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banana-split on me ▹ posts envoyés : 2817 ▹ points : 51 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (ava + gif) & tumblr ▹ avatar : yuri pleskun ▹ signe particulier : regard fendillé, la folie qui crame au fond de son regard, la gueule toujours un peu cassée et l'allure dézinguée.
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| Sujet: cul sec. (7J) Dim 24 Juil - 19:32 | |
| Assis à la table du fond, comme d'habitude, je reluque ma pinte de bière qui descend bien lentement, pour la première fois d'ma vie. Autour de moi, les mêmes habitués, qui boivent, qui gueulent, et moi au milieu, déconnecté. J'ai pas voulu sortir avec les kids, j'ai du mal avec eux en ce moment. A part Nana qui me subit carrément, les autres, je les croise à peine. Surtout Sam. Il me connait trop. Et j'suis terrifié à l'idée qu'il puisse lire en moi. Qu'il puisse deviner d'un seul regard à quel point j'suis devenu sale. A quel point y a un truc qui a vrillé en moi, y a plusieurs soirs d'ça. Je déglutis, soupire et porte ma bière à mes lèvres, m'efforçant d'en boire un peu, pour ne pas trop attirer l'attention. J'sais bien que quand je suis trop silencieux, les gens se posent des questions. Alors je profite du passage de trois filles à côté de notre table pour reprendre du mouvement. Je les pointe les unes après les autres en m'exclamant : - un 8, un 6 et... Je grimace en désignant la dernière, quelque peu enrobée. - ... un boudin. J'lance un regard à mes camarades et voilà qu'on part dans un long éclat de rire, alors que nos mains s'entrechoquent pour se féliciter mutuellement d'être une belle bande de connards. Mais le 8 se retourne vers nous, visiblement furieuse de ce qu'elle vient d'entendre. De quoi elle se plaint, celle-là ? Elle a eu la meilleure note. J'déteste les filles trop belles parfois, toujours à ouvrir leur gueule, à se croire tout permis. Alors qu'le boudin s'écrase, bien trop mal dans sa peau pour oser la ramener. Bonne fifille. L'énervée s'approche de moi et me défie du regard, comme si j'en avais quelque chose à foutre. Pouffiasse. - j'te conseille de fermer ta gueule et de t'excuser, sale tafiole. Je m'étrangle à moitié et me met à tousser. QUOI ? Je vire au rouge, je bondis de ma chaise, renversant celle-ci au passage dans un grand fracas. J'me jette sur la fille et j'lui attrape violemment une poignée de cheveux au niveau du crâne et avant d'la forcer à s'mettre à genoux devant moi. - VAS Y RÉPÈTE MAINTENANT ? SALE CHIENNE ! J'la secoue comme un hochet jusqu'à ce que tous les gars de ma table se jettent sur moi pour me forcer à la lâcher, un peu dépassés. - JJ putain arrête, qu'est-ce tu fous ?! J'la libère et je me débat comme une furie entre la dizaine de bras qui me retiens. - DÉGAGE SALE PUTE, DÉGAGE DE LA ! PREND TON BOUDIN ET DÉGAGE ! Elle se relève, aidée par ses deux copines, alors qu'elle chiale comme une gamine. Ça veut jouer les grandes mais ça n'assume pas quand les conséquences lui retombent sur le coin d'la gueule. Trainée. J'suis pas une putain de tafiole, merde. J'EN SUIS PAS UNE. Le trio disparait sans se faire prier et j'me fait remettre sur ma chaise de force par les gars, qui m'gueulent dessus des trucs que je n'écoute même pas. Autour de nous, tout l'monde s'est arrêté pour nous dévisager. Et j'ai tous envie d'les crever, un par un. Je souffle, haletant, les yeux éclatés, le visage cramoisie. On me tend ma bière et m'ordonne de boire et d'me taire. Ce que je fais, tentant tant bien que mal de réunir mes idées. Je descends ma pinte cul sec et la claque sur le bois d'la table, le regard dans le vague, complètement tendu. Je ferme les yeux une seconde et vient m'essuyer les lèvres avec le revers de mon bras. Putain. Ça ne va vraiment pas, là. J'ai la nausée, envie d'gerber. Y a des images qui me reviennent en tête sous forme de flashs, s'imposant à moi sans que j'puisse faire quoi que ce soit. Et ça ne s'arrange pas. J'ai l'impression de ressentir l'étreinte de sa main autour de... PUTAIN. J'me lève brusquement. - J'vais m'rechercher une bière. Que je grogne, alors qu'ils me regardent tous.
Je traverse la salle pour venir me poser au bar, en attendant mon tour. Je me concentre sur ma respiration, histoire de ne pas penser à autre chose. Et juste au moment où je commence enfin à me calmer, y a mon téléphone qui vibre dans ma poche. Je sursaute et suis pris d'une sueur froide. Depuis que cet enculé de Sev a chopé mon numéro et s'est mit à m'envoyer des photos de... de... Bref, de "lui", j'suis plus tranquille. J'angoisse à chaque fois que mon téléphone sonne ou vibre. Mon palpitant s'accélère et c'est avec une main tremblante que j'extirpe mon combiné de ma poche de jean. Je déglutis, un peu fébrile et je touche l'écran pour l'allumer. Nana. C'est un sms de Nana. Je me détends aussitôt et soupire de soulagement. J'en oublie même de regarder ce qu'elle a à me dire et range aussitôt mon téléphone, après l'avoir mit sur silencieux pour m'éviter d'autres montées de stress. Je passe une main sur mon visage, nerveux. Faut vraiment que je supprime les photos qu'il m'a envoyé. J'sais même pas pourquoi je ne l'ai pas fait sur le moment. Et en fait, je n'ai pas envie de connaître la réponse. Je secoue la tête. Faut vraiment que je me sorte tout ça de la caboche. J'vais réellement devenir cinglé sinon. - Une pression. Que j'demande, quand le barman m'interroge du regard. Je lui refile mes billets et m'empare de mon verre. Mais au moment où je m'apprête à faire demi-tour, j'vois une silhouette connue qui rentre dans l'bar. Non. Putain non, c'est pas possible. J'peux pas y croire. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? J'ai le souffle coupé, les tripes en vrac et j'ai l'impression d'me mettre à suer par tous les pores de ma peau. Merde, merde. Je serre mon verre entre mes doigts et j'le porte aussitôt à ma bouche. Et je bois. Je bois. Je bois. J'arrive plus à m'arrêter. Si bien que j'finis tout le contenu d'un coup. Et ça me brasse un peu. Je pose une main sur mon ventre et grimace légèrement, avant d'me mettre à frissonner. Comme si quelqu'un me fixait. Je reste figé quelques secondes avant d'me décider à tourner la tête pour voir d'où ça vient. Et j'me met à prier. Prier de toutes mes forces. Pour ne pas qu'il m'ait vu. Pour que je puisse m'échapper de là sans qu'il ne le sache.
Mais c'est son regard que j'croise. Son regard de sale pédé. Il m'fixe. Un sourire dégueulasse sur les lèvres, visiblement enchanté d'me voir piégé ici. Parce qu'il est pile sur la route pour atteindre la sortie. Et il sait pertinemment que j'oserai pas. Je serre les dents, furax. J'le foudroie du regard. J'suis obligé, si j'veux pas qu'il voit mon malaise. Même si j'suis sûr qu'il le devine sans mal. L'enfoiré, putain. L'enfoiré. Mon souffle s'accélère et je me mets à paniquer, sans plus savoir quoi faire. Je finis par détourner le regard, parce que sa tronche m'est devenue insupportable. J'regarde autour de moi, dans l'espoir de trouver une échappatoire. Et tout c'que je trouve, ce sont les chiottes. Qu'importe, si au moins ça peut me permettre de plus être dans la même pièce que lui, alors j'dis oui. J'abandonne le comptoir du bar et je fonce jusque dans l'antre puant des mâles. De toute façon, après ce que je viens d'boire comme bière, j'ai sacrément envie d'pisser. Alors je m'enfuis, ouais. Comme un gros lâche. Comme une grosse merde. Mais je contrôle plus rien là. Mon corps s'est mit en pilote automatique. Il a flairé le danger et il est pas fou, il veut pas se jeter dans la gueule du loup. Alors il s'tire, loin d'ici. Loin de lui. Dès que la porte des chiottes se referme derrière moi, j'me sens déjà soulagé. Rassuré. Je marche jusqu'aux urinoirs, défait ma braguette et commence à pisser dans mon coin, loin de tous les autres. Le plus loin possible. Parce que désormais, la simple idée d'être à côté d'un mec qui a la teub à l'air, même si c'est pour pisser, ça me dégoute. Mais j'ai un mal fou à uriner, n'arrivant pas à me détendre suffisamment. J'arrête pas d'penser au fait que cette grosse merde de Popescu est dans la pièce à côté. Qu'il est là. Lui et sa.. Bref. Je ferme les yeux et... mauvaise idée, putain ! Je les rouvre brusquement, alors que les photos qu'il m'a envoyé reviennent violemment me brûler la rétine. Putain. J'ai l'impression d'être coincé dans mon pire cauchemar. J'entends la porte qui s'ouvre, mais je ne réagis pas. Trop occupé à essayer de me vider la vessie. Mais p't'être bien que j'aurais dû réagir. Ouais, c'est sûr même. |
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il est gay ▹ posts envoyés : 5420 ▹ points : 58 ▹ pseudo : marion ▹ crédits : miserunt 666 (av+gif) ▹ avatar : sasha trautvein ▹ signe particulier : dents en vrac et sourire pété, yeux cernés, le nez qui saigne trop souvent et les mains toujours déglinguées.
