ils sont installés l’un en face de l’autre à une table du restaurant, entourés par les décorations de noël et près du sapin. une place idéale, un peu reculée sans pour autant qu’ils soit totalement isolés des autres. c’est assez rare qu’ils se fassent beaux et qu’ils sortent. c’est dommage d’ailleurs, mais les occasions sont peu nombreuses et le temps leur manque aussi cruellement. ce soir c’est donc l’occasion, c’est le jackpot pour ace ; il peut célébrer son anniversaire, noël et se rattraper pour les derniers mois passés. tout ça en vingt-quatre heures. il en fait peut-être trop. il est peut-être d’un romantisme naïf mais il s’en fiche car ce qui compte finalement c’est de voir le joli sourire de riley se dessiner sur ses lèvres. elle demande ce qu’il compte prendre et tout comme elle, il est indécis. la nourriture est quelque chose d’important pour lui, et il ne veut pas se planter dans son choix vu que tout lui donne carrément envie. il sent le pied de riley qui vient lui frotter le mollet. il a une seconde de bug, elle a terriblement besoin de contact physique, il le sait. elle se rend juste pas compte que ça peut être très déstabilisant. il replonge son nez dans sa carte avant de répondre à sa question. « hum... je ne sais pas, je vais sans doute commencer avec un rhum ambré et puis après... » il laisse sa phrase en suspend le temps de porter son regard sur les plats. riley en profite pour reprendre la parole et réfléchir à haute voix sur ce qu’elle compte commander. pas les pâtes carbonara, en même temps elle les fait tellement bien que ça serait ridicule de les manger au restaurant. du coup, elle opte quand même pour des pâtes mais all'arabiata. « je vais me laisser tenter par leur canard. » il fait alors qu’il regarde déjà leurs propositions de desserts : glace, clafoutis, tiramisu... il en salive déjà, mais chaque chose en son temps. il repose sa carte à côté de lui et il remarque que riley est en train de le fixer. il soutient son regard et elle demande si elle doit s’attendre à d’autres surprises, car elle n’est pas sur de pouvoir le supporter. ça le fait rire, il est content d’avoir sincèrement réussi à la surprendre. d’ordinaire c’est elle qui excelle dans le domaine des surprises, et des cadeaux. il lui a simplement rendu la pareille. riley elle le mérite bien. plus sérieusement elle le remercie une nouvelle fois d’être venu aujourd’hui. il vient attraper sa main pour y glisser la sienne et la serrer. « je pense que ça me fait plaisir au moins autant qu’à toi d’être là tu sais. » c’est sa justification pour tout, il tente de se rassurer comme il peut, il préfère se dire que c’est aussi pour lui qu’il agit comme ça et pas simplement parce qu’il est accro à elle. et pas juste qu’il pourrait faire n’importe quoi pour elle comme foncer à la banque demander un crédit immobilier ou encore s’enfoncer une plume d’oie dieu sait où. « comme je suis sympa et que je ne veux pas que ton cœur lâche, attend-toi au moins à une dernière surprise. » il lance avec un sourire. en effet, il a un dernier cadeau pour elle. il attend simplement le bon moment pour lui offrir. ensuite le serveur vient prendre leur commande et ace se dit que c’est sans doute le bon moment pour débriefer la journée. « et alors tu penses qu’ils m’ont trouvé comment tes parents ? » il demande avoir quand même une légère appréhension. en règle général il s’en fiche pas mal de ce que les autres peuvent penser de lui, mais là c’est différent. il s’agit de sa famille, et il sait que c’est important. à titre personnel, il sait par exemple que l’avis de sa mère compte énormément et qu’il ne se voit pas rester avec une fille qui ne lui plairait pas. c’est sans prétention aucune qu’il peut d’ores et déjà affirmer qu’elle va l’adorer riley. c’est une fée, impossible de ne pas l’apprécier. « avec tes frères ça va je pense. enfin je ne sais pas, c’est la première fois que je rencontrais la famille de ma copine alors... » c’est dingue toutes premières fois qu’il a eu avec elle, c’est un peu comme s’il avait finalement vécu peu de choses dans son passé et qu’il avait fallu attendre riley pour enrichir sa vie, ses expériences. c’est le moment de faire un retour sur les évènements, peut-être qu’il a fait des gaffes sans s’en rendre compte, car il sait qu’il peut être maladroit parfois dans ses paroles. « oh et puis on en parle des photos de toi petite, j’en veux absolument une à l’appartement. là tu étais sage. » il rajoute dans le simple but de la taquiner.

