Sujet: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Sam 22 Oct - 22:34
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Partie, elle est partie et Azael ne sait même pas comment réagir. Si tout allait mal entre eux, s’il ne pensait pas que leur mariage ne pourrait se relever de tout ceci, il ne pensait quand même pas que la voir s’en aller lui ferait cet effet-là. Après la mort de leur dernier enfant, il se sent de nouveau abandonner. Il pensait que c’était qu’une simple dispute, qu’elle partait sous l’énervement après leur dernière prise de tête, il l’attendait le soir, s’attendait à la retrouver à la maison lorsqu’il rentrait du boulot mais rien. Ce fut il y a quelques jours à peine qu’il comprend qu’il l’avait perdu, lorsqu’on est venu lui apporter des papiers de divorce signée par la blonde au préalable alors qu’il était dans l’hôtel où il travaille en tant que réceptionniste. Autant dire qu’en plus de ne pas s’y attendre, il l’a très mal vécu. Ça fait un moment qu’ils ne se parlent plus comme avant, qu’ils ne se touchent plus ou encore n’ont plus le moindre mot tendre envers l’autre mais pour lui, cette fin, bien qu’inévitable, il ne voulait pas la voir arriver. Il ne veut pas se dire que ce mariage, que cette relation, que toute leur histoire est aujourd’hui terminer et qu’il faudra tourner la page. Tourner la page, il n’en est pas capable, du moins il n’y pense pas en tout cas. Azael n’en a pourtant pas le choix, il ne peut pas sauver leur mariage seul. S’il n’a pas réussi à arranger les choses lorsqu’ils dormaient sous le même toit, ce n’est pas maintenant qu’il y arrivera, surtout que même s’il ne veut pas divorcer, ce n’est pas pour autant qu’il a la force de se battre pour quoi que ce soit. C’est ça le problème, ce manque de force, de volonté et d’envie. Il va quand même devoir faire avec, se lever le matin, sourire lorsqu’il voit ses potes pour ne pas les inquiéter même s’il ne leur a pas encore parlé de ces fameux papiers qu’il est censé signé et qui pourtant trainent sur un meuble dans l’entrée alors qu’il ne s’est pas encore décidé à signer. Il le devrait, tôt ou tard. Le jeune homme se laisse quand même quelque temps avant de devoir faire l’inévitable. Il ne va quand même pas forcer Ondine a rester mariée à lui si elle ne le veut pas. Elle mérite d’être heureuse, tout comme lui même si les évènements de cette dernière année ne le force pas à se dire qu’il va réussir à être de nouveau heureux. Il a l’impression qu’il ne le mérite plus, que la vie est contre lui. Il ne vit plus, il se contente de survivre, et encore. Aujourd’hui, il a décidé de sortir se changer les idées en allant faire un tour. Parfois, quand ça ne va pas, il aime bien se balader, marcher lui fait du bien. Il ne marche pas forcément beaucoup, n’est pas essoufflé au final mais ça lui permet de se changer les idées. De penser à autre chose pendant un temps avant d’y repenser plus tard. C’est toujours mieux de faire retarder les choses que ne pas y arriver et y penser encore et encore. C’est un peu le cas pour le jeune homme mais là, en marchant, à regarder le paysage même si en ville ce n’est pas toujours beau à voir. La preuve, alors que le jeune homme marchait dans le parc pour trouver un minimum de nature, il y a bien quelque chose qu’il a vu dont il se serait bien passé : sa femme avec un autre homme assis sur un banc en train de discuter. Son sang ne fit qu’un tour alors qu’Azael ne put pas s’empêcher de venir mettre son grain de sel. « Je comprends mieux maintenant pourquoi tu t’es empressée de m’envoyer tes putains de papiers de divorce, t’as pas perdu de temps ! » Lui qui est de nature calme de temps en temps, surtout quand il parle à Ondine, là il est plus hors de lui qu’autre chose. « Je te pensais pas comme ça ! » Continua-t-il, la regardant d’un regard noir. Il n’est surement pas le bienvenu pendant ce peut-être rendez-vous mais c’est le cadet de ces soucis, il ne peut pas s’empêcher d’ouvrir sa bouche.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Dim 30 Oct - 17:03
