Ça condense, ça dégouline d'efforts. Je haletais à petites goulées, dosant soigneusement mes inspirations. Plus que deux répétitions et... Je m'écroulais à même le tapis, le ventre collé au sol laissant mes muscles soupirer de soulagement. Autour de moi les vélos et tapis de course bourdonnaient, inlassablement, tandis que les discrets cliquetis de la fonte rythmaient l'ensemble de la partition. Le sport ne pouvait être une option dans mon quotidien. Vu les quantités astronomiques de nourriture que je pouvais ingurgiter (merci à l'herbe) il y avait plutôt intérêt à ce que je m'entretienne si je voulais conserver la taille idéale pour continuer les shootings. Je me redressais en m'épongeant le front, chassant une mèche rebelle de devant mes yeux clairs. Autour de moi les gens se divisaient en deux catégories: ceux venus vaquer à leur torture routinière, indifférents à ce qu'il se passait à côté, et ceux qui étaient là pour se montrer, éventuellement parvenir à attraper une proie dans leurs filets. Les regards de ces derniers se baladaient sans complexe sur moi, visiblement appréciateurs. Alors je commençais à danser. Pardon, à marcher. Le balancement du bassin étudié, les jambes interminables filant dans un ballet aérien, ondulement maîtrisé à la perfection du fessier. Regardez bien les agneaux, regardez donc ce qui vous passe sous le nez. Port de tête royal, je dénigrais sans pitié ces pauvres dalleux. Un zéro pour l'amazone. Je poussais le battant du vestiaires, savourant à l'avance la douche brûlante que je m'accorderais. Je délaissais mon gros sac sur un banc, et adressais un signe de tête cordial à l'autre jeune femme occupant les lieux, sur le départ. Aussi nue qu'Eve au premier jour, je me glissais sous le jet d'eau chaude. Il était tard, et j'avais toutes la pièce pour presque moi seule. Tranquillement je me mis à chantonner d'une voix à peine rauque, tout en me savonnant énergiquement le cuir chevelu. Je ne comptais pas les minutes, peu pressée par mon emploi du temps, laissant la buée envahir l'air ambiant. Délassée, je m'emparais de ma serviette. Tout du moins essayais-je avant de me rendre compte d'avoir omis de l'amener à portée de main. "Merde" grommelais-je en secouant ma crinière de jais. Furtivement, je me glissais jusqu'au banc central, laissant le brusque changement de température me cueillir sans douceur, et me penchais pour fouiller dans mon paquetage, sans parvenir à trouver la dudit serviette. C'est là que j'eus la peur de ma vie en entendant un timbre grave et chaud à l'accent moqueur. Mon palpitant essaya de sortir de ma poitrine avant d'entamer un sprint d'enfer tandis que je tentais vainement de me dissimuler derrière les porte-manteaux. Déjà prête à dégainer la prise de kung-fu la plus méchante que je connaissais (un coup de pied dans les parties est toujours efficace), je mis un millième de seconde à reconnaître la crinière blonde et la haute silhouette adossée au mur. La cage thoracique vrombissante, un intense sentiment de soulagement mâtiné à un brusque accès de colère m'envahit. "Putain Sil! T'es cinglé! Et puis qu'est-ce que tu fous dans les vestiaires des filles?" Je me sentais comme une biche prise dans le faisceau de phares éblouissants. Des phares à la couleur azurée surplombant un demi-sourire moqueur et que j'eus immédiatement envie d'effacer. Violemment de préférence. D'un geste empressé je me saisis de mon imposant baluchon pour me planquer derrière, tentant tant bien que mal de conserver le peu de dignité et de pudeur qui me restaient. Et ce bien qu'aucune partie de mon anatomie de soit inconnue de ce petit branleur.
Dernière édition par Soan Barlow le Mer 11 Jan - 18:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 10 Déc - 0:41
T’as rigolé en voyant les prix affichés pour la salle de sport. Ils sont tarés bordel. Pourquoi ils foutent autant d’argent pour s’entrainer dans une salle avec plein d’autres gens en sueur ? Y’a des tas d’autres façons de faire du sport. Et certaines bien plus plaisantes que de courir sur un tapis tout moisi.
Mais toi, tu viens ici avec un but. Un but tout autre que de faire travailler tes supers abdos. Toi, tu viens chopper des raies du cul. Ouais. Des raies du cul. C’est ton défis de la semaine. Vous faites ça des fois Nora et toi. Vous donner un défis de merde à réaliser. Et celui qui gagne donne un gage à l’autre. Cette semaine, c’est à celui qui prendra le plus de raies du cul en photos. Et forcément, la salle de sport est un endroit privilégié. T’as déjà réussi à piquer une carte pour entrer sans payer. Et un sourire aux lèvres, tu la fais biper sous le regard de l’hôtesse d’accueil. Alors t’entres, un peu fier de ton coup, grimaçant légèrement en sentant l’atmosphère pesante de la salle de sport. Nan. Vraiment pas ton truc ça.
Le téléphone à la main, tu observes les gens, mine de rien. Tu repères ceux qui portent leur pantalon trop bas sans aucune difficulté. Beurk. Ces gens ont vraiment aucune décence. C’est fou. Tu prends quelques photos le plus discrètement possible, te retenant de rire. Tu remarques même pas Soan un peu plus loin, trop occupé par ton petit défi puéril. Mais t’aimes gagner, c’est pas ta faute. Surtout contre Nora. C’est une question d’honneur. Puis forcément, à un moment, ça tourne mal. Le mec te capte. Et il est pas vraiment heureux que tu prennes ses fesses en photos. « DONNE MOI CA TOUT DE SUITE » Tu ris avant de te barrer en courant. Ouais, toi ça sera ça ton sport. Te faire poursuivre par un mec en colère. Alors tu cours à travers le bâtiment jusqu’à entrer dans une porte au hasard, la refermant discrètement pour pas qu’il te capte. Et un sourire malicieux aux lèvres, tu te retournes pour poser ton regard sur un corps nu que tu connais trop bien. Un petit rire s’échappe de tes lèvres. T’aimes les petits imprévus comme ça. Soan n’a pas l’air d’apprécier la surprise par contre. « Putain Sil! T'es cinglé! Et puis qu'est-ce que tu fous dans les vestiaires des filles? » Tu la détailles du regard tandis qu’elle tente de se cacher. Et tu souris. Elle est mignonne quand elle fait ça. « Tu sais, j’ai déjà tout vu, ça sert à rien de te cacher » Tu t’approches d’elle pour attraper son sac et tenter de le virer. « Mais t’as rien à cacher » Et dehors, tu l’entends, l’autre balourd « JE SAIS QUE TU TE PLANQUES QUELQUE PART, T’AS INTERET A M’EFFACER CETTE PHOTO » Tu attires la petite brune un peu plus loin, la ramenant dans le coin douche en posant ta main sur sa bouche. Et forcément, elle est pas du genre à se laisser faire. Elle te mord, t’arrachant un grognement. « Mais t’es con toi ! »
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 10 Déc - 20:49
Évidemment il ne prit pas la peine de garder les yeux dans sa poche. Ni même d'essayer de se montrer gêné. Sil était l'irrévérence personnifiée, le sale gosse auréolé. Il fut sur moi en trois enjambées, agrippant la toile de mon sac pour essayer de lui faire faire un tour. J'étais à deux doigts de lui envoyer ma main dans la figure lorsqu'un timbre de baryton enroué me fit sursauter une nouvelle fois. "JE SAIS QUE TU TE PLANQUES QUELQUE PART, T’AS INTÉRÊT A M’EFFACER CETTE PHOTO!" Ok, dans un autre contexte, avec une autre personne, ça aurait pu être étrange. Mais connaissant l'énergumène il avait dû réussir à se mettre à dos un gros tas de muscles semblant bien remonté contre lui. Le genre de situation classique pour un blondinet de sa trempe. Sans trop réagir je le laissais m'entraîner vers les douches, les fesses toujours à l'air. Je jurais que si son poursuivant rentrait et me voyait à poil j'arracherais les yeux de Sil de mes propres mains. Il plaça sa paume sur mes lèvres, un bâillon chaud et pas désagréable, mais qui m'encouragea à sortir les griffes. Voulant effacer son sourire de grand méchant loup je découvris mes dents pour lui mettre un vif coup de crocs dans la peau tendre, lui arrachant une exclamation surprise. Bah ouais, parfois sous le capuchon se cachait le chasseur. "La ferme! Tu la fermes! Est-ce que tu pourrais me dire comment en l'espace de cinq secondes tu parviens toujours à me foutre dans une galère?" Consciente cependant du contexte délicat je me contentais de chuchoter à toute allure en l'assassinant du regard. Si seulement j'avais été dotée de la capacité à le foudroyer ainsi... Je me tus afin d'écouter le pas lourd, passant devant le battant puis s'éloignant dans le couloir. Le logo féminin ornant la porte semblait l'avoir découragé de pousser ses recherches jusqu'ici. Tomber sur une horde de furies en petites culottes pouvait se montrer rédhibitoire, il était vrai... Le silence s'étira encore un peu, me laissant pleinement le temps de me rendre compte de notre indécente proximité. En dehors de la minuscule barrière de mon fourre-tout je parvenais à sentir la chaleur de son corps contrastant avec l'air refroidi de la pièce. Des scénarios sensuels et totalement hors de propos me traversèrent l'esprit avec fugacité, avant que je ne les chasse. Agacée je plaçais maladroitement une paume sur son torse pour lui imprimer une pression. Avec empressement je me faufilais à nouveau jusqu'au banc et me mettais de dos pour enfiler mes sous-vêtements. Je ressentais la brûlure de ses prunelles sur ma nuque, descendant entre mes omoplates pour s'arrêter sur ma chute de reins. Un petit sourire satisfait, reflet parfait de mon ego, vint étirer mes lèvres. Fallait pas se mentir: j'étais flattée de lui faire de l'effet. Je pris donc mon temps pour commencer à passer mon chemisier, attisant d'un souffle doux la braise constamment incandescente qui palpitait dans la poitrine de Sil. Un rougeoiement toujours présent, transparaissant dans son maintient, son sourire s'élargissant, dans l'étincelle allumée de ses prunelles. Mais j'étais bien trop fière pour le montrer. C'est pourquoi je me retournais vers lui en attachant les boutons, arborant un haussement de sourcil hostile. "Bon, tu vas te décider à me raconter tes aventures? Ou même mieux, à m'expliquer depuis quand monsieur Myers fait un autre sport que la boxe de rue?". J'avais les mots acides, renfermant pourtant un cœur affectueux. La nonchalance à toute épreuve du jeune homme me faisait rire. Sil attirait l'attention et savait parfaitement s'en servir. Sa compagnie me plaisait, c'était comme une bouffée d'air suroxygénée qu'on vous envoyait en pleine figure. Attention néanmoins à ne pas s'envoler...