une fois que leur commande est partie en préparation à la cuisine, ace décide qu’il est temps d’aborder le sujet qui fâche ; la famille Miller. il se préoccupe sincèrement de l’avis de ses proches, il a la désagréable sensation d’avoir passé un examen dont il attend impatiemment les résultats. riley fait mine de réfléchir avant de lui répondre, quand elle reprend la parole c’est avec une comparaison qu’il a bien du mal à saisir. elle parle de nuage, et d’olaf, visiblement elle mentionne une référence qui lui échappe. heureusement qu’elle ne s’arrête pas là et qu’elle vient expliciter ses propos. il a conquit sa mère et il a même pas eu besoin de se forcer, après tout bien manger et voir des photos de riley petite ne sont pas les choses les plus désagréables à faire. il rit quand elle parle de rock star, il a dû mal à s’imaginer dans ce rôle. il ne dit rien quand elle le tacle sur ses talents de chanteur, parce qu’elle a tellement raison qu’il n’ose pas répliquer. elle mentionne ensuite son père et son opinion est, pour le coup, beaucoup moins tranchée. riley se permet de reparler de l’épisode du bain, et s’il ne s’était pas autant amusé il aurait pu avoir un peu honte de son comportement. « je ne compte pas lui avouer que j’aime barboter avec toi, alors ça devrait être bon. » il ajoute pour se rassurer. concernant ses frères, riley déclare aussi que tout s’est bien passé. il avoue s’être senti plus à l’aise avec eux, mais c’est normal, ce n’est pas du tout la même relation qui s’instaure qu’avec ses parents. il peut pas s’empêcher de sourire quand elle dit qu’il est parfait alors qu’il se considère loin de l’être. mais apparemment c’est ce qui va pousser sa tribu à l’accepter, alors il n’a pas envie de la contrarier. puis elle a le mot de la fin, celui qui lui fait plus plaisir que les autres ; elle espère qu’il ne rencontrera que ses parents à elle. ça veut juste dire qu’elle veut le garder, et ça lui fait terriblement plaisir d’entendre ça. il se sent d’une robustesse incroyable.

il change ensuite de sujet. ace il veut une photo d’elle petite. il adore sa petite bouille d’enfant sage. lui, il a jamais rien eu de sage, enfant, il tenait pas en place, comme c’est toujours le cas aujourd’hui. il était toujours prêt à faire des bêtises, il se rappelle qu’une fois il a foutu un malabar dans les cheveux d’une gamine qu’il aimait bien juste pour qu’elle le remarque et que ça lui a valu une belle punition de la part de ses parents. riley c’est tout le contraire, c’est le genre de nana qui a son article dans le journal parce qu’elle a remporté un concours d’orthographe, et il trouve ça terriblement attendrissant. elle lui demande laquelle il veut, et il se souvient de toutes les photos qu’elle évoque. il ne sait pas laquelle choisir. s’il pouvait il les embarquerait toutes chez eux. néanmoins, il risquerait de s’attirer les foudres de sa belle-mère qui l’enverrait probablement se faire mettre sur pluton. « oui, peut-être celle où tu fais des pointes. parce que je crois pas que je te reverrai en faire de sitôt. » c’est pas sa came la danse classique, il n’y connaît absolument rien. il préfère largement des danses moins guindées à la michael jackson avec son fameux moonwalk. en plus, il est presque certain que s’il allait voir un ballet il s’endormirait dans les trente secondes, pourtant, riley sur ses pointes ça a de la gueule. et il a trouvé cette photo particulièrement touchante. mais c’est peut-être son âme de sportif qui s’exprime ici. il termine à peine sa phrase que riley éternue, il s’y attendait pas vraiment. « t’as attrapé froid ? » qu’il demande soucieux. il espère