no more escape (jarbra)

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JARBRA

leave me no more

T’étais pimpante comme dirait la grand-mère qui habite en bas de chez toi et qui en a vu passer et qui dit jamais rien. Ouais, t’avais mis la robe d’été, parce que, c’était le premier jour depuis longtemps que faisait vraiment bon, limite caniculaire et que du coup, tu avais sorti l’artillerie lourde. Non tu n’avais absolument pas d’arrière-pensée, surtout que tu savais que Joe serait là, mais que surtout Trixia aussi que du coup, tu devais bien lui signifier que la plus belle, chez les yobbos c’était toi. Tu t’étais préparé et t’avais envoyé des sms à Damian toute la soirée. Et t’étais arrivé pile à l’heure, mais bien sûr pour les autres cela voulait dire : en avance. Tu devrais pourtant le savoir qu’ils te faisaient le coup à chaque fois. T’étais arrivée, tu t’étais posé, t’avais pris un cocktail et t’avais attendu en harcelant ta petite brune préférée de textos pour lui demander où elle était. Tu commenças à paniquer au vingtième message sans réponse. Putain, mais elle foutait quoi. T’attendais sur la terrasse devant, histoire de profiter de la chaleur en cette fin de soirée. Et puis tu l’avais senti. Non mais réellement senti, tu savais qu’il était là avant même que ton regard se pose sur lui. BAM c’était ça qui te faisait avoir une réaction de gamine de douze ans. Depuis la fameuse nuit, celle que tu ne peux pas oublier, que t’aimerai bien et que t’aimerai pas en même temps, t’avais cette sensation dans le fond du ventre dès qu’il s’approchait. En réalité, tu avais tout fait pour éviter le plus possible de le croiser. Tu avais plutôt bien réussi ton coup vu que depuis ce soir-là, vous ne vous étiez JAMAIS retrouvés seuls. En tête à tête. Mais là… il s’approchait, seul, bien sûr, super sexe, trop beau, et tout, et tout. BIEN SUR. Dans sa démarche virile. Un vrai Ken quoi, pour sa Barbie. Et personne d’autre autour. Tu commences alors à paniquer. A envoyer un SOS à Damian sans même regarder l’écran parce que tu le fixes lui, qui s’approche. Putain t’affiches en plus un sourire tellement niais que tu t’énerves. Et puis quand il arrive à ta hauteur, tu lui fais un bête et stupide « Salut » et t’enchaines, comme si on pouvait plus t’arrêter. « Euh, on est les deux seuls. Pour l’instant. Damian me réponds plus par contre » tu lui montres ton écran de téléphone pour le prouver et tu te rends compte qu’en fait tu viens juste de lui envoyer : SOS Joe en approche. Toute seule. Du coup, tu rabaisses vite ton téléphone en priant pour qu’il n’est rien vu. Et puis tu restes penaude, là. Une Barbie gênée. Ouais on aura tout vu. Tu te serais bien casser la gueule à toi-même si tu pouvais.

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Barbra & Joe

Ce soir, la bande est de sortie. J’ai reçu un texto de Damian pour qu’on se retrouve au bar au bord de la plage. Dès qu’il ait question de boire, on peut toujours compter sur moi. Vu la chaleur, j’ai sorti le bermuda. Lunettes de soleil sur le nez, je me rends au bar. Je dois avoir une vingtaine de minutes de retard, rien de bien méchant. Comparé à d’habitude d’ailleurs, je me trouve en avance. Je ne suis pas du genre très ponctuel. De toute façon ça sert à rien d’arriver trop tôt, d’être le premier, t’es tout seul, tu t’emmerdes. Autant débarquer quand tout le monde est déjà là. En arrivant, de prime abord, je ne vois personne. Je ne serais pas le premier tout de même ? Ah finalement j’aperçois une tête blonde. Barbra. Sur la terrasse, installée à une table, un cocktail à la main. Et aucun autre BO à l’horizon, merde. Ça n’était jamais arrivé ça. Pas depuis cette fameuse soirée qu’on préfèrerait surement oublier tous les deux. Mais qui malheureusement reste gravé dans notre mémoire. Conclusion, gênés, on s’évite, on fait tout pour jamais se retrouver seuls tous les deux. Sauf que là, je ne vois pas comment y échapper. Je ne vais pas tourner les talons et faire demi-tour. D’autant qu’elle a déjà posé mon regard sur moi, elle sait que je suis présent. Bon bah reste plus qu’à y’aller. En espérant que les autres débarquent rapidement, mais j’ai comme un mauvais pressentiment. Lorsque j’arrive à hauteur, elle me fait un sourire débile avant de s’empresser de me montrer son téléphone. « Salut. » Du coup je pose mon regard sur le portable, et là que vois je ? SOS Joe en approche ? Charmant. Je suis partagé entre faire semblant de n’avoir rien vu, et relever. Finalement je décide de l’ignorer, parce qu’à la vérité, je suis surement aussi mal à l’aise qu’elle. Même si j’arrive peut être à le cacher un peu mieux qu’elle. « Qu’est ce qu’ils foutent ? Ils ne vont pas nous laisser en plan quand même ? » Bande de bâtards. Je m’installe en face d’elle, alors que j’envoie un SMS à Jimmy. T ou ? Je relève la tête, et fait un signe à la serveuse pour qu’elle vienne prendre ma commande. Je demande un Long Island. Et finalement je n’ai plus d’autre choix que de donner toute mon attention à la blonde. Je ne peux m’empêcher de constater qu’elle est particulièrement canon ce soir. Avec cette petite robe d’été, ce décolleté. Mon téléphone se met alors à vibrer, Jimmy qui me répond. « Avec une meuf » Quoi ? Ok, je commence à sentir le coup fourré. « Jimmy va pas venir. C’est Dam’ qui t’a dis qu’on se retrouverait ici ? Tu ne crois pas qu’elle aurait osé nous faire un plan foireux ? » Parce qu’elle est où hein ? Et à l’évidence elle répond plus aux messages de Barb. « Tu ne lui as rien dis pour nous deux…enfin pour…l’autre soir… ? » Je sais qu’elles sont copines comme cochonnes mais j’ose espérer qu’elle a gardé le silence. C’est déjà assez gênant comme ça, sans que les autres aient besoin d’être au courant. Après ils ne sont pas aveugles, ils ont dû remarquer qu’entre nous, c’était plus comme avant.

