faire un beau couple et puis elle n’ignorait pas que l’anarchiste devait avoir une multitude de conquête. Mais le voir ce n’était pas pareil, avec une amie ce n’était pas pareille. Elle entra dans le magasin, prêt à en découdre et vit la blonde en face, tout sourire, ne se doutant pas de la tornade barbie qui l’attendait. « C’EST QUOI CE DELIRE ? » sa voix n’était pas agressive, contre toute attente, c’était la peine et l’inquiétude qui transparaissait.
Et alors elle pensa à Joe. A son meilleur ami, à leur relation secrète. Elle réagissait comme ça, alors qu’elle se disait amoureuse de lui. Elle était perdue, elle ne savait plus. Son cœur était paumé au milieu d’un océan de doute, et barbra n’aime pas être paumée, alors elle préfère le laisser là, de ne pas se poser de question et juste réagir. « Tu te tapes Léo ? » la subtilité c’était pas le fort de Barbra, elle y allait franco, pas de chichi. Elle aurait peut-être joué les infiltrés, fouillé le téléphone mais pas avec Serena. Elle l’estimait trop, c’était son amie. et barbra avait trop peu d’amies filles pour se permettre de perdre celles qu’elle avait
Serena Gianelli
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Sam 26 Nov - 1:04
Serena ne s’est pas encore lancée dans la mode masculine. Mais il faut avouer que ça aurait pu une explication comme une autre. Sorti après un essayage peu concluant. Le type part vite, gêné d’avoir pris du temps à la vendeuse pour ne rien acheter. Et donc il se rhabille dehors. Logique. Sauf que ça ne lui a pas du tout traversé l’esprit quand Barbra l’a assommée avec ces questions. Elle l’a vu arriver, ou du moins c’est le coup de klaxon à l’extérieur de la boutique qui a attiré son attention vers la rue. Elle a pensé une seconde que Leo avait failli se faire renverser. Ça aurait été un mauvais timing de l’univers, alors qu’elle ramassait les miettes du goût si particulier qu’il avait laissé sur ses lèvres avant de disparaître. Mais au lieu de cela, c’était la blonde de son enfance qui trottinait vers elle, drapée comme jamais par un cadeau qu’elle lui avait fait quand elles s’étaient retrouvées après tant d’années. Le brève crainte s’effaça vite au profit d’une pointe d’affection. Un brin de nostalgie aussi. Et puis surtout le coeur ravi et la bouche-sourire. Ça faisait du bien de revoir Barbra. Et de la redécouvrir si belle, si changée, si sûre d’elle. Enfin d’habitude… “C’EST QUOI CE BORDEL ?” L’inquiétude file et tait le “Wow stop tu m’éblouis. J’viens d’me prendre un coup de canon dans l’coeur.” que Serena allait lui balancer. Et elle ne voit du tout de quoi elle parle, ne peut qu’attendre la suite. “Tu te tapes Leo ?”
On apprend aux filles la honte. Ferme tes cuisses, couvres-toi. On les fait se sentir ainsi juste parce qu’elles sont nées femmes et qu’elles sont probablement déjà coupables de quelque chose. Alors les filles grandissent en devenant des femmes incapables de dire ce qu’elles désirent. Elles se taisent. Sans pouvoir annoncer ce qu’elles pensent vraiment. Transformant les faux-semblants en une performance quasi artistique. Mais ce petit jeu n’a pas sa place ici. Pas entre elles. Barbra et Serena savent très bien se défaire de tout ça. Se décoller de ces vitres de convention. C’est sûr qu’elles ont bien grandi et qu’elles assument leur féminité, leur être, sans problème maintenant. “Oui. ... Pourquoi ? Il y a un souci ?” Elle répond sans se cacher et sans chercher à se justifier de quoique ce soit, mais laisse à Barbra la possibilité de parler de ce qui semble la secouer. Car la sensation dans la poitrine de Serena est floue, incertaine. À la fois soudainement excitée qu’elle puisse le connaître aussi, mais en même temps, le ton enrobant la voix de la barbie laisse anticiper quelques imprévus. Serena contourne la petite table pour rejoindre son amie. “Je ne savais pas que tu le connaissais. Comment ça s’est fait vous deux ?” Elle lui sourit, pose sa déduction dans du velours, lui laissant la place pour lui raconter tout ce qu’elle voudra. Parce que du coup, c’est normal de déduire que Barbra et Leo profitent aussi ensemble. Y a pas de malaise et il n’y en aura pas. Parce que Serena aime mais n’est pas amoureuse. Elle peut pas leur faire ça. Qui plus est quand on croit à la tolérance, au partage et à la confiance. Entière, impulsive et tendre, elle préfère donner du coeur et recevoir l’esprit. Elle n’a pas peur de souffrir, de la mort ou de la vieillesse. Elle rit et s’émeut facilement. Ça lui suffit amplement. Elle fait déjà tout ce qu’elle peut. Et puis surtout, Serena et Leo sont sur la même longueur d’ondes. Alors ça ne choque pas la créatrice que Leo ait attrapé la barbie dans ses filets. Parce qu’elle est bien plus que ça. Bien plus qu’une poupée trop canon pour n’être qu’à ses pieds ou dans son lit. Si on se donne la peine d’essayer de passer la herse et le pont-levis, on s’attache forcément à cette nana-là. Et si il y a bien quelqu’un pour voir les gens tel qu’ils sont, à quel point ils sont beaux, c’est Leo. “Profites bien de lui, il est trop bon pour ce monde.”, ajoute-t-elle le plus naturellement du monde, indétrônable doux sourire peint sur le visage. C’est peut-être déconcertant de la sentir si attachée à lui et en même si à l’aise avec l’idée de “le” partager. Mais Leo n’est pas un objet. Il ne se découpe pas en petits morceaux. Il donne, comme elle. Il est libre, comme elle. Alors dans le joli monde de Serena : comment ne pas avoir du baume au coeur quand deux personnes qu’elle adore se sont rapprochés ?