pas, parce que leur soirée est pas encore terminée, loin de là d’ailleurs. il tourne la tête pendant deux secondes et croit apercevoir la neige qui tombe. il se dit que cette journée ne pouvait pas se terminer plus parfaitement si demain quand ils se réveillent, ils découvrent le sol tout blanc. riley le ramène à la réalité en déclarant avoir envie de voir ses photos de lui petit. il rit, parce qu’à partir de ses dix ans c’est plutôt des photos de lui à la boxe. c’est un peu rébarbatif au bout d’un moment. et puis surtout ça le rend un peu triste de repenser à tout ça ; en particulier parce que c’est à la fois des moments heureux et douloureux. même s’il n’en parle pas, ça lui manque tous les jours de ne pas monter sur le ring. c’est dans ces moments qu’il aurait préféré que ses parents l’inscrivent à autre chose, genre des cours de guitare électrique par exemple. y aurait sans doute eu beaucoup moins de pression sur ses épaules. « je pense pas qu’on ait des photos aussi... excentriques. tu me verras beaucoup en entrainement ou en compétition. et puis avec ma sœur aussi. j’ai jamais compris pourquoi ma mère insistait pour nous prendre tous les deux à noël, et ça chaque année. » même encore maintenant, dès qu’elle le peut, sa mère les fait poser dans le salon, un peu à la manière de la photo bal de promo. c’est assez mignon à dix ans, beaucoup moins à vingt-cinq. elle se remet à frotter son pieds contre son mollet, comme si elle essayait de le rappeler à l’ordre. il lève la tête vers elle, et elle lui demande la suite du programme. il sait pas trop si son appel du pied est un moyen de lui faire comprendre quelque chose de tendancieux. « la suite ? on va admirer le père noël sur son traineau. » il n’est pas sérieux, mais il croit aussi comprendre qu’elle a envie de savoir quelle est sa dernière surprise. or si riley sait se montrer convaincante, il n’est pas question qu’il chamboule son scénario. le serveur revient avec leurs plats, et le verre d’ace. il le remercie et il observe son assiette. « bon appétit. » il lance avec envie. il omet volontairement de revenir sur sa question, préférant goûter son plat. il est satisfait. s’il y avait une élection d’organisée il voterait très certainement pour ce restaurant. il arrive à changer le sujet de conversation et il revient un peu sur la journée qu’ils ont passé, et ils terminent leurs plats sans même s’en rendre compte. riley décide de ne pas prendre de dessert et ace ne résiste pas à la tentation de goûter leur tiramisu. quand on lui apporte, elle ne se gêne pas pour piquer dedans. ça c’est bien les filles, à jamais vouloir prendre de dessert mais à piquer dans celui des autres. une fois que tout est terminé, ace soupire un gros coup parce qu’il a bien mangé et qu’il se sent lourd. il se lève de table attrape riley par la main pour la conduire à leur chambre située dans les étages. dans l’ascenseur il ne peut pas s’empêcher de se placer dans son dos pour l’enlacer. ils arrivent au 8ème étage de l’hôtel en quelques secondes. sans quitter l’étreinte il la fait avancer en direction de leur chambre, et ouvre la porte. la chambre est spacieuse, d’un blanc immaculé avec simplement des touches de rouges qui viennent agrémenter l’espace.  il s’arrête au milieu de la pièce et il sort de la poche de sa veste une petite boîte à bijou. « le dernier et pas le moindre. » il fait en lui tendant. c’est un collier, un très joli collier que serena l’a aidé à choisir spécialement pour elle. il l’embrasse brièvement dans la nuque avant de la laisser ouvrir le cadeau. c’est son final, et il espère vraiment la faire fondre. « buon compleanno amore ».