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Mer 14 Déc - 22:55
Tu l’aimes quand elle est comme ça Soan. Sauvage et impétueuse comme une petite lionne de ville. Et même si tu préfères grandement sa langue à ses dents, tu admires sa façon de toujours s’affirmer envers et contre tout. Et puis, sa façon de te gueuler dessus à voix basse te faire sourire malgré toi. C’est vrai, elle a pas tord. T’as un certain talent pour te foutre dans la merde. Et pour attirer les autres avec toi. Mais tu sais bien qu’elle aime ça. L’adrénaline. L’idée que tout peut se passer. Tout et surtout n’importe quoi. Tu sais bien que ça la fait autant vibrer que toi. Cette impression de jamais savoir ce que sera demain. Et celle de penser que tu peux le forger à ta façon. Même si c’est surement un peu prétentieux.
Tu te contentes de l’observer, préférant te taire un instant plutôt que d’attirer le tas de muscles ici. Ta main s’est glissé sur sa hanche et tu la maintient contre toi sans un mot jusqu’à ce qu’elle te repousse, t’arrachant un grognement. Soan, elle a ce pouvoir entre ses lèvres - ou entre ses cuisses tu sais pas bien. Ce pouvoir de te faire oublier presque tout. Elle a ce truc un peu magique semblable à un shot d’adrénaline. C’est peut-être cette impression qu’à chaque pas, tu sais qu’elle peut tout faire péter. Que votre relation oscille dangereusement entre la guerre et l’amour. Enfin l’amour. Celui qui s’abandonne dans une poubelle. Pas celui qui fait battre le coeur à cent à l’heure.
Elle se détache de toi pour retourner vers le banc. Et toi, instinctivement, tu la suis, n’arrivant pas à la quitter du regard. Elle et ses courbes proches de la perfection. Tes yeux se glissent sur sa peau, t’arrachant un sourire. Et évidemment, il n’y a pas que tes yeux qui savourent. Ton corps s’éveille au rythme de ton désir. Et sa fausse agressivité ne faut aucunement diminuer l’envie. « Bon, tu vas te décider à me raconter tes aventures? Ou même mieux, à m'expliquer depuis quand monsieur Myers fait un autre sport que la boxe de rue? » Tu ris doucement, répondant instinctivement « Oh je fais un autre sport que la boxe … » Ton sourire bourré de malice ne laisse pas une grande marge quant à la signification de ta phrase. Tu t’approches à nouveau d’elle. Un peu plus près. Et t’attrapes ses mains pour l’empêcher de continuer à boutonner sa chemise, venant glisser ta bouche dans son cou pour le mordre sans violence. « Sois pas en colère comme ça » Tu viens détacher le bouton qu’elle venait tout juste de refermer. « Quoi que, t’es foutrement sexy quand t’es en colère » Tu la pousses jusqu’au mur. Là. Juste derrière. T’as déjà le corps brulant à l’idée de tout ce que tu vas lui faire. Et tu continues à détacher sa chemise jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur des voix féminines. « Putain… »
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 17 Déc - 13:53
La première allusion sexuelle jaillit de ses lèvres mutines, ritournelle entêtante et familière qui berçait nos échanges. Pas la peine de le conforter dans son égo ronronnant. Je préférais me taire. Néanmoins je ne luttais pas lorsqu'il me stoppa dans ma tentative de décence peu convaincante, laissant l'échancrure de mon vêtement largement entrebâillé. Pas plus que je n'essayais d'arrêter l'assaut de sa bouche dans la chaleur de mon cou, y traçant une ligne crépitante. Un agréable frisson me tordit le bas-ventre, combattant ardemment contre ma raison me poussant à lui hurler d'arrêter. Au milieu du chaos des prémices d'une intense bataille entre ces deux parties je choisis la neutralité, préférant fermer les yeux lorsque les boutons fraîchement attachés sautèrent à nouveau. Au lieu d'un murmure articulé, un faible râle franchit la barrière de ma gorge nouée. Souffle impliquant un regret immédiat. Parce que nous nous trouvions dans un lieu où n'importe qui pouvait surgir en poussant la porte. Le pire, le pire puisqu'à chaque fois que je me trouvais en la présence de Sil c'est ce qu'il réussissait le mieux à faire ressortir chez moi, c'est que je parvenais sans états d'âme à me vautrer dans le vice et boire la coupe de la luxure jusqu'à plus soif. Au lieu d'un vague sentiment de culpabilité je me laissais envahir par une excitation bouillonnante et irrépressible. Au travers des fins tissus je parvenais à sentir la pression qu'il exerçait contre mon bassin. Avidement, j'agrippais les cheveux fou dans sa nuque, enlaçant ses mèches blondes autour de mes doigts, le forçant à relever la tête vers moi. Puis, avec souveraineté, je m'emparais de ses lèvres, les mordillant affectueusement avant d'entamer un ballet sauvage et sensuel. Sil était un pirate de l'amour charnel. En dépit de son jeune âge il savait y faire, d'une façon bien unique. L'ardeur brûlait dans ses baisers, ainsi qu'un arrière goût de désespoir. Comme si, de la pointe de son sabre, il souhaitait se graver dans votre désir, y demeurer seul conquérant. Comme si, souriant fièrement de la proue de son navire, il vous forçait à rester inoubliable. Partant à l'abordage, le cœur en goguette mais les sentiments en berne. Sil arborait le pavillon sanglant avec deux tibias croisés, prévenant ainsi quiconque s'y aventurait que son seul let-motiv resterait la liberté. Plutôt mourir que d'appartenir. Plutôt subir le supplice de la planche que de disparaître dans la faille de l'amour. "Arrête." grognais-je davantage à moi-même qu'à mon assaillant. Avec brusquerie j'interrompis notre manège, refusant de me laisser entraîner plus loin dans la course folle du carrousel. Surtout refusant de perdre ainsi toute notion de morale. Cela aurait été trop simple pour lui. Le sanguinaire trouverait chez moi un adversaire à sa mesure, tout aussi hargneux. Et estimable donc. "Faut que t'arrête d'essayer de toujours t'en sortir avec ta belle gueule Myers." chuchotais-je encore sans trop savoir pourquoi "C'est déloyal." Ou alors c'était moi qui était faible, de ne pas savoir faire preuve de fermeté d'âme. Fermeté devant ce sourire goguenard. Fermeté devant sa haute silhouette. Devant ses yeux céruléens où se disputait continuellement dérision et tristesse. Sil m'avait prise aux tripes bien malgré-moi. Je savais pertinemment que je ne pouvais le repousser que pour un temps avant de l'autoriser à nouveau à franchir le no man's land entre nous. "J'suis pas à ta dispo pour baiser, sale gosse. Tu devrais le savoir depuis le temps." Piètre tentative articulée d'une voix ferme, accompagnée d'un regard effronté. Je passais une main dans mes cheveux encore humides, frissonnant du soudain courant d'air que laissait passer la distance entre nous.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Mar 27 Déc - 9:51
Tu ne peux pas t’empêcher d’hausser un petit sourcil lorsqu’elle vient capturer tes lèvres avec une envie qu’elle dissimulait bien. Mais tu te laisses aller contre elle avec plaisir, goutant à ses lèvres au gout sucré un peu particulier. Comme un bonbon à la cerise. Ou de la barbapapa. Ce genre de shot au sucre qui donne le pouvoir de faire n’importe quoi. Et qui te donne aussi une sacré gueule de bois. Parce que Soan, c’est le genre de fille qui te fout à l’envers. Du genre à te frapper après avoir baiser. Du genre à tout péter sous une pulsion. Bordel, tu kiffes ça chez elle. Ce coté complètement barré. Imprévisible. Soan, tu connais jamais son prochain mouvement. Et c’est peut-être ça qui est excitant. Tu mêles ta langue à la sienne avec envie, passant tes mains sur sa peau fraiche avant de grogner légèrement lorsqu’elle se détache de toi. « Arrête. » Tu fronces les sourcils. C’est elle qui t’a embrassé. « Faut que t'arrête d'essayer de toujours t'en sortir avec ta belle gueule Myers. C'est déloyal. » Tu lèves les yeux au ciel. « C’est toi qui m’a embrassé j’te signale. » Tu ponctues ta phrase d’un sourire charmeur et un peu fier. C’est vrai, t’aimes quand elle cède. Quand elle plonge dans tes filets avec ferveur. Et puis t’aimes sentir la chaleur de son corps contre le tient.
