Sujet: oliver ♔ we must be swift as a coursing river. Mar 16 Aoû - 1:13
we must be swift as a coursing river.
oliver & skylar
Malgré l’heure matinale, tu ne te levais pas pour aller travailler. Cette belle journée était en réalité l’un de tes rares jours de congé. C’était un véritable bonheur de pouvoir passer du temps hors de l’hôpital, notamment parce que cela voulait dire que ton cadet ne s’y trouvait plus. En effet la bonne nouvelle était tombée et c’était un stress de moins sur tes épaules. Cela dit, ça n’avait donc rien à voir avec la raison qui te tirais hors du lit. Non, cette fois, c’était l’appel d’un ami qui expliquait ton réveil. Il t’avait contacté pour une excellente raison : faire du sport. Assez sportive, il n’était pas rare que tu pratiques diverses activités physiques par toi-même, mais c’était tout de suite plus agréable lorsqu’il y avait quelqu’un à tes côtés et Oliver était l’une des personnes avec qui tu faisais le plus de sport (l’autre étant Blake). Accepter était une évidence à tes yeux, tes derniers jours avaient été occupés avec de longues heures de travail et tu n’avais donc pas eu de temps à consacrer au sport. Aller t’entrainer avec Olivier était donc l’occasion rêvée de rattraper les quelques jours perdus et ainsi ne pas risquer de perdre la forme. Sachant qu’il avait cessé de marcher avec une canne récemment, tu lui avais proposé de commencer par un jogging. Tu avais beau être spécialisée pour soigner les enfants, tu avais quand même traverser l’université pour devenir médecin. Tu étais donc apte à surveiller sa jambe en cas de besoin et c’était donc une suggestion éduquée que de choisir le jogging. Pour ce faire, tu lui avais proposé le bord de l’eau. Le sable avait une résistance différente et il serait moins difficile pour les genoux d’Olivier de courir sur une surface un peu plus molle. Et, aller sur le bord de la rivière avait l’avantage certain d’offrir un point d’eau en cas de besoin. Tu ne comptais pas forcer ton ami à sauter dans l’eau, mais si sa jambe le faisait souffrir c’était toujours une bonne option.
Après avoir enfilé des vêtements appropriés et noués tes lacets bien solidement, tu fus mise devant un dilemme. Tu n’avais pas de voiture pour te rendre sur le bord de l’eau et si tu t’y rendais à pied ça prendrait trop de temps, tu risquerais ainsi de faire attendre Oliver ce qui n’était pas dans tes habitudes. Tu finis donc par opter par un autre moyen de transport : le vélo. Ça te fatiguait un peu avant même que tu ne commences à faire du sport, mais c’était la meilleure option. Il te semblait ridicule de prendre un taxi pour ce genre de déplacement et tu étais suffisamment radine pour ne pas dépenser ton argent inutilement. Te rendre en pédalant ne fut pas très long et le plus de temps perdu fut en raison du cadenas qu’il fallait placer sur ta bicyclette. Tu n’avais plus l’habitude depuis San Francisco, après tout la plupart du temps tu choisissais de te rendre à pied au travail, mais tu réussis tout de même à fermer la chose et te diriger sur le sable pour attendre Oliver. Ce dernier ne te fis pas attendre et tu reconnus rapidement sa silhouette alors qu’il s’approchait. « Je suis contente de te voir ! » C’était la vérité, tu étais surtout contente de le voir se mouvoir sans trop de problème. « T’es prêt à te remettre en forme ? » Autant ne pas perdre de temps, vous pourriez toujours discuter en courant. Puis, de toute façon, il fallait voir s’il pouvait tenir au travers des étirements avant même de commencer le jogging.
electric bird.
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Sujet: Re: oliver ♔ we must be swift as a coursing river. Lun 22 Aoû - 21:29
we must be swift as a coursing river.