ace est probablement fou. oui, fou amoureux d'elle. si ça ne le terrifiait pas autant que ça le rend heureux il aurait pu s'en amuser. riley lui fait remarquer, et il sourit quand même. évidemment qu'il est parti trop loin avec tous ses cadeaux mais il voulait juste rendre son anniversaire inoubliable. pari gagné, elle est aux anges. c'est tout ce qu'il voulait finalement. peu importe l'argent dépensé, ce n'est pas ce qui compte. surtout qu'il gagne correctement sa vie alors autant en faire profiter les gens qu'il aime. riley ouvre la boîte et trouve le collier magnifique. elle rabat ses cheveux sur le côté et demande à ace de lui mettre. il s'exécute avec fierté. c'est con à dire mais il retire une immense satisfaction personnelle à lui faire plaisir. ça le rend heureux de la rendre heureuse et c'est un sentiment qu'il n'a pas l'habitude d'éprouver. elle se retourne afin de lui faire face et il se laisse enlacer par ses petits bras. elle le remercie une nouvelle fois, lui rappelle qu'il est parfait et qu'elle l'aime. il sourit automatiquement quand elle dit qu'elle l'aime. ce sont probablement les trois petits mots les plus rassurants qu'elle peut prononcer et il ne comprend pas comment elle peut penser qu'il en aura un jour marre de les entendre. c'est ce qu'il aime aussi chez riley, sa facilité à montrer ses sentiments que ça soit par l'attitude ou par les mots. « mais moi aussi... je t'aime riley » et lui, il ne lui dit sans doute pas assez souvent. pas de cette façon, de but en blanc. sans ajouter une phrase derrière qui viendrait rendre les propos moins nets, plus détournés. il a encore peur ace, parce qu'il sait ô combien c'est risqué de se livrer, de tout dévoiler et tout donner de sa personne à quelqu'un. il ne veut pas souffrir, et pire que tout, il ne veut pas la faire souffrir, elle. malgré tout, il a envie de prendre ce risque avec elle, il n’en reste pas moins peureux. un peu. parce que leur relation elle est forte, et c'est ça qui impressionne. la force des sentiments et de la passion éprouvée avec cette constante crainte de tout perdre un jour. elle désire être embrassée, et ajoute qu'elle s'en fiche de son maquillage. il a envie de répondre qu'une bonne partie du rouge à lèvre s'est atténué en mangeant mais elle lui laisse pas le temps de faire un trait d'humour que ses mains viennent encercler sa nuque pour lui faire pencher la tête et atteindre ses lèvres. automatiquement il l'enlace par la taille et il la presse contre son corps à lui alors qu'elle guide leur baiser. d'abord très chaste, riley se laisse peu à peu emporter par ses émotions et leurs langues se rencontrent. comme à chaque fois, c'est le premier signe qu'ils perdent pied. elle finit par rompre l'échange, le fixe un moment avant d'annoncer qu'elle a une requête d'anniversaire. il rit légèrement, elle aussi joue la carte du "c'est mon anniversaire". comme s'ils avaient besoin de ça pour se plier aux volontés de l'autre. elle souhaite qu'il la porte jusqu'au lit. il pourrait très certainement l'embêter, comme tout à l'heure, en la chopant par les jambes pour la caser sur son épaule. mais dans les moments comme ceux-là, ace n'a pas envie de faire d'humour. il a juste envie d'elle. il se dégage de leur étreinte, l'attrape par les genoux et dans le dos afin de la porter dans ses bras, comme une vraie princesse. à chaque fois il est surpris par sa légèreté et par conséquent, de la capacité avec laquelle il peut la transporter. il avance en direction de lit et cette fois, il se pose dessus avec elle dans les bras avant de la relâcher