« J'suis pas à ta dispo pour baiser, sale gosse. Tu devrais le savoir depuis le temps. » Tu l’observes dans un sourire. Elle et son air un peu fière. Elle et son air provoquant. Tu te mors la lèvre, ne quittant toujours pas des yeux sa peau à l’air libre. « Ah oui ? J’avais pas remarqué … » Tu ris doucement avant de te reculer un peu plus. T’es excité, mais elle n’a pas l’air d’être insensible non plus. Sa respiration un peu aléatoire et ses joues un peu rosées en sont témoins. Et ce petit jeu en terrain découvert ne fait qu’accentuer l’envie. Le danger d’être découvert a toujours attisé le désir. Sans la quitter du regard, tu recules encore un peu avant de retirer ta veste en cuir, la jetant sur un banc à coté. Puis c’est ton teeshirt que t’abandonnes au sol. « C’est peut-être trop dangereux pour toi de le faire ici en fait …? » Tu la provoques. Tu sais parfaitement qu’elle répond aussi bien au jeu que toi.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Mer 28 Déc - 18:45
Il était gonflé avec sa petite tête d'enfoiré. Tête que j'aurais adoré refaire au carré s'il ne me dominait pas d'une bonne dizaine de centimètres... Ce sourire, qui ne semblait décidément jamais vouloir le quitter, s'élargit encore davantage devant ma rebuffade. "Tu doutes vraiment de rien toi..." J'essayais vainement de garder un air patibulaire, en vain car mes yeux brillaient de malice sous ses assauts verbaux et non plus physiques. Ce que j'appréciais plus qu'une belle plastique était certainement la vivacité des réparties. Ça se sentait au travers des termes qu'il employait, de l'acidité de ses adjectifs et de la dureté des syllabes qu'il martelait que Sil en avait bavé. A son âge, la plupart des minots pensaient surtout à s'envoyer en l'air, c'était un fait, mais plutôt comme une sorte de mythe ou de course à celui qui en ferait le plus. Lui il avait déjà fait. Déjà vu. C'était pas comme les petits adulescents rapides à remettre à leur place. Il était l'assemblage d'une vieille âme piégée dans un corps trop jeune. D'un esprit mâture se camouflant derrière des traits poupins. Refoulant ma surprise, je le regardais sans ciller rejeter sa veste puis son Tshirt avec désinvolture. Merde. Pourquoi fallait qu'il soit aussi bien foutu? Comme si n'importe quelle nana pouvait rester de marbre devant ce physique indécemment sexy. Je me mordais discrètement l'intérieur des joues, me répétant inlassablement mon mantra. Tucraqueraspas-tucraqueraspas-tucraqueraspas. "Trop exibo plutôt... Mais paraît qu'à ton âge il faut stimuler l'esprit en croissance tu m'diras." Parce prudence était mère de sûreté, je claquais le verrous sur la porte de la pièce. Ça empêcherait personne de nous virer, mais au moins m'épargnerait la désagréable option de me retrouver en plein ébat devant des yeux trop curieux. Et puis je me retournais vers Sil, le visage toujours peint par l'effronterie et une moue victorieuse. Fallait pourtant pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué... Avec une démarche dansante, je m'approchais de lui, collant ma poitrine découverte contre la sienne. Décharge. Loin de laisser les délicieux courants électriques me déstabiliser, j'entrepris avec minutie de parcourir la ligne de ses clavicules d'une myriade d'effleurements des lèvres. Les deux mains posées de part et d'autre de sa cage thoracique s'abaissant et se soulevant dans un rythme régulier, quoiqu'un peu rapide. Puis, habilement, je continuais l’ascension dans le creux tendre de son cou, plantant d'infime coups de langue, mordillant la délicatesse du teint d'albâtre. Je sentais tous ses nerfs répondre aux sollicitations sensuelles. La contraction de ses muscles roulant sous mes doigts. Je souris avec satisfaction, me dégageant tranquillement de son, ou mon, emprise. Le regard carnassier, les mains s'attardant encore sur les lignes en surbrillance de ses cicatrices plus ou moins récentes. La carnation du blond était comme une carte au trésor, chacune des croix indiquant un emplacement où s'enterrait un combat. D'où il en ressortait souvent vainqueur. Je détaillais son expression. Pas de faux-semblant. Pas de non-dits. C'était simple avec lui. Il n'y avait pas d'ascendant sur l'un ou sur l'autre, on s'éduquait mutuellement. On émoussait nos fringales sexuelles ensemble. Avec une concordance plutôt bluffante.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Mar 3 Jan - 0:55
Elle a ce petit sourire de malice au coin des lèvres. Celui qu’elle essaye tant bien que mal de dissimuler derrière des paroles acerbes. C’est tellement elle. Ou du moins ce que tu connais d’elle. Parce que c’est vrai qu’elle et toi, vous vous connaissez pas tellement. Tu connais pas sa vie ou son passé. Vous êtes pas vraiment du genre à parler. Mais sans même que tu ne le réalises, tu apprends à la connaitre par sa façon d’être plus que par son histoire. Ses regards et ses sourires. Sa façon de se rebeller et de chercher l’inattendu. Tu reconnais certaines de ses petites manies. Celles que tu trouves sexy et celles qui t’agaces profondément. Comme la drogue. Surtout la drogue. Ca te rend fou qu’elle touche à ça. De voir autant de personne y toucher autour de toi. Putain, ils captent pas qu’ils se foutent en l’air. Pour des conneries. Tu dis rien pour la beuh. Parce que c’est différent. Une fois de temps en temps, ça va. Mais les drogues dures … Jamais de la vie. « Tu doutes vraiment de rien toi… » Et elle aussi elle commence à te connaitre. Tes petites habitudes à toi. Tes qualités et tes défauts - surtout tes défauts. Et non, c’est vrai, tu doutes de rien. Ou du moins de pas grand chose. C’est peut-être là un de tes défauts. A toujours tout exagérer. Peut-être parce qu’au fond, t’as peur qu’on te remarque pas. Et puis, t’aimes vivre dangereusement. T’aimes sentir ton coeur battre trop fort au fond de ta poitrine. Et te dire que même après tout ça, il est toujours là. Ce coeur un peu cassé.