Oliver & Skylar
on ne naît pas sportif on le devient, du moins pour ceux qui le désirent, en ce qui me concerne, pendant vingt ans j'ai suivi les cours de sport à l'école, les collectifs et les autres, en dehors du jogging comme ça pour libérer la tension, rien d'équivalent à un sportif de haut niveau ou à en devenir du moins. Pourtant quand on fait face à la perte de proche, à des critiques, on décide de changer, on cours un peu plus, puis on ajoute ce sport en complément d'un autre, chaque muscle finit par travailler. Changeant l'aspect du physique, on se sent mieux, le regard des jeunes femmes se posent d'avantage sur nous, c'est flatteur, on finit par en jouer. La colère, la tristesse, ses émotions qu'on enfoui au plus profond de notre être mais qui finit toujours par remonter à la surface, qui faut expier, on dépense de l'énergie, la friction des muscles, l'énergie qu'on dépense, quel soulagement quand on finit. Une légèreté qu'on n'imaginait pas, alors chaque fois qu'on ressent une émotion négative on prend son courage à deux mains et on y va, sur un sentir, dans une ruelle de la ville, dans le sable ou les galets de la plage, la verdure d'un parc ou d'une forêt, une salle de sport, qu'importe au fond le principal c'est qu'au final on travaille notre corps, on continue de le sculpter, on se libère d'un poids sur notre épaule.
Plus de six semaines se sont écoulé depuis mon accident, mon côté joueur aura presque eut raison de moi, qui m'a prit pour un temps ma vie, la rencontre avec Blake, les souvenirs fabriqués depuis le départ d'Eva, la découverte de ce cousin dont j'ignorais l'existence, qui vit en marge de la société, qui n'a peur de rien, Fenrir ou l'homme qui déteste ma famille ou du moins ce qu'elle représente, une opulence d'argent. Ce métier que j'affectionne temps, auxquelles je me suis livré ses dix dernières années, ses milliers de dossiers traités, ses citoyens a qui j'ai retiré cette liberté si cher. Cet accident de moto a faillit tout me prendre, mon boulot, et le principal pour moi mes jambes, la période où j'ai du me déplacer dans un fauteuil roulant est une horreur, quand j'y repense c'est vraiment incroyable alors que tous les médecins n'arriver pas à ce prononcer, ce qui laissait présager le pire, mon esprit, et mon corps avait prit le dessus, j'étais parvenu à bouger légèrement le pied et à force de kinésithérapie un pied devant l'autre. J'étais loin de participer à un marathon et qu'importe pour le moment.
Deux semaines auparavant je me déplaçais avec l'aide d'une canne en cas de déséquilibre, deux semaines c'était le temps qui s'était écoulé depuis que j'avais retrouvé mes souvenirs, ma vie, Blake, mais c'était aussi le nombre de semaine ou j'avais commis un meurtre, enlevant la vie à un être qu'importe le fond de celle-ci, l'absence de Blake depuis, son silence déchirant, la colère qui me nourrit de l'intérieur, ce besoin de recourir mais pour ça j'ai besoin d'une personne, pas n'importe qui, aussi la seule personne qui traverse mes pensées est Skylar, toute aussi passionné que moi dans le sport, et c'est une professionnel, si il est trop tôt ou si je ne dois pas forcer trop pour le moment elle sera me dire les choses, me guider en tant que médecin mais surtout en tant qu'ami. Ainsi je sors mon téléphone portable et compose son numéro pour organisé un petit footing, très vite elle me donne un lieu de rendez-vous et un horaire, n'étant pas très loin de la plage, il me faudra très peu de temps pour rejoindre le lieu de rendez-vous, la jeune femme est présente quand j'arrive.