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Lun 25 Juil - 2:10 | |
| Les rois du monde. C'est comme ça qu'ils s'imaginent, bande de gamins aux sourires troués, à s'moquer des passants en s'faisant tourner des joints. Et puis les joints deviennent de la poudre blanche. Et puis leurs vannes tranquilles deviennent éclats de rire bruyants, dérangeants, presque un peu flippants. Sev est dans un coin, bouteille de Jack dans les mains. Jack, son fidèle allié depuis quelques jours, généralement couplé à Coco. Ils font un beau duo. Ils lui niquent bien les neurones pour l'empêcher de devenir dingue – c'est tout c'qu'il a trouvé pour tenir bon. Faire abstraction de tout c'qui tourne plus rond. Y a trop d'trucs qui merdent en même temps et il sait pas quoi faire pour assimiler tout ça. Alors il assimile pas. Il fait taire sa conscience en s'défonçant l'œsophage et les narines, et tant pis si ça lui fait faire des trucs cons. Tant pis s'il s'retrouve bouffé par les images d'une Dam à moitié crevée sur son palier, tant pis s'il s'jette dans la gueule du loup en voulant aller défoncer Samih, tant pis s'il se procure le numéro de JJ juste pour l'emmerder. Juste pour s'rappeler un peu de ce que ça fait, de le contrôler. Faut dire qu'il contrôle plus grand-chose, là. Rien à part ça en fait, à part c'putain de secret dégueulasse qui les lie et qui lui donne un moyen de pression infaillible. Y a quand même un frisson à mi-chemin entre le dégoût et l'excitation qui le traverse chaque fois qu'il y pense, et il préfère oublier en embrassant Jack à nouveau. Ça pique ses lèvres gercées, coupées, abîmées. Ça brûle le long de sa gorge trop sèche jusqu'au creux de ses entrailles. Et il se sent mieux. Et il s'remet à rire, sans trop savoir pourquoi. Parce que les autres sont en train d'se marrer et qu'il se joint à l'hilarité du groupe, même s'il est pas dans le délire. Et puis y a un de ses acolytes qui gueule plus fort que les autres, sa voix grave surplombant le tintamarre de leur connerie généralisée comme un foutu cancer. « Eh, j'ai une idée ! On fait l'concours de celui qui ramène le plus de numéros d'meufs ? » Quelle idée de merde. Seven est l'premier à approuver. Il sait pas trop pourquoi – il trouve ça nul, comme plan. Mais p't'être que c'est une bonne échappatoire. Un bon moyen d'oublier le merdier qui définit sa vie, et d'prendre du bon temps au passage. Tant qu'à faire, autant joindre l'utile à l'agréable ; autant profiter de celles qui auront la vertu légère. « Deal ! Celui qu'en ramène le moins devra sortir dans la rue en jupe. Sans rien en-dessous. » Voilà. Comme ça, il est obligé d'optimiser sa chasse à l'antilope. Ce serait con de devoir exécuter son propre gage, surtout quand c'est un truc aussi dégueulasse et humiliant. Forcément, tout l'monde appuie la proposition en se chambrant, en ouvrant les paris sur celui qui perdra la partie. Et ils s'cognent les poings, se donnent des accolades, se lèvent les majeurs et s'auto-proclament tous futur vainqueur en se séparant. Le jeu démarre et chacun s'tire de son côté, réfléchissant sa stratégie pour distribuer le plus de cartouches. Sev, il a pas vraiment prévu de plan d'action. Il s'dit qu'il en a pas besoin, qu'il ira au feeling et que ça suffira, que les filles faciles ça court les rues de toute façon. Qu'il aura pas d'mal à distribuer des bobards à la chaîne et à jouer d'sa belle gueule pour gagner le championnat. Pourtant, sa gueule, elle a perdu d'son panache. C'est devenue une toile douloureuse, peinturlurée de rouge et de bleu et de violet, tachée par les couleurs d'la guerre et du désarroi, creusée par la rage et l'amertume. Il donne pas envie. Mais il a trop confiance en lui pour le voir. Ou pas assez confiance en l'assurance féminine. Persuadé qu'elles sont toutes assez connes pour sombrer – quel misogyne.
Ça commence mal. Il attaque avec une jolie fille croisée dans la rue, pour finir par devenir agressif en s'moquant de son accent québecois quand elle le recale poliment. Ok. Il a p't'être visé trop haut. Va falloir qu'il redescende d'un niveau ou deux, c'est rien d'bien grave, rien d'bien gênant. La suivante est une espèce de bobo, qu'il cible juste parce qu'il s'dit qu'elle doit faire du yoga – donc qu'elle est souple, donc que ça peut être sympa d'l'avoir dans son pieu. Elle est réceptive au début, puis elle s'braque parce qu'il mate ouvertement le décolleté galbé par le push-up d'une autre nana qui passe à côté d'eux. Il le voit, son regard devenu mitraillette. Sur le coup, il comprend pas. « Quoi ? » C'est quoi son problème, à elle ? « Désolée, j'aime pas trop les coureurs de jupons. » P'tain, faut toujours qu'il tombe sur les pires rabat-joies. Il lâche un soupir en levant les yeux au ciel, perdant tout le masque séducteur qu'il avait réussi à s'construire en allant l'aborder. « Oh ça va, j'veux juste ton numéro, pas t'demander en mariage. » Elle croise les bras sur sa poitrine, le jaugeant comme s'il était un minable, un chewing gum intempestif collé sous sa semelle de hippie discount. « C'est non. Bonne soirée. » Quand elle lui tourne le dos, il se vexe. « Ouais bah casse-toi, t'façon tu pues l'soja et j'suis sûr que t'as des croûtes dans la culotte. Sale pute. » Deuxième échec. Putain, faut qu'il s'ressaisisse. Il veut pas jouer au drag queen avec les miches à l'air, ça l'tente que moyennement de s'faire dépouiller des derniers restes de sa dignité. Il fait une pause, fume une clope, médite sur sa situation. Et puis il repart dans sa vadrouille, traînant jusqu'à un bar au hasard. Il s'dit que là-dedans, il trouvera son bonheur. Des filles un peu bourrées ou un peu tristes, des filles ouvertes et prêtes à s'acoquiner avec d'la vermine. Il s'dit qu'il vient d'ouvrir les portes de la délivrance. Mais il aperçoit une carcasse qui donne soudainement au bar un air de purgatoire.
Y a tout qui remonte à la surface, comme un shoot d'adrénaline, un shoot de cocaïne, un truc qui lui fait vibrer l'échine. JJ. Il est là, devant l'comptoir, un verre à la main. Verre qu'il vide d'une traite, et Sev se surprend à admirer sa descente. Et à s'dire qu'il avale vite et bien, visiblement. Quand il s'rend compte du train d'sa réflexion, il plisse les yeux et s'intime intérieurement d'arrêter ses conneries. Puis il sourit. De cet air fier, et un peu inquiétant. Ce sourire vicelard qui semble faire son p'tit effet sur l'irlandais. Leurs regards se croisent et Seven arque un sourcil provocateur, sentant d'ici la tempête qui s'empare de JJ. Il a l'air furieux et ça lui donne envie d'rire, parce qu'il sait qu'il risque rien. Il sait que c'débile tentera pas de s'approcher, trop terrorisé à l'idée que la moindre parcelle de leurs peaux puissent se toucher. Alors il reste planté là, à bloquer la porte pour asseoir son pouvoir. Pour lui dire, « eh ouais connard, t'es fait comme un rat » en le regardant de haut. Et comme JJ c'est un putain de lâche, il abandonne tout et bat en retraite, la queue entre les jambes. Sev peut pas retenir un p'tit ricanement en l'voyant foncer vers les chiottes. Soudain, toute cette histoire de numéros à récolter est oubliée. Il est complètement focalisé sur le Kids et l'emprise qu'il a sur lui, sur l'illusion d'puissance que ça lui donne. C'est encore mieux que Jack et Coco. C'est mieux qu'tout – parce que ça lui donne tout le pouvoir qu'il n'a jamais eu. Sûrement qu'il a trop cette soif d'autorité dans la peau, parce que son corps réagit avant son cerveau. Ses pieds s'mettent en marche tous seuls, l'envoyant directement à la suite de sa victime. Quand il entre, il le découvre là, debout devant son urinoir au fond d'la pièce. Il reste planté sans bouger une dizaine de secondes et ça craint, on dirait un gros dégueulasse en pleine séance de voyeurisme. Mais c'est pas ça. C'est juste que son élan est stoppé par toute la répulsion que ça lui inspire, cette situation. L'fait d'être lié à JJ. La vérité, c'est que JJ a aussi du pouvoir sur lui, là. Il sait un truc que personne sait, que personne doit savoir – Dam étant l'exception parce que c'est Dam. C'est juste qu'il est trop fragile pour s'en servir, traumatisé par l'expérience de la ruelle. Alors Sev a l'avantage. Sev doit le garder. Il a pas l'choix. Sinon, il a trop peur de s'faire écraser. C'est c'qu'il se répète en boucle quand il avance lentement, avec l'allure d'un putain de prédateur. « J'savais que j'te faisais d'l'effet, mais quand même... Foncer aux chiottes rien qu'en m'voyant, c'est un peu excessif. » Est-ce qu'il se fout d'sa gueule ? À peine. Est-ce qu'il aime ça ? Si peu. Il finit enfin par pulvériser les mètres qui les sépare, fonçant sur lui pour l'acculer comme une proie devant son urinoir. Il est presque déçu en découvrant qu'la marchandise a déjà été rangée, mais ça l'empêche pas de garder les lèvres étirées comme le Joker. Maintenant qu'il est proche, il peut voir que JJ aussi a gardé les stigmates de leur dernière entrevue. Leurs marques violacées font un effet miroir et il jubile, ravi d'voir qu'il a quand même réussi à laisser sa trace, même si c'est toujours moins pire que celles qu'il a récoltées lui-même. Il s'dit que t'façon, JJ est bien plus mal en point à l'intérieur – et pour ça, il se félicite. « J'ai toujours su qu't'étais une p'tite salope, » qu'il susurre d'une voix aussi doucereuse que menaçante, approchant son visage de celui de JJ pour l'faire flipper. Ils se touchent même pas mais leur proximité suffit à sentir le souffle et la chaleur du corps de l'autre, suffisamment pour que ça soit gênant. Malaisant. Une tentative de domination pour Sev, et probablement un cauchemar pour JJ. Il le sait. Et putain, y a rien d'plus grisant. |
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Lun 25 Juil - 23:24 | |
| - J'savais que j'te faisais d'l'effet, mais quand même... Foncer aux chiottes rien qu'en m'voyant, c'est un peu excessif. J'avale de travers, j'me met à tousser bêtement tout en rangeant à la vitesse de la lumière ma bite dans mon caleçon, les mains presque tremblantes. Putain de merde. Pourquoi ici ? Pourquoi ce soir ? Et pourquoi il veut pas m'foutre la paix ? Pourquoi il me harcèle comme ça ? J'pige pas. Personne n'est au courant, qu'est-ce qu'il a y gagner ? Y a personne avec lui qui peut jubiler. Alors, quel est l'intérêt ? J'suis en train de refermer le bouton de mon jean lorsque j'le sens arriver à ma hauteur et j'tourne aussitôt la tête vers lui, pour tomber nez à nez avec son regard qui zieute plusieurs étages plus bas. Vu la tronche qu'il fait, il n'a pas eu l'occasion de voir quoi que ce soit et ça me rassure déjà pas mal. Ce qui est peut-être un peu con, finalement, étant donné qu'il a déjà fait bien pire que de la reluquer. Putain, faut pas que j'pense à ça. J'me tend et je recule d'un pas, me retrouvant alors collé au mur. Coincé entre ce dernier et Seven. Et ça ne me plait pas du tout. J'ai l'impression d'être un animal sauvage, piégé dans un coin de sa cage, alors qu'on veut venir m'abattre lâchement. Je réponds rien malgré tout, bien trop perturbé par cette proximité insupportable. Je serre les poings et la mâchoire, si fort que j'pourrais presque me péter une dent, je crois. Et j'le fusille du regard, furieux, anxieux. S'il croit qu'il va pouvoir m'avoir comme la dernière fois, il rêve. Au moindre mouvement vers moi, je crois sincèrement que je l'achève. Je supporterais pas un tel affront une seconde fois. Il ne me touchera plus jamais. Jamais. J.a.m.a.i.s. Je réunis le peu de force qu'il me reste pour marmonner, un peu enragé. - Recule. Ouais, faut vraiment qu'il recule là, parce que j'ai l'impression que je vais étouffer. J'ai l'impression d'être allongé par terre et de l'avoir lui, installé sur ma cage thoracique, empêchant mes poumons de se soulever pour accueillir l'oxygène dont ils ont besoin. Mes yeux se perdent sur sa gueule cassée et l'espace de quelques secondes, y a quand même un sourire satisfait qui passe sur mes lèvres. J'sais que moi aussi j'ai pas mal de traces, mais il faut avouer qu'il a quand même bien plus morflé que moi. Je ricane presque, mais petit à petit, ça se dissipe et j'me retrouve à devoir faire face à mes démons. Ouais, peut-être qu'à l'extérieur, c'est lui le plus amoché. Mais à l'intérieur, c'est moi qui ai volé en éclats. Je déglutis, frustré, contrarié. Les traces sur sa gueule, elles finiront par partir. Et ça ne sera plus qu'un lointain souvenir. Plus qu'une baston perdue au milieu de toutes les autres. Il n'en restera plus rien. Alors que lui, ce qu'il m'a fait. J'sais pas si je pourrais oublier un jour. En fait, je sais déjà que non, j'pourrais pas. Et c'est pas vivable, putain. C'est pas vivable. J'crève d'envie de me venger, mais je ne sais même pas comment. Incapable de réfléchir. Complètement victimisé par mon propre esprit qui n'arrête pas de ressasser ça, en boucle. Comme un vieux disque rayé. Putain.