« Trop exibo plutôt... Mais paraît qu'à ton âge il faut stimuler l'esprit en croissance tu m’diras. » Tu ris de ses mots. L’esprit en croissance. Qu’elle a se faire foutre ouais. « Y’a pas que mon esprit qu’est en croissance » Tu l’observes aller fermer le verrou, ce sourire intemporel sur ton visage. Celui de la victoire et de la malice. Celui du vice qui t’habite depuis toujours. Ou du moins depuis longtemps. Et elle s’approche de toi de sa démarche féline. Bordel. Elle est forte. Pour attiser le désir avec une classe étonnante. Avec un naturel désarmant. Elle vient se coller à toi, t’arrachant un frisson d’envie. Et tu glisses tes doigts dans son dos, descendant avec une lenteur calculée. T’as l’impression que le temps s’est arrêté. Là, sous sa langue humide qui glisse sur ton corps échauffé. Et tu la laisses faire, la maintenant simplement contre toi pour ne pas qu’elle s’enfuit. Tu frémit sous ses gestes qui ne font qu’attiser un peu plus ton désir. Puis elle se recule doucement et tu souris en sentant son regard. Tu l’attires encore à toi, venant souffler contre ses lèvres « T’es une sorcière Soan » avec de les capturer de nouveau. Et cette fois, tes doigts s’aventurent sous l’élastique de sa culotte, jouant avec sans y glisser ta main. Du moins, pas encore. Tu la presses un peu plus contre toi, donnant un petit coup de bassin contre son corps, ne lui laissant aucune interrogation sur l’ampleur de ton désir. Puis c’est à ton tour de jouer un peu avec ta langue, venant mordiller son lobe d’oreille en la poussant jusqu’à un des bancs du vestiaire.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Jeu 5 Jan - 20:51
Ses mains me rappelèrent presque immédiatement à lui. Contrainte à laquelle je me pliais presque docilement. Un rire presque moqueur franchit mes lèvres à l'écoute de son bon mot. "Que veux-tu, les arcanes des corps ne sont pas bien difficiles à comprendre. Surtout lorsque je suis devant une cible consentante." Tourbillon électrique alors qu'il me fit taire de la pression ses lèvres. Pas la seule pression d'ailleurs. Sa peau chaude contre la mienne me donnait l'impression d'en prendre possession tout entier. Ou peut-être était-ce l'inverse. Je ne parvenais plus à déterminer clairement où chacun commençait et se terminait. Une crampe sauvage et salvatrice vint tordre mon bas-ventre en sentant ses doigts s'aventurer sous la dentelle carmin de mon unique sous-vêtement. Féroce, je décidais de lui rendre le coup en caressant une énième fois le velouté de sa langue du bout de la mienne. Notre corps à corps enflammé nous fit échouer contre les bancs. Insensible au mordant du bois, tout mon système sensoriel hurlant sous la surcharge de sollicitations, je laissais faire. A son instar, j'ondulais imperceptiblement, priant presque pour que ses doigts insidieux finissent par remplir leur office. Et puis un brusque éclair de lucidité me traversa les quelques synapses encore inoccupés. Je repoussais sèchement mon assaillant, profitant de l'avantage de la surprise. La peau frémissante, réclamante, amante, je me redressais face à lui. "Assieds-toi." lui fis-je en désignant le banc. Il y avait des fois, comme celle-ci, où je préférais diriger. Dominer d'en haut, un corps chaud blottis entre les cuisses. Donner le rythme en accélérant la cadence avant de revenir à un tempo lascif. Habilement, mes doigts s'insinuèrent sur la boucle de la ceinture, firent sauter le bouton et la fermeture éclair, histoire de donner un peu plus de liberté de mouvement à sa virilité. Gardant toujours la dernière barrière de mon intimité, je me perchais sur ses genoux à califourchon, plaquant mon buste contre le sien. Je glissais mes mains dans son dos, savourant sa texture tendre alors que mes lèvres retrouvaient un chemin familier vers sa bouche. Cette fois-ci je me lançais à nouveau dans une danse savamment étudiée. Sauvage et bouillonnante. Avec volupté. Avec rancœur. Avec tendresse. Avec dureté. Feu follet. Mais le claquement inopiné de la poignée vint mettre un terme soudain à l'entremêlement des corps. Je sursautais, le cœur battant follement dans ma cage thoracique. "C'est bizarre, c'est verrouillé. Encore Stan qui est déjà passé par là... J'vais chercher les clefs pour vérifier qu'il reste plus personne." bougonna une voix étouffée. Les yeux écarquillés de surprise, je regardais Sil avant de plaquer ma paume sur mon visage et stopper de justesse le fou-rire menaçant. Manifestement il allait falloir migrer d'ici. Surtout lui, à moitié désapé et dont la coupe échevelée le désignait coupable. Les gloussements calmés je lorgnais l'objet de mon désir, frustrée de rester sur ma faim mordante. Mes hormones étaient dans un tel état d'affolement que j'envisageais déjà toutes les cochonneries possibles que nous aurions et pourrions faire. Je m'ébrouais mentalement, mettant la main en triple vitesse sur mes fringues éparpillées. "Allez magne, cassons-nous d'ici que je puisse enfin..." je m'interrompis en me mordant la joue. Enfin tirer mon coup? Vulgaire, certes, mais véridique. Sil était un amant hors-pair, et je refusais l'abandon. Notre duel charnel n'était pas terminé, et je comptais bien lui mettre une sensuelle raclée.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Ven 6 Jan - 23:43
Ses mains me rappelèrent presque immédiatement à lui. Contrainte à laquelle je me pliais quasiment docilement. Un rire à la limite de la moquerie franchit mes lèvres à l'écoute de son bon mot. "Que veux-tu, les arcanes des corps ne sont pas bien difficiles à comprendre. Surtout lorsque je suis devant une cible consentante." Tourbillon électrique alors qu'il me fit taire de la pression ses lèvres. Pas la seule pression d'ailleurs. Sa peau chaude contre la mienne me donnait l'impression d'en prendre possession tout entier. Ou peut-être était-ce l'inverse. Je ne parvenais plus à déterminer clairement où chacun commençait et se terminait. Une crampe sauvage et salvatrice vint tordre mon bas-ventre en sentant ses doigts s'aventurer sous la dentelle carmin de mon unique sous-vêtement. Féroce, je décidais de lui rendre le coup en caressant une énième fois le velouté de sa langue du bout de la mienne. Notre corps à corps enflammé nous fit échouer contre les bancs. Insensible au mordant du bois, tout mon système sensoriel hurlant sous la surcharge de sollicitations, je laissais faire. A son instar, j'ondulais imperceptiblement, priant presque pour que ses doigts insidieux finissent par remplir leur office. Et puis un brusque éclair de lucidité me traversa les quelques synapses encore inoccupés. Je repoussais sèchement mon assaillant, profitant de l'avantage de la surprise. La peau frémissante, réclamante, amante, je me redressais face à lui. "Assieds-toi." lui fis-je en désignant le banc. Il y avait des fois, comme celle-ci, où je préférais diriger. Dominer d'en haut, un corps chaud blottis entre les cuisses. Donner le rythme en accélérant la cadence avant de revenir à un tempo lascif. Habilement, mes doigts s'insinuèrent sur la boucle de la ceinture, firent sauter le bouton et la fermeture éclair, histoire de donner un peu plus de liberté de mouvement à sa virilité. Gardant toujours la dernière barrière de mon intimité, je me perchais sur ses genoux à califourchon, plaquant mon buste contre le sien. Je glissais mes mains dans son dos, savourant sa texture tendre alors que mes lèvres retrouvaient un chemin familier vers sa bouche. Cette fois-ci je me lançais à nouveau dans une danse savamment étudiée. Sauvage et bouillonnante. Avec volupté. Avec rancœur. Avec tendresse. Avec dureté. Feu follet. Mais le claquement inopiné de la poignée vint mettre un terme soudain à l'entremêlement des corps. Je sursautais, le cœur battant follement dans ma cage thoracique. "C'est bizarre, c'est verrouillé. Encore Stan qui est déjà passé par là... J'vais chercher les clefs pour vérifier qu'il reste plus personne." bougonna une voix étouffée. Les yeux écarquillés de surprise, je regardais Sil avant de plaquer ma paume sur mon visage et stopper de justesse le fou-rire menaçant. Manifestement il allait falloir migrer d'ici. Surtout lui, à moitié désapé et dont la coupe échevelée le désignait coupable. Les gloussements calmés je lorgnais l'objet de mon désir, frustrée de rester sur ma faim mordante. Mes hormones étaient dans un tel état d'affolement que j'envisageais déjà toutes les cochonneries possibles que nous aurions et pourrions faire. Je m'ébrouais mentalement, mettant la main en triple vitesse sur mes fringues éparpillées. "Allez magne, cassons-nous d'ici que je puisse enfin..." je m'interrompis en me mordant la joue. Enfin tirer mon coup? Vulgaire, certes, mais véridique. Sil était un amant hors-pair, et je refusais l'abandon. Notre duel charnel n'était pas terminé, et je comptais bien lui mettre une sensuelle raclée.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 7 Jan - 10:49
Tu souris lorsqu’elle t’ordonne de t’assoir. T’as jamais été du genre à aimer les ordres. T’as même toujours été mauvais pour ça. Pour recevoir des ordres. C’est peut-être pour ça que t’as jamais su garder un job ou une famille. Infoutu d’écouter ce qu’on te dit. Et la patience des autres est souvent limitée. Ils sont pas vraiment du genre à pardonner encore et encore. Au fond, heureusement que y’a Nash qui est prêt à te filer un job. Même si t’es pas parfait. Même si t’aimes le faire tourner en bourrique et que tu peines toujours autant à suivre les ordres. Pourtant, il y a un endroit où les ordres ne t’ont jamais gêné. Enfin, un moment. Pendant le sexe. T’as toujours trouvé qu’une personne sachant ce qu’elle veut a quelque chose de foutrement sexy. Et Soan n’échappe clairement pas à la règle. Sa façon de te donner un ordre t’excite un peu plus et tu t’exécutes sans argumenter. Et tu l’observes se mettre à genoux devant toi pour ouvrir ton pantalon. Et t’en as foutrement besoin. Parce qu’il se sent un peu à l’étroit ton petit pote. Et le jeu continue. Elle vient se placer sur tes genoux tandis que tes doigts parcourent son corps sans grande gêne. Tu accompagnes ses petits mouvements de bassin qui ne font que faire monter la température déjà bien haute.