« Je suis contente de te voir ! » je serre la jeune femme dans mes bras, trop de temps s'est écoulé depuis que je ne l'ai pas vu, c'est avec une joie non dissimulé que je lui transmet mon impression. «et moi donc ça fait une éternité » « T’es prêt à te remettre en forme ? » pour toute réponse je fais le poirier devant elle, fixant mon regard sur ses baskets, plusieurs secondes s'écoulent avant que je ne décide de revenir sur la terre ferme. «plus que prêt, mais on y va en douceur, j'ai pas vraiment envie de me retrouver de nouveau dans une chaise roulante » lançais-je dans un demi sourire, le souvenir de cette période est encore trop frais dans mon esprit.
« Comment tu vas toi sinon ? » demandais-je pour commencer la conversation avant d'attaquer les exercices ou le footing, me retrouvant à la disposition de la jeune femme.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: oliver ♔ we must be swift as a coursing river. Dim 11 Sep - 21:25
we must be swift as a coursing river.
oliver & skylar
Retrouver Oliver te faisait bien plaisir et c’était un sentiment visiblement réciproque puisque ton ami te serra dans ses bras avant de te retourner l’impression. Tu ne pus que sourire, contente d’entendre une telle chose. Ça plaisait ton égo, ça c’était une évidence. Qui n’aimait pas se faire dire cela après tout ? Enfin, là n’était pas tellement la question et tu finis par te contenter d’hocher légèrement la tête avant de lui répondre : « C’est le moins qu’on puisse dire. » Entre tes horaires très peu évidents de médecin, le temps que tu passais au chevet de ton cadet et l’accident de ton ami, on ne pouvait pas vraiment s’attendre à ce que vous auriez eu l’occasion de vous voir avant ce jour. Une fois que c’était dit et que vous aviez eu le temps d’apprécier vos retrouvailles un brin tardives, il était temps de passer aux choses sérieuses et voir si monsieur était prêt à se remettre en forme. Tu n’avais pas de doute sur la question, après tout, il ne serait pas devant toi si ce n’était pas le cas, mais tu estimais qu’il fallait tout de même demander histoire de savoir son appréciation de son état. Tu t’y connaissais plutôt bien en terme d’anatomie - on pouvait remercier les multiples années d’études - mais il n’y avait rien qui pouvait remplacer les sensations d’une personne vis-à-vis de son propre corps. Tu avais bien fait de demander puisqu’il t’informa de son envie d’y aller doucement. Bon, il fallait tout de suite dire que tu n’avais jamais eu l’occasion de commencer par un sprint pour t’assurer de détruire tout le progrès qu’il avait pu faire. Y aller doucement semblait être une évidence, mais qu’il le dise mettait l’accent sur l’importance de la chose. « Ne t’en fais pas. Je serais un bien mauvais médecin si je te ramenais dans une chaise roulante. » Et une pire amie encore. Tu ne te considérais pas comme étant mauvaise dans une catégorie ou dans l’autre si bien que tu t’efforcerais de le ramener en un morceau. Tu pourrais toujours t’assurer que tout se passe bien le long de la course, mais l’idéal serait évidemment qu’il puisse faire le tout sans avoir besoin de ton aide d’une quelconque façon que ce soit. Non pas que tu rechignais à l’idée de l’aider, mais bien parce que ce serait naïf de ta part que de croire qu’il ne s’entrainerait qu’avec toi et que par conséquent tu voulais t’assurer qu’il était plus que capable par lui-même.
En attendant, avant même que tu puisses lui proposer, Oliver reprit la parole pour te demander comment tu allais. Sourire aux lèvres, tu ne perdis pas de temps avant de lui répondre : « Ça va, comme toujours ! » C’était la vérité, malgré tout ce qui pouvait se passer mal dans ta vie, tu finissais par estimer que ce n’était pas si mal. Jordan allait mieux, il allait même pouvoir prendre son congé de l’hôpital et c’était ce qui importait plus que tout le reste. Puis, depuis tu avais finalement pris le rythme de cette nouvelle vie que tu pouvais te faire à Savannah. C’était une excellente nouvelle pour toi qui avait eu un peu de mal dans les premiers temps et tu décidas de partager la chose avec ton ami : « Je me fais finalement à la vie à Savannah, c’est plutôt pas mal. » Ça t’avait pris quelques mois, mais maintenant que c’était fait, tu pouvais pleinement en profiter.