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JARBRA

leave me no more

Il semblait gêné. En réalité, vous étiez probablement aussi gênés l’un que l’autre. Tu savais que pour lui, cela ne devait pas être évident. Mais est-ce qu’il comprenait que toi, tu l’avais mal pris aussi. Cela ne t’étais jamais arrivé, et que ce soit avec lui, c’était encore pire. En plus de la gêne que tu ressentais, tu savais que votre amitié était peut-être perdue. Il ne t’aimait pas, il ne t’aimait pas assez en tout cas. Et toi, toi tu avais ton estomac qui se contracté à chaque fois que ton regard se posé sur lui, sur ses muscles. Et en plus, il avait osé porter un short, en mode naturiste de ses mollets beaux et musclés. « Qu’est ce qu’ils foutent ? Ils ne vont pas nous laisser en plan quand même ? » Tu sentais la quenelle à plein nez là. C’était un coup Damian, tu en étais sûre, plus de doute maintenant. Elle devait bien rire, toute seule dans son appartement, encore en pantoufles, s’ébaudissant de son petit plan machiavélique. Il s’installe, commande, fait tout pour ne pas te parler, pour ne pas te voir. Tu ressens un petit pincement en souvenir de cette complicité qui vous unissait autrefois. Plus rien n’était pareil. Mais tu te demandais si tu avais vraiment envie de revenir à leur simple amitié. Tu voulais plus, ton estomac, ton cœur, ton corps, tout te disait que cette complicité sans ambigüité n’était pas assez. Mais ton envie davantage était de toute manière cuit dans l’œuf. Tu ne l’attirais pas, toi B, tu ne l’attirais pas, lui, un homme. Toutes tes certitudes étaient en train de s’effondrer, et tes pires phobies, craintes, peur remontait. Il sembla recevoir un message à sa tête, vos craintes étaient confirmées. Bien sûr. Tu le connaissais par cœur, tu pouvais lire en lui facilement. C’est pour ça que tu savais qu’il ne voulait pas être là, pas avec toi, pas SEUL avec toi. « Jimmy va pas venir. C’est Dam’ qui t’a dis qu’on se retrouverait ici ? Tu ne crois pas qu’elle aurait osé nous faire un plan foireux ? » Tu souris au coin de l’œil. Damian te connait, elle est forcément capable de ce coup foireux. Tu sais pas si tu préfères croire à ce plan machiavélique ou à l’hypothèse que si elle te répond pas c’est qu’elle a eu un accident. Dans les deux cas, elle finit de mal finir de toute manière. « Tu ne lui as rien dis pour nous deux…enfin pour…l’autre soir… ? » Voilà, la réaction que tu craignais. C’était gros comme un camion. Ton sourire partit, celui de façade. Cela te blessait qu’il puisse penser que tu parlerais de ce soir-là. C’était trop secret, trop intime. C’était leur faute à eux, son échec à elle. Elle ne voulait pas perdre cette façade, elle idolâtrait son physique. C’était une erreur qu’elle n’était pas fière de raconter. « Bien sûr que non. » sèchement, on percevait un durcissement dans sa voix. Tu voulais éviter ce sujet le plus possible, passer à autre chose. Tu envoyas un message à Seven, qui te répondit directement qu’il était pas libre. Sous-entendu pour un petit coup. « Seven a pas l’air au courant. Je suppose que Trixia ne viendra pas non plus ». ouais, tu préférais qu'elle soit pas là, de toute manière. c’était une embuscade. Une sale embuscade à la Damian. « Je t’arrête tout de suite, elle sait rien du tout. Mais elle a parfois pas encore assez fumé pour se rendre compte de … de ça » tu parlais de la distance, entre vous, qui s’était installé. La colère avait disparu, pour laisser place à la tristesse…

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Barbra & Joe

Personne. Pas un BO à l’horizon. Juste Barbra et moi. Je ne me suis pas préparé à ça. Je pensais passer une petite soirée pépère en compagnie des potes. Sans avoir à faire face à la blonde, et nos déboires. Ou mes déboires plutôt. Parce que de nous deux, clairement, c’est moi qui devrais être le plus gêné. Elle n’a rien à se reprocher dans l’histoire. C’est moi et uniquement moi le problème. Non mais regardez là, elle est loin, très loin d’être un boudin. Elle est canonissime, je suis persuadé qu’il n’y a pas un seul mec qui ne rêverait pas de se la faire. Et pourtant… Ce soir là, panne complète. Rien à faire, impossible de mettre la machine en route. Alors qu’elle fonctionne très bien habituellement. Jamais ô grand jamais ça ne m’était arrivé. Mais faut croire qu’il y’a un début à tout. Donc ouais, cette expérience humiliante, fait qu’il s’est installé une certaine barrière entre nous. On a pas encore réussi à passer outre. Peut être tout simplement parce qu’on en a jamais parlé. Ça serait peut être le moyen pour exorciser le tout. Parce que clairement, faire comme si de rien n’était ne fonctionne pas du tout. Regardez, on en est limite à paniquer à l’idée de savoir que les autres ne vont pas venir. Que Damian nous ait fait un coup de pute. Alors que ça ne devrait pas être si terrible que ça de se retrouver juste tous les deux. Fut un temps où ça ne nous aurait pas gênés, bien au contraire. Et ça me désole. Parce que la vérité, c’est qu’elle me manque. Notre complicité me manque. Je voudrais pouvoir retrouver ce qu’on avait avant. Avant cet épisode malheureux. Episode que j’évoque d’ailleurs, parce que soudainement je me demande si elle n’en aurait pas parlé avec Damian. Peut être que c’est pour ça qu’elle vient de nous planter en beauté. Pour qu’on se retrouve. Ça serait bien son genre. Mais au vu de la réaction de Barbra je comprends tout de suite que je suis dans le faux. Ça semble presque la vexer que je puisse croire qu’elle aurait partagé ça. Ça me soulage parce que j’ai déjà assez honte comme ça, pas besoin d’en rajouter. Elle me confirme alors nos craintes, Sev n’est pas non plus au courant. Autant dire que trix non plus ne sera pas de la partie, mais ça c’est pas plus mal. Gérer les deux en même temps, ça serait compliqué. Elle rembraye alors sur dam, qui bien qu’elle ne soit pas au courant de la chose, a pu se rendre compte de la distance qui s’est installé entre nous. Les fois bien sur où elle n’est pas trop défoncée pour se rendre compte de ce qui l’entoure. « D’accord, je te crois… » Bon et bien…maintenant, qu’est ce qu’on fait ? On se regarde dans le blanc des yeux le reste de la soirée ? On prend nos jambes à notre cou ? Ou alors, on fait les adultes, et on assume enfin ? « Maintenant qu’on est là…Peut être qu’on devrait enfin en parler… Toi…Moi…ça…» Cette distance entre nous. « Cela ne peut plus durer. » Non, il faut que ça change. D’une manière ou d’une autre. « J'aimerais pouvoir revenir en arrière et effacer cette soirée... » Malheureusement c'est impossible. Je plonge mon regard dans le sien, plus question de s’échapper, et je ne sais pas ce qui me prends, je suis un foufou, mais je pose même ma main sur la sienne. « Parce que tu me manques. » Sortez les mouchoirs, Joe ouvre son cœur. Non mais clairement, ce n’est pas tous les jours qu’on m’entendra avouer ce genre de choses. De la part de certains, ça pourrait paraître complètement anodin, mais venant de moi, qui suis très loin d’être un sentimental, c’est exceptionnel. Petite veinarde cette Barbra.