- J'ai toujours su qu't'étais une p'tite salope. J'deviens livide. Y a un mec à côté qui s'marre avant de ranger sa teub et de s'en aller, nous laissant alors seuls. Et là, j'vois rouge. Il s'approche de moi, beaucoup trop. Il n'en fait qu'à sa tête. Il joue avec moi, me provoque, se délecte de mon état de panique, de mon état de faiblesse. Et en fait, j'crois que c'est encore plus insupportable que l'idée de sa main autour de ma queue. Ouais, j'en suis sûr même. Et j'peux pas accepter ça. J'peux pas le laisser avoir le dessus sur moi. Me pourrir la vie. Avoir un moyen de pression. Un moyen de gâcher chacune de mes journées. J'refuse que cet enfoiré ait une quelconque ascendance sur moi. Du pouvoir. Non, il n'aura rien de tout ça, cet enfoiré. Faut que je surmonte mon dégoût. Mon appréhension. Ma confusion. Faut que je prenne sur moi, que j'oublie l'idée de ne surtout pas le toucher. J'ai plus le choix. Sinon, j'suis fichu. Perdu, à tout jamais. Alors je me redresse, je me décolle du mur et je l'affronte du regard. Je sens son souffle dégueulasse s'écraser contre mon visage et je lutte violemment pour pas m'foutre en PLS dans un coin en chialant. J'me met à parler et en bougeant, mes lèvres n'ont de cesse de frôler les siennes. Et ça me répugne autant que ça m'excite. Et le fait que ça puisse m'exciter me répugne. Ça donne un truc assez bizarre qui me vrille les neurones. Enfin, le peu qu'il me reste. A force de m'prendre des coups dans la gueule, ça n'doit pas être la surpopulation de ce côté-là. - T'aurais pas du v'nir m'emmerder, Popescu. J'suis calme d'apparence, mais c'est la tempête dans mes prunelles. Un truc violent, qui t'retournerait le plus gros des paquebots d'une seule vague. La déferlante. - T'es une merde, Sev. Et moi, les merdes, j'les remet à leur place. Et là, sans crier gare, y a mon bras droit qui se lève et qui vient empoigner une touffe de cheveux -décidément ce soir ! J'le tire d'abord en arrière, pour le déséquilibrer et ainsi l'empêcher de riposter. Puis j'le tire en avant et vers le bas, pour l'forcer à s'mettre à genoux et là, j'lui plonge la tête dans l'urinoir que j'viens d'utiliser. D'ma main libre, je viens aussitôt appuyer sur la chasse d'eau pour la déclencher et ainsi, offrir gratuitement à Sev un petit lavement. Malheureusement, ça n'pourra jamais le nettoyer de sa sexualité dégueulasse.
Puis, je profite du fait qu'il soit aveuglé et à moitié en train de s'étouffer pour exploser. - ALORS SEV ? TU KIFFES CA AUSSI ? J'le tire en arrière et le fait tomber sur les fesses avant d'le trainer dans une cabine. - TU VEUX JOUER HEIN ? EH BEN REGARDE COMME ON VA JOUER ! Et y a comme un air de déjà vu. Moi qui l'traine dans un endroit pas fréquentable. Mais cette fois-ci, j'le laisserai pas ravoir le dessus. Je serais pas gentil, ni hésitant. J'suis devenu rouge cramoisie à cause de la colère et de mon afflux sanguin qui semble avoir doublé. Je tremble de rage, les muscles tendus, les veines menaçant d'exploser sous ma peau. Une fois dans la cabine, je referme la porte et pousse le verrou pour éviter les intrusions indésirables. Je secoue sa tête que j'tiens toujours et j'le force à se mouver, de sorte qu'il se retrouve dans un premier à genoux par terre, face au chiotte et moi derrière lui. J'lui écrase la tête contre l'abattant du wc, et j'viens m'coller à lui. - ALORS TU T'SENS DANS TON ÉLÉMENT LA ? D'ordinaire, ça m'aurait fait marrer, mais pas là. J'arrive pas à rire alors que mon sexe remue dans mon fût à cause de cette enflure. J'me contente de beugler, hors de moi. - TU TROUVES ÇA TOUJOURS AUSSI DRÔLE MAINTENANT ? Que je l'interroge, me doutant bien qu'il doit probablement moins fanfaronner au fond d'lui. Du moins, je l'espère de toutes mes forces. Sinon, c'est à désespérer. Y a mon genoux gauche qui vient soudainement lui écraser l'épaule, alors qu'il tente de se libérer de mon emprise, tout aussi enragé qu'moi. J'appuie si fort que j'suis probablement à deux doigts de la lui déboiter. - Reste tranquille, princesse, c'est pas comme si t'avais pas l'habitude de t'faire prendre salement par des mecs, hein ? Et c'est moi la salope, putain. Je me penche vers son oreille, appuyant du coup encore plus sur son épaule et son crâne. - dis-moi tout sev, ils te donnent des p'tits surnoms ? t'as un pseudo pour passer incognito ? laisse-moi deviner.... roumaine en chaleur ? J'finis par me marrer malgré mon état. Je me redresse et j'l'observe. J'ai le palpitant qui s'affole alors que mille idées me traversent l'esprit, bien que j'refuse de les écouter pour l'instant. Trop terrifié par celles-ci. Sans que je ne contrôle quoi que ce soit, j'intervertis mes mains, passant sa touffe de cheveux de la main droite à la main gauche. Puis, de ma main fraichement libre, j'viens lui assener une violente fessée. J'éclate de rire. - alors sev, t'aime ça, hein ? Je libère son épaule et je me baisse un peu, alors que ma main droite vient tâter sa ceinture. J'en profite pour lui glisser à l'oreille. - cul nu, c'mieux, j'en suis sûr. Et j'espère qu'il flippe autant que j'ai flippé l'autre soir. J'espère qu'il a autant envie de crever que moi. J'espère qu'il regrette de m'avoir traité comme il l'a fait. Ça m'aiderait à savourer l'instant. Parce que pour l'moment, je crois que j'souffre autant que lui. Dégouté par moi-même. Par ce que je suis en train de faire. Et encore plus par ce que je m'apprête à faire. La colère, vraiment, ça ne me réussi pas. |
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Mar 26 Juil - 12:05 | |
| « Recule. » Ça sent la rage contenue autant que l'inquiétude. Ça s'voit qu'il est furieux d'être coincé là, comme ça, un mur dans son dos pour l'empêcher d'échapper à Seven. On dirait la proie qui sait qu'elle va s'faire bouffer par son bourreau, la colère de s'être faite avoir et la peur du sort qui l'attend. Et ça aussi, ça fait jubiler Sev. Y a un rush d'adrénaline dans ses veines à mesure qu'il s'approche, poussant la provocation jusqu'au bout, prêt à jouer un jeu dangereux. Mais il voit les yeux de JJ qui arpentent son visage et l'sourire qui apparaît, sûrement à cause des traces qui s'exposent fièrement au monde. Ouais, il a vraiment une sale gueule – entre ça et les soirées qu'il enchaîne pour tout oublier, il a presque l'air d'un mort-vivant. Alors pendant une seconde, il a envie d'lui sauter à la gorge et d'lui faire passer l'envie de sourire, en le rouant de coups pour échanger leurs rôles et voir un canevas violacé s'étendre sur l'épiderme de JJ. Pis il se souvient qu'il a pas besoin d'ça. Parce que même si c'est pas visible à l'œil nu, il sait qu'il a fait bien mieux que ça : il a défoncé son ego. Pulvérisé sa pseudo virilité. Assassiné ses certitudes. Alors c'est son tour de sourire alors que JJ s'renferme, comme s'il avait compris, comme s'il avait lu dans ses pensées, comme s'ils étaient sur la même longueur d'ondes. Leur proximité devient malaisante et Sev en rajoute une couche, voyant l'autre blêmir au mot salope. Y a même un spectateur – auquel personne n'a porté attention – qui s'tire en rigolant. Et y a de quoi, quand on voit la tronche de l'irlandais, qui trahit son angoisse et la furie qui semble s'éveiller dans l'fond de ses tripes. Pourtant il fait le fier, en s'remettant bien droit et en s'approchant à son tour. Sev ne bouge pas. Il le laisse venir avec un léger rictus au coin des lèvres, clairement amusé par la situation. Et c'est O'Reilly qui les rend si proches que leurs bouches en viennent à s'frôler, leurs souffles se mêlant à chaque parole qu'il prononce. « T'aurais pas du v'nir m'emmerder, Popescu. » Il a presque l'air calme et c'est c'qu'y a de plus inquiétant d'ailleurs, parce que JJ, il est jamais calme. Du moins, Sev l'a jamais vraiment vu être calme. Toujours en train de s'énerver et cogner, ou d'gueuler en s'marrant comme un con. Jamais ça. Jamais ce masque trop figé pour lui – et pourtant, ses prunelles le trahissent. Sev le voit, l'orage qui s'prépare. Et ça l'empêche pas de continuer sur sa lancée. « Bah c'est pour toi, j'me suis dit qu'après toutes ces photos t'aurais envie d'y goûter en chair et en os. » Le foutage de gueule n'est même pas camouflé, alors qu'il le regarde avec cet air de défi. Cet air qui n'permet pas de savoir si la menace est vraie ou fausse. Et il sait bien que JJ risque d'être susceptible sur l'sujet, d'autant plus sur les selfies – enfin, en partie – que Sev lui a envoyés. C'est bien pour ça qu'il en parle, l'insolent. Il voit pas qu'il se condamne tout seul. « T'es une merde, Sev. Et moi, les merdes, j'les remets à leur place. » Il a pas l'temps de répondre, et encore moins de réagir. Il gueule en sentant une main agripper ses cheveux et l'secouer jusqu'à lui faire perdre son équilibre, jusqu'à le foutre à genoux. « PUTAIN MAIBLRMGRM– » La fin d'sa phrase n'est qu'un gargouillis alors qu'il a la tête penchée dans l'urinoir, la chasse d'eau déclenchée. Il voit plus rien et il a bu la tasse, ça lui fout un haut-le-cœur et une envie de vomir retenue par on n'sait quel miracle. Sûrement parce que JJ n'lui laisse pas une seule seconde de répit, pas un instant pour pouvoir rendre le contenu de son estomac. « ALORS SEV ? TU KIFFES CA AUSSI ? » Il est trop occupé à tousser et s'étouffer pour répondre, passant une main sur son visage comme pour le laver de l'eau d'la chasse. Mais va falloir plus que ça, pour nettoyer les traces de cette humiliation.