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Mer 30 Nov - 13:20
Oui. ... Pourquoi ? Il y a un souci ? Désinvolte. Comme si c’était normal, comme si il n’y avait pas de problème. Barbra bouillait. Enfin. Elle l’était car le calme de cette amie retrouvée la fit se calmer. Comme une douche froide. C’était normal. Oui. Parce que Léo n’était pas à elle. Elle n’était même pas avec lui. Ils n’étaient que deux amis qui se côtoyaient. Ils ne s’étaient pas embrassé et ils s’étaient sûrement pas un couple ; Elle n’avait pas le droit de s’énerver, pas de droit de s’outrer, pas le droit de lui dire d’arrêter de voir sexuellement Léo. Et puis Léo, c’était une âme libre, un ange descendu du ciel. C’était cet enfant qui avait grandi mais qui avait gardé ses rêves d’enfance. Elle ne méritait surement pas d’être la seule à en profiter. Pas elle. Barbra descendit sa haine d’un coup ; Soudain mal-à-l’aise de la scène qu’elle venait de faire ; Pourquoi ? Elle ne se le demandait pas, et pourtant elle avait sang qui bouillait à l’idée de voir Léo avec une autre fille. Elle ne s’était jamais posé la question mais la vue du jeune homme avec Serena avait réveillé son esprit endolorie. Serena s’approcha alors. Elle ne lui en voulait pas mais elle était pourtant jalouse. Barbra essaya de garder cette sensation pour elle, le cacher à celle qui avait toujours lu en elle comme un livre ouvert. “Je ne savais pas que tu le connaissais. Comment ça s’est fait vous deux ?” Comment ? Barbra se mit à sourire comme une minette. Elle détestait ça et elle aimait ça en même temps. Elle laissa échapper un rire. Penser à leur rencontre fit descendre la tension qu’elle avait volontairement installée à son arrivée. « Il m’a dit que je tuais des bébés phoques. » Ouais. Les bébés phoques ça créé des liens n’est-ce pas ? Était-elle amoureuse ? Elle ne le savait pas mais elle savait que la présence du blond dans sa vie avait réussi à embellir son quotidien. Elle qui fumait dès le matin ne supportant pas sa vie, elle avait fini par se lever de bonne humeur. Elle se demanda si Serena le connaissait bien ? Si ce n’était qu’un coup d’un soir. Ce qu’elle pensait. Barbra se surpris à vouloir lui dire qu’ils étaient en couple mais cette pensée fut fugace. Elle ne voulait plus être la même, reproduire le même schéma. Léo la voyait autrement, autrement que la bombasse, la Barbie, la « meuf » du leader des yobbos. C’était quelqu’un d’autre, et elle était quelqu’un d’autre avec lui. « On est pas un « deux », fin… c’était juste un amie. J’étais juste… curieuse » Le mensonge le plus pourri du monde. Ouais Ouais. Cause toujours. Mais elle n’avait pas le choix, elle ne voulait pas en parler. Elle ne voulait pas le dire à voix haute cette sensation qu’elle avait dans le cœur parce que Léo c’était son sauveur et pas celui qu’elle se faisait. “Profites bien de lui, il est trop bon pour ce monde.” La bienveillance de Serena la fit sourire. Ouais. Léo et elle ferait un beau couple. Barbra voyait la gentillesse dans leurs sourires. Mais pourtant elle était jalouse, jalouse de ce couple qui parait si parfait. Parce que quand elle s’imaginait avec Léo ce n’était que sur la couette, un couple bancale. « oui. Il est …différent. » Elle essaya de changer de sujet et repris son masque, celui de Barbra. Souriante, sexy et prêt à attaquer. « Bon alors ? On sort » Elle s’agita, pour aller prêt du miroir et se recoiffer discrètement. Elle essaya alors de poser une question. OUI. Une question déguisée, mais qui était pourtant pourtant bien réfléchi. « Et sinon … vous vous êtes rencontré comment vous ? » Ouais. Parce que léo, il était comme ça, il pouvait pas sortir de ta tête comme ça, il prenait ses aises et s’installer.