WILDBIRD

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Il semble te croire. Avoir confiance en toi. Tu sais pas pourquoi cela te soulage, comme si cela t’étonnait, comme si tu en doutais. Pourtant autrefois la confiance était immédiate, naturelle entre vous. Vous vous faisiez confiance, comme à vous-même. C’était peut-être d’ailleurs le seul en qui, t’avais vraiment jamais eu confiance. C’était peut-être aussi pour ça que cette soirée-là t’avait fait mal, parce que tu avais confiance en lui pour ne pas te faire mal, pour ne pas te faire sentir comme tu te sens là… indésirable, moche, inutile… avant que le silence gênant qui s’était pourtant installé et qui avait pris ses appartements entre vous ces derniers temps, viennent re-pointer le bout de son nez, il te propose de parler. Parler … pour dire quoi ? Pour dire qu’il avait pas géré, pour dire qu’il te trouvait pas canon, pour dire qu’il était gay ? t’aurais limite préféré ça, mais tu savais qu’il l’était, il s’en était tapé avant toi, enfin avant le possible toi, et surement après. Alors qu’est-ce qui allait pas ? C’était toi qui clochais ? Et tu veux pas le savoir, toi, tu veux pas entendre les mots qui blessent, ceux que ta mère te répétait sans cesse, de sa bouche à lui. non pas la sienne. Parce que tu sais que tu les supporterais pas ces mots-là, de sa bouche à lui… Il veut mettre un terme à la distance entre vous. Toi aussi t’as envie, t’as envie que cette distance prenne des vacances, à vie. Mais tu sais aussi que ton corps, il veut pas revenir à l’avant… il veut plus. T’as envie de lui dire que toi tu veux pas revenir en arrière, pas avant tout ça. Mais t’es pas du genre à faire le premier pas, t’es du genre à péter, à faire des scènes parce que le mec comprends pas. T’façon t’es pas vraiment habitué à ça, les sentiments toi, ça te dépasse. Tout ce que tu sais, c’est qu’au fond de ce putain de cœur, ça serre, que quelque chose est pas pareil, quand c’est lui qui te regarde. Vos yeux ne se quittent plus, attiraient l’un à l’autre. Et puis il pose sa main sur la tienne, la chamade, le carnaval de rio, un astéroïde en direction de la terre, l’explosion d’une étoile, en toi c’est la folie, t’as limite plus de mot à la bouche « Parce que tu me manques. » et là t’as les larmes qui montent, qui toque à la porte de tes yeux et qui demande l’autorisation pour sortir. Parce qu’elles savent très bien qu’elles peuvent pas sortir sans autorisation. Access denied. Non, tu peux pas baisser ta garde, tu peux pas montrer tes vulnérabilités, pas en public. Signal d’alarme dans ta tête. Tu sais pas quoi dire, quoi faire, t’hésites, retirer ta main, l’envoyer balader, lui faire une blague méchante, faire ta garce. Mais tu le regardes, tu vois au fond de lui, et tu sais que tu peux pas. Pas avec lui. Tu vas pas faire ta garce, petit veinard ce joe. « Toi aussi tu me manques » et là tu baisses les yeux. parce qu’alors que tu montres tes sentiments, tu peux pas le regarder en face. T’as trop l’impression qu’il lit en toi, et tu veux pas qu’il comprenne. Ta carapace, t’es pas encore prête à l’abandonner. « mais je veux pas revenir à avant. » traduction : je veux qu’on soit plus que des amis. mais ça c’était trop simple pour le dire. t’es une fille après tout, à toi de te démerder pour faire la traduction. T’en peux plus, t’es à bout, t’as l’impression d’être toute nue mentalement devant tout le monde. Tu dois changer de sujet, changer l’orientation de cette conversation. « on a l’air con quand même » tu rigoles, pour faire revenir cette intimité amicale qu’il y a entre vous, ou en tout cas, faire partir la distance, la gêne. « qu’est-ce qui cloche chez moi ? » et bam, lancer, sans prévenir, sans autorisation, tes pires craintes… tu regrettes directement ta question mais c’est trop tard, elle est partie.

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Barbra & Joe

J’essaie de sonder l’âme de Barbra. Déchiffrer ce qui lui passe par la tête. Mais c’est pas évident. Je suis pas très doué pour comprendre les femmes, elles sont tellement compliquées. Je sais juste que comme moi, elle est pas très sentimentale, alors le « tu me manques » avec la main posée sur la sienne, ça doit lui sembler bizarre. Mais je suis sincère, je me découvre un peu là, alors elle ferait mieux de ne pas en profiter pour m’humilier. Sinon clairement c’est pas demain la veille que je recommencerais à m’ouvrir un peu. Parce que bon j’sais la garce qu’elle peut être. Mais pas avec moi hein ? Toi aussi tu me manques. » Et elle détourne immédiatement le regard. Bon, je suis content de savoir ne pas être le seul affecté par la situation. De savoir que c’est réciproque. « mais je veux pas revenir à avant. » Par contre là, je ne sais pas comment interpréter ses propos. C’était pas assez bien ce qu’on avait avant ? Mais elle ne me laisse pas le temps d’y réfléchir qu’elle embraye sur le fait qu’on a l’air franchement con là. « P’tain c’est vrai. » que je réalise en rigolant, alors que je lâche sa main. Heureusement qu’il y’a aucunes têtes connues aux alentours. Et vl’a sans prévenir qu’elle veut savoir ce qui cloche chez elle. On ne pouvait pas simplement passer à autre chose ? Sujet clos ? Mais je suppose qu’il faut en passer par là, puis c’est moi qui ai dit qu’il fallait qu’on parle. « Mais tu rigoles ? Rien du tout ! Regarde toi, t’es canon comme c’est pas permis. » Elle s’est vu dans une glace récemment ? Clairement du sex appeal elle en a à revendre. « C’est plutôt moi le problème, je sais pas ce qu’il s’est passé… on avait bu d’accord, mais d’habitude ça me pose pas de soucis… » D’autant qu’on avait pas tant bu que ça. Et même d’habitude, même si je suis pas à 100% de mes capacités une fois alcoolisé, la machine fonctionne toujours. « Tu pourrais demander à trix elle te le confirmerait. » Je dis ça innocemment, sans me rendre compte de la portée de mes propos, ou de ce que cela va déclencher. Dans ma tête c’est juste un exemple comme un autre pour démontrer que c’est inhabituel. Alors je reprends comme si de rien n’était. « La seule raison que je vois c’est que c’est à cause de… » Pour moi il n’y a qu’une explication possible. Jimmy. J’ai dû penser à lui, avoir l’impression de le trahir en touchant à barbra et ça m’a coupé la chique. C’est ce que je comptais lui avouer, sauf que je me suis coupé net dans ma phrase car j’ai remarqué tout de suite qu’il y’a un problème. A voir l’expression de son visage. « Quoi ? Qu’est ce qu’il y’a ? » J’ai dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? Pourtant je ne crois pas, je viens de lui dire qu’elle était canon et que le soucis venait de moi.