Sans avoir le temps de comprendre quoi qu'ce soit, il se retrouve sur le cul, traîné par terre ; et ça a un sale goût de déjà-vu. « LÂCHE-MOI SALE FILS DE PUTE ! » Il se cramponne au poignet d'la main qui lui tient les cheveux, sans réussir à se défaire de cette emprise. Ses pieds glissent sur le sol alors qu'il cherche à lutter, sans l'moindre succès. Il lâche des cris incohérents de rage, de protestation, de douleur. « TU VEUX JOUER HEIN ? EH BEN REGARDE COMME ON VA JOUER ! » Putain. Il a pété les plombs. JJ a officiellement pété les plombs. C'est tout c'que Sev est capable de penser en entendant le verrou se refermer, le laissant pris au piège avec un taré. Et soudain, il a peur. Parce qu'il s'dit qu'il a peut-être été trop loin, qu'il aurait p't'être pas dû le provoquer autant – pas aussi tôt en personne, en tous cas. Et la peur est étouffée par la rage, celle de s'être fait prendre par surprise, celle de se sentir à la merci de c't'enfoiré. Il s'fait secouer et agenouiller à nouveau, toujours face aux chiottes. À croire que JJ a un problème avec les toilettes. « PUTAAAAIN MAIS TU VAS M'LÂCHER ?! » Visiblement, c'est pas pour tout d'suite. Sa tête plaquée violemment contre la cuvette, il est désorienté une seconde, puis c'est la douleur qui l'ramène sur terre. Celle dans son oreille écrasée contre le plastique, celle dans sa mâchoire comme la sensation d'un coup d'poing, celle dans l'intérieur de sa joue entamée par ses dents. « ALORS TU T'SENS DANS TON ÉLÉMENT LÀ ? » Y a JJ qui s'colle à lui, et quelque part dans tout c'bordel, Sev est presque sûr de sentir une bosse émerger dans le froc de son agresseur. Putain d'merde. C'était ça qu'il voulait l'autre fois, c'était ça qu'il était fier d'avoir obtenu – mais là ? Là, ça l'rassure pas du tout. Là, ça l'pousse juste à se débattre comme une bestiole aussi enragée qu'apeurée. Il brasse l'air sans intérêt, se tortille dans tous les sens pour tenter d'échapper à l'emprise qui le tient en place. Ses mains essaient d'atteindre JJ derrière lui sans grand succès ; il arrive tout juste à attraper un morceau de jean ou de t-shirt, et à tirer dessus pour mieux lâcher la seconde d'après. « LÂCHE-MOI BORDEL DE MERDE ! LÂCHE-MOI ! LÂCHE-MOI ! LÂCHE-MOOOOOI ! » Il arrive plus à réfléchir, tout juste capable de gueuler la même chose en boucle, avec un peu plus de fureur à chaque répétition. Ça résonne entre les parois de la cabine, mais il a l'impression que personne ne l'entend, pas même JJ. « TU TROUVES ÇA TOUJOURS AUSSI DRÔLE MAINTENANT ? » Non. Il a perdu toute trace d'arrogance, toute once d'insolence. Il est juste paumé dans une tempête de colère, de terreur, de violence, d'inquiétude, de frénésie. Il a plus rien du Sev victorieux et tête à claques. Il se contente de continuer à bouger dans tous les sens, et tant pis s'il a mal partout, tant pis si le côté d'son visage collé à la cuvette le lance terriblement. Faut qu'il sorte de là. Faut qu'il s'échappe. Il peut pas rester comme ça. Il est rien d'plus qu'un animal piégé, tout juste bon à continuer de gueuler comme si on allait l'égorger – et il commence à en avoir la voix enrouée. Les mots claquent dans l'air dans le bordel le plus total, une succession de « connard d'irlandais », « lâche-moi », « arrête », « espèce d'enculé », et ainsi de suite. Les insultes s'enchaînent, ponctuées de demandes d'être libéré. Aucune n'est écoutée.
C'est un cri de douleur qui lui échappe quand il sent le genou de JJ s'appuyer sur son épaule gauche, pour l'forcer à arrêter de gigoter comme une anguille. « PUTAIN MAIS ARRÊTE ! » Il a l'impression que l'articulation va céder, que son squelette tout entier va finir par se disloquer. Mais JJ s'en fout complètement et il continue d'appuyer, comme le sale bâtard qu'il est. « Reste tranquille, princesse, c'est pas comme si t'avais pas l'habitude de t'faire prendre salement par des mecs, hein ? Et c'est moi la salope, putain. » Il a envie d'envoyer son poing cueillir son nez et l'exploser, mais il peut pas. Il est obligé d'écouter ça sans pouvoir cogner, sans pouvoir faire quoi qu'ce soit au final. Et c'qui l'enrage le plus, c'est certainement le fait que JJ n'a pas tout à fait tort – même s'il peut pas le savoir pour de bon. Il supporte pas d'entendre ça, d'entendre à voix haute que ouais, parfois, c'est lui qui s'fait prendre et pas l'inverse. C'est intolérable, insoutenable. Ça l'emplit d'une haine qu'il peut pas gérer, qui l'amène au bord de l'implosion sans qu'il puisse se défouler, sans qu'il ait la possibilité d'évacuer en cognant sur JJ. Il peut rien faire d'autre que continuer de crier, à s'en péter les cordes vocales. « FERME TA GUEULE. FERME TA PUTAIN D'GUEULE, J'VAIS TE DÉFONCER. » Ouais. Ça risque d'être compliqué. Il a absolument pas l'avantage, et il est pas en bonne voie pour le reprendre. JJ en profite, s'penchant pour parler à son oreille alors que la douleur à la tête et l'épaule de Sev se fait de plus en plus forte. « Dis-moi tout Sev, ils te donnent des p'tits surnoms ? T'as un pseudo pour passer incognito ? Laisse-moi deviner.... Roumaine en chaleur ? » Y a son rire qui résonne alors que Sev ferme les yeux une seconde pour lutter contre la souffrance que lui cause l'appui de JJ sur sa carcasse – et celle à l'intérieur, à chaque mot qui le heurte de plein fouet. « Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. » Il a arrêté d'crier. C'est répété comme une litanie, d'une voix devenue rocailleuse, se brisant sur les dernières syllabes. « Tu l'regretteras putain, tu l'regretteras tellement. » Il s'vengera. L'humiliation est trop grande pour qu'il laisse passer, pour qu'il puisse oublier. Que JJ sache qu'il dit pas non à des gars, c'est une chose. Qu'il en parle comme ça, librement, à l'traiter comme une putain de chienne – c'en est une autre. Tant qu'ça reste dans les non-dits, Sev peut vivre avec. Dès que ça résonne, dès que ça devient réel, il vrille. Mais là c'est JJ qui a vrillé, à échanger ses mains pour continuer de tenir fermement les cheveux de Sev, pendant qu'sa paluche libre vient s'abattre sur ses fesses violemment. Automatiquement, le bassin de Seven a un mouvement en avant pour tenter d'échapper à l'agression, alors que sa carcasse toute entière sursaute. « Alors Sev, t'aimes ça, hein ? » Et il s'remet à rire, alors que Sev a le visage qui rougit à vue d'œil, de rage, de honte. Une veine battant sur son front, le regard fou de celui qui veut tuer mais qu'on tient en laisse. « RECOMMENCE ÇA ET J'TE FAIS LA PEAU, CONNARD. » Son épaule est enfin libérée du poids de JJ mais le soulagement n'est que de courte durée alors qu'il le sent se baisser, ses phalanges venant s'aventurer jusqu'à sa ceinture. « Cul nu, c'mieux, j'en suis sûr. » Il voit rouge. Il voit noir. Il voit plus rien du tout, aveuglé par la rage et la panique qui montent en flèche. « ME TOUCHE PAS PUTAIN ! » D'un geste brusque, il chope le poignet de JJ et le tord pour l'forcer à dégager sa main de là, puis il se remet à se secouer dans tous les sens. Il trépigne sur le sol quelques secondes, ses genoux et ses pieds glissant sur le carrelage, jusqu'à ce qu'il réussisse finalement à changer de position. Toujours collé à cette putain de cuvette – ça pue tellement qu'il a la nausée – mais désormais accroupi. C'est pas confortable, ses os grincent et il a mal partout. Mais à défaut de cogner, faut au moins qu'il puisse se protéger. Et là, comme ça, il se sent en sécurité. Parce qu'il est plié en deux, son torse collé contre ses cuisses, rendant sa ceinture et toute la zone en-dessous hors d'accès. Même ses fesses deviennent difficiles à atteindre, trop basses pour que JJ puisse les frapper à nouveau si facilement. « LÂCHE. MOI. ENCULÉ. » Il prend le soin de détacher chaque mot, se cramponnant aux chiottes pour garder son équilibre dans cette position plus que précaire. Il a aucun moyen de se défendre et il le sait. Coincé. Piégé. Condamné. |
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Dim 31 Juil - 16:25 | |
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(le dernier paragraphe est crade et détaillé, si c'est pas votre truc, vaut mieux pas lire. voilà. bisous.) - Bah c'est pour toi, j'me suis dit qu'après toutes ces photos t'aurais envie d'y goûter en chair et en os. J'me tends, c'est répugnant. Ses putain de photos dégueulasses ont ruiné mes nuits, mes yeux et mon esprit. J'me souviens quand j'ai découvert la première. J'ai fermé les yeux et j'ai gueulé en jetant mon téléphone sur mon lit, comme si je l'avais touché en vrai, sa queue. Celle-ci, je l'ai supprimé, à la hâte, en maugréant dans mon coin, avec des frissons qui me traversaient de long en large, un truc écœurant. Comme quand on touche quelque chose qui nous terrifie et nous dégoute à la fois. Puis les suivantes sont arrivées et c'est là que ça a viré au drame. C'est là que j'ai pas pu m'empêcher de regarder. De mater. Y avait ce combat dans mon esprit, un truc révoltant. Entre l'envie de brûler mon téléphone, brûler la teub de Sev. Et l'envie de.. de.. putain. Non. Je souffle, je tente de rester calme alors que tout mon corps vibre au rythme de la colère qui m'anime. Je lui balancerais bien une réplique cinglante, un truc qui lui ferait fermer son clapet. Mais de un, j'ai plus envie de jouer à ça. On s'est déjà épuisé à jouer notre match de tennis la dernière fois en se renvoyant la balle pendant une éternité, et j'ai perdu. Alors, plus jamais ça. Puis de deux, j'sais très bien que y a rien qui le fera jamais fermer sa grande gueule de roumain. Pas même avec une bite entre les lèvres. Y a qu'une fois mort et enterré qu'il nous foutra la paix. C'est quand ce jour, déjà ? Que j'le note dans mon agenda. J'organiserai la plus grande fête de la planète, promis, juré, craché. Je décide donc d'arrêter de discuter avec cette tafiole comme si on était dans un salon de coiffure et je prends les choses en main. Et quand je dis choses, je parle de la situation. De rien d'autre. Putain. Je rage intérieurement, frustré de ne même plus pouvoir penser tranquillement, sans me mettre à paniquer au moindre double-sens sexuel. C'est épuisant. J'lui expose brièvement et sans trop de détails le fait que je vais me contenter de l'remettre à sa place, au lieu de tergiverser pendant des heures. Et là, ma main agrippe sa tignasse de sale pédé pour venir le faire rencontrer l'urinoir et l'eau de la chasse. - PUTAIN MAIBLRMGRM... J'éclate de rire, je jubile, alors qu'il se tortille comme un poisson hors de l'eau. Je l'imagine en train d'avaler cette eau immonde. J'imagine l'eau qui s'glisse dans ses conduits nasaux et combien ça doit le brûler. Et j'me met presque à sautiller sur place, comme un enfant terrible, trop heureux d'avoir écrasé un amas de fourmis autour d'un fruit pourri. Crève, crève. En fait, en parlant de fourmis, j'me sens exactement comme quand j'avais 8 ans et que j'avais foutu l'feu a une fourmilière. J'les revoit courir dans tous les sens et cramer, toutes les unes après les autres. J'revois leur maison s'effondrer. J'les revois, impuissantes. J'suis presque sûr de les avoir entendu gueuler. Crier leur souffrance et leur peur. Et ça m'avait empli d'un sentiment de puissance terrible. Comme un shot d'alcool qui vous coupe les jambes. Une sensation unique.