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Vivre ? C’était facile à dire, mais pas forcément à faire. Cela faisait quelques jours que j’étais partie. Je n’avais pas pensé à la suite sans Azaël et je n’étais même pas sûre d’être capable de le faire. Mais à force de se détruire chacun de notre côté ou ensemble n’aidait clairement pas. On ne pouvait pas continuer ainsi, on devait avancer et ne plus se retourner. Mais toujours le même refrain. Facile à dire mais pas à faire. Les jours étaient faciles à vivre, mais les soirées et les nuits l’étaient beaucoup moins. Finalement avec ses quelques jours loin de lui, je m’étais bombée pour prendre une décision, qui serait sans doute le réjouir plus que cela ne me faisait réellement du bien. Le divorce. J’avais été voir une amie Mazéa qui était douée dans les divorces et qui était avocate autant dire que cela n’avait pas été fait sans remord et douleur. Mais c’était le mieux pour lui tout comme pour moi, du moins c’était ce que je tentais de me faire croire. Car je me lançais dans une équation dont le résultat n’était pas connu. S’accrocher à notre mariage, à notre histoire n’était pas bon. Ce matin, j’étais allée courir pour tenter d’oublier mon chagrin, car ce n’était pas qu’un petit bout de ma vie que j’avais l’impression d’envoyer se faire déchiqueter par une déchiqueteuse, mais bel et bien une grosse partie , la plus grosse même de ma vie. Que faire, que dire ? Je l’avais gardé pour moi, n’osant me montrer à Azaël pour aller chercher des affaires ou autre. J’avais préféré me racheter des vêtements que d’y aller, le regarder, l’affronter n’était plus une chose que je me sentais capable de faire. J’étais au bout de ma vie la dernière fois que je l’avais vu, tentant de me sauver de moi-même alors que moi-même je ne savais même pas comment j’allais finir à hurler sous l’eau. J’étais perdue et je ne savais point comment retrouver mon chemin même le meilleur guide ne pourrait pas m’aider de toute façon. Je devais me reprendre, être la femme que je devais être malgré ses déceptions nombreuses que j’avais vécu, enduré durant ces dernières années. Ma journée était assez enivré de cas, j’avais du monde à rencontrer et j’allais devoir faire une croix sur ma pause déjeuner, sauf si le papa de ce futur enfant daigne m’accorder une petite pause au parc. Je n’allais pas oublier de lui proposer, car j’aurais besoin de respirer, de virer mes peurs de ne jamais avoir enfant. Rien que l’idée me brisait le cœur, comment devais-je faire ? Comment allais-je faire ? Pour affronter toutes ses peurs que j’avais moi qui avais adoré me battre et me débattre avec mes rêves en permanence. Là j’avais comme abandonné ou alors je savais pertinemment que c’était fini d’avance. L’heure de mon repas. Heureusement l’homme comprenait que je pouvais avoir envie de manger. On était allé se poser dans le parc, pour parler tout en mangeant. Il voulait absolument une chose, et je pouvais carrément le comprendre. Oui, cet homme avec son mari voulait un enfant, qu’une femme portait pour eux, sauf que l’agence ayant fait ça n’avait aucun droit, du coup je tentais d’arranger les choses ce qui n’était pas forcément simple à faire. Je dégustais mon repas pour une fois, tout en parlant, généralement top chrono en dix minutes ce dernier étaient engloutit pour aller continuer les dossiers que je devais traiter, si j’avais juste la chance de pouvoir me poser pour manger. Pas souvent malheureusement. Parlant de ce futur, enfant