Serena Gianelli
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Mer 7 Déc - 19:38
Serena voit Barbra s’ouvrir, rayonner différemment. Y a une autre aura qui s’échappe d’elle. Elle imagine facilement les souvenirs de sa rencontre avec Leo se déverser dans l’esprit de la belle. Et son rire la trahit. Si vrai. Il lui fait d’l’effet apparemment. Et la créatrice se délecte de voir son amie si vivante, rejoignant son enthousiasme quand elle mentionne les phoques. Typique Leo. “On est pas un « deux », fin… c’était juste un ami. J’étais juste… curieuse.” Okaayy. Si elle le dit… Serena fera semblant d’y croire. Légère suspicion au fond des yeux, ça lui donne envie de creuser un petit peu plus. Juste pour voir. Taquiner la barbie est une occasion rare. Ça serait dommage de pas en profiter. “Oui. Il est …différent.” C’est sûr. Leo c’est pas celui qui va cracher un molard quand tu lui passes devant dans la rue. Il ne t’invitera pas non plus dans un de ces restaurants chics servant homard et caviar. À la rigueur, peut-être qu’il t’offrira un bouquet de coquelicots en s’insurgeant de les avoir trouver sur le bord de la route alors qu’avant des champs entiers pouvaient se dérouler dans le paysage. Mais Leo c’est surtout le bonhomme capable de te proposer une excursion à dos de mule pour aller à la rencontre de Jabba le hutt ou apprécier la grandeur des plus baobabs de la planète. Leo, c’est un peu l’effet de la première biscotte dans l’estomac après une longue période de jeun. Ça fait du bien. Ça a quelque chose de libérateur et d’énergisant à la fois. Et puis, entre ses mains, tu peux vite de sentir comme Aphrodite. Mais chut, faut pas lui dire. Mieux vaut se contenter d’en profiter. “Bon alors ? On sort ?” Ça la fait se redresser vivement. Comme un grand oui corporel qu’elle n’aurait pas su retenir. “Ouais ! Ah mais attend j’voulais finir d’installer les guirlandes lumineuses.” Malgré le décor post-ouragan, noël approche. Les petites loupiottes scintillantes, ça met un peu de douceur dans les yeux quoiqu’on en dise. “Et sinon … vous vous êtes rencontrés comment vous ?” Perchée sur un tabouret dans un équilibre précaire pour chercher à bloquer le fil lumineux, l’italienne met quelques secondes avant de répondre. “C’était y a deux ans au Tibet. Il a débarqué dans le village où je venais de me poser pour un de ses documentaires… On a passé quelques semaines un peu folles ensemble.” Le sourire est gravé dans sa voix malgré la concentration. “Puis j’ai décollé avant lui. On devait se recontacter pour s’faire un voyage, genre Uruguay mais j’ai perdu son numéro, il a perdu son téléphone. Bref, ça devait pas s’faire à l’époque. Et nous voilà à Savannah.” Elle a pas pu s’empêcher de mimer avec ses mains, comme pour donner vie à ses mots. Du coup, elle s’est emmêlée avec la déco. Mais ça va, elle s’en est sortie. Son regard chercha tout de suite celui de Barbra. “J’pensais vraiment pas qu’on se reverrait, mais c’est super de le retrouver.” Encore quelques petites minutes qu’elle mime encore avant de retirer son haut sans pudeur avant de filer vers l’arrière-boutique. Elle hausse un peu la voix pour que la miss puisse l’entendre alors qu’elle se change. “T’as dû remarquer qu’on est sur la même longueur d’ondes...” Les phoques, tout ça. Mais pas seulement. Pour eux, l’itinérance des sens, la déambulation de l’âme, les égarements des êtres à travers le monde, c’est pas pour rien, mais c’est pas non plus aussi déplaisant qu’on peut le croire. Traveling is like flirting with life. It’s like saying “I would stay and love you, but I have to go”* C’est vrai qu’ils sont fait pour s’entendre, mais ce qui les pousse à voyager, ce sont les différences, les rencontres, ce kaléidoscope d’inconnus à la fois si près et si loin… Ce sont les autres qu’ils veulent connaître. Tout savoir, tout comprendre, écouter, échanger, partager, aimer. Dans des définitions absolues et universelles. Ils les abattent les frontières que les gens se créent. Parce qu’eux-mêmes ont ainsi été faits. Serena déboule à nouveau dans la boutique, chope son sac et éteint tout. Signe qu’elles peuvent décamper. “Mais dis-moi… Pourquoi tu le trouves différent ?” L’innocente question n’en est pas moins directe, alors qu’elle referme la boutique derrière elles. Agent secret Serena en mission… “Qu’est-ce qu’il t’a fait pour que vous ne soyez qu’amis ?” … Commençons doucement. Et qu’il n’y ait pas de quiproquo dans l’histoire : ce n’est pas un reproche. Juste un fait questionné. Parce que Barbra a l’habitude de plus dans ses relations avec les hommes. Ou moins. Selon les points de vue.