J'me met à le trainer en direction d'une cabine et il se débat comme il peut, il tente de se remettre droit sur ses pieds, mais dès qu'il retrouve un semblant d'appui sur le sol, je tire plus fort pour le faire glisser, et le voilà revenu au point de départ. - LÂCHE-MOI SALE FILS DE PUTE ! Il gueule, ça empli toute la pièce et pourtant, j'ai l'impression de ne pas l'entendre. D'être dans une bulle protectrice qui étouffe tous les sons. Qui me protège des agressions extérieures. Et j'me met à gueuler aussi, parce que j'ai l'impression que si j'me contente de parler, personne ne va m'entendre et surtout pas lui. Et j'veux qu'il entende. J'veux qu'il saisisse très nettement chacun de mes mots. J'veux qu'il sente à quel point il est dans la merde. A quel point il va morfler. J'veux qu'il sache, que ça y est, je vais me venger. Qu'il est foutu. Qu'il a perdu. Bye bye, Popescu. La porte claque et j'fais tomber le verrou, mais c'est pas vraiment pour ne pas qu'il s'échappe. Il peut l'ouvrir le verrou, lui aussi. Non, c'est surtout pour que personne n'entre. Semblerait que mon cerveau conserve un minimum d'instinct de survie, faudra que j'pense à le remercier, plus tard. J'lutte contre Seven, qui se débat comme une furie, il sait très bien qu'il est en train de jouer sa vie. Et j'arrive à conserver le dessus et à l'écraser contre la cuvette, sans trop savoir comment. On est plutôt à forces égales, lui et moi. Mais j'crois que là, je sais pas, y a comme un truc qui a sauté quelque part là-haut. Et j'me sens invincible. J'me sens fort, comme encore jamais auparavant. Y a pas que la colère, ce soir, qui me vrille les idées. Non, y a une ténacité que je ne me connaissais pas. D'la ténacité et une excitation indécente, aussi. Et tout ça cumulé, semblerait-il que ça donne un cocktail pas mal enragé. - LÂCHE-MOI BORDEL DE MERDE ! LÂCHE-MOI ! LÂCHE-MOI ! LÂCHE-MOOOOOI ! Et plus il hurle ça, plus je l'écrase. Je sens que tout mon organisme fonctionne en accéléré. Le cœur qui atteint une vitesse hallucinante, mon sang qui circule bien trop rapidement dans tout mon organise, les poumons qui se gonflent et se vident tellement vite, que je peine à faire rentrer l'air. J'vire doucement au rouge, alors que toutes mes veines se dessinent nettement sous ma peau, gonflées. Par cet excédent de sang. De puissance. - Tu hurles comme une fillette ! Que j'lui crache, pour l'énerver encore plus. Comme si j'avais besoin de sa rage pour alimenter encore plus la mienne. J'puise toutes mes forces dans celles qu'il gaspille en se débattant. J'lui vole chacune de ses respirations et ses râles m'encouragent à perdurer sur cette voie. Tout ce tintamarre m'enhardis et j'me sens inarrêtable.
- PUTAIN MAIS ARRÊTE ! Qu'il s'égosille, alors que j'pose mon genoux sur son épaule. J'le regarde deux secondes et j'ai presque envie d'appuyer encore plus fort, jusqu'à ce que ça cède. Jusqu'à entendre un craquement net, puis un cri de douleur. J'hésite. Mais finalement, l'agitation dans mon froc me fait revenir à des choses plus importantes que son squelette en mille morceaux, brisé par mes soins. Alors à défaut de lui faire vraiment mal physiquement, j'me remet à parler, pour l'achever psychologiquement. C'est vrai que j'suis pas un champion dans ce domaine et que j'n'ai pas une répartie impressionnante. J'suis plus du genre à gueuler des insultes crades comme un fou en cage. Mais j'sais pas, Sev m'inspire. J'commence et sa réaction ne me déçois pas. Je me délecte de son état, j'l'avais encore jamais vu comme ça. Et d'me dire que c'est moi qui arrive à le pousser comme ça, ça a quelque chose de jouissif. J'ai l'impression d'avoir accomplis un truc énorme. D'avoir réalisé le meilleur coup d'pute de ma vie. - FERME TA GUEULE. FERME TA PUTAIN D'GUEULE, J'VAIS TE DÉFONCER. J'me redresse et marque une pause, un sourire méprisant sur les lèvres. - Tutututut, ça m'étonnerais. J'suis même convaincu d'l'inverse, tu vois. Et moi, j'continue sur ma lancée, j'me rapproche de son oreille et j'le sens qui souffre sous mon poids qui l'écrase. J'le sens qui se tend et j'le vois qui grimace. J'ressens toute sa frustration sur le fait qu'il ne puisse même pas se défendre correctement. Et sans que j'comprenne vraiment pourquoi, j'réalise que ça m'excite à un point que j'ai rarement connu. Sauf peut-être cette nuit-là, avec Assia, alors qu'elle hurlait et qu'elle se débattait. Impuissante, elle aussi. Suppliante. Pathétique. C'est enivrant. C'est tellement fort que j'trouve même plus les mots pour y décrire. Si, transcendant. Voilà. C'est transcendant. - Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule. Y a sa voix qui s'brise et lui avec. Et j'me sens soudainement vachement à l'étroit dans mon fût. - Tu l'regretteras putain, tu l'regretteras tellement. Je secoue la tête de gauche à droite, incapable d'le prendre au sérieux alors qu'il a la tête dans les chiottes. - P't'être bien. Si t'arrive à sortir d'ici en un seul morceau. Ouais et sur ce point, j'promets rien. Et j'me retrouve saisit par une assurance inattendue. Comme un truc qui m'serait tombé sur le coin d'la gueule, alors que personne ne s'y attendait. Et c'est là que ma main droite vient frapper ses fesses. J'éclate de rire quand j'le vois mouver son bassin en avant, dans une vaine tentative d'évitement. Mais c'est trop tard. J'me mords la lèvre inférieure juste après lui avoir demandé s'il a aimé ça, cette pédale. - RECOMMENCE ÇA ET J'TE FAIS LA PEAU, CONNARD. Et là, réflexe, ma main revient frapper ses fesses instantanément, tandis que je gueule en même temps. - AH OUAIS ? HE BEN VAS Y, QU'EST-CE QUE T'ATTENDS ? Mais il peut pas. Il a pas se débattre comme un forcené, il peut pas. Alors moi, j'pousse le vice encore plus loin. J'lui expose la suite, parce que j'suis pas une pute, m'voyez. J'le tiens au courant de ce qui va lui arriver. Mais il sait pas être reconnaissant ce sale petit merdeux. Il gueule et chope ma main pour la tordre et m'empêcher de finir ce que j'avais commence. J'échappe un juron et retire aussitôt ma main douloureuse en la secouant. Mon visage s'assombrit et mes traits se tirent, de mécontentement. Ça m'révolte qu'il conteste mes plans. C'est pas lui qui décide, putain. Quand on est à genoux sur une cuvette, on ferme sa gueule et on attend qu'ça passe. Il profite d'avoir un peu de liberté pour bouger rapidement et changer de position, malgré mes tentatives pour l'en empêcher. Et je grogne, contrarié, énervé. Je m'enfonce encore un peu plus dans cette folie destructrice, j'fais tomber toutes mes barrières, j'dépasse toutes mes limites. Parce que ouais, on dirait pas comme ça, mais j'en ai pourtant, des limites. Enfin, plus maintenant.
- LÂCHE. MOI. ENCULÉ. Mes lèvres se pincent une seconde, avant que j'parte dans un rire nerveux. - Enculé, hein. C'est ça qu't'aime Sev, te faire enculer. Te faire prendre, comme l'immonde petite pute que t'es. Et là, j'explose à nouveau. Je libère toute la rage en moi et je m'agite avec force et détermination. - ben tu vas être servit ! J'attrape son poignet gauche et j'lutte quelques secondes contre lui alors qu'il fait d'la résistance. Mais j'finis par réussir à le faire lâcher la cuvette et j'lui tord le bras pour le ramener dans son dos. J'plaque son poignet contre son t-shirt et j'le remonte le plus haut possible vers son épaule, pour l'immobiliser. - Tu bouges, j'te déboite l'épaule. J'annonce la couleur, histoire qu'il se tienne tranquille. Et désormais que j'ai la main mise sur lui, j'lui refile des coups dans les jambes avec mes pieds et j'le secoue un peu pour lui faire perdre l'équilibre et le remettre à genoux. Ma main droite retourne s'aventurer du côté de sa ceinture, tandis que la gauche fait pression sur son poignet dès qu'il tente quelque chose pour m'arrêter, afin d'le garder tranquille. J'me débarrasse d'la ceinture, du bouton d'son jean et de sa braguette assez rapidement, avant d'me mettre à tirer comme un énervé sur son pantalon pour le faire glisser le long d'ses cuisses. Puis, j'attrape l'élastique de son caleçon et tire un peu dessus, j'prends mon temps, pour le faire rager encore plus. Pour laisser la pression monter. - ça va comme tu veux, popescu ? Que j'raille, moqueur. Et sans lui laisser le temps de répondre, j'lui baisse violemment le caleçon. Et comme je l'avais prévenu quelques secondes plus tôt.. Ma main reviens claquer ses fesses, découvertes à présent, et le bruit raisonne dans toute la cabine, comme une ultime provocation. J'me met à rire et j'me redresse, c'est là que mon regard se pose sur ses fesses. Au départ, j'ai l'cœur qui bat un peu trop fort, un peu trop vite, à cause de la gêne et de l'appréhension. Mais ça s'arrête bien vite. J'écarquille les yeux et je m'étrangle à moitié. - C'EST QUOI, ÇA ? J'viens pincer ses fesses à l'endroit où s'trouve un tatouage dégueulasse de cupcake rose/violet. Il me faut quelques secondes avant d'me mettre à rire, mais à rire. Un truc que j'peux plus arrêter. J'ris tellement que j'ai les larmes qui me montent aux yeux. J'prends appui sur son dos, de ma main gauche, sans réaliser que j'risque de lui broyer l'épaule du coup, mais j'y peux rien, j'tiens plus en place. J'continue de pincer son cul tatouage, hilare. - Mais putain, mec ! T'es tellement une pédale de merde, j'hallucine. Que j'articule avec peine, entre deux reprises de souffle. Je viens m'essuyer les yeux e ma main droite et parvient finalement à me calmer. J'inspire un grand coup et j'redeviens sérieux. Trop sérieux pour que ça ne cache pas quelque chose. - J'vais t'appeler comme ça, maintenant. Cupcake. Tu pourras plus jamais oublier ce moment, j'te l'jure.