j’étais loin d’imaginer voir débarquer mon mari, mon ex-mari ? Comment devais-je l’appeler ? Aucune idée, mais pour le coup, je restais muette en l’entendant dire ce qu’il avait à me dire. Je lui lançais un regard si noir que j’aurais pu le tuer en un clignement de paupière. « Monsieur, je vous laisse partie, je vais faire mon possible pour votre enfant, ne vous en faites pas … et désolée pour ça ! » Que je disais en montrant Azael assez énervé. Je laissais partir l’homme et je me retournais finalement sur l’homme qui avait été le mien durant un temps. « Il te prend quoi là ? C’est mon boulot, tu m’as pris pour qui ? » Je hurlais. Autant dire que là on allait se montrer en spectacle. « Tu ne me pensais pas comme ça … c’est bien, mais j’ai changé comme toi à en croire ta scène inutile que tu viens de faire ! » Que je le regardais finissant par rassembler mes affaires pour enfin tenter de m’en aller.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Lun 7 Nov - 23:10
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Même si les choses ne vont plus depuis un moment maintenant, Azael ne vit pas parfaitement bien la demande de divorce que lui a fait Ondine. Si certains de ses amis avec qui il en a parlé lui ont conseillé de contacter un avocat pour le représenter, Azael n’est ni prêt à entrer dans le système de divorce mais en prime, il n’a pas envie de se battre dans le divorce. Essayer d’arranger les choses dans le futur peut-être mais pas au niveau d’un procès. Il n’a pas envie d’être l’un de ses couples qui se déchire pour se partager les meubles, oubliant l’amour qu’ils se portaient l’un l’autre. Non, il ne veut pas cela, ils sont assez déchiré comme cela pour ne pas en rajouter une couche. Azael connait des amis qui se sont livrés une bataille pour ça, lui ce n’est pas ce qu’il veut. Il veut récupérer la vie qu’il avait avant. Malheureusement c’est bien quelque chose qu’il ne peut pas. On ne peut pas revenir en arrière, on peut uniquement essayer d’arranger les choses mais passer au-dessus de tout cela lui semble impossible. Pas alors que son mariage se déchire. Ses pensées sont toutes prises par le malheur ayant frappé sa vie. La mort de son enfant, le départ d’Ondine, la fois où il l’a sauvé alors qu’il avait bien l’impression qu’elle se laissait mourir dans l’océan face à leur maison. Toutes ses choses que justement il aimerait pouvoir oublier, passer au-dessus. Est-ce trop lui demander ? A en croire oui car il ne cesse d’y penser, que ce soit au travail, à la maison, dehors, quand il va acheter du pain, ici au parc également. C’est tout le temps la même rengaine, il n’a pas fini avec ça et ce n’est pas avec les papiers qu’il pourra éventuellement signer que ça va changer cela. Rien ne pourra. Pourtant c’est bien quelque chose d’autre qui attira son attention pour une fois et très vite, le jeune homme ne put s’empêcher de cracher son venin sur sa femme et sur un homme qu’il ne connait pas. Hors de lui, c’est le cas de le dire et il ne fait pas semblant. Autant dire qu’entendre Ondine parler boulot avec l’inconnu le fit vite redescendre sur terre. « Oh ! » Il ne trouve rien de mieux à dire pour le coup. Comment vous dire qu’il se trouve totalement con là pour le coup. Il ne l’avait pas vu venir, faisant ressortir ses craintes au lieu de rester calme tout en tentant de comprendre ce qu’il se tramait. Autant dire que parfois il faut vraiment apprendre à se taire, demander au lieu de gueuler et surtout ne pas péter un scandale pour quelque chose qui n’aurait pas lieu d’être. C’était plus fort que lui, ça l’a rendu furieux c’est pourquoi même après coup, même après avoir pris conscience de la grosse boulette commise. Reconnaitre ses torts, il peut oui, ce n’est pas pour autant qu’il va se calmer, il