* Lisa St Aubin de Terán
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Mar 20 Déc - 15:49
Mal à l’aise, pour une raison qui lui était encore inconnu. Elle essaya d’oublier sa paranoïa, sa jalousie mal placé, et tentant de retourner à son quotidien. Sortir. Avec Serena. Son amie pas son ennemi dans ce cas-là. Elle aurait pu, mais elle en était incapable, elle avec sur son épaule cette petite fée blonde qui lui murmurait d’en savoir plus. Elle était laissé à elle-même tel un électron libre dans cette attirance pour celui qui ne la voyait pas comme la simple Barbie qu’elle semblait pourtant être la majorité du temps, comme en ce moment, prête à aller draguer le premier garçon assez bête pour tomber dans ces pattes. “Ouais ! Ah mais attend j’voulais finir d’installer les guirlandes lumineuses.” Ouais. C’était noël. C’était l’hiver (ouais mais les garces n’ont jamais peur du froid vous savez). Elle rigola à l’idée que la vie continuait, malgré l’ouragan, malgré qu’elle imaginait Léo en prince charmant venir la chercher dans son carrosse. Qui devait probablement être un skate d’ailleurs. Elle ne connaissait pas Léo. Elle s’en rendit compte. Elle oublia pourtant ce rêve pour laisser place à une conversation des plus normales : « tu vas aussi installer un sapin ? Je préviens je passe la décoration, ça prend trop de temps pour moi. » Elle avait installé un père noël sur son traineau et de la fausse neige par ci par là. Qui dansait, et c’était la seule déco dans sa chambre. Mais très vite ses inquiétudes revinrent et elle ne put s’empêcher de le questionner sur sa relation avec Léo.. “C’était y a deux ans au Tibet. Il a débarqué dans le village où je venais de me poser pour un de ses documentaires… On a passé quelques semaines un peu folles ensemble. Puis j’ai décollé avant lui. On devait se recontacter pour s’faire un voyage, genre Uruguay mais j’ai perdu son numéro, il a perdu son téléphone. Bref, ça devait pas s’faire à l’époque. Et nous voilà à Savannah.” Elle bût ses paroles, écoutant l’histoire attentivement. Elle se demanda s’ils avaient été amoureux. Elle savait pourtant que ce n’était pas le genre de Serena et surement pas celui de Léo. Le libre penseur, qui préférait élire domicile sur pluton plutôt que de s’attacher à quelqu’un. Elle ne pipa mot, trop occupée dans ses pensées paranoïaque. Elle barbotait dans ses pensées, dans ses rêves et ses songes et surtout, surtout dans ses questionnements. Elle était jalouse. Et elle comprenait pas pourquoi. Elle qui avait toujours mis un ola au « plus si affinité ». J’pensais vraiment pas qu’on se reverrait, mais c’est super de le retrouver.” Serena retira son haut et s’enfonça au fond de sa boutique.. “T’as dû remarquer qu’on est sur la même longueur d’ondes...” c’était vrai. Ils étaient peut-être des signes compatibles ? Si elle croyait en toute cette merde elle devrait trouver un sagittaire. Mais ça faisait toujours peur quand à un rencart tu demandais : et sinon t’es quel signe astrologique ? c’était une alerte folle à trois km. « oui… contrairement à lui et moi » elle se sentait soudainement mal dans la peau de barbra, elle voulait être sur la même longueur d’onde que Léo. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Qu’est-ce qui lui prenait ? La grande barbie voulait changer pour un homme ? Elle ne perçut même pas le retour de Serena. Mais elle entendit pourtant sa question qui la fit revenir sur terre. . “Mais dis-moi… Pourquoi tu le trouves différent ?” elle se sentit rougir, comme à chaque fois qu’on lui parlait de Léo. Déjà il était très beau. Genre il aurait pu ressembler à atchoum dans blanche neige avec un gros nez tout rouge mais non il était trop beau. Ce qui rendait pas les choses faciles. « Je sais pas… il me regarde d’une autre manière. Tu vois la plupart des garçons me regardent genre comme si il venait de gagner le jackpot ce qui est flatteur mais Léo me voit pas comme un gros lot tu vois ? J’ai l’impression qu’on peut aller manger une glace ensemble sans qu’il ne voit que mes deux gros ananas tu vois ? » c’était complètement débile et pourtant c’était la vérité. “Qu’est-ce qu’il t’a fait pour que vous ne soyez qu’amis ?” cette question était la vérité pure. C’était rare pour barbra d’avoir d’un homme