Et puis, j'me redresse et j'passe mon bras droit sous son ventre, pour le tirer vers le haut et l'forcer à se remettre debout. Puis, j'le pousse contre le mur, lui laissant sa main droite pour qu'il puisse s'appuyer dessus au lieu de s'écraser lamentablement contre la paroi. - Penche toi. Que j'lui ordonne, en faisant pression sur son poignet gauche pour le forcer à obéir. Puis, avec mon pied, j'appuie sur son jean et son caleçon pour les faire glisser le plus bas possible, avant de l'obliger à écarter un peu plus les jambes. Puis, avec une main malgré tout un peu tremblante, je viens défaire mon propre jean. J'ai l'estomac qui se contracte et les boyaux qui se tordent. J'sens mon assurance se fêler et menacer de se briser à chaque instant. Je serre la mâchoire et me concentre sur ma respiration, alors que tout s'embrouille complètement dans ma tête. Comme si je n'avais absolument plus le contrôle sur ce que je fais. Alors, pour me redonner un peu de confiance, j'me remet à parler. - Et tu sais comment j'les aime moi les cupcake ? J'baisse mon caleçon et j'viens poser ma main sur mon sexe dur, pour m'adonner à quelques vas et viens, histoire de me calmer et de me concentrer. Histoire de chasser mes doutes et mes craintes. Histoire de pulvériser mon hésitation. - Fourré. Et là, j'viens cracher dans ma main droite avant d'étaler tout ça entre ses fesses, dans un geste brutal. Je souris à pleines dents, victorieux. J'crache une seconde fois et j'viens enduire mon sexe avec, avant de m'approcher de lui. Je déglutis, plus nerveux que jamais et pourtant, j'peux pas m'arrêter. J'ai pas envie de m'arrêter. J'fais taire tout le dégoût qui me brûle la peau et j'm'insère. Un coup d'bassin violent, sans pitié et j'force un peu plus fort alors que ça résiste un peu. Ma main droite vient s'accrocher à ses hanches, pour que j'puisse garder l'équilibre lors de mes premiers mouvements. Je réitère le mouvement plusieurs fois, lentement, les dents serrées, le cœur qui explose, le bas ventre en feu. Puis, une fois à l'aise, je libère sa hanche et je viens attraper ses cheveux, le forçant ainsi à relever la tête. Et là, je m'élance. Y a ma main droite qui tire sur sa tignasse par à-coups, tandis que j'exerce des vas et viens violents, claquant mon corps contre le sien à chaque fois, menaçant d'le faire partir en avant et s'éclater contre le mur dégueulasse. Mon souffle s'accélère, un truc rauque, intense et j'crois que j'réalise pas vraiment ce qu'il se passe, en fait. J'suis perdu au milieu de ma colère, aveuglé par cette envie de vengeance. Par cette envie de lui. Et mon esprit à fait l'vide. J'suis brûlant, presque fiévreux, alors que je n'vois plus que lui, son dos, ses reins et ses fesses contre moi. J'reviens me mordre la lèvre, maintenant un rythme excessivement rapide et brutal. Le bruit de nos chaires qui se heurtent raisonne autour de nous et m'excite encore plus. - dis moi qu't'aime ça, salope. Que je souffle, entre deux râles, remontant son poignet encore plus haut dans son dos pour le faire se tordre de douleur et l'obliger à l'dire. Ma main droite vient finalement relâcher ses cheveux pour venir agripper son t-shirt et le remonter le plus haut possible. J'le garde serré entre mes doigts et j'prends appui sur lui, alors que mes yeux observent avec une jouissance intense les mouvements de son dos qui se creuse et se courbe en fonction du rythme que j'impose. Tous mes poils se dressent alors qu'une violente vague de chaleur me submerge, me faisant perler au coin du front. Et je contemple mon œuvre avec une satisfaction parfaite. Il est à ma merci. Et jamais personne n'pourra le dominer plus que j'le domine à cet instant.
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Jeu 4 Aoû - 0:57 | |
| « Tu hurles comme une fillette ! » Ça résonne comme une putain d'insulte et Seven rage, parce que l'pire, c'est que JJ n'a pas tort. Depuis le début, il est là, à s'égosiller comme si ça pouvait changer quoi qu'ce soit, comme si cet espèce de cinglé allait l'écouter. Il a beau protester, insulter, hurler à s'en péter les cordes vocales : c'est en vain. Ça se heurte à un putain de mur. Ceux de ces chiottes dégueulasses, témoins de cette humiliation en continu, qui s'arrête plus. Celui formé par la carcasse de JJ lui-même, qui renvoie les cris de Sev comme des ricochets qui lui niquent les tympans, et n'atteignent même pas leur cible. Parce que JJ s'en fout. Parce que JJ absorbe son désespoir comme une éponge macabre et il s'en délecte, le sale petit enfoiré. Il dévore tout sur son passage, d'la fierté de Seven à la moindre lueur insolente dans son regard qui brille d'habitude d'arrogance. Là, il n'y reste plus que l'effroi, causé par l'impuissance totale dans laquelle JJ le plonge, comme il plonge sa tête dans les chiottes, le laissant observer son ego s'faire la malle dans les tuyaux pour rejoindre la pisse et la merde. Il lui reste plus qu'la rage teintée de peur, qui lui arrache son côté trop sûr de lui, le remplaçant par un chaos qui l'rend plus incohérent que jamais, perdant un peu plus son self control à chaque seconde qui passe. « FILS DE PUTE, » qu'il gueule une énième fois, donnant raison à son adversaire alors qu'il se démène comme une furie, pourtant incapable de lui échapper. Fait comme un rat, piégé contre la cuvette des toilettes, laissé en proie au bon vouloir de ce dégénéré. Il a l'impression qu'il a déjà perdu et il supporte pas cette idée, le poids qu'ça fait dans sa poitrine de savoir que ce round risque d'être pour JJ. Alors il veut riposter, il se débat encore et encore, s'disant qu'il va bien finir par se libérer. Et sûrement qu'il en est pas si loin qu'ça, puisque l'autre juge nécessaire de venir s'appuyer sur son épaule, à lui en faire grincer les os, à en plier ses articulations. Sev grimace, Sev proteste mais comme toujours : c'est l'indifférence la plus totale qui lui répond. Il fait c'qu'il fait de mieux, balançant des menaces, déjà assoiffé de vengeance, déjà empli d'une haine qu'il a rarement connu. Pourtant, il sent le sourire de JJ dans sa voix quand il rétorque avec tellement d'insolence que c'en devient indécent – comme s'il pompait toute l'assurance de Seven, ne laissant derrière lui qu'une carcasse hystérique, un animal blessé qui épuise ses dernières forces avant l'agonie. J'vais te défoncer, qu'il scande, sachant pertinemment qu'il pourra pas y arriver ce soir. « Tutututut, ça m'étonnerais. J'suis même convaincu d'l'inverse, tu vois. » Le sous-entendu le fige une seconde, avant qu'il ne s'remette à s'affoler de plus belle, sentant bien l'excitation que ça cause chez son agresseur. C'est sûrement ça, qui l'inquiète le plus. Si au début, il voyait juste la rage et l'angoisse de JJ, là, ça semble avoir disparu. À la place, il capte sa jubilation à chaque fois qu'il ouvre la bouche, son excitation dans le moindre de ses gestes, la puissance qui émane de lui pour écraser Sev comme s'il était rien du tout. C'est l'désespoir qui lui fait baisser la voix, de ce son aussi brisé que son ego, ces mots qui sortent tous seuls les uns après les autres. Il jure de l'faire regretter, autant à lui-même qu'au reste du monde. JJ s'en sortira pas comme ça. Il peut pas. Il a pas l'droit. « P't'être bien. Si t'arrive à sortir d'ici en un seul morceau. » À vrai dire, même lui, il en doute. Il voit bien, qu'il est déjà mal en point – que ce soit physiquement ou psychologiquement. Terrorisé à l'idée d'finir en miettes, broyé sous les mains de JJ.