est toujours énervé concernant la demande de divorce qu’il a reçu il y a peu. Ondine est en droit de lui envoyer ce genre de papier, surtout qu’on ne peut pas dire qu’ils sont ensembles mais bon, c’est pas pour autant qu’il va le prendre avec le sourire. « C’est bon t’énerves pas, tu pensais que j’allai le prendre comment au juste ? Tu m’envoie ces putains de papiers à la con puis je te vois avec un autre, normal que je réagisse ainsi ! » Non ce n’est pas normal, elle ne lui doit rien mais ça montre quand même que leur mariage a encore de l’importance sinon il n’aurait pas agi de la sorte. « J’aurai exactement réagis de la même façon en te voyant avec un autre gars ! » Fini-t-il par lui faire face, hurlant tout autant qu’elle, autant dire qu’ils ne font ni dans la finesse, ni dans la discrétion mais le regard des autres, il s’en contre fiche. Avant il n’aurait pas fait cette scène. Il pouvait se montrer jaloux mais il avait assez confiance pour ne pas se faire des films. A croire que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il la regarde rassembler ses affaires, elle veut peut-être partir mais ce n’est pas pour autant qu’il va la laisser faire. Il l’a laissé partir une fois, ce n’est pas pour le faire de nouveau en la regardant faire impuissant. Ils ont des choses à se dire et ce n’est pas parce qu’ils se trouvent en public que ça va refroidir ses ardeurs.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Mer 9 Nov - 23:41
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Cesser de penser à ma vie, penser à celle des autres. Voilà ce que je m’efforçais de faire durant mes dures journées de labeur, je n’espérais même plus prendre de réelle pause. En réalité, tant que mon esprit était occupé, je n’avais pas à craindre de m’effondrer au sol comme une simple feuille tombant d’un arbre se laissant virevolter au bon vouloir du vent. Mon histoire, ma vie était compliqué autant dire que justement, cela était tout bonnement impossible à gérer, je pouvais parfaitement aider les autres à venir à bout de situation compliqué avec prouesse, mais le faire dans ma propre vie ? Cela m’était mille fois plus complexe jusqu’à présent. J’avais fait mon maximum pour sauver mon mariage, rester auprès d’Azaël, mais c’était comme vouloir se détruire à petit feu, que ce soit lui ou moi. L’amour ? Oui, je ne pouvais pas oublier ce feu ardent qui brûlait encore en moi pour lui, mais quelque chose était cassée en moi et sans doute en lui tout comme dans notre relation. On luttait pour rien et je pensais dans le fond que ce divorce était la meilleure solution que je pouvais nous offrir. Il fallait faire des choix avancé, même si cela restait extrêmement douloureux, un peu trop même. Enfin, j’étais en rendez-vous professionnel et penser à ma vie n’était donc pas une obligation. Je ne me concentrais que sur ce petit qui voulait sans doute rentrer chez lui, j’étais pressée de les aider, même si le dossier était assez compliqué en lui-même et je me sentais à la hauteur de les aider. J’espérais pouvoir le faire, je pensais même pouvoir lui expliquer les démarches, que j’allais faire une fois qu’on se sera quitté et que je n’aurais plus aucun rendez-vous à honorer, mais j’étais loin d’avoir pris en compte le facteur d’erreur que pouvait –être mon mari et sans doute futur ex-mari dans peu de temps. Je ne l’avais pas vu arriver de loin, bien trop concentré sur mon travail. La joie de vivre chez moi n’était plus trop là, j’étais là car je le devais, je souriais pour les mêmes raisons, me laissant pourtant bien plus de répit depuis que je n’étais plus en contact avec Azaël, car je pouvais être triste sans avoir à me dire que j’allais aussi le rendre mal. Le protéger en gros. Et là, lui venait me faire un cirque ? Une crise ? Je tentais de calculer, de comprendre et à vrai dire, je restais tout bonnement béante face à cette situation. Le malaise que je ressentais par la faute du beau blond face à mon client …autant dire que ce n’était pas la joie, tout au contraire. Tentant de reprendre le contrôle de la situation, j’évitais juste de regarder ce fou qui venait d’arriver, m’excusant et saluant du coup mon client, autant dire que l’homme face à moi, avait loin d’avoir besoin de ça, mais malheureusement, il avait dû subir ma propre vie dans la sienne, qui était déjà bien compliqué. L’homme parti, je pouvais m’occuper du cas de mon ex-mari, mari non merci, je n’aurais jamais pensé voir cet homme si agressif dans sa voix. Enfin, je le regardais, mon regard était aussi méprisant que possible. Je laissais tous mes dires sortir en hurlant, ça faisait un peu de bien, mais pas tant que ça au final. « Ne pas m’énerver ! Tu penses que cet homme avait besoin de voir ça ? Tu le penses … il a bien d’autre chose à penser qu’à nos affaires … » Comment, non mais comment il pouvait prétendre à me demander de ne pas m’énerver, il était sérieux dans son délire ? Je secouais la tête finissant par pincer mes lèvres. « Ce ne sont pas des papiers à la con … mais des papiers dont tu as autant besoin que moi … on est … » Je soufflais tentant de trouver le courage de finir ma phrase. « On est plus un couple … on était là juste par habitude … » ça faisait horriblement mal de dire cela à haute voix, mais c’était la vérité, même si ça déchirait mon cœur de le dire, car je restais éperdument amoureuse, mais c '’était une habitude sans doute, non ? Je n’en savais rien, mais j’avais besoin de ce recul sur nous et là il me donnait presque la raison de le faire. Mes affaires complétement emballé dans mon sac, je regardais Azaël laissant un sourire bienveillant se peindre sur mon visage. « Y a longtemps tu aurais pu faire ça … mais plus maintenant …. » Que je disais, alors que crier m’était passé, il faut dire que m’époumoner me donner un peu mal à la gorge. « Bonne journée ! » Que je lui lançais, pensant que je pouvais partir sans même parler avec lui, mais j’étais sûre que c’était un rêve trop conséquent pour qu’il se réalise.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Jeu 17 Nov - 23:05
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
En règle générale Azael n’est pas du genre à lâcher prise. Il se bat toujours pour ses croyances. Pourtant là, avec les demandes de papier de divorce, il a l’impression d’être la cause de tout ceci, comme s’il avait justement trop lâché prise et que sa femme lui reprochait cela. Pourtant, comment on pourrait le faire ? Ils ont tous les deux vécu la pire chose qu’un couple marié puisse vivre, c’est-à-dire la perte d’un être cher, encore plus lorsqu’il s’agit d’un enfant. On ne peut accuser que la vie dans ces cas-là. Azael s’est laissé aller dans son silence, n’était plus là pour Ondine c’est un fait mais au vu des circonstances, qui peut-on réellement blâmer ? Ils ont vécu le pire, difficile d’aller de l’avant. Azael ne pensait pas pour autant qu’il serait autant touché par les papiers qu’il a reçu non pas des mains d’Ondine elle-même. Il ne pensait pas non plus qu’il serait autant jaloux en la voyant avec un autre homme. Azael n’a jamais été le gros jaloux prêt à casser la gueule de certains types. Bagarreur seulement pour protéger ses proches, non pas en étant déraisonnable. Alor pourquoi l’être aujourd’hui ? Azael est dans le flou, du moins il essaye de s’en convaincre, en réalité il pense connaitre les raisons de sa crise de jalousie quasiment incontrôlable : il sait qu’il est en train de perdre sa femme si ce n’est, malheureusement, pas déjà le cas. A croire que la citation qui dit qu’on se rend compte de