Tu sursautes légèrement lorsque la poignée se met à bouger. Et tu grognes un peu en la voyant se retenir de rire. Bordel, quel bande de cons. Pourtant, tu ne peux pas t’empêcher de laisser échapper un sourire. Et vous vous levez en vitesse, vous rhabillant aussi vite que possible. « Allez magne, cassons-nous d'ici que je puisse enfin… » « Baiser ? » Tu la regardes avec malice avant de refermer ton pantalon, te dirigeant déjà vers la sortie avant que l’autre balourd ne vienne encore vous interrompre. « Chez toi ? » Elle acquiesce. Faut dire, chez toi, c’est vite le bordel. Puis y’a une chance sur deux que y’ait déjà quelqu’un. Pas que ça vous ait déjà gêné. Faut dire, t’as intérêt à t’habituer chez les LB. En général, t’évites quand y’a quelqu’un dans la pièce. Mais des fois, t’as pas forcément envie de chercher plus loin. Puis merde, ils le font aussi.
Tu la suis jusqu’à chez elle, l’attirant à toi pour lui voler des baisers, te gênant pas vraiment pour glisser tes mains sur son corps. Et parfois même sous son pantalon. T’as jamais vraiment été du genre discret. Tu t’amuses c’est tout. T’as qu’une vie, autant la vivre à fond. Même si ça veut dire risquer de s’faire arrêter pour atteinte à la pudeur ou quoi. Ca serait pas la première fois que tu dormirais dans une cellule de toute façon. T’as déjà ton petit abonnement là bas. Pour des trucs pas importants, mais ils te connaissent. Puis bon, atteinte à la pudeur … C’est rien quoi. C’est pas comme si tu tuais quelqu’un.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 14 Jan - 21:04
Baiser. Six lettres claquant dans la pièce comme un fouet chargé d'électricité. Verbe vulgarisé, bien loin du romantisme qu'il évoquait jadis. C'était plus simple de prendre moins de paramètres en compte, en effet. Pas de sentiments superflus, pas d'amourache, pas de complications. Y avait des fois où je regrettais ne pas obtenir plus. Et puis il me suffisait de planter mon regard dans le bleu glacé de mon partenaire pour réaliser que c'était pour le mieux. Sil n'était qu'un gosse, un peu fêlé, un peu bancal qui voulait jouer au plus mature. Chose qu'il était certainement à sa façon, mais il restait un môme. Avec la vie devant lui et un milliard d'expérience à faire. Pour un peu je me serais presque sentie coupable d'abus, mais la moue gourmande qu'il arborait en me détaillant fit bien vite fuir l'ombre des regrets. Rhabillée à la hâte, je m'engouffrais à la suite du blond pour traverser le complexe jusqu'au parking. Évidemment qu'on allait chez moi. Mon petit confort primait, pas question de me retrouver en plein ébat au milieu de toute la maisonnée survoltée dans laquelle il habitait. Puis j'voulais pas choquer des regards potentiellement innocents. "La ferme. P't'être que j'aurais plus envie d'ici qu'on arrive." lui dis-je à moitié boudeuse. Les lieux c'étaient considérablement vidés, seuls quelques retardataires nous escortaient jusqu'au parking, nous jetant des coups d’œil en coin lorsque les mains de Sil se faisaient trop baladeuses, comme pour donner tort à ma prédiction précédente. Pas gênée pour un sous je ripostais par des tapes sur ses longs doigts tout en riant aux éclats. On était fiers tous les deux de se balader avec un partenaire de cet acabit. Lui attirait comme des papillons volages l'attention des femmes. Moi je troublais les prunelles des hommes s'attardant un peu trop sur mes courbes. Duo gagnant. "Monte." je l'arrêtais en le voyant poser sa main sur la poignée coté conducteur. "Même pas en rêve c'est moi qui conduit. Je sais même pas si t'as le permis." Je balançais mes sacs sur la banquettes arrière avant de m'engouffrer derrière le volant. J'avais récemment troqué ma petite citadine pour une berline aux lignes sobres mais infiniment classes. J'appréciais davantage les grosses voitures à la conduite plus lourde, et surtout avec foule d'options. J'adorais conduire, et privilégiais toujours le bitume aux airs lorsque je devais traverser les Etats. C'était comme partir à l'aventure, bourlinguant de motel miteux en charmants hôtels. Quoique que l'inverse pouvait également se vérifier... Sil n'avait pas lâché sa manie, me tripotant à qui mieux mieux. En temps normal cela m'aurait profondément agacé car je détestais les gens tactiles. Mais c'était lui. Et c'était moi qui avait mis le feu aux poudres. A chaque fois que ses doigts se promenaient à la jointure de mes cuisses mon souffle se faisait un peu plus erratique tandis que ma libido se lançait dans une salsa endiablée. La dizaine de minutes nous séparant de mon domicile me sembla passer à la fois très vite et très lentement. Plus concentrée sur la chaleur de mon partenaire que les feux rouges. Enfin, après avoir monté les escaliers quatre à quatre, nous déboulâmes dans mon entrée. J'avais la peau légèrement moite, parfumée par les savons utilisés tout à l'heure. Dans la semi-pénombre je ne parvenais pas à lâcher du regard les deux opales brillantes du blond. Une bonne centaine de scénario indécents me traversèrent l'esprit. Et puis merde! Je partis à l'assaut du corps d'albâtre, à coup de dents, de griffes, et de langue. Mes doigts s'agrippèrent aux cheveux fous dans sa nuque tandis que ma langue parcourait le pourtour de sa bouche, lui demandant le droit d'entrer qu'il m'accorda de bonne grâce. C'était délicieux de se fondre ainsi en quelqu'un. Je collais ma poitrine à la sienne, laissant mes téton se durcir dans une sublime excitation. Hostilités ouvertes en grand art, je voulais le rendre dingue autant que possible. j'aimais posséder. Même de façon temporaire je voulais marquer sa chaire. Je glissais ma cuisse entre ses jambes légèrement écartées, maintenant une pression sur son érection déjà de bonne taille dans un lent mouvement de friction verticale. Entre deux halètements, je me détachais pour capturer son regard, ou me laisser prendre, on savait plus trop. "T'es prêt pour le premier round?" J'avais une voix sourde et la lippe gourmande. En réalité je mourrais de faim, sexuellement parlant, et j'avais bien l'intention de me repaître de Myers jusqu'à satiété.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Dim 15 Jan - 22:21
Tu ris à sa remarque, passant ta main sur ses fesses avant ostentation avant de lui glisser un sourire bourré de malice. « Tu parles que t’auras plus envie » Et tes jeux continuent tandis que vous avancez dans le parking sombre. Tes mains parcourent son corps. Parfois sur ses vêtements. Parfois sous. Tu te gênes pas vraiment. Et elle te repousse avec cet air bourré de provocation sur le visage. Un air qui t’incites à continuer. Encore et encore. C’est pour ça que t’aimes être avec Soan. Elle joue tout aussi bien que toi. A ce jeu parfois dangereux.