Quand il reçoit une fessée, l'affront est tel que ses doigts se crispent autour d'la cuvette, son visage virant immédiatement au rouge. Et il hurle, encore. Encore et encore et encore, parce qu'y a plus qu'ça qu'il puisse faire à présent. Il veut lui faire la peau putain, il s'gêne pas pour le gueuler, mais JJ prend ça comme une invitation à recommencer et c'est une vocifération bordélique qui échappe à Sev en guise de réponse. « AH OUAIS ? HE BEN VAS Y, QU'EST-CE QUE T'ATTENDS ? » Il le nargue bordel, il sait bien que Seven peut rien faire pour l'instant. C'est l'pire. L'pire de tout. « LÂCHE MOI ET J'TE MONTRE, GROS LÂCHE. » C'est ça, la seule consolation qu'il a. S'dire que JJ est un lâche, qu'il a peur de lui et qu'il cache ça en cherchant à asseoir sa domination comme Sev l'a fait l'autre fois. Que son seul moyen de gagner, c'est d'empêcher Sev de bouger, dans une technique de fourbe, totalement déloyale. Mais bien sûr que JJ s'en fout, d'être lâche, d'être une sale pute qui fait des coups fourrés. Il a aucun principe, pas d'face, pas de limites – c'est maintenant une conviction pour Seven. D'autant plus quand il sent une main chercher à s'aventurer jusqu'à sa ceinture, lui déclenchant un réflexe immédiat. Il la chope, la tord, la dégage. Profite de ce p'tit moment de faiblesse pour changer de position, cherchant à tout prix un moyen d'échapper à l'emprise de son agresseur. Et pendant une seconde, il s'dit qu'il a réussi. Il s'dit que maintenant ça ira, que les zones à risque sont protégées, que JJ va laisser tomber cette idée foireuse et se contenter d'un classique cassage de gueule, de ceux dont ils ont l'habitude, de ceux dont Sev se fout complètement parce qu'il y est trop habitué. Devenu immunisé. Mais non. Non, JJ compte pas s'arrêter là. Ça lui suffit pas. Seven le traite d'enculé et l'ironie n'échappe pas à l'irlandais. « Enculé, hein. C'est ça qu't'aimes Sev, te faire enculer. Te faire prendre, comme l'immonde petite pute que t'es. » Il voudrait lui hurler d'fermer sa gueule encore, parce que la vérité le heurte trop vite, trop fort, ça résonne de sa boîte crânienne jusqu'à son cœur et il a envie d'gerber, pas foutu de gérer le chaos qui se déchaîne au creux de ses tripes. Pas foutu d'accepter que JJ dit vrai, sans même le savoir avec certitude. Il touche droit dans l'mille, et ça fait plus mal qu'on voudrait l'croire. « Ben tu vas être servi ! » S'il était déjà pas rassuré, là, il est carrément effrayé. « QUOI ? NON. » Il veut même pas savoir c'que JJ a en tête, il veut juste se tirer d'là, ou que quelqu'un vienne l'en tirer. À ce stade, il préférerait carrément qu'on l'trouve avec la tête dans les chiottes – de toute façon, sa fierté s'est déjà évaporée. Il sent une main lui saisir le poignet gauche fermement, et il s'agrippe de toutes ses forces à l'émail du trône, regrettant de n'pas avoir les mêmes griffes que Wolverine pour s'accrocher comme une moule à son rocher. Son bras se fait tordre et il gueule de douleur, se faisant immobiliser malgré lui. « Tu bouges, j'te déboîte l'épaule. » Pendant une seconde, il se paralyse d'la tête aux pieds. Parce qu'il sait bien qu'il rigole pas, il sait bien qu'c'est pas des menaces en l'air, et il a pas envie de finir avec une épaule disloquée. Mais soudain, il s'fait secouer à nouveau, recevant des coups dans les jambes, alors qu'il fait tout pour garder son équilibre déjà précaire. « ARRÊTE BORDEL ! » En moins de trente secondes, il reprend sa position initiale, agenouillé devant les chiottes. Sauf que maintenant, il peut plus rien faire pour se défendre. Sa main gauche prisonnière dans son dos, la droite qui se cramponne là où elle le peut, ses genoux engourdis par le contact du sol trop froid. Et JJ revient à la charge au niveau de sa ceinture, déclenchant automatiquement la même réaction que précédemment. Mais cette fois, Sev peut pas aller jusqu'au bout de la manœuvre et lui tordre les doigts. Parce que cette fois, JJ appuie trop fort sur son poignet et il a peur de s'le faire briser, lâchant des vociférations de douleur à chaque pression sur son membre prisonnier. Il sent sa braguette être ouverte et il serre les cuisses, à défaut de pouvoir faire quoi qu'ce soit d'autre, s'mettant à trembler de la tête aux pieds. À cause de l'appréhension, de la tension trop forte dans tous ses muscles, de la colère qui le secoue comme le pire des tremblements de terre. Il a beau serrer, son pantalon s'fait quand même descendre jusqu'à mi-cuisses, sans qu'il puisse rien y faire. Puis son caleçon devient la proie, alors que les phalanges de JJ jouent avec l'élastique, affolant Seven. « Tu fous quoi putain ? Me touche pas sale tafiole ! » Il a même plus la force de gueuler, la gorge trop malmenée par toute la rage qu'il a mis dans chacun de ses mots jusqu'ici. Pourtant, c'est pas l'envie qui lui manque – d'autant plus quand il sent la chaleur qui s'développe dans son bas-ventre alors que JJ joue avec le bord de son sous-vêtement. Putain, non. Pas ça. « Ça va comme tu veux, Popescu ? » Absolument pas. Mais il veut pas l'dire, et de toute façon, il en a même pas le temps. Son caleçon se fait baisser brusquement, le laissant plus vulnérable que jamais, ses mâchoires se crispant tellement fort qu'il a l'impression que ses dents vont péter sous la pression. La claque sur ses fesses résonne dans l'air et lui donne envie d'mourir sur place à cause de la honte qui bout dans ses veines, alors qu'il imagine d'ici la trace de la main de JJ imprimée sur ses fesses. Et il fait taire la part de lui-même qui apprécie ça, plus qu'elle ne l'devrait. « Dégage tes mains de mon cul, bâtard. » Comme s'il allait l'écouter. Il sait bien qu'non, mais il sait plus quoi faire pour se sortir de cette situation. Et là, il entend JJ qui émet un bruit étrange, avant de s'étrangler à moitié. « C'EST QUOI, ÇA ? » Il sent le pincement sur sa fesse droite et comprend immédiatement c'qui a causé une telle réaction. Son tattoo, putain. Il l'avait presque oublié. Mais il est prêt à parier que JJ, lui, l'oubliera jamais. Et il a envie de disparaître six pieds sous terre, de n'plus jamais revenir. D'habitude, il s'en fout, de ce cupcake à la con. Tout l'monde s'en tape et généralement, ceux qui en sont témoins se marrent avec Seven – c'est pas d'sa faute, merde, il était défoncé quand il l'a fait. Mais là, c'est JJ. Il a pas envie d'rire. Il a juste envie d'le tuer. « Mais putain, mec ! T'es tellement une pédale de merde, j'hallucine. » Il rigole tellement que Sev sent son souffle s'accélérer en rythme avec la colère qui monte en lui, alors qu'il balance un magistral : « Ta gueule, c'est pas moi qui tripote le cul d'un autre mec là. » Et le Kids retrouve son sérieux, mais ça veut pas dire pour autant que Sev s'en sortira si facilement. Il le sait. « J'vais t'appeler comme ça, maintenant. Cupcake. Tu pourras plus jamais oublier ce moment, j'te l'jure. » Comme s'il pouvait l'oublier, de toute façon. Il aura beau s'déchirer autant qu'il veut, il sait bien qu'ça restera ancré dans sa mémoire, imprimé au fer rouge. Il s'tait une seconde, puis trouve quand même la force de répondre, avec tout l'mépris qui lui reste. « C'est ça, et pis on verra comment t'expliquera aux autres pourquoi tu m'appelles comme ça, pauv' con. » Il croit quoi, t'façon ? S'il l'appelle comme ça devant les autres, ils sauront qu'y a une arnaque. Certains l'ont vu, son tattoo – certains comprendront c'que ça veut dire. Alors JJ a pas intérêt à mettre sa menace à exécution, s'il veut pas les griller tous les deux.
Y a une main qui passe sous le ventre de Sev et il sursaute, se sentant plus faible que jamais. Défroqué, maîtrisé, malmené. Il peut rien faire pour s'défendre quand il est poussé contre le mur, prenant sa main libre comme appui en grognant. « Penche toi. » C'est un ordre, il l'a bien compris. Mais il veut pas obéir. Il essaie d'résister, mais la pression sur son poignet emprisonné le fait plier, se penchant en avant, devenant une proie facile. Il est complètement à sa merci, les fesses à l'air, en l'air, le visage toujours aussi rougi par la rage et la honte. Et par autre chose – l'excitation, impardonnable, insupportable, qui lui donne envie de se frapper. JJ s'acharne avec ses pieds pour faire descendre les fringues de Sev, qui est perdu entre la panique, la fureur, l'humiliation, et c'truc qui fait réagir son entrejambe malgré lui. Il a envie de hurler, comprenant même pas pourquoi son corps le trahit comme ça. Il veut pas être contrôlé par JJ putain, il veut pas lui donner un tel pouvoir. Pourtant, sa virilité n'est pas du même avis. Il sait bien, qu'il est pas insensible à c'bâtard ; il l'aurait jamais touché l'autre fois, sinon. Il a bien compris qu'son physique l'attire, mais il le déteste tellement qu'il aurait jamais cru avoir envie d'lui dans une situation pareille. Ça l'fait paniquer deux fois plus, sa main devenant un poing serré qu'il abat sur le mur, à défaut de pouvoir l'envoyer dans la gueule de l'autre. « Et tu sais comment j'les aime moi les cupcakes ? » Il l'entend se mouvoir derrière lui. Le bruit du tissu qu'on baisse, de la chair qu'on libère. Et pendant une seconde, il s'demande si c'est ça, que JJ a ressenti l'autre fois. Ce tourbillon trop violent d'émotions contradictoires, cette haine du monde et de soi-même, cette envie d'crever sur place, de tuer l'autre, de se punir soi-même pour désirer un truc aussi dégueulasse, un truc aussi malsain. Pendant une seconde, il s'met à sa place. Et il s'dit qu'il aurait préféré que les rôles ne s'inversent jamais. « Fourrés. » À peine perturbé par l'affront de c'te phrase, il laisse échapper un grognement de surprise en sentant les phalanges de JJ s'aventurer entre ses fesses, humides de salive en guise de lubrifiant. Il ferme les yeux, fort, fort, fort – jusqu'à en voir des étoiles. « Arrête. » Il l'a dit tellement bas que c'est à peine compréhensible, et de toute manière, JJ n'en a rien à foutre. Sev l'entend cracher une deuxième fois, et la seconde qui suit est certainement la plus longue de sa vie. Saturée par son appréhension, son dégoût, son envie, sa colère. Et il serre les dents plus fort que jamais, retenant sa respiration quand JJ se glisse en lui, trop vite, trop fort. Il a l'impression qu'son cœur va imploser, que son squelette va se désarticuler, qu'sa peau va s'arracher. La douleur éclate dans toutes ses cellules en même temps et il peut pas retenir un grognement, puis un deuxième, puis un râle. Les mouvements de JJ s'enclenchent alors qu'il le chope au niveau d'la hanche, continuant de tenir son autre main en place pour l'empêcher de se défendre. « Connard. » Un va-et-vient. « J'te déteste. » Deux va-et-vient. « J'te tuerai. » Trois va-et-vient. « J'te promets que j'te tuerai, JJ. » Les coups de bassins s'enchaînent et JJ passe sa main dans la tignasse de Sev, tirant dessus à chacun de ses mouvements, détournant son attention de la douleur dans le bas de son corps vers celle qui lui torture le cuir chevelu. Y a le souffle rauque et irrégulier de son agresseur qui résonne, ponctué de râles de plaisir, faisant écho à ceux de Seven qui se mord violemment les lèvres pour être le plus silencieux possible, pour n'pas donner cette victoire à JJ. Il mord tellement fort que le goût du sang lui envahit la bouche, mais il le sent à peine, trop concentré sur sa respiration qu'il tente désespérément de contrôler. « Dis moi qu't'aimes ça, salope. » Jamais. Il veut lui hurler d'le lâcher, d'arrêter, lui dire que c'est bon, il a gagné cette fois. Mais y a rien qui sort, et il se sent tiraillé à nouveau. D'un côté, la rage, la fureur qui consume tout, qui lui donne envie de s'retourner et d'égorger son bourreau, de l'regarder vider de son sang en rigolant comme un maniaque. De l'autre, la douleur, physique et morale, qui lui déchire les entrailles, qui lui donne envie d'mourir tellement il a honte, qui ponctue chaque claquement du bassin de JJ contre ses fesses. Et ce truc, là, qui estompe peu à peu la souffrance pour laisser place à autre chose, qu'il veut pas nommer, qu'il veut pas accepter. Ça, là, qui accélère la course de son myocarde et sa respiration, qui lui donne de plus en plus de mal à retenir les sons qui menacent de passer la barrière de ses lèvres. Il veut pas l'dire, putain. Mais JJ ça lui plaît pas, et il tord son poignet un peu plus fort, lui arrachant un gémissement de douleur alors qu'il grimace. Sauf que Sev préfère s'faire péter le poignet que dire qu'il aime ça. « Crève. » Ses cheveux sont finalement libérés et c'est son t-shirt qui devient victime de la poigne de JJ, qui l'remonte tellement haut que le dos de Seven s'expose à sa vue. Et avec lui la myriade de cicatrices qui le jonchent, vieux souvenir de ses dix ans, offrande au regard de JJ. Mais tout ça, ça lui échappe complètement. Il a la tête baissée, la main qui bouge contre le mur en rythme avec les mouvements de JJ, sa carcasse totalement à sa merci. Et plus ça va, plus la douleur se mêle à un plaisir honteux, qui l'écœure tellement qu'ça lui donne envie de chialer. Mais il a pas l'droit. Il peut pas. Un homme, ça pleure pas – surtout pas quand ça s'appelle Popescu. Même pas quand ça s'fait prendre salement dans des chiottes pourries, par l'un de ses pires ennemis. Et quand sa main abandonne le mur, il se redresse un peu pour éviter que sa tête s'y cogne, ne tenant debout que grâce à la poigne de JJ sur lui. Et quand elle s'aventure de plus en plus bas, il se jure d'oublier c'passage, de le taire y compris à lui-même. Il essaie de se convaincre que c'est juste pour que ça passe plus vite, pour que ça soit moins pire, moins douloureux. Ses doigts s'enroulent autour de son propre sexe alors qu'il ferme à nouveau les yeux, comme si ça rendait la chose moins réelle, comme si ça pouvait prendre des airs de cauchemars, un truc qu'il pourra laisser derrière lui et qui n'aura pas de conséquences. Et il entame des allers et venues, lentes d'abord, puis plus rapides, se calant sur le rythme imposé par JJ. Il continue de se mordre la bouche pour garder le silence, seulement trahi par sa respiration, et les mouvements de son poignet. Trahi par lui-même, par son corps, par le chaos dans ses tripes. Trahi par des plusions dégueulasses, qui lui donnent envie d'crever sur place. |
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banana-split on me ▹ posts envoyés : 2817 ▹ points : 51 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (ava + gif) & tumblr ▹ avatar : yuri pleskun ▹ signe particulier : regard fendillé, la folie qui crame au fond de son regard, la gueule toujours un peu cassée et l'allure dézinguée.