l’importance des choses une fois qu’on les a perdus est réelle et dans ce cas il s’agit de sa vie conjugale. En lui faisant une crise Azael a conscience que c’est à double tranchant et que ça peut l’éloigner d’autant plus mais ce n’est pas quelque chose que le jeune homme semble contrôler. Il n’a pas eu le temps de réfléchir, il a de suite réagit et ce n’est pas bien, en général quand on agit de la sorte on finit par le regrette. A voir si c’est le cas aujourd’hui également. « Qu’est-ce que j’en sais moi ? Chacun sa vie, je m’en fous de la sienne ! » Il a assez de soucis comme ça pour ne pas en prime devoir faire attention à tous les inconnus croisant sa route. C’est peut-être égoïste mais il n’est pas mère Theresa jusqu’à preuve du contraire. « Si ce sont des papiers à la con, tu le sais autant que moi ! » Ils savent aussi tous les deux qu’ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Ce n’est pas pour autant que les choses doivent se dérouler ou plutôt se terminer, de cette façon-là. Azael n’a pas la force de se battre pour eux deux aujourd’hui ni dans les semaines ou mois à venir mais il se dit que terminer et mettre un stop à tout ce qu’ils ont vécu ensemble, surtout quand on pense aux choses positives alors qu’ils n’ont pas tenté réellement d’arranger les choses. Pourtant, c’est surement ça le problème, est-ce qu’ils méritent de se battre pour cela alors qu’ils semblent tous les deux malheureux ? Peut-être qu’elle a raison, peut-être qu’ils ne fonctionnent qu’à coup d’habitude. Pourtant envisager que tout est terminé entre eux deux est difficile pour Azael qui ne le cache même pas sinon il aurait profité des initiatives de sa probable future ex-femme pour les signer et retrouver la liberté du célibat. Mais non, il ne veut pas baisser les bras de cette façon, ça lui parait trop tragique. « Tu restes ma femme ! » Trouve-t-il à dire suite aux paroles d’Ondine. Oui, elle reste sa femme, tant qu’il n’a pas signé les papiers dans tous les cas et qu’ils n’ont pas été approuvé par le juge. De toute façon qu’ils soient encore mariés ou non, ça ne change pas au fait qu’il puisse lui faire des crises, il l’aimera sans doute toujours même s’il lui est aujourd’hui très difficile de le montrer et de l’admettre. Sans trop réfléchir toutefois il l’attrapa par le poignet, pas d’un geste brusque pour l’empêcher de faire quoi que cela mais pour ne pas qu’elle parte, pas alors que les choses ne sont pas à plat. Il ne lui demande pas de ne plus envisager de divorcer, ça serait un leurre d’imaginer que c’est aussi simple de tout arranger mais au moins d’y réfléchir plus posément. « Ne pars pas s’il te plait ! » Demande-t-il dans un murmure à peine audible. Il ne lui demande pas la lune, juste de ne pas fuir comme la dernière fois pour qu’ils puissent se faire face plus que quelques minutes.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Dim 20 Nov - 23:19
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Généralement, c’est forcément compliqué d’abandonner quelqu’un, de se dire qu’on va devoir avancer différemment, qu’on va devoir faire sans. Ce n’était pas facile pour moi que de penser à une vie future sans cet homme que j’avais éperdument aimé presque automatiquement après notre rencontre. Mais, je n’avais pas le temps de penser à ces papiers que je lui avais envoyé. Je n’avais pas eu la chance de me poser ou plutôt la malchance de le faire. J’étais peut être chanceuse dans le fait d’être trop occupée, trop fatiguée pour rester éveillée la nuit. C’était dur quand parfois, je parvenais à me poser que ce soit durant ma douche où je me mettais à pleurer en pensant à cette vie à qui je disais adieu, sans me demander si c’était une bonne ou une mauvaise idée. Compliquée, voilà ce que c’était dans le fond. Je