qu’un ami. Et c’était aussi pour ça qu’elle n’avait pas voulu plus. Elle avait besoin de léo comme ami et pas autrement… Elle se souvint de la foie où il s’était foutu de son talent de musicienne, alors qu’elle avait fait une fausse note avec sa guitare électrique fétiche. Il n’était pas de ceux qui la draguaient pour se la mettre au lit. Il était sincère avec elle. « Il est trop sincère. Je ne m’imagine pas plus qu’ami… » Ouais. Le mensonge quoi. Elle avait juste besoin de lui en ami mais en vérité elle rêvait de se le faire tous les soirs.. « et puis il aurait besoin d’un coup de tondeuse pour avoir une chance » référence à sa chevelure qui en vérité, la faisait trop craquer mais elle avait besoin de rire, de dédramatiser. Elle pris son sac pour suivre Serena vers la boite et laisser la boutique derrière elle. « tu sais que la première fois qu’on s’est vu, il m’a traité de meurtrière ? Si ça c’est pas un signe » alors elle prit sa flasque de rhum ambré et la porta à ses lèvres avant de la proposer à son amie.
Serena Gianelli
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Ven 13 Jan - 17:53
Halte là ! On arrête tout. On essaye d’oublier Leo pendant un peu plus de cinq secondes et on tilte sur le fait que Serena est sagittaire et que le destin les a peut-être bel et bien réunies. Youhou ! On se dandine, on papillonne des cils, yeux de chat, tout ça tout ça. On y croit. Et puis on arrête-là puisque, jusqu’à preuve du contraire, Serena ne sait pas lire dans les pensées. Too bad. Y a une opportunité loupée-là. Enfin pardon. On se recentre. Le sujet du sapin est vite mis au feu. Comme si elle était du style à acheter du plastique ? Et comme si elle allait participer à une déforestation excusée pour les “bienfaits” d’un unique putain de jour soi-disant festif ? Non. Donc non. Pas de sapin. Déjà des loupiottes, ça suffira très bien. Pas besoin de plus pour réchauffer l’atmosphère, et surtout pas quand il y a des canons comme Barbra dans sa boutique. Mais comme la poupée n’avait pas perçu son retour, Serena n’entendit pas le “oui… contrairement à lui et moi”. Remarque qu’elle aurait contredite illico, parce que c’était peut-être trop tôt pour le dire, parce que peut-être que parfois il y a des évidences faciles, directes, mais parfois aussi, il faut effeuiller plus longuement avant de voir les points d’attaches existants. Et puis quand bien même, parfois les différences, ça fait plus de bien. Ça complète, ça équilibre. Faut juste se connaître un peu et savoir ce qu’on veut. “Je sais pas… il me regarde d’une autre manière. Tu vois la plupart des garçons me regardent genre comme si il venait de gagner le jackpot ce qui est flatteur mais Léo me voit pas comme un gros lot tu vois ? J’ai l’impression qu’on peut aller manger une glace ensemble sans qu’il ne voit que mes deux gros ananas tu vois ?” Elle l’écoute, attentive. Et à travers ses mots, elle entend quelques failles, peut-être même des désirs de changements. Ça résonne en parallèle à leur adolescence éreintée où les filles se posent toujours trop de questions sans jamais toutes les dire. Mais elles savent. “À mon avis, tes deux ananas ne le laissent pas indifférent non plus. Qui pourrait l’être...” Elle-même s’extirpe de leur contemplation. “Mais avec sa capacité à tout voir, c’est vrai qu’il a tout du prin… chevali... ” Sa tête se penche sur le côté, chiffonnée, comme si le mouvement allait lui souffler la bonne définition. Mais c’est impossible de ne s’en tenir qu’à une seule dénomination pour décrire Leo. “Dis-toi que t’es déjà à moitié nue.” Oui voilà. C’est plus simple, moins de pression et tu perds pas de temps à chercher midi à quatorze heure. “Il est trop sincère. Je ne m’imagine pas plus qu’ami…” Serena ne cache pas sa moue perplexe. Depuis quand la sincérité empêche quoique ce soit ? Surtout que ça devrait peut-être être l’inverse et elle s’demande où il y a bien pu y avoir un court-circuit dans la mécanique de Barbie. Et pendant un instant, elle se laisse distraire par cette histoire de tondeuse provoquant sa déconfiture. “Aww non le sacrilège...” M’enfin bon, c’est pas comme si ça les concernait vraiment ce que fait Leo de ses cheveux. “Tu sais que la première fois qu’on s’est vu, il m’a traité de meurtrière ? Si