le plus délicatement possible. il en profite pour virer ses chaussures avant de revenir l'embrasser. il enchaîne plusieurs baisers succincts, en profite au passage pour mordiller légèrement sa lèvre inférieure alors que ses mains glissent sous sa robe, et qu'il commence à caresser ses cuisses. il remonte davantage. il se stoppe quand sa main rencontre quelque chose auquel il ne s'attendait pas. il quitte ses lèvres pour jeter coup d’œil et il découvre qu'elle a mis un porte-jarretelles. il la regarde avec un sourire malicieux dessiné sur ses lèvres, il la trouve encore plus attirante, il crève d'envie de lui arracher aussi. « ce n'est pas mon anniversaire pourtant. » il lui dit avant de revenir l'embrasser furtivement. il a l'impression de déballer un paquet cadeau. c'est la première fois qu'il voit riley en porter un. une pointe de jalousie lui fait penser qu'elle a déjà dû en porter pour quelqu'un d'autre. c'est absolument ridicule de penser à ça maintenant mais à chaque fois qu'ils font quelque chose de plus ou moins coquin, il espère toujours secrètement qu'elle ne l'a jamais fait avant avec un autre homme. ses mains viennent desserrer les jarretières, une à une, aussi lentement qu'il le peut juste pour faire monter la pression parce que riley ne peut pas vraiment bouger avant qu'il ait fini et qu'il sait que ça va probablement la rendre folle. finalement, il fait glisser un bas, puis l'autre. ses lèvres se posent ensuite sur ses cuisses, et remontent doucement jusqu'à son bas ventre, s'y attardent un instant, et remontent vers son ventre. « j'en ai probablement fait plus que ce que tu m'as demandé... » il déclare alors qu’il vient planter son regard dans celui de riley. il en est même pas désolé, c'est un simple constat et il serait ravi de se plier à ses autres volontés d'anniversaire.

sa justification lui décroche un sourire. elle n’aime pas les collants. pourtant, elle en portait aujourd’hui encore. riley, elle a pris cette voix de petite fille pour lui dire, et il interprète ça comme une énième provocation. alors il s’attache à lui défaire les jarretières, lentement, aussi lentement qu’il peut, pour la faire languir. elle prononce son prénom, il sent l’impatience dans sa voix, ce qui l’incite à ne pas accélérer la cadence. et puis finalement, il revient embrasser ses cuisses et il remonte petit à petit. le corps de riley se tend, elle frémit. ace se stoppe et plante son regard dans celui de sa copine, de cet être qui lui fait doucement mais sûrement perdre la raison. ils se bouffent littéralement des yeux, et parfois, le regard est bien plus révélateur que n’importe quel geste. elle se mordille la lèvre inférieure, il y voit un signe d’envie et puis elle répond que ça ne la gêne pas qu’il se laisse un peu, beaucoup emporter. tant mieux, car il ne compte pas s’arrêter comme ça. riley approche ses mains de son torse, elle les fait remonter petit à petit vers son visage avant de retourner contre ses lèvres. elle en profite par la même occasion pour monter sur lui. ses lèvres viennent se poser dans nuque en même temps que ses doigts s’affairent à déboutonner sa chemise. riley est visiblement d’humeur joueuse, parce qu’elle prend tout son temps pour le faire, un peu comme pour se venger de tout à l’heure. sauf que lui, il aime ça. ce n’est pas frustrant, bien au contraire, ça renforce son excitation, ça le rend encore plus bouillant qu’il ne l’était. surtout que ses lèvres glissent ensuite sur son torse où elle dépose des baisers qui claquent sur sa peau et lui donnent terriblement chaud. il n’est pas