Enfin, tu aurais tout ton temps pour le faire à présent, la priorité était de faire un peu de sport en compagnie d’Oliver. Tu avais manqué de temps pour t’entrainer pleinement ces derniers temps et il fallait y remédier. « Que dis-tu de commencer avec des étirements ? Ça va me permettre de voir comment tu te débrouilles. » Tu ne doutais pas du fait qu’il allait mieux, mais t’en assurer avant de commencer le jogging te semblait être la meilleure idée qui soit. Puis de toute façon, quiconque faisait un minimum de sport savait que des étirements avant tout effort était une nécessité. Tu ne t’attendais donc pas à une quelconque réticences de la part d’Oliver. De ton côté, tu pourrais passer outre la chose, t’étant étirée un minimum avant de venir en vélo. Tu le ferais sans doute quand même, pour ne pas risquer une blessure idiote, mais la priorité restait le jeune homme.
electric bird.
Spoiler:
mille excuses pour le temps de réponse
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Sujet: Re: oliver ♔ we must be swift as a coursing river. Mar 13 Sep - 22:35
we must be swift as a coursing river.
Oliver & Skylar
Depuis ma sortie de l'hôpital, le temps s'était écoulé au ralentie, pendant plusieurs semaines j'étais resté enfermé dans un des appartement de ma famille, enfermé dans une tour doré à me morfondre sur mon état, ne plus rien ressentir passé le ventre, avoir besoin d'une aide pour des choses banales mais à la fois nécessaire comme se doucher ou aller aux toilettes c'est vraiment détériorant, du moins c'est ce que je ressentais. L'enfermement m'a poussé dans une dépression dans laquelle je n'arrivais pas à m'en sortir buvant pour oublier, me montrant des plus agaçant avec celle qui se faisait passer pour ma femme ainsi que Leah et Fenrir qui sont venu me voir. On ne s'en rend pas forcément compte de la chance qu'on a de pouvoir être autonome, d'avoir l'usage de ses jambes, il faut qu'il nous arrive un accident malheureux pour que tout change. Qu'on souhaite récupérer nos membres, mais ça ne fonctionne pas comme ça, la médecine est bien complexe, les dégâts subit sont parfois irréversibles, les paroles de grand médecins qui vous annoncent que vous ne pourrez plus jamais placer un pied devant l'autre. La souffrance en premier lieu, puis la rage, les mains qui se faufilent sur le moindre objet à disposition qu'on fracasse dans les murs de cette chambre d'hôpital, des séances de kinésithérapie prescrite pour éviter des escarres ou tout autre malade lié à l’immobilité d'un membre. Un kiné qui vous demande d'accomplir des gestes qui vous semble impossible, qu'importe si sa voix s’élève, le mental n'est plus là, il s'est enfoui derrière une forteresse ou tout simplement les armes ont été déposé puisqu'il semble improbable que je puisse de nouveau ne serais-ce que marcher, alors je me laisse aller dans ce cercle infernal.