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Tu la fixes, cette main sur la tienne. Entre toi et Joe, ça a toujours été naturelle, une amitié était née, et tout de suite. Pourtant Barbra n’était pas du genre à accorder facilement sa confiance. Tu avais été trop déçue, spécialement par la gente masculine, pour accorder ta confiance. Mais Joe t’avait inspiré cette connexion que t’avais toujours considérée comme acquise, que t’avais toujours chérie. Jusqu’aujourd’hui. Aujourd’hui, tu voulais plus. Et lorsqu’il retira sa main, par ton détournement d’attention, ton cœur se serra. Tu ne voulais pas que sa paumé s’éloigne de toi, tu ne voulais pas qu’il parte à nouveau. Tu aurais voulu oublié cet évènement, accepté de renouer cette intimité amicale, mais tu ne pouvais pas. Plus rien n’était pareil. Tu devais comprendre, comprendre pourquoi il ne t’aimait pas. Et puis il te rassura, cela te fit sourire. Ton cœur s’était accéléré de stress de sa réponse, et alors que tu entendais son « rien », rien ne clochait chez toi, alors il s’accéléra d’autant plus. Il semblait se défendre, aussi mal à l’aise que toi. Tu n’avais pas forcément réfléchi, trop subjugué par ta propre mal de confiance en toi, pour t’apercevoir que lui aussi, était gêné par ce moment. Tu ne doutais pas de sa virilité, tu ne doutais pas de ça, au contraire, c’était surement l’homme le plus virile de ton entourage. Le bonheur était au rendez-vous, tu retrouvais le sourire, tu avais envie de lui sauter au coup, lui avouer que ce n’était pas grave, qu’ils pouvaient attendre à nouveau, réessayer, que tu voulais plus de lui. Le sourire s’était affiché sur ton visage et ne voulait pas partir. Tu pensais déjà à remercier Damian pour sa petite entourloupe. Mais ce bonheur s’en alla trop vite, couper au vif, par la phrase. « Tu pourrais demander à trix elle te le confirmerait. » tu ne comprenais pas, tu daignes un regard Joe, incapable de sortir un mot, incapable de réagir. Dans ta tête, la seconde guerre mondiale. Tu avais du mal entendre, non tu avais mal compris, ce n’était pas possible. Ton cœur qui avait pris son allure de course, avait subi une chute et s’était brisé. Le déni, pendant ces quelques secondes sans un mot, alors qu’il continua, continua… mais tu ne l’entendais plus. Il remarqua, le blanc qui s’était installé tranquillement sur ton joli visage d’ange. Tu étais statique, les larmes vinrent. Mais tu ne pouvais pas pleurer, il ne le méritait pas. Ce con et cette pute ne méritait pas tes larmes. Tu baissas le regard, dans un ultime effort pour retenir ces gouttes d’eau derrière tes yeux, et dans un ultime effort pour retenir la colère. Mais celle-ci explosa. « Quoi ? Qu’est ce qu’il y’a ? » sans lui accorder un regard, tu fixas tes chaussures, tes plus belles, il ne les méritait même pas. « Trix… trixia ? » tu relevas la tête pour le fixer à nouveau, tes yeux étaient humide mais tu t’en fichais, tout ce que tu voulais maintenant c’est ne plus jamais le voir lui, et cette connasse. « tu veux dire que … toi et trixia, ce boudin atteinte de mégalomanie… vous avez ? » calmement, le calme avant la tempête…

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Barbra & Joe

Je tente de la rassurer, lui faire comprendre qu’il n’y a rien qui cloche chez la demoiselle. Non, le souci vient seulement de moi. J’ai été touché dans ma fierté. Ma virilité. C’est clairement la honte, et je ne veux pas qu’elle puisse croire que je suis du genre impuissant. Bonjour la sale réputation. Alors je ne réfléchis pas, j’évoque Trixia comme si de rien n’était. Pourtant je sais qu’elles ne s’apprécient pas les deux, alors c’est peut être pas le plus judicieux. Mais je ne pense pas à tout ça. Du coup je continue, je m’apprêtais à lui donner la vraie raison de ma panne, lorsque je vois son visage se décomposer sous mes yeux. J’ai l’impression de venir de lui balancer une bombe, une méga mauvaise nouvelle. Elle devient livide. Et même si elle essaie de lutter je vois clairement les larmes qui viennent s’installer. Whaaaaaaat. Je suis complètement paumé. Je ne comprends pas ce qui est en train de se passer. Elle prononce le nom complet de Trix. « Oui, pourquoi t’en connais une autre ? » Evidemment que je parle d’elle. Et là elle se met à la traiter de boudin atteinte de mégalomanie (vraiment, c’est ça ton insulte ?), et semble comprendre qu’elle et moi avons couché ensemble. Je suis perdu. Je ne pige pas. Pourquoi elle paraît si surprise ? Depuis quand c’est un secret ? Tout le monde est au courant pour nos petites parties de jambes en l’air endiablées. Enfin c’est ce que je croyais… Mais vu la réaction de Barbie, à l’évidence, je me trompais lourdement. « On a quoi ? On couche ensemble, oui. » Notez que j’utilise l’emploi du présent, sous entendu que c’est toujours d’actualité. Je dis ça de manière complètement décomplexée, dans la mesure où je ne vois pas où est le problème. Et qu’encore une fois, j’étais persuadé qu’elle savait. « Je pensais que tu le savais… Tout le monde le sait… » Pourquoi l’inimitié de Samih à mon égard à changé ces derniers temps ? Qu’elle s’est considérablement augmentée ? Parce que je me tape son ex. « Comment tu crois qu’elle nous a rejoint Trix ? » C’est moi qui l’ai ramenée chez les BO. C’est un peu le point de départ. Sur quelle planète elle vit ? Après c’est vrai que publiquement, ce n’est pas l’amour fou entre nous. Clairement, on ne passe pas notre temps collé ensemble, ou à s’embrasser, ou autre. On se vanne à longueur de temps. Faut dire qu’on ne peut pas se supporter. Hormis quand il est question de cul, là on est sur la même longueur d’ondes. « Mais…pourquoi tu le prends comme ça ? Je pige pas. » Je sais qu’elles ne peuvent pas se blairer les deux, mais quand même. Pas la peine d’en faire toute une histoire. Alors que pourtant là… J’ai l’impression de l’avoir blessé…Et je n’aime pas ça du tout. Le malaise est de retour. Et puis je la connais Barbra. Je sens qu’elle est sur le point d’exploser. Ça va péter dans pas longtemps, et tout le monde ferait mieux de se mettre à l’abri. Parce que quand la tornade Blondie est lancée, c’est compliqué de l’arrêter.