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) Mar 23 Aoû - 21:48 | |
| Je sens tout son corps qui se contracte et qui craque sous ma pression. Sous mon courroux. J'le sens faible et enragé. Ouais, parce qu'il a compris qu'il n'avait aucune échappatoire. Il a compris qu'il allait y passer, quoi qu'il arrive. Et ça a quelque chose de jouissif. Ça m'arrache un sourire si grand que mes joues en deviennent douloureuses. J'pensais pas que l'humiliation sexuelle pourrait me faire jubiler à ce point. Bien meilleur que lorsque je fracasse la mâchoire de quelqu'un. Bien meilleur que quand j'pète la tête d'un mec sur l'trottoir. Bien meilleur que n'importe quelle violence à vrai dire. Parce que là y a pas que son corps qui se plie sous la douleur. Y a son égo, sa virilité, c'est lui tout entier que je piétine. Et putain, c'que c'est bon. J'me sens invincible. Surpuissant. J'ai l'impression d'être dieu et lui une misérable fourmis. Il gueule, il n'arrête pas de gueuler, de protester, de se tortiller. Mais j'entends rien. J'en ai rien à foutre. Je me délecte de ce spectacle pas banal. A tel point que j'en oublie presque mon propre malaise. Bien trop obsédé par ses fesses à l'air et sa tête baissée. Bien trop obsédé par cette envie qui me dévore le bas ventre, cette envie de venir me coller à lui. De sentir sa peau contre la mienne. Et j'perds pas de temps pour me rassasier de cette envie. En quelques mouvements, j'me retrouve en lui et c'est tout mon corps qui se tend et s'électrise, alors que j'le sens crispé, écœuré. Et ça ne fait qu'accroître ma folie, mes désirs, mon plaisir. Les dents serrées, je souris de plus belle, le regard victorieux, le regard sale. Et je l'entends qui m'dit qu'il va me tuer, entre chaque va et viens. J'pourrais en rire, mais j'suis trop concentré. Tous mes sens sont dirigés vers ce que j'suis en train de faire. J'l'écoute plus, c'est comme s'il n'était plus vraiment là. J'me laisse embarquer par le bruit de nos chaires qui s'entrechoquent et ça raisonne de façon dégueulasse entre les murs de la cabine, à l'image de ce qui s'passe. Et j'finis par venir découvrir son dos, révélant alors ses nombreuses cicatrices. Je souffle bruyamment et, entre deux râles, je parviens malgré tout à marmonner. - putain, j'vois que j'suis pas l'seul à te détester. J'échappe un léger ricanement, pleinement satisfait d'me dire qu'il a dû s'prendre de méchants coups pour que ça laisse de telles trainées. J'lui demanderais bien qui lui a fait ça, pour aller lui serrer la main et lui payer une bière. Mais j'peux pas, je ferme les yeux et me mords la lèvre inférieure, emporté par une montée de plaisir vivace, presque douloureuse. J'accélère le mouvement et son amplitude, chacun de mes coups d'reins devenant alors particulièrement violent. Presque douloureux. Mais y a quelque chose qui m'plait dans cette douleur que j'ressens moi aussi. Un truc rassurant, presque. Un truc qui fait taire tout l'dégoût qui me ronge la poitrine et l'esprit. Comme si la violence annulait un peu le geste. Comme si ça effaçait l'aspect sexuel de l'acte. Comme s'il ne restait plus que le déchainement de mon agressivité. De mon animosité à son égard. Et, ouais, ça me rassure carrément en fait.
Il se redresse et se détache du mur et c'est moi qui le retiens avec ma main autour de son poignet, pour l'empêcher de s'écraser contre la paroi dégueulasse. Et pourtant, c'est pas l'envie qui manque. Je fronce les sourcils, la respiration rauque et haletante, l'observant, me demandant ce qu'il fout. Et lorsque je vois, lorsque je comprends, putain. Y a tout qui explose en moi. J'ai envie de hurler victoire. Envie de l'humilier encore plus. J'ai envie de lui dire mille et une chose. Qu'il kiffe ça, même s'il refuse de le dire. Que j'lui fait de l'effet et qu'il est vraiment crade. Que c'est rien qu'une sale tafiole et que j'suis sûr qu'il se touche en pensant à moi. Mais j'dis rien. Parce que toutes ces pensées me débecte. C'est abjecte. Je suis abjecte. Et l'envie de chialer me reprend. Putain. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Pour me retrouver dans une telle situation d'merde ? Et pourtant, j'peux pas m'empêcher de me pencher un peu sur le côté pour suivre sa main sur son sexe du regard. Pour l'voir faire. Parce que ça m'excite de façon outrageuse. Honteuse. J'assume absolument pas, mais là, camouflé entre 4 murs, à l'abri des regards, j'me laisse un peu aller. Et ma main qui tiens son t-shirt me démange. J'ai envie de la laisser se balader. Sur son torse. Son ventre. Son sexe. Ouais, j'ai envie d'me pencher sur lui, d'me coller à lui et de venir joindre ma main à la sienne. Mais j'me fais violence pour ne pas céder à cette pulsion affreuse. Non, putain. J'peux quand même pas m'abaisser à ça. J'vaux mieux que ça. Mon visage se tord dans une grimace qui trahi le combat intérieur que je mène. Un truc lourd, difficile. Ma peau qui brûle, ma peau qui part en lambeaux. Mon âme qui se consume, reste plus que des cendres. Et encore. Le vent de la honte a tout emporté. Il ne reste plus rien. Que ma haine de moi-même et mon dégoût, qui s'entrechoquent et me refilent la migraine. Pourtant, j'peux pas me retenir et j'dis : - j'savais que t'aimais ça, putain. quelle trainée c'mec. Ma voix est enraillée, trahissant le plaisir qui me fait vibrer à cet instant. Tant pis, lui c'est encore pire.
J'atteins une pointe de vitesse et ralentit jusqu'à m'arrêter, le corps en ébullition, les muscles tellement tendus que j'ai l'impression qu'ils vont tous lâcher. Je balance ma tête en arrière, échappe un petit râlement libérateur alors que j'jouis en lui. Je souffle, me penche en avant, les poumons en feu, le ventre retourné. Je me recule un peu et viens entourer mon sexe de ma main droite pour venir me finir sur ses fesses en riant. Histoire de bien le salir jusqu'au bout. Ma main droite, elle, me démange toujours autant. J'hésite, quelques secondes avant de finalement céder. J'appuie sur lui pour qu'il vienne se heurter au mur et chasse sa main droite de son propre sexe pour venir y glisser la mienne. Ma tête dans sa nuque, j'y souffle un air chaud et humide, collé à lui. J'accélère mes mouvements et accentue la pression, jusqu'à ce que lui aussi éjacule. Là, j'retire ma main aussitôt, essayant de chasser de mon esprit la sensation de son sexe dans ma paume. Sa chaleur. Et toutes les autres envies que ça a pu réveiller en moi. Et là, sans la moindre pitié pour lui, j'viens foutre un coup d'genoux dans ses couilles, sans retenue, sans douceur. Et l'effet est immédiat. Le voilà qui se tord de douleur. Je libère sa main gauche, enfin. Rapidement, je remonte mon caleçon et mon fût, pendant qu'il gît, les mains sur son sexe. Là, j'viens lui cracher dessus, un gros mollard dégueulasse qui atterrit au niveau de ses reines découverts. J'boucle ma ceinture et j'dis. - t'avise pas de revenir m'emmerder popescu. parce que la prochaine fois, j'prendrais pas autant de délicatesse. Parce que ouais, là, j'ai été délicat. Et j'me fais pas prier, j'ouvre la porte et j'me tire des chiottes, j'me tire du bar, avant que le roumain soit à nouveau sur pieds et m'foute une branlée. Un truc dont je ne me relèverais probablement pas. Et maintenant, j'vais aller me doucher. Me laver de tout c'dégoût qui me colle à la peau. Une douche glacée, pour me calmer les nerfs et faire disparaitre toute trace d'excitation. Parce que c'est encore la tempête en bas. Putain, qu'est-ce que j'ai fait. Qu'est-ce que j'ai fait. J'ai la nausée. J'vais vomir. J'm'arrête dans une p'tite rue perpendiculaire et mal éclairée et j'viens m'appuyer contre un mur, la main gauche sur mon ventre. Les larmes montent furieusement sans que j'puisse faire quoi que ce soit. Et j'finis par me laisser glisser par terre et prendre ma tête entre mes mains. Putain, mais qu'est-ce qui va pas chez moi. Qu'est-ce qui va pas ? Je ferme mes poings et viens doucement les cogner contre mon front alors que les larmes se mettent déjà à couler, me lacérant les joues. J'ai envie d'crever. J'mérite de crever. Pas pour avoir "violé" quelqu'un dans les chiottes, ça non, ça c'est pas grave. Non, le problème, c'est ce quelqu'un, c'est un homme. Un putain d'homme. Et le pire de tous, d'ailleurs. J'veux pas croire que j'ai pris du plaisir avec lui, grâce à lui, sur lui, dans lui. PUTAIN. La victoire aura été de courte durée. Le sentiment de puissance aussi. J'me sens minable, horrible. Sale. Tellement sale, ouais. Comment j'vais effacer ça d'mon esprit ?
Putain, mais qu'est-ce qui va pas chez moi ?
RP TERMINÉ. |
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| Sujet: Re: cul sec. (7J) | |
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