le seul apparemment, puisqu’elle retire sa robe et la jette sans grande considération dans la pièce. ça le fait rire légèrement, il apprécie quand il voit riley qui perd pied et s’enfonce un peu plus dans la passion, quand elle révèle ses ardeurs. à moitié nue sur lui, elle revient à la charge, l’embrasse une nouvelle fois avec fougue, caresse son torse, repasse dans son cou, lui mordille le lobe de l’oreille puis se laisse tomber sur le dos, l’entrainant dans sa chute. et ace il est déjà tout fou, à déjà stone et pourtant ce n’est que le début. mais elle possède ce pouvoir incroyable de le rendre cinglé. juste en l’embrassant, en sentant ses doigts qui caressent sa peau. en plus, la voir nue le rend totalement fébrile, il ne se fera jamais à la beauté de son corps, de la grâce de ses mouvements. il s’écarte d’elle le temps de retirer sa chemise, et revient l’embrasser, parce qu’il n’a plus envie de quitter ses lèvres. il pourrait faire durer leur échange de salive des heures durant, qu’il prendrait toujours autant de plaisir à s’amuser avec sa langue. ses mains ne sont pas en reste, il les fait glisser sur son corps. puis il décide de la chauffer davantage et il vise l’endroit stratégique qu’est son cou. il enchaine les baisers, il tente de les faire durer, mais il a moins de contrôle, parce que lui aussi il brûle de désir et d’envie. il est moins patient pour jouer avec ses nerfs. il se redresse un moment pour déboutonner son pantalon, il le fait glisser à terre et revient coller son corps contre elle. il reprend là où ils s’étaient arrêtés, aux baisers dans sa nuque, et il descend pour atteindre sa poitrine, son ventre en même temps que ses mains font glisser son porte-jarretelles et le dernier vêtement qu’il lui reste. là voilà totalement nue, dans le lit à sa merci. ce n’est pas la première fois, sans doute pas la dernière non plus, et pourtant il a un instant de bug où il se permet de la mater éhontément, juste parce qu’il la trouve magnifique. il lui lance un sourire, il peut pas s’en empêcher de sourire comme un demeuré, parce qu’il est juste heureux. et putain, ça fait du bien d’être heureux parfois. il repart dans son cou, remonte vers son oreille et lui souffle ces quelques mots « tu devrais enlever ton collier amore. » parce qu’au final c’est la dernière chose qui l’habille, et ace ne voudrait pas qu’ils le casse. il détache le fermoir afin de venir déposer l’objet sur la table de chevet. ce petit moment de flottement ne dure pas bien longtemps, et ace revient à la charge avec ses baisers, il s’attarde sur ses lèvres encore un moment. au bout de longues secondes, il relève la tête. « tu m’as vraiment manqué. » il a l’impression de la retrouver, comme s’ils ne s’était pas vus depuis des mois, alors qu’au final ils ont été simplement séparé quelques jours. mais ça fait un moment qu’ils ne s’étaient pas retrouvés à deux, et c’est important de se reconnecter aussi physiquement. de pouvoir se laisser aller sans se dire qu’on peut-être entendus ou surpris à tout moment, sans contrainte de temps. ils ont toute la nuit devant eux. il s’empresse de quitter son boxer parce qu’il ne tient plus. il la veut, totalement, pleinement, entièrement. point culminant du feu ardent qu’ils les consume, il unit leurs corps d’un mouvement rapide. son cœur s’affole dans sa cage thoracique, sa respiration s’accélère alors que ses mouvements de bassins se font de plus en plus rapides. c’est comme si c’était leur première fois à chaque fois ; y a trop d’impatience et de désir qu’il arrive pas à se maîtriser parfaitement.