WILDBIRD

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Le sang lui monte à la tête, elle voit rouge, elle sent rouge, elle touche rouge. Tout en elle n’est que rage. Cette rage elle est uniquement causée par la tristesse que cette nouvelle lui provoque. Elle aurait pu l’accepter, s’en foutre, voir même être fière de Joe pour avoir si bien réussi ce coup. Mais le cœur a ses raisons que la raison ignore. Peu importe, ce qui compte, peu importe les raisons et la raison, tu ne ressens que ton cœur qui se brise. Il a préféré trixia. Ta pire crainte commence à se réaliser, c’est réalisé dans ton dos, sans que tu t’en rendes compte. Tu vois déjà cette blonde au bras de Joe, et toi derrière, laissée pour compte. Tu ne le supportes pas. Tu continues de te contenir alors qu’il joue les imbéciles. Il s’enfonce, creuse son trou comme un parfait petit idiot. N’est-ce pas pourtant clair ? Tu n’étais pas au courant, tu aurais préféré ne pas l’être, ou peut-être que c’était pire, d’être dans l’ignorance. Tu aurais juste préféré qu’il ne se la tape pas. Et toi ? et toi dans tout ça ? Pas assez désirable pour lui ? Pas assez bonne ? Une larme commence à pointer le bout de son nez au coin de de ton œil droit au moment où il prononce le « coucher ensemble ». T’as envie d’être méchante, de lui dire que c’est qu’un con, que là il a pu fonctionner, que là, il y avait pas de problème de virilité. Mais t’es bouche-bée, bloqué par la douleur de l’annonce. Tout le monde est courant ? Jimmy, damian… tu n’arrives pas à croire qu’ils ne t’aient rien dit. Tu ne peux que t’en prendre à toi-même c’est toi qui a gardé secret ton … ton quoi après tout ? Tu l’aimes, tu l’utilises, il te fuit alors il t’attire ? Tu ne sais plus, t’es perdue. Tu veux juste qu’il se taise. Il continue pourtant, à déblatérer ses mots, à faire comme si ce n’était rien, comme si c’était normal, comme si il n’y avait pas de problème. Et puis tu exploses, comme une supernova, une naine blanche, tu te fiches du public, tu te fiches des regards des autres. Il n’y a que toi, Joe et cette pute de Trixia. Et c’est bien ça le problème, il y a une personne de trop dans cette histoire et tu refuses que ce soit toi. « tu piges pas ? Mais tu piges quedal ! » Tu t’énerves, tu veux pas lui dire de méchanceté, tu veux pas lui faire du mal, mais il t’en a fait à toi. ta réaction première c’est l’attaque, la contre-attaque. « faut que croire qu’avec elle t’as pas de problème de pannes hein ! Quoi t’aimes ça les petites traites qui sont mal ba… a bah non la mal-baisé dans cette histoire c’est moi ! » Ta rage t’empêche de réfléchir, tu pleures, mais tu refuses de laisser voir que c’est le cœur brisé qui parle, tu ne veux que montrer ton masque de manipulatrice, de garce. La petite barbara derrière, qui pleure de sa peine de cœur espère que son joe comprendra, qu’il sera capable de discerner le vrai du faux. Mais pour l’instant ce n’est que barbie qui parle, la garce qui décharge son venin, alors qu’elle éponge ses yeux de ses mains. Tu amorces un mouvement vers la sortie, ne supportant plus de te mettre en spectacle comme ça. « quand j’pense que j’ai cru … » qu’il pouvait avoir quelque chose entre nous, c’était ça que tu voulais dire mais cette partie-là ne sorti jamais de ta bouche.

Spoiler:

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Barbra & Joe

« tu piges pas ? Mais tu piges quedal ! » Ok, on se calme. Elle est en train de me traiter de débile là ? Je veux bien de la part des Kids, mais pas d’elle. Et puis elle est gonflée, après tout elle n’a pas pigé que je me tapais Trix, alors que c’était l’évidence même. Que tout le monde était au courant, sauf elle apparemment. Je n’aime pas du tout la tournure des évènements. D’autant plus que je suis dans l’incompréhension totale. J’ai l’impression d’être dans une autre dimension. Je ne pensais pas déclencher sa rage. Qu’est ce qui a bien pu se passer ? Comment ça a pu partir en vrille si rapidement ? Voilà qu’elle me tape une scène, en public, gueulant que j’ai pu avoir des problèmes de panne. Mais ta gueule. Elle pourrait le crier encore plus fort aussi ? Je veux bien être patient, mais là je sens la colère m’animer aussi. Surtout que j’ai l’impression de ne pas mériter cette soudaine hystérie. Mais ce qui me perturbe en même temps, ce sont les larmes qui perlent ses yeux. « Mais c’est quoi ton problème sérieux ?! » Je hausse le ton. Tout le monde nous regarde à présent, mais je m’en fou. De toute façon maintenant, un peu plus un peu moins. Ça doit bien les divertir, ils sont aux premières loges, ils ne doivent pas en rater une miette. « Depuis quand ça t’intéresse qui je baise ? Tu te tapes bien cette petite merde de Seven, et est ce que je suis en train de te faire une scène ?! » Elle est en train de monter sur ses grands chevaux, mais n’aurait elle pas tendance à oublier que de son côté, elle s’envoie en l’air avec Seven ? Alors que ce mec c’est un p’tain de junkie bon à rien ? Le même junkie qui fou en l’air la vie de sa soit disant meilleure pote ? Et est ce que je lui ai fais une scène à ce propos ? Alors que pourtant je peux vous dire que ça ne me plait pas du tout. Mais je n’ai rien dis non, parce que ça ne me regarde pas, et qu’elle est assez grande pour faire ce qu’elle veut. Elle s’est levée, et amorce un mouvement pour partir. Oh non non hors de question qu’elle prenne la fuite, et me plante là, sans la moindre explication. Je lui attrape le bras pour la retenir, et la forcer à me regarder. « Tu as cru quoi ? » que je lui demande plus calmement. Elle a laissé sa phrase en suspens, sans réponses. Qu’elle aille au bout de sa pensée, qu’elle éclaire ma lanterne, parce que là, je suis paumé. Maintenant qu’elle a commencé, qu’elle aille au bout.