Tu hausses un sourcils lorsqu’elle te dit de monter en indiquant une voiture berline noire particulièrement chic. Madame avait l’air de réussir. A bien y penser, tu repenses à une affiche sur un arrêt de bus. Une affiche où t’aurais juré la reconnaitre. Ca devait être elle. Bordel. Comme quoi, t’es pas le seul à la trouver bonne la Soan. « Bah putain, tu t’fais pas chier » T’as envie d’essayer de la conduire cette caisse. Parce que t’en verras pas beaucoup des comme ça. Du moins, pas à ta porté. Alors tu poses ta main sur la portière coté conducteur. Mais forcément, la petit brune t’arrête rapidement. « Même pas en rêve c'est moi qui conduit. Je sais même pas si t'as le permis. » Elle a pas tord. Tu l’as pas le permis. T’as appris à conduire avec Nash. Des heures d’embrouille. Mais t’étais pas mauvais. Et t’as appris plutôt vite. Tu te démerdes bien maintenant. Mais t’as pas de fric à foutre dans un bout de papier. Tu lèves les yeux à la remarque de Soan, te résolvant à passer de l’autre coté et t’assoir sur le siège passager. Et le jeu reprend. Encore plus brulant. Tu sens très bien son envie. Tu le vois sur son visage et sa façon de se crisper quand tes doigts s’approchent un peu trop de son entrejambe. Mais t’es pas forcément dans un état bien plus avantageux. Elle t’excite bordel. Et t’attends qu’une chose, c’est d’arriver chez elle pour soulager enfin ton désir aussi ardent qu’un volcan.
Tu goutes déjà à sa peau tandis qu’elle t’arrache un grognement de douleur lorsqu’elle vient griffer ton dos. Là. Sous ton teeshirt. Et tu viens te venger en mordant sa peau, démarrant ainsi une petite lutte charnelle. Puis la lutte s’adoucie légèrement lorsqu’elle finit par glisser sa langue sur tes lèvres. Tu l’attires un peu plus contre toi, capturant sa bouche avec envie. Et tu mêles ta langue fougueusement à la sienne tandis qu’elle se presse un peu plus contre toi. Bordel, cette fille est un démon. Un démon de luxure. Elle glisse sa jambe entre tes cuisses, stimulant ton membre déjà bien tendu par tous ces précédents jeux. Et tu ne quittes ses lèvres plus que pour reprendre ta respiration, glissant tes doigts sous son haut avant de le lui retirer, l’abandonnant au sol. « T'es prêt pour le premier round? » Tu ris contre ses lèvres. « Oh que oui …! » Et tu la plaques contre le mur cette fois. Tu glisses faire le bas son bas de sport sans quitter ses lèvres. Et rapidement, vos vêtements volent dans la pièce. Tes mains parcourent son corps avec un désir difficile à dissimuler. Et bientôt, c’est entre ses jambes qu’elles s’aventurent. Et te délectes de la sentir déjà vibrer de plaisir sous le travail de tes doigts devenus habiles.
Dernière édition par Sil Myers le Sam 4 Fév - 10:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Jeu 2 Fév - 20:56
Le tissu de mon chemisier bruissa une énième fois en tombant au sol. Je mourrais d'envie que le reste suive également pour me retrouver aussi nue que tout à l'heure. Mon palpitant était au galop, tentant vainement de suivre le rythme de mon corps et de mon esprit pour répondre à tous leurs besoins. Mes mains s'agitaient toutes seules, mues par la seule volonté du plaisir. En recevoir. Et en donner. Ses yeux croisèrent les miens, et je pus constater qu'ils brillaient intensément, se rapprochant davantage d'une nuit tombante que du bleu clair. Et moi je le regardais avec fièvre, au bord du gouffre, la peau dressée dans une chaire de poule insupportable. Galvanisée par les hormones je m'empressais de tirer sur son Tshirt, à deux doigts de le déchirer, de partir à l'assaut de sa boucle de ceinture et du bouton de jeans. Je fermais les yeux et me laissais aller. Preste et aussi fraiche qu'un baiser d'amant, sa main se faufila dans mon giron, à l'entrecuisse sensible et déjà humide. Un gémissement vint traverser mes lèvres scellées sous l'action menée avec savoir-faire de ses longs doigts. Une crampe irrésistible me saisit le bas-ventre. Secousse amorçant le séisme qui ne manquerait pas de saisir l'intégralité de mon organisme. Dans la pénombre ambiante, seulement trouée du faible halo des lampadaires, la dernière preuve de pudeur du jeune homme tomba. Dévoilant juste Sil sous l'élastane. Une blancheur brûlante et veineuse que je parcourais d'effleurements doux mais impatients. Provocante, je repoussais le blond d'une pression sur sa poitrine immaculée pour le laisser choir dans l'un des immenses canapés, bien décidée à l'enfourcher pour maintenir ce lien ténu entre nos prunelles claires. Enfin satisfaite je me perchais sur ses cuisses, ma culotte toujours en place laissant une ultime et excitante barrière entre son érection et mes lèvres intimes. C'était injuste, me hurlait-il silencieusement. C'était délicieux, lui répliquais-je en forçant sa bouche d'une langue chaude pendant que mon bassin entamait des va-et-vients langoureux. Le silence était uniquement troublé de nos respirations saccadées, des halètements bestiaux, des soupirs incontrôlés. C'était une mélodie impétueuse qui sonnait de juste à mes oreilles. Une mélodie qui me décida enfin à me dévêtir entièrement pour enserrer Sil entre mes cuisses. Une mélodie qui redoubla d'intensité lorsque je le sentis se dresser en moi tandis que ses mains m'empoignaient furieusement les hanches. Et je criais de volupté dans un alto parfait. J'avais l'esprit en émoi dont la raison semblait être partie faire un tour. Les cellules qui s'entrechoquaient et tous mes nerfs en éruption. Que ce soit dû à la platitude de ma vie sexuelle dernièrement ou des talents innés de Sil je prenais mon pied. J'aurais voulu danser ainsi pendant des heures, mais déjà les premières vagues de plaisir se faisaient de plus en plus intenses. La faute à cet imbécile avec ses préliminaires traînant en longueur... Sans crier gare je m'immobilisais en me mordant les lèvres, fermant les yeux, la poitrine frémissante. Je luttais tant bien que mal, me refusant le grandiose final pour le moment. La brûlure écartée temporairement je rouvris les paupières en esquissant un sourire. "Hé cowboy, va falloir ralentir la cadence..." ronronnais-je d'une voix enrouée. Avec ironie évidemment puisque je menais le tempo la plupart du temps. Mais c'était ses râles et ses grandes mains intrusives qui me rendaient dingues. Et puis son regard. Un putain d'animal vous poussant à boire sans soif la coupe du vice et à vous vautrer dans la luxure. C'était doux et violent. Intolérable et immanquable. Doucement, sans me presser, je repris de faibles ondulations, les ongles plantés dans ses épaules et des frissons me parcourant de la tête au pied. L'invitant d'un frôlement de lèvres à passer maître du jeu. Pour l'instant.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Sam 4 Fév - 17:12
Tu la laisses diriger. Toi qui détestes tant les ordres. Mais c’est différent. C’est excitant. De la voir mener la barque. De plonger ton regard brulant dans son regard sombre. D’y voir ce petit éclair de malice qui lui va si bien. Non, il faut bien l’avouer. Le seul moment où tu apprécies qu’on prenne le dessus sur toi, c’est bien au lit. Et puis, Soan, elle a un talent incroyable. Celui de te faire baisser tes barrières. Juste le temps d’un instant. De quelques baisers. De quelques minutes au firmament. Assez pour te laisser échapper de ta réalité. Elle est là, à s’insinuer tel un serpent derrière ces murs immenses que t’as construit. Ceux qui sont censés te protéger de toutes ces saloperies dehors. Ces semblants de sentiments qui font juste te blesser un peu plus. Y’a pas grand monde qui y ont droit. A tes sentiments. Y’a Nora. Y’a Lachlan. Parce qu’ils sont là depuis si longtemps que t’a plus aussi peur qu’ils se barrent eux aussi. Comme tous les autres. Soan, c’est différent. C’est juste le temps d’un instant. Des étranges moments de complicités que tu ne peux pas bien expliquer. Elle pourrait partir, ça changerait pas grand chose. Mais quand elle est là, t’aimes ça. Jouer avec elle. L’emmerder jusqu’à la faire exploser. Puis vous rabibocher dans les draps usés de son lit. Alors voila. Tu la laisses faire. Tu la laisses te pousser sur le canapé. Prendre le dessus. Dans tous les sens du terme. Ta langue se mêle à la sienne, fougueuse, tandis que tes mains accompagnent ses mouvements enchanteurs. Elle bouge bien cette sirène. Finalement, les dernières barrières de tissus disparaissent, ne laissant que vos peaux brulantes l’une contre l’autre et cette envie dévastatrice. Tu la laisses glisser ses lèvres sur ton corps tandis que tu récupères de quoi vous protéger dans ton jean tombé juste à coté. Tu te fais impatient. Le jeu a trop duré. Il est temps de lancer les hostilités. Les vraies. Alors sans vraiment de douceur, tu t’insinues entre ses cuisses, soupirant de plaisir à la sensation. Ton regard s’égare dans le sien. Ses gémissements se mêlent aux tiens. Et le temps de quelques instants, vous ne faites qu’un.