exprimer ce manque ressenti, c’est une nécessité, lui dire, lui faire sentir aussi. ace et riley ça a toujours été comme ça, explosif. encore plus après quelques jours de séparation. il a besoin de lui faire comprendre qu’il est heureux de la retrouver. et là, dans les bras l’un de l’autre, leurs corps ne faisant qu’un, il a l’impression que tout est sa place. c’est l’envie qui le dévore, qui lui fait imposer un rythme soutenu alors qu’elle se presse contre lui, faisant remonter ses jambes autour de sa taille. il l’entend, gémir, c’est sans retenue. ils peuvent se le permettre maintenant. riley le chamboule, elle reprend le dessus, fait unir leurs mains pour les remonter de chaque côté de son visage à lui. il n’a plus la maîtrise de rien, c’est elle qui décide, qui impose, qui contrôle. ça le rend encore plus excité, parce qu’il aime être dompté par la fougue de riley. son corps se cambre avant de revenir se coller contre le sien pour l’embrasser. elle lui mordille légèrement la lèvre inférieur et il succombe littéralement. elle pourrait bien lui dire ou lui demander n’importe quoi en cet instant qu’il serait incapable de mentir ou de dire non. elle le libère de son emprise et vient poser ses lèvres dans sa nuque alors qu’il sent ses mains et surtout ses ongles pénétrer dans sa chair. riley a toujours dit qu’elle aimait laisser ses marques. puis ils arrivent au bout, le dernier soupir de plaisir poussé, et c’est terminé. elle ne détache pourtant pas de lui. le souffle court, ace tente de se remettre de leurs ébats. elle vient embrasser doucement ses lèvres comme pour mettre fin à leur étreinte. elle demande s’il peut lui prêter sa chemise pour dormir n’ayant rien prévu pour. il lui faut un moment pour comprendre sa demande, sa tête ne s’étant pas encore détachée de ce qui vient de se passer. ses bras viennent enlacer riley, il n’a pas envie de la lâcher, ni de bouger, et si ça ne tenait qu’à lui, il s’endormirait ainsi, riley nue entre ses bras. mais il a fini par comprendre au fil du temps qu’elle appréciait dormir avec quelque chose sur le dos. il vient enfouir sa tête dans son cou, respirant ainsi son odeur avant claquer bruyamment un baiser dans sa nuque. il se dégage ensuite de son emprise pour atteindre le côté du lit et ramasser la dite chemise qu’elle souhaite revêtir. il la luit tend. « tu me la piques pas celle-là, j’y tiens. » il lance principalement pour l’embêter. il se lève du lit pour ramasser son boxer l’enfiler et se glisser sous les draps. il attend qu’elle ait fini de se rhabiller, et qu’elle finisse par le rejoindre. il fait passer son bras autour de ses épaules. il apprécie aussi ce moment plus calme où ils s’étreignent après la fusion de leurs corps. où y a toujours un silence qui vient s’installer, qui ne gêne pas, qui semble même totalement approprié. juste le temps de se remettre des émotions, de laisser la pression retomber. de simplement profiter de la présence de l’autre. et ace il a toujours tendance à piquer du nez, souvent parce qu’il est crevé, mais surtout parce qu’il se sent particulièrement en paix après tout ça. le corps de riley collé contre le sien, elle le réchauffe avec sa présence. encore plus ce soir, il est fatigué, après la nuit passée à conduire, la journée avec sa famille et leurs étreintes passionnées. pourtant, il a pas envie de dormir, il a pas envie que cette journée prenne fin. « j’espère que cette journée t’as plu autant qu’à moi. » il finit par rompre le silence. « et que c’était bel et bien ton meilleur anniversaire. » il a l’ambition de lui avoir fait passer une journée inoubliable, il va pas prétendre le contraire. ça lui fait bizarre, il se revoit y a un an. chez lui à Charlotte, il lui a simplement passé un coup de fil pour lui souhaiter son anniversaire. si on lui avait dit qu’aujourd’hui il la serrerait ainsi dans ses bras, qu’il aurait fait plus de cinq cent kilomètres pour lui souhaiter en personne, il ne l’aurait pas cru. elle a pris une place tellement importante dans sa vie en si peu de temps. elle est venue combler un manque, assouvir ses désirs, le rendre plus mature, moins peureux en amour. elle l’a fait grandir. « tu peux même encore en abuser pendant un moment si tu veux, je suis tout à toi. » il sait que c’est extrêmement dangereux de glisser cette idée à riley, elle est joueuse, terriblement joueuse. et ce serait hypocrite de dire que c’est une des ses nombreuses qualités qui le rend fou. il aime les défis ace, il aime être tenté, il aime succomber. à riley. simplement à elle, et uniquement pour elle. « tu as des envies particulières ? »