WILDBIRD

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« Mais c’est quoi ton problème sérieux ?! » c’est vrai ça, c’est quoi ton problème ? Tu sais pas, tu devrais t’en foutre qu’il baise trixia. T’aimerai te persuader que c’est juste parce que tu vois en trixia celle qui va t’éjecter, te remplacer, celle qui va te faire oublier aux autres de la bande. Mais tu sais que c’est bien plus, tu sais que c’est une question que tu ne maitrise pas. Cette sensation de cœur brisé au fond de toi. Et puis il t’attaque, sur Seven. T’en as marre de Seven et de cet argument de merde. Tu te le tapes plus Seven. Ouais, parce que t’es pas une pute et que quand tu sais que ta damian elle aime bien seven, toi tu te le tapes plus. Il devrait comprendre que si ça te gêne qu’il se tape trixia c’est parce que tu le veux que pour toi. Parce que ce tu ressens pour lui dépasser la simple amitié. Ça te dérange cette engueulade, ça te dérange car vous ne vous êtes jamais vraiment disputez de votre vie. Vous étiez synchro, toujours, une amitié exemplaire. Et tu voulais tout gâcher, mais le cœur a ses raisons que la raison ignore comme on dit. Alors que t’essayes de partir, pour pleurer, de t’échapper, d’oublier cette douleur que t’as quand tu le vois maintenant… Il te retient. Tu déteste ce geste autant que tu l’aimes. Il te retient. Il demande des explications, il demande que tu lui dises tout, le fond de tes pensées et la forme de tes sentiments. Tu as peur de tout faire foirer, peur que tout parte en vrille. La colère ne part pas, de désemplie pas. T’as qu’une envie aller voir cette putain de trixia et lui refaire le portrait. Parce que ça, tu sais faire, casser la gueule aux meufs. Ca tu sais faire. Parler de tes sentiments, à ce niveau-là t’es pire qu’un mec. « J’ai cru que j’avais plus d’importance pour toi que ça. » tu le regardes, t’aimerais pouvoir lui dire carte sur table mais tu sais que tu n’y arriveras pas. Pas maintenant, pas tout de suite, pas baigné de cette colère. « Et Seven, pour ta gouverne, je ne me le fait plus. Plus depuis que je sais que damian l’aime bien. Parce que quand il y a des sentiments en jeu… » Tu fourches, tu trébuches sur ces mots. Voilà le problème, il y a des sentiments en jeu. Tu décides de t’enfuir à nouveau, mais plus physiquement. « Laisse tomber, tu peux te taper qui tu veux ! J’en ai rien à foutre ». Tu dégages ton bras de son emprise. Tu n’as pas envie de partir, et tu n’as pas envie de le quitter. Mais lui, ne veut pas de toi comme tu as envie de lui. Mais tu restes planté là, parce que partir est trop dur.

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Barbra & Joe

« J’ai cru que j’avais plus d’importance pour toi que ça. » Quoi ? Qu’est ce qu’elle veut dire par là ? Je ne comprends pas le rapport avec Trixia. « Mais quel rapport avec toi ? Ce n’est pas parce que je me tape Trixia, que tu ne comptes plus pour moi. » Les deux sont complètement indépendant l’un de l’autre. Elle pense que du coup je vais lui laisser moins de place dans ma vie ? Oui même là, les connexions ne se font pas dans mon cerveau. En même temps il est de notoriété publique que je ne suis pas le plus vif d’esprit qu’il soit. Il faut me dire les choses noir sur blanc, au lieu de prendre des chemins détournés. Et puis imaginer qu’elle ait des sentiments pour moi… Ce n’est clairement pas quelque chose qui viendrait me traverser l’esprit en premier. Je suis pas le type à qui on s’attache. « Et Seven, pour ta gouverne, je ne me le fait plus. Plus depuis que je sais que Damian l’aime bien. Parce que quand il y a des sentiments en jeu…» Je ne vois pas bien ce que ça change. Le point étant que je ne lui ai jamais fait de scène à ce propos. Mais ça me fait quand même bien plaisir de savoir que leurs parties de jambes en l’air s’est finie. En revanche beaucoup moins pour les raisons. Car cela ne fait que confirmer mes craintes sur Damian et ce qu’elle peut ressentir envers l’autre con. « Tant mieux. Mais tu ferais mieux de l’éloigner de lui plutôt que de l’encourager… » Elle a pas besoin de jouer les Cupidon. Seven est toxique pour Dam. Comment ça ce n’est pas le sujet ? C’est elle qui vient de l’aborder en même temps. Et non je n’ai même pas relevé sur la partie il y’a des sentiments en jeu… « Laisse tomber, tu peux te taper qui tu veux ! J’en ai rien à foutre » dit elle finalement en se dégageant de mon emprise. Un instant, je crains qu’elle ne tente de prendre la poudre d’escampette à nouveau. Mais non. « Oh bah oui clairement t’en as rien à foutre. C’est pour ça que tu nous affiches en ce moment. » Mais oui c’est complètement logique qu’elle en ait rien à faire, c’est tout à fait le comportement d’une femme que ça n’atteint pas. C’est juste une drama queen qui aime faire des scènes sans la moindre raison. Je plonge mon regard dans le sien, j’essaie de sonder son esprit. Révèle-moi tes secrets. Trixia, je pensais que j’avais plus d’importante pour toi, les pleurs, je veux pas revenir à avant, les sentiments en jeu…Attendez, attendez…lors de notre fameuse soirée, qui a initié le rapprochement ? Je ne sais plus… Elle ? Ohlala, ne me dites pas que… Non ce n’est pas possible…Je dois me tromper… « Qu’est ce que…tu… » Je trouve plus mes mots. « Ce n’est pas Trixia le problème en fait…C’est parce que…ce n’est pas toi ? Quand tu disais que tu ne voulais pas revenir à comme avant…C’est parce que tu veux…plus ? Tu…T’es… » P’tain j’ai trop de mal à aligner deux phrases correctement. « T’as craqué pour moi ? »