Tes mains glissent sur son corps, accentuant ce plaisir qui vous transperce tous les deux. Tu le sens dans sa façon de vibrer. Dans sa façon de soupirer. Et son excitation ne fait qu’augmenter la tienne. Ca va vite. Tu tentes désespérément de te refréner. De faire durer le plaisir. Tes dents viennent doucement s’enfoncer dans la peau de la base de son cou. Pas violemment. Presque gentiment. Elle gémit et tu ne peux pas t’empêcher de sourire en réponse. Puis presque brusquement, elle s’arrête de bouger entièrement. "Hé cowboy, va falloir ralentir la cadence…" Tu souris, croisant un instant son regard avant de l’embrasser un instant. Puis ta bouche descend sur sa poitrine offerte. La sentir vibrer au rythme de tes coups de langue est une satisfaction certaine. Puis sans prévenir, tu te relèves, la portant avec toi jusqu’au au lit. Tu la laisses tomber dessus, revenant contre son corps. Mais cette fois ci, tu reprends le dessus. Tes lèvres viennent regagner les siennes et les coups de reins reprennent à un rythme plus intense encore. Et tu souffles contre ses lèvres « Ralentir …? ». Le plaisir monte encore et encore pendant quelques minutes. Sous tes vas et vient incessants. Tu sais bien que tu ne tiendras plus longtemps. Alors tu te lances dans la dernière ligne droite. Sauvage. Brulant. Fougueux. Ton corps et le sien ne font qu’un jusqu’à finalement que sonne la fin.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Jeu 9 Fév - 0:54
Immédiatement et tout en douceur, Sil prit les rênes d'une main de maître. Tendrement, il partit explorer le grain de ma peau, du bout des lèvres pour commencer. Détailla les ailes que formaient mes clavicules, la finesse de mon plexus, avant de s'aventurer plus voracement sur chaque sein. Le plaisir que je pensais avoir muselé se manifesta plus intensément, me cambrant encore davantage. D'un mouvement leste il m'attrapa les cuisses, m'enserrant dans une étreinte musculeuse sans interrompre notre corps à corps. Est-ce qu'il était normal d'être aussi bien foutu à son âge? Il se redressa sèchement, s'enfonçant encore un peu plus, m'arrachant un gémissement suraigu, avant de nous emmener jusqu'à mon large matelas et de me déposer dessus. Mes mains parcouraient ses avant-bras, son torse, sa nuque dans des papillonnements frénétiques. Je me soulevais pour mieux l'accueillir me laissant dériver dans un tourbillon de sens sur-sollicités. Je ne compris qu'à moitié ce qu'il chuchotait. A ce stade j'en avais plus rien à foutre. Plus rien à foutre de rien. Surtout alors qu'il accélérait la cadence. La petite mort vint me saisir avec fougue alors que je hurlais pour me déposséder de cet inexplicable tsunami brûlant. Nous restâmes quelques instants l'un sur l'autre, à essayer de reprendre notre souffle chaotique et apaiser les battements fous de notre palpitant. Puis il roula sur le côté dans un grognement. L'archétype de l'homme de Cro-Magnon après la besogne accomplie. Avec brillo, il fallait lui concéder. Toujours aussi nue, je me mis à mon tour sur le ventre et attrapais un paquet de blondes traînant sur la table de chevet en l'allumant dans la foulée. Tout mon corps me semblait aussi détendu qu'après... un orgasme. Y avait pas d'autre comparaison. Je balançais les clopes sur le ventre de mon partenaire et dénichais un cendrier. Un rond de fumée, puis un autre vinrent s'ajouter au nuage environnant. "Prends ce que je te dois dans mon porte-feuille et tu peux y aller..." ronronnais-je en me fendant d'un sourire. Je pouvais pas m'empêcher de l'embêter. Ça m'évitait d'être trop mielleuse ou reconnaissante envers ses talents charnels. En voyant son expression contrariée je fondais. "Je plaisante Sil! Tu peux rester cette nuit s'tu veux." lâchais-je dans une simple constatation. Plutôt casanière je ne réclamais que rarement la présence de quelqu'un. D'autant plus lorsqu'il s'agissait de l'insaisissable Meyers. J'voulais pas qu'il se fasse des idées... Même si sa présence me ferait évidemment plaisir. Y avait parfois où ma seule compagnie me pesait. C'était agréable d'avoir une présence sous les draps, même temporaire, et quelqu'un a qui parler autre que SIRI. Et puis il me faisait rire. Son narcissisme affleurant et sa grande gueule égayaient tout ce qu'elles touchaient. Je me rapprochais de lui par reptation avant de me retourner sur le dos et de poser ma tête sur son ventre. "J'commence à avoir faim à cause de cette double séance... Spaghettis ça te tente?" Sans attendre sa réponse (parce que de toute façon ce serait des pâtes) j'empoignais un peignoir en fin tissu et m'en drapais. Je parvins jusqu'à la cuisine, et allumait la sono au passage. J'aimais préparer à manger en musique et un air familier ne tarda pas à résonner dans l'appart. "I say breathe, Oh man, oh man, oh man, you know I wish I had it all". Je fredonnais tranquillement la chanson des Kooks tout en plaçant une casserole à frémir et fouinant dans les placards, la clope toujours au bec. Je finis par dénicher un paquet de cornflakes dans lequel je me mis en devoir de piocher en attendant que l'eau ne bout. Sous l'effet de l'endorphine je planais complet. C'était comme si j'avais besoin de tout et de rien à la fois, un sentiment apaisant et étrange. C'est pour ça que je ne réagissais pas tout de suite lorsqu'il fut temps d'ajouter les pâtes et que la musique se tut. Je réfléchissais à ce qui venait de ce passer. Pas la première fois que je me jetais à corps perdu, à esprit perdu même, dans les bras d'albâtre de Sil. Parfois je m'en sentais coupable avant ou après, comme si j'abusais de la chose, mais ce n'était pas le cas ce soir. Il était majeur et vacciné, assez sain d'esprit pour prendre ses propres décisions. Si il n'était pas assez idiot pour s'amouracher, qui étais-je pour mettre un frein à ses ardeurs semblables aux miennes?