ça c’est pas un signe.” Elle rit et se resaisit. “J’suis sûre que c’est pas ça qui l’arrêterait… ” La preuve ils se parlent encore. Elle s’empare de la flasque et laisse sa gorge s’enflammer comme une météorite avant de la lui rendre et qu’elles ne se mettent en route. “En revanche pour cette histoire de sincérité, j’comprends pas. C’est pas censé être bien justement ? Pourquoi ça te bride ?” Oeillade inquisitrice, qui la laissera pas s’échapper. “T’as peur qu’il voit quoi ? Ou t’as peur de pas réussir à l’être autant que lui ?” C’est peut-être direct, mais y a pas de jugements, ni de mesquineries derrière ses mots. Elle veut vraiment savoir ce qui bloque Barbra alors qu’elle a une occasion d’expérimenter quelque chose de nouveau, de différent, qui lui fera assurément du bien à un moment ou à un autre. C’est ça qui devrait compter le plus pourtant… Elle, son vrai bien-être. Qu’elle emmerde tous les autres non didiou !
Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Sam 14 Jan - 12:47
LE DESTIN PARLE
Here it is
Serena et Barbra marchent en direction de la boite, avec sur la langue le goût onctueux du rhum. Elles parlent de Leonard, de sa perfection, de sa gentillesse, de sa générosité. Soudain, elles croisent la devanture d'une boutique d'audio-visuel. Dans la vitrine éclairée est exposée une batterie de télévisions branchées sur une chaîne qui indique "VTT". Les images sont trash et sales, ce sont celles d'une jeune fille aux cheveux noirs qui se scarifie avec un plaisir ostentatoire. Elles ne peuvent louper ces images. Elles ne peuvent ignorer le fait que Leonard en est peut être l'auteur.
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Mer 1 Fév - 13:13
“À mon avis, tes deux ananas ne le laissent pas indifférent non plus. Qui pourrait l’être...” elle rigola. Ces deux ananas c'est clair. Y'avait d'ailleurs que serena pour arriver à les rendre plus élégants qu'imposants avec ses tenues. Barbra se surpris à rougir. Ouais. l'idée que ces ananas puissent atteindre le beau léo lui plaisait. “Mais avec sa capacité à tout voir, c’est vrai qu’il a tout du prin… chevali... ” Ouais... un chevalier. Un prince. Non. C'était juste un anarchiste. c'était aussi peut-être pour ça qu'elle se sentait si bien avec lui. elle n'était pas une princesse, elle était juste elle. “Dis-toi que t’es déjà à moitié nue.” Barbra se remis à rire. Ouais. Serena n'avait pas tord. elle avait rarement tord de toute manière. Elles se laissèrent rigoler sur le beau Léo. pendant un instant. elle lui compta leur première rencontre. “En revanche pour cette histoire de sincérité, j’comprends pas. C’est pas censé être bien justement ? Pourquoi ça te bride ?” elle ne savait pas. peut-être qu'elle avait juste peur qu'il lise en elle et qu'elle lui dise clairement qu'elle était qu'une barbie, pire qu'elle valait mieux que ça. parce qu'elle avait peur, peur de devoir être plus que ça. elle ne s'en sentait pas capable. “T’as peur qu’il voit quoi ? Ou t’as peur de pas réussir à l’être autant que lui ?” elle n'osa pas répondre. elle essaya de trouver un autre sujet de conversation. parler d'autre chose. parce que non elle ne voulait pas aller dans ses méandres. Et puis comme par magie, les télés la sauva. VTT. Léo travaillait là-bas. ils n'en avaient jamais parlé. elle savait juste qu'il travaillait la-bas. elle se rendit compte qu'elle se sentait mal, mal de ne pas être aussi proche de lui qu'elle l'aurait voulu. Serena savait-elle, elle? Barbra tourna le regard. dégoutée, attristée. Elle connaissait la souffrance de cette fille. la sensation d'être en prison dans sa propre maison, dans son propre corps. Alors le rire laissa la place à un silence. et le silence à la tristesse dans le regard de barbra. elle osa alors une question sincère, nue, parce qu'elle avait confiance en Serena, parce que Serena elle, avait connu barbra avant qu'elle ne deviennent : barbie. "Tu crois que c'est lui? Tu crois qu'il a filmé, qu'il l'a regardé... sans rien faire?" elle ne voulait pas le juger, mais pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de le faire parce qu'elle, elle aurait voulu que quelqu'un l'en empêche. "On ne parle jamais de son boulot. Je sais pas... J'ai parfois l'impression qu'il joue un rôle avec moi."