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« Mais quel rapport avec toi ? Ce n’est pas parce que je me tape Trixia, que tu ne comptes plus pour moi. » Il ne comprend pas. Toi qui avais toujours été celle qui le défendait quand on l’attaquait sur sa vivacité d’esprit. Pour le coup, il s’enfonçait tout seul. Tout avait rapport, tout avait rapport parce que c’était trixia ou elle. On ne peut pas tomber amoureux de deux personnes. Et puis clairement, il était incapable de se taper les dos vu que visiblement elle n’était pas assez bien pour lui. Tu veux juste oublier tout ça, partir, et ignorer les sentiments qui bougent au fond de ton cœur. Il continue, toi t’essayes juste de te calmer, parce que les gens t’observent, te regardent pas de la même manière que d’habitude. T’as l’habitude d’être une bête de foire mais pas de ce genre-là. « Tant mieux. Mais tu ferais mieux de l’éloigner de lui plutôt que de l’encourager… » Tu roules des yeux. Bon dieu il est lourd celui-là. C’est un autre sujet de discussion. Tu n’as pas vraiment d’atomes crochus avec Seven, enfin mis à part les atomes sexuels. Mais au moins lui, assurer au lit. Et si damian a des sentiments pour lui, alors c’est les pousser l’un vers l’autre qui pourra la rendre heureuse. Mais il comprend pas cela, il comprend rien de toute manière. Le déni tu la zappais, t’es directement passé à la face colère. « C’est clair que trixia est de meilleure compagnie pour elle ». Tu t’énerves, tente de l’énerver, lui dit d’aller se faire foutre. Tu le détestes autant que tu l’aimes ce con. « Oh bah oui clairement t’en as rien à foutre. C’est pour ça que tu nous affiches en ce moment. » Bon ok, il marque un point-là. Toi qui n’aime pas t’afficher pour le coup, t’es incontrôlable. T’essayes de te calmer, de t’éloigner de la route fréquentée pour que vous vous retrouviez plus isolés. Mais après, il comprend, il capte, et toi tu flanches. « Qu’est-ce que…tu… Ce n’est pas Trixia le problème en fait…C’est parce que…ce n’est pas toi ? Quand tu disais que tu ne voulais pas revenir à comme avant…C’est parce que tu veux…plus ? Tu…T’es… T’as craqué pour moi ? » Tu ne veux pas lui montrer ta faiblesse, tu refuses de lui montrer nue face à lui, pas mentalement. Tu le regardes, essaye de jouer l’humour, la décontracter, tu ne veux pas qu’il sache qu’il t’a percé à jour. T’essayes d’afficher une assurance que tu n’as pas. « Mais non ! » C’était ça, un mensonge, un honteux mensonge. Tu savais que Joe n’y croirait pas, il était peut-être con parfois mais il te connaissait assez pour savoir que tu venais de lui sortir le plus gros mensonge de ta vie. Tu maudissais cette amitié, et cette complicité qui marchait contre toi aujourd’hui. Tu déballes des mots, en pensant que cela aidera à rendre ton mensonge plus convaincant mais qui l’effet inverse. « Bien sûr que non, c’est juste… juste que j’aime pas trixia. Tu … tu mérites mieux. C’est juste ça. » Tu fuis son regard, essaye d’imaginer qu’il te croit. Tu es plutôt une bonne menteuse, une bonne manipulatrice mais quand cela touchait la bande tu es incapable de te sortir un mensonge satisfaisant. Tu penses à Joe, à Damian, à Jimmy. Tu veux devenir une petite souris, et pour toi, c’est quelque chose d’assez exceptionnelle. Tu sais une chose, tu te vengeras. Tu détestes cette trixia et t’allais te venger.

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Barbra & Joe

Barba ne couche plus avec Seven. Cette information me soulage, pour différentes raisons. J’espère que c’est la vérité ceci dit, mais je ne vois pas pourquoi elle me mentirait. Conclusion, on parle de Dam, et du fait qu’elle aurait tendance à encourager les deux. « C’est clair que trixia est de meilleure compagnie pour elle. » A quoi elle essaie de jouer ? Avoir le dernier mot ? « Aux dernières nouvelles, c’est pas elle qui lui brise le cœur, ou l’initie aux drogues dures. » Quand je repense à l’état dans lequel elle est venue l’autre soir débarquer chez moi… Complètement défaite parce que Seven s’était montré cruel envers elle. Mais p’tain pourquoi on parle de ça au juste ? Ce n’est clairement pas le sujet. Ni le lieu, ni le moment. Cela ne fait que détourner la conversation de son sujet initial. Et je n’ai pas l’intention de la lâcher, non non. Je veux comprendre. Clairement, elle n’en a pas rien à foutre de tout ça, sinon elle ne me ferait pas une scène, devant tout le monde. D’ailleurs à ces mots, comme si elle se rendait compte de la situation, elle s’écarte un peu du monde, pour aller dans un lieu plus isolé. A l’abri des regards. Et puis c’est alors que ça semble faire tilt dans mon cerveau. Tout semble prendre sens à présent. Son comportement irrationnel… Il ne l’est peut être pas tant que ça, si ce que je soupçonne est vrai. Mais j’ai besoin de l’entendre clairement de sa part. Sans quoi je resterais dans le doute. Et puis encore une fois, je peux me tromper. Alors je lui demande clairement. Si elle a craqué pour moi. Si elle me voit un peu plus qu’un ami. « Mais non ! » Qu’elle me lâche virulemment. Un peu trop surement. Pourquoi cela sonne terriblement faux ? D’autant plus lorsqu’elle tente de s’expliquer. « Bien sûr que non, c’est juste… juste que j’aime pas trixia. Tu … tu mérites mieux. C’est juste ça. » Tout en me parlant, elle fuit mon regard. Crédibilité ? Zéro. Je mérite mieux que Trixia, sérieusement ? C’est ça le nœud du problème ? Franchement, je suis censé gober son excuse de merde ? « C’est juste ça. » que je répète. « Arrête de te foutre de ma gueule. Tu me prends vraiment pour un con, sérieux. » Elle croit franchement que je vais gober ça ? Je suis con, mais j’ai mes limites. « Regarde-moi. » Je lui attrape le visage pour la forcer à me regarder dans les yeux. « Dis moi en face que tu ne ressens rien pour moi, dis le, et on en restera là. » Vas-y, je te mets au défi. Montre-toi plus convaincante. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça… Peut être que j’aurais mieux fait de me contenter de sa première réponse. Ça serait plus facile. Là je ne sais pas du tout dans quoi je m’engage. Parce qu’après…Il n’y a plus de retour en arrière possible. Une fois que c’est dans l’air, c’est trop tard. On ne peut plus jouer à faire semblant.