Je me rappelle encore d'une barbe trop fourni qui pourrait porter à confusion avec Robinson Crusoé, et d'une chevelure ayant poussé plus que d'habitude, la longueur atteignant les épaules. Un look assez bestiale que mon cher cousin Fenrir s'aimait à plaisanter, ignorant mes souvenirs depuis mon mariage avec Eva devant tous nos amis, celui-ci me narra notre lien de parenté, la façon dont nous nous sommes rencontré la première fois, celle qui avait emmené à une confrontation sur ce lien de parenté. Ses paroles me semblaient irréel, il n'avait rien en commun avec moi à part mon côté impulsif et mon côté joueur lorsqu'il m'évoqua une soirée défi qui s'était allongé sur plusieurs jours, emmenant nos pieds dans le Nevada et plus précisément à Las Vegas ou comment on l'appelle Sin City, une grande ville remplie de strass, un terrain de jeu pour deux êtres de notre espèce. Plus son histoire avancé et quelques brides de souvenirs me revint, pas vraiment des souvenirs, des sons, une voix lorsque j'étais allongé sur le goudron, la moto de sport prêté par un ami de la famille vibrant toujours, puis cette voix qui se penche sur moi, plus tard le bruit d'une sirène lointaine et plus rien, plus rien jusqu'à mon réveil dans cette chambre sentant l'antiseptique, des murs ne laissant paraître aucun bonheur, sans la présence d’électrocardiogramme et autres ustensiles médicaux, j'aurais peux être pensé m'être trouvé dans un hôpital psychiatrique sans les sangles.
C'est une balade en foret avec cet homme atypique qui me donna la force de me bouger les fesses, d'arrêter de me laisser aller, et de me battre, de me battre pour retrouver la volonté dont j'étais capable, de récupérer mes jambes qu'importe ce que disent ses toubibs, d'une manière assez surprenante il avait réussi son coup, me balançant avec mon fauteuil dans une rivière. Au début j'ai paniqué, l'est insulté, lui jetant même un caillou sur son torse cette rage qu'il avait fait naître en moi avec son geste inconscient m'avait fait tenir miraculeusement sur mes jambes faisant même un pas dans de l'eau trop fraîche pour moi. Ce fut le début de mon combat, un combat que j'avais gagné, il me manquait simplement à retrouver mes habitudes. « Ne t’en fais pas. Je serais un bien mauvais médecin si je te ramenais dans une chaise roulante. »[ /color] le sport et surtout la course m'avait sauvé dans un moment des plus dramatiques, alors que j'avais sombré dans la boisson, devenant une loque sans parler du discours de son père pour me faire intégrer la police. C'est dans le sport que je m'étais retrouvé, non seulement il m'avait permis d'évacuer toutes mes pensées, tous mes remords et ma rage, mais il m'avait permis de prendre confiance en moi, de me sculpter un corps dont je pouvais être fier aujourd'hui. Courir au travers de divers paysages, le bord de plage pour admiré l'immensité de l'univers, me plonger dans les reflets de l'eau, le mouvement mécanique des vagues s'échouant sur les rochers ou se brisant le long du sable. La forêt où seul les arbres s'imprimaient dans ma pupille, les rayons traversant difficilement un feuillage assez intense, ou encore le bitume, dans une ville endormi , à peine réveillé ou en pleine activité, tout ses bâtiments à l'architecture tout aussi différentes tout comme leurs colories, on redécouvre sa ville en courant, le simple fait de trottiner me manquer.
«Me parle pas de chaise roulante … j'en ai encore des frissons quand j'y pense, enfin heureusement désormais ça fait partie du passé . » un passé qui faisait désormais partie de mon être, tout comme les erreurs que j'ai pu faire tout au long de ma vie, après la mort d'Eva, il y a quelques semaines. Qu'importe si je regrettais certains de mes actes on ne peut revenir en arrière, apprendre à vivre avec est la meilleure chose à faire. En ce qui concerne l'état dans lequel je me suis retrouvé, je pense que ça m'a calmé pour les quelques années à venir, quand il faudra décider à la jouer calme ou prendre un dose d'adrénaline j'y repenserais à deux fois, même si c'est plus fort que moi, je ressens le besoin de sentir quelque chose, de me sentir en vie. Savoir que j'ai pu y passer en deux roues n'enlève pas pour autant mon envie de reconduire mon bijoux, néanmoins pour le moment il est un peu trop pour remonter en selle. La situation est trop fraîche dans ma tête, tant que je n'ai pas récupérer mes capacités entièrement, je ne toucherais plus un volant qu'importe le temps que ça peut me prendre. J'étais content de voir la jeune femme face à moi, avoir une médecin dans ses contacts est toujours utile bien que ce ne soit pas son métier qui m'importe aujourd'hui, elle allait pouvoir m'aider, juger ma capacité à pouvoir me remettre à la course et en tout cas à me guider pour la première séance. Il me restera juste à continuer tout en augmentant le rythme jour après jour, jusqu'à pouvoir parcourir de nouveau 20 km facilement, participer de nouveau à un marathon est le rêve le plus accessible que j'ai dorénavant dans mon esprit.