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Jeu 16 Fév - 22:54
Tu te laisses aller sur le coté, complètement vidé. Dans le sens propre et figuré. Tu fermes un instant les yeux, savourant simplement cet instant post-orgasme. Un sourire vient s’afficher sur ton visage détendu lorsque tu sens le paquet de clope sur ta peau encore brulante. Exactement ce dont t’avais envie. D’un geste, tu retires le morceau de latex qui vous protégeait pour le jeter et attrapes une clope, l’allumant en silence. Soupire de satisfaction. « Prends ce que je te dois dans mon porte-feuille et tu peux y aller… » Tu te redresses un peu, fronçant franchement les sourcils. Heu … What ? Tu bugs un instant avant de voir son petit sourire au creux de ses lèvres. Son sourire de petite peste. Elle démens et tu esquisses un sourire. Qu’elle est con. Pourtant, le temps d’un instant, tu te dis que tu pourrais surement te faire un sacré paquet de fric en faisant ça … Sérieusement. Lier l’utile à l’agréable. Ca pourrait être une piste à creuser … Puis tu réfléchis deux secondes. Tu risquerais de perdre le plaisir de baiser. Et ça, putain, jamais. Alors tu te contentes de lever les yeux au ciel, reposant ta tête sur l’oreiller tandis que tu termines ta clope. « Bah y’a intérêt ouais » Tu l’observes se rapprocher et poser sa tete sur ton torse, ses cheveux venant un instant chatouiller ta peau. Tu souris un peu, te contentant de rester là. Tranquille. Tu fermes les yeux quelques instants. Son lit est confortable. Et la chaleur de son corps nue est agréable. Au fond, c’est ce que tu recherches encore et encore. La présence d’un corps contre le tient. Et tu changes régulièrement la personne a qui ce corps appartient pour ne pas trop t’y attacher. Pour ne pas t’égarer dans des sentiments qui t’iraient si mal. Mais ça a toujours été là finalement. Ce besoin d’une présence. Cette peur de la solitude. Mais aussi celle de l’abandon. Alors t’es dans ce paradoxe constant. A chercher les autres puis à les fuir.
« J'commence à avoir faim à cause de cette double séance... Spaghettis ça te tente? » Tu rouvres les yeux en l’entendant parler de bouffe. Et comme pour répondre à sa question, ton ventre se met à grogner doucement. « Carrément » T’étais trop occupé à commencer à somnoler pour réaliser à quel point tu crèves la dalle. Faut dire, t’as pas manger depuis ce matin. Et c’était juste des céréales et un café. Rien de dingue. « Beaucoup de spaghettis c’est encore mieux ! » Elle rit doucement avant de partir vers la cuisine, son corps de déesse désormais dissimuler derrière un malheureux tissus. Toi, tu attrapes ton téléphone, vérifiant tes messages avant de te lever. Ton regard s’arrête un instant sur un bijou brillant posé sur le coté du lit. Tu l’attrapes, le posant sur ta paume pour l’observer. Tu pourrais le prendre. Le revendre. Puis tu soupires, te contentant de le reposer là ou tu l’as pris. T’en as même pas besoin de ce bracelet. Puis c’est Soan. Pas n’importe quelle conne. Et puis, elle t’a chopé la première fois. T’es presque sur qu’elle le referait. Dans un léger soupire, tu récupères ton teeshirt, l’enfilant avant de rejoindre ton amante dans la cuisine. « Putain j’crève la dalle » Tu viens briser le silence tout juste installé tandis que la musique redémarre déjà. Et sans trop te gêner, tu viens piocher dans les céréales de Soan. « N’empêche, j’vois pas pourquoi tu t’fais chier à payer une salle de sport. J’te l’fais gratos moi ton sport » Tu lui souris avec malice avant d’aller t’affaler sur le canapé. Tu piques une cigarette dans le paquet qui traine sur la petite table. « T’en veux une ? » Elle te rejoint, s’asseyant à coté de toi en laissant l’eau les pâtes cuire. D’humeur gentleman, tu lui donnes la cigarette que tu viens d’allumer, t’en allumant une autre pour toi.
Et la soirée passe lentement. Entre chamailleries et éclats de rire, vous arrivez cette fois ci à rester éloigner des embrouilles. Tu aides même à débarrasser, abandonnant cependant les plats dans l’évier. « J’vais me doucher … Si tu veux venir ... » Tu lui souris, allant même glisser un petit baiser dans son cou avant de l’abandonner pour l’eau brulante de la douche.
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Sujet: Re: Grand banditisme (hot) _(Sil) Ven 24 Fév - 13:36
Machinalement, je versais le paquet dans l'eau bouillante, les yeux dans le vague. Je n'entendis même pas Sil me rejoindre à pas de loup avec son sourire coquin avant qu'il ne pique direct dans mes céréales. A mon instar il s'était rhabillé en enfilant un Tshirt bien trop pudique à mon goût. Enfin son p'tit cul moulé dans son caleçon restait quand même une vue satisfaisante... "Oh Sil j'adorerais que tu sois mon coach personnel, mais y a deux problèmes..." je lui agitais un index sous le nez, provocateur. "Le premier c'est que t'aurais pas assez de temps à me consacrer pour répondre à tous mes... besoins. Et le deuxième c'est que je suis persuadée que tes honoraires me coûteraient un bras, un œil, et p't'être même les deux jambes!" Je plaisantais qu'à moitié. Sil était un électron libre. Une bourrasque allant et venant (dans tous les sens du terme), débarquant toujours à l'improviste sans se soucier de la bien-séance. Je ne lui en voulais pas pour ça. Ça avait toujours été un accord tacite entre nous: prenons du bon temps sans avoir de comptes à rendre. Ça se reflétait dans ce genre de soirée où nous discutions, riions, plaisantions, entourés d'une ambiance aussi légère que du duvet. C'était dans ces envolées impromptues, ces moments fugaces, que je me colorais pour résister à la grisaille quotidienne. Dans ces corps nus enlacés sous la lumière sale d'un réverbère filtrant par une fenêtre. Dans les soupirs d'extase, exhalés au travers de la fumée des cigarettes. Dans un bon repas préparé au milieu des éclats de rire. Lorsque je me moquais gentiment d'un peu de sauce aux coins des lèvres. Puis qu'une douche prenait le tour d'une invitation sensuelle pour finir en étreinte de vapeur brûlante, laissant les muscles tremblants sous l'effet de l'orgasme.
La fenêtre ouverte déversait un vent froid, faisant tourbillonner les volutes de fumée jusqu'au plafond. Des frissons agitaient le soyeux de ma peau tandis que je traçais de petits cercles sur l'estomac de Sil. J'me sentais à deux doigts de basculer dans le sommeil, mais je savais pertinemment que le jeune homme aurait disparu au petit matin. Un vrai feu follet. Je voulais donc profiter encore un peu de cette bulle, les paupières papillonnantes sous les caresses de Morphée. " Ça faisait un moment qu'on c'était pas croisé. Beaucoup de taff?" Je l'imaginais plutôt en train de traîner ses guêtres au travers des rues noircies de Savannah, ou à zoner au Dog, un de ses repères favoris. J'avais beau l'exhorter à se trouver un vrai boulot, ou en tout cas quelque chose loin des emmerdes, il n'en faisait qu'à sa tête. Et vu que j'étais pas sa mère je préférais pas trop insister. Après tout moi aussi je détestais qu'il me fasse des remontrances au sujet de mes petits extras poudrés. Mon téléphone sonna une énième fois, témoin des SOS désespérés que m'envoyait mon "petit-copain" du moment. Ou plutôt le pigeon qui en tenait lieu depuis quelques semaines. Un petit chanteur de rien du tout, pété de thunes qui me voyait comme un accessoire séduisant à s'approprier. Évidemment je me pliais grosso modo au jeu tout en dictant mes propres règles. Le seul hic était que monsieur s'avérait extrêmement jaloux et possessif: jamais son orgueil démesuré ne lui permettrait d'accepter de quelconques incartades. Enfin pour ce que je m'en souciais... Pourtant je daignais me saisir du cellulaire dans un soupir las. "T'es où? Je pensais qu'on se voyait après ton sport..." - "Pas de nouvelles j'commence à m'inquiéter bébé" - "Bon Soan tu fous quoi! Ça fait des heures que j'attends comme un con chez moi!" - "T'as intérêt à avoir une bonne explication." Ce bombardement intempestif me fit grimacer. J'hésitais quelques secondes avant de répondre brièvement. "Désolée, j'étais crevée et j'avais plus de batterie. Je dormais, c'est tes messages qui m'ont réveillé. On se voit en fin de semaine je t'appelle demain. Bonne nuit." Je larguais l'objet de torture dans un coin du matelas avant de me pelotonner contre Sil. "T'as intérêt à venir me voir plus souvent espèce de sale môme." grognais-je en baillant. Vaguement coupable je ne tardais néanmoins pas à sombrer dans un sommeil sans rêve délicieusement reposant. Le lendemain je me réveillais seule dans des draps froissés, une odeur masculine flottant encore dans la pièce, un léger sourire aux lèvres et le corps incroyablement délassé.