Spoiler:
hl: sorry pour le temps de réponse
Serena Gianelli
too soon :'(
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Sam 18 Fév - 23:18
Le silence de Barbra parle pour elle. Sujet sensible. Dont elle n’est pas prête à parler. Okay pas de problème. Le moment venu, Serena espère que si Barbra en a envie et besoin, elle saura qu’elle peut se confier à elle. Et puis c’est vrai qu’elles sont censées s’amuser, laisser le rhum faire son effet. Elles ont le droit de mettre doutes, craintes et questionnements sur pause. Au moins quelques heures. Loin des nuages de pensées féminines qui se tordent trop souvent dans leurs têtes. Alors l’italienne n’insiste pas. Elle s’apprêtait même à parler de ce truc dont elle a entendu parler, ce truc festif qui lui plaît déjà et lui donne envie de migrer : fin juin, en France, il y aura pour la première fois une fête nationale pour célébrer le mojito. Même si elle adore boire le rhum et la tequila tel quel, brut et ancien, elle a toujours dit que ce cocktail méritait d’être fêté. Mais pas le temps d’évoquer ou d’imaginer les saveurs citronnées, ponctuées de menthe sur leurs palais que l’arrêt de Barbra trancha le fil de ses divagations. Elle suit naturellement le regard de la blonde pour tomber sur les images diffusées par les multiples lucarnes. Et elle déchante. Et elle ne détourne pas les yeux. Elle veut pas. Elle veut faire face à ces images comme pour accepter la détresse qui transperse à l’écran et à travers les gestes de cette fille. Le plaisir malsain qu’elle semble éprouver en se faisant du mal. Ça vient de loin. Labyrinthe dangereux, cercle pernicieux. “Tu crois que c'est lui ? Tu crois qu'il a filmé, qu'il l'a regardé... sans rien faire ?” Il lui faut quelques secondes de plus avant de lier les questions de Barbra aux images qu’elles regardent, puis à Leo. Même si c’est lui, même si c’est Jeff. Peu importe. Ces images ne passeraient pas à la télé si les gens n’avaient pas ce voyeurisme détestable en eux. Si ils ne regardaient pas, si il n’y avait pas cette tendance désopilante dans les foyers, ceux qui bossent sur ce genre d’émissions seraient passés à autre chose, auraient cherché une autre idée pour rassasier les yeux avides et se faire de l’argent. C’est pas forcément ceux derrière la caméra les fautifs, mais ceux plutôt ceux qui regardent. Alors soudainement mal à l’aise, Serena détourne la tête. “Je crois...” Elle a bien vu le dégoût qui le transperçait quand il a à peine mentionner le fait qu’il travaillait pour une télé-réalité, pour VTT. “Qu’il est probable que ce soit lui, autant que ça pourrait être des caméras installées là… Dans tous les cas, je crois que Leo a dû faire son job malgré tout.” Entre ce qu’elle a perçu et ce qu’il lui a raconté quand ils se sont retrouvés la première fois, elle a bien compris que c’était compliqué et qu’il ne disait pas tout parce qu’il ne savait pas quoi, ni ne pouvait en dire plus. “Mais je crois aussi qu’on ne voit pas tout. On ne sait pas ce qui s’est passé après. Je ne vois pas comment qui que ce soit ait pu laisser cette fille saigner.” C’est rare qu’elle rationalise ainsi, mais elle n’arrive pas à réfléchir autrement. C’est tourné dans un foyer, il y a les équipes médicales habituelles sur place. Ça ne peut pas avoir dérapé. Ils ont juste été là pour capturer ce moment, aussi horrible et privé soit-il. Serena ne peut pas imaginer autre chose. “On ne parle jamais de son boulot. Je sais pas... J'ai parfois l'impression qu'il joue un rôle avec moi.” La blonde posa ses yeux clairs sur le visage inquiet et troublé de son amie. Elle y décèle ce que celle-ci veut bien lui donner. “C’est vrai qu’il n’en parle pas beaucoup… Du peu que j’en sais, ça ne lui convient pas mais il ne sait pas quoi faire.” Serena se rapprocha de Barbra pour passer son bras autour du sien et la tirer pour qu’elles s’éloignent de la vitrine. “C’est pas ce qu’il avait l’habitude de faire et j’imagine que ce n’est pas facile de reconnaître qu’on s’perd, ni même qu’on peut s’retrouver alors qu’on croit être coincé.” Elle n’a jamais vraiment connu ça. Elle suppose alors qu’elle n’aime pas faire ça. Mais elle fait à partir de ses ressentis, de ce qu’elle a capté de Leo depuis qu’ils se côtoient à nouveau. “Tu sais... Si il y a des choses que tu n’es pas encore prête à lui montrer, dont tu as honte, c’est valable pour lui aussi. Mais j’t’assure, Leo ne joue pas.”, conclue-t-elle par une légère pression de la main sur Barbra. Parce qu’elle doit y croire pour ça fonctionne.