« Je me fais finalement à la vie à Savannah, c’est plutôt pas mal. » m'avoue la jeune femme quand je lui demande de ses nouvelles, et je suis plus qu'heureux de cette annonce, je sais que ce n'était pas forcément évident pour elle, et c'est bien normal, je n'ai jamais connu autre chose que Savannah mais j'imagine que de quitter sa maison pour arriver dans un endroit qu'on ne connaît pas, c'est déstabilisant.
« Alors ça j'en suis très heureux, de toute façon je t'aurais mis les menottes dans le cas contraire pour pas que tu fuis. »répliquais-je à la jeune femme, la voix remplie d'enthousiasme tout en ajoutant à mes paroles un tour de bras autour de son cou pour lui montrer toute la reconnaissance que j'avais pour elle pour être présente à ce moment là , et de savoir qu'elle ne partira pas, je n'ai pas beaucoup d'amie en ville, la plupart sont partis pour New York ou Paris, certains m'ont tourné le dos alors avoir une femme dans ma vie avec le caractère et la gentillesse dont peut faire preuve Skylar est un cadeau du siècle. Les usages demandés la jeune femme décida qu'il était temps de se mettre au travail.
« Que dis-tu de commencer avec des étirements ? Ça va me permettre de voir comment tu te débrouilles. » me mettant au garde à vous tel un militaire accompagné d'une voix ressemblante je déclarais. « c'est toi le coach pour aujourd'hui, j'te suis. » j'ignorais si elle voulait établir des étirements ou que j'exerce ceux dont j'avais l'habitude, devant une réponse de la part de la jeune femme je commençais à m'étirer les quadriceps pliant ma jambe et attrapant le pied d'une main sur quelques secondes tout en alternant avec l'autre jambe, lorsqu'on fait du jogging on sollicite beaucoup se muscle aussi il est important de bien le chauffer pour éviter tout risque de claquage. Passant ensuite par l'étirements des ischio-jambiers, prenant appuie sur une barrière en rondin de bois où je déposais une jambe pour l'étirer de tout son long également sur plusieurs secondes avant d'alterner avec la seconde. Je m'installais pour un dernière échauffement sur le sol les jambes tendus devant moi attrapant d'une main le plus loin possible le talon, la plante des pieds ou encore la pointe de la basket, une jambe après l'autre me voilà enfin prêt du moins à mon humble avis il ne manquait plus que l'accord de mon coach du jour. « c'est bon pour toi ou on ajoute autre chose ? » demandais-je à l'intention de la jeune femme qui ne m'avait pas quitté du regard bien qu'elle est, elle même échauffer ses muscles. « tu as prévu un parcours de combien de km ? » ajoutais-je pour savoir à quoi m'attendre, pas que j'avais la pression mais étant donné que ça faisait plus de trois mois que je n'avais pas couru et que malheureusement comme tout sportif le savent et encore plus les joggeurs quand on arrête de quelques semaines l’entraînement , c'est très dur la reprise.
AVENGEDINCHAINS
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y'a pas de mal, on a tous une vie derrière l'écran donc t'inquiète pas j'avais juste eut peur que ma réponse ne t'est pas plus c'est tout
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Sujet: Re: oliver ♔ we must be swift as a coursing river.