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Voilà que tu commences à lui étaler ta vie sexuelle. Comme si lui dire que tu ne te tapais plus Seven était comme un étendard : ‘attention je suis libre’. t’façon il s’en foutait, il s’en foutait comme de toi, comme de votre relation. T’avais espéré plus, t’avais eu les étoiles dans les yeux et t’avais fini complétement seule et en plus brisée. T’es pas le genre de fille qui se brise, t’es le genre qui brise. T’aimes pas cette sensation, t’as envie de fuir, de partir, d’oublier. En attendant, t’irais bien le voir le seven pour qu’il te donne de quoi oublier la souffrance de cette trahison. « Aux dernières nouvelles, c’est pas elle qui lui brise le cœur, ou l’initie aux drogues dures. » Il avait pas tort mais tu pensais que l’amour c’était mieux que tout. Tu voyais le bonheur dans les yeux de Damian, et tu pensais que tu pourrais la sauver des drogues et qu’elle pourrait sauver seven… peut-être… mais aujourd’hui t’as confiance en toi était au point mort. Alors tu exploses, tu l’engueules, tu essayes de partir mais il te retient, il ne veut pas en finir là, il veut savoir. Mais toi tout ce que tu peux lui servir c’est de la colère. Vous vous éloignez pour ne pas vous offrir en spectacle d’avantage, même si cela ne serait pas la première fois. « C’est juste ça. » il ne te croit pas une seule seconde, qui pourrait le blâmer. Numéro de comédie niveau 0. « Arrête de te foutre de ma gueule. Tu me prends vraiment pour un con, sérieux. Bah ouais, tu le prends pour un con, faut le dire c’est pas le plus réactif d’entre tous. Mais toi, ça te faisait craquer ce côté un peu à côté de la plaque.. « Regarde-moi. » Il t’attrape le visage pour te forcer à le regarder. Les larmes menacent à nouveau de sortir, t’implore la permission de se montrer, de montrer tes sentiments au garçon qui vibrait ton cœur. Ce cœur qui tambourine à vive allure dans ta poitrine depuis qu’un contact entre vous deux a été établie. « Dis-moi en face que tu ne ressens rien pour moi, dis-le, et on en restera là. » t’as envie de lui dire que tu ne ressens rien pour lui, de lui mentir. Ce serait plus simple, ce serait fini. On en resterait là, on en parlerait plus. Tu apprendrais à le voir à nouveau comme un ami, peut-être même que votre amitié sera conservée. Mais tu ne peux pas t’empêcher de le voir avec trixia, de le voir à ses bras. Et tu sais que tu ne peux lui mentir, que tu ne peux pas te mentir à toi-même sur tes sentiments. Alors tu le regarde droit dans les yeux et tu l’embrasses. D’un simple baisée, chaste, tes lèvres sur les siennes, quelques secondes, juste assez. Et puis tu t’éloignes, tu te libères de son étreinte parce que les mots eux, ne veulent pas sortir. Que toi, t’es pas douée avec les mots, que toi tu es douée avec les actions. « Voilà. T’es content ? » Tu ne le fuis plus maintenant, tu affrontes son regard. « Il se pourrait que j’ai quelque chose pour toi. Mais c’est pas grave ok ? je vais passer à autre chose, comme toi. » et puis là t’as l’impression d’avoir l’avantage alors t’as envie de partir, de le laisser en plan-là, avec la satisfaction que la prochaine fois que trixia mettra sa sale bouche sur ses lèvres à lui, elle sentira qu’elles t’ont appartenus un petit peu.

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Barbra & Joe

Allez vas-y, dis moi que tu ne ressens rien pour moi, j’attends. Assume tes précédentes paroles. Montre-toi plus crédible. Quelque part, oui, j’ai envie qu’elle m’assure que je me fais des idées. Que tout ça c’est dans ma tête. Que j’ai mal interprété son comportement. Après tout je suis con, je suis le mec à qui il faut parfois réexpliquer les choses plusieurs fois afin que j’intègre complètement. Je ne fais pas forcément les déductions les plus logiques. Mais à côté de ça, je la connais Barbra. Je sais quand elle me ment. Et clairement tout à l’heure elle manquait de crédibilité. Alors il va falloir qu’elle fasse mieux si elle veut me convaincre que je suis totalement à côté de la plaque. Mais peut être que c’est pas une si bonne idée que ça. Peut être que j’aurais du me contenter de sa précédente réponse. Parce que suis-je vraiment prêt à ce qui va suivre ? En tout cas, il est certain que je ne m’attendais pas à sa réaction… Je viens de la forcer à me regarder. Et alors que j’attendais une réponse, avec des mots, elle préfère l’action à la parole. Elle joint ses lèvres aux miennes, pour un baiser, chaste, certes, mais un baiser tout de même. Je suis trop surpris pour avoir la moindre réaction. Je me contente de vivre la scène en spectateur. Elle se détache finalement de moi. « Voilà. T’es content ? » Content ? Ce n’est pas vraiment le mot qui définirait mon état d’esprit à l’heure actuelle. « Il se pourrait que j’ai quelque chose pour toi. Mais c’est pas grave ok ? je vais passer à autre chose, comme toi. » C’est pas grave, c’est pas grave…Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle raconte. C’est énorme oui. Ça change tout. Maintenant il sera très difficile de retourner à notre amitié d’antan. Mais est ce que j’en ai vraiment envie ? Et puis elle tente de me rassurer, déclarant qu’elle allait passer à autre chose. Mais si je n’ai pas envie qu’elle passe à autre chose ? Et si ce baiser, aussi sobre soit-il, m’a plu plus qu’il ne le devrait ? Des pensées que je garde bien évidemment pour moi. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi faire. Alors quand je la vois partir, je ne la retiens pas. Je me contente de la regarder s’en aller, plus perdu que jamais. En arrivant ce soir, je pensais qu’on mettrait les choses à plat, qu’on règlerait tous les non dit, que cela nous permettrait de repartir sur de bonnes bases. Alors oui, des vérités ont été dites… Mais ça n’arrange rien, bien au contraire. Ça vient plus foutre le bordel qu’autre chose. Me laissant complètement paumé et chamboulé. Avec des interrogations plein la tête.

RP TERMINE

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