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN) Ven 10 Mar - 13:07
Je crois, un je crois qui voulait tout dire, alors qu’elle détournait les yeux. Barbra ne pouvait pas. Elle regardait cette fille comme si c’était elle, comme si c’était elle qui était devant lui et qu’il ne faisait rien. Pouvait-il ne rien faire face à sa détresse ? elle qui le dépeignait dans son esprit comme quelqu’un de différent, quelqu’un qui peut-être pouvait la sortir de ce trou dans laquelle elle semblait et se sentait s’enfoncer. Elle l’imaginait peut-être trop parfait, l’idéaliser comme un ange alors qu’il n’était un démon déguisé en sauveur. Peut-être avait -il en lui une part de sadisme, elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer sourire face à cette fille en détresse. Pouvait-il être ce que son imagination lui dépeignait à l’instant ? “Qu’il est probable que ce soit lui, autant que ça pourrait être des caméras installées là… Dans tous les cas, je crois que Leo a dû faire son job malgré tout.” Elle continuait de fixer l’imagine, le supplice qui continuait. Les gens regardait-il ça ? Elle non. Elle n’avait jamais été très télé de toute manière… elle n’avait jamais regardé, alors qu’elle savait qu’il travaillait pour VTT… Elle ne s’imaginait pas autant de violence et autant de non action… Elle entendait Serena défendre Léo. Elle entendait lui dire qu’il était forcé, que c’était ses ordres, son boulot. Mais cela faisait de lui un lâche ? Certes le monde du travail n’est pas jolie jolie mais à quel point faut-il se sacrifier, soi et sa morale pour un boulot ? Elle préférait mourir que de ne rien faire… enfin c’est ce qu’elle se disait mais face à une place bien rodé, il était surement difficile de tout lâcher. “Mais je crois aussi qu’on ne voit pas tout. On ne sait pas ce qui s’est passé après. Je ne vois pas comment qui que ce soit ait pu laisser cette fille saigner.” L’image changea, pour retourner vers une autre scène. Barbra détourna alors les yeux pour les poser contre le sol. Son jolie sourire venait de disparaitre, et même sa jolie robe ne pouvait rien y faire. Barbra repris ses pensées émotionnelles. Léo. Elle. Eux. Et soudainement elle n’avait plus autant confiance en lui… “On ne parle jamais de son boulot. Je sais pas... J'ai parfois l'impression qu'il joue un rôle avec moi.” Comment savoir ? Comment sentir ? Barbra avait rencontré beaucoup de menteurs dans sa vie et des hommes qui mentent, y’a en à la masse. Alors comment faire confiance en quelqu’un quand on doute même de lui à la moindre image. Barbra savait qu’elle ne faisait pas confiance. “C’est vrai qu’il n’en parle pas beaucoup… Du peu que j’en sais, ça ne lui convient pas mais il ne sait pas quoi faire.” Elle se rapprocha d’elle pour passer autour d’elle son bras et l’attirer loin de ces images et ces pensées malsaines, ces questions, loin de ce léo démoniaque qu’elle tissait dans sa tête. . “C’est pas ce qu’il avait l’habitude de faire et j’imagine que ce n’est pas facile de reconnaître qu’on s’perd, ni même qu’on peut s’retrouver alors qu’on croit être coincé.” Serena le connaissait apparemment depuis plus lontemps qu’elle… elle le savait. Elle le connaissait. Alors Barbra décida de lui porter sa confiance . “Tu sais... Si il y a des choses que tu n’es pas encore prête à lui montrer, dont tu as honte, c’est valable pour lui aussi. Mais j’t’assure, Leo ne joue pas.”, Elle posa sa tête sur son épaule. « t’as sans doute raison. Mais t’façon j’pense pas qu’on soit fait pour durer. Il pourrait jamais supporter barbra tuna. Je cherche encore celui qui le pourra » dit-elle en rigolant, en reprenant sa bonne humeur et en emmenant sa Serena jusqu’au bout de la nuit.
FIN
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Sujet: Re: Chink in one's armor (serebra | DESTIN)