ne savais pas vraiment comment gérer cela, alors j’avançais de mon mieux. Ayant peut être fait ces papiers comme ça sur le coup, histoire de ne pas tergiverser pendant des heures dessus. Je ne m’attendais pas non plus à voir mon mari, futur ex-mari débarquer en plein rendez-vous professionnel pour me dire ces choses. Des choses qui dans le fond m’avait mise à mal, mais qui m’avait rendu presque honteuse face à ce client que je tentais d’aider. Ce n’était pas facile comme travail, après tout, il s’agissait de donner ou enlever des enfants à des personnes tout en sachant qu’au final c’était douloureux de les perdre. Je savais de quoi je parlais pour le coup, même si souvent on me disait que je ne devais pas savoir ce que je faisais. Mais, j’agissais seulement pour le bienêtre des enfants et non pour ruiner la vie de famille entière. Je savais forcément que je laissais des séquelles douloureuses chez certaines personnes, tout comme je tentais de les aider à avancer, parfois ça fonctionner et parfois je me disais que j’avais eu tout bonnement raison que de le faire pour le bien d’un enfant. Pour le moment, j’étais là coincée avec Azaël à qui forcément j’en voulais de cette réaction qu’il venait d’avoir. Il me prenait pour une femme que je n’étais pas. Je pouvais comprendre pour les papiers, cette annonce d’une rupture qui avait été aussi inattendue que la mort de nos enfants, mais fallait être réaliste. La fin de notre couple nous pendait au nez depuis un moment, on ne voulait juste pas le faire ou alors ne pas être le premier à le faire ? Sans doute. Je ne saurais pourquoi j’avais mis tant de temps à le faire, à me jeter à l’eau. Cela ne m’avait pas fait plus de bien qu’autre chose à vrai dire, mais c’était pour nous la meilleure chose à faire dans mon esprit. Malgré les sentiments que j’avais toujours pour lui, même si ces derniers étaient fortement obscurcit par toutes ses pertes qu’on avait subi. « Je ne pensais pas t’entendre dire ça un jour … » Que je lâchais, laissant un regard réprobateur après les paroles élancés par mon mari. « Tu t’en fiches … mais sa vie c’est l’enfant qui attend dans un foyer sans famille ! Alors moi ça me tiens à cœur ! » Il fallait bien qu’il réagisse. Mais il l’avait mal fait à mon goût pour le coup. La vie d’un enfant rimait avec les problèmes de ce monsieur qui venait de nous quitter, donc c’était important. Tout ce qui s’approcher ou jonchait de près la vie d’un enfant était essentiel. Je levais les yeux au ciel en entendant ces mots énoncés par la voix de mon mari : des papiers à la con. Non, ça n’était pas des papiers à la con, ces derniers allaient forcément nous aider. Mais, comment dire et comment l’expliquer à l’autre. Ils étaient censés nous aider ces papiers, à reprendre notre envol et à être à nouveau heureux autant que cela pouvait être possible, alors comment faire ? Comment trouver les mots pour l’expliquer. « Ils le sont peut-être pour toi, maintenant, mais pas pour moi. » Que je répondais. « Ils deviendront peut être important pour toi par la suite … prend le temps qu’il te faut pour les signer … quand tu seras prêt ! » Que je tentais de lui expliquer d’une voix douce, m’énerver n’irait certainement pas l’’aider à cet instant précis. Je ne trouvais rien à dire à cette phrase qui me fit mal de l’intérieur, je restais inerte, mais peu de temps. Il était temps de partir pour moi, du moins j’aurais aimé pouvoir m’en aller, effacer cette peine que j’avais en moi en voyant cet homme si mal au point. Partir, cela aurait été possible, s’il ne m’avait pas retenu doucement par le poignet, dans un mouvement sans doute désespéré, mais pas violent. « Que veux-tu que je fasses ? » Que je demandais. « Que je reste là avec toi au milieu de ce parc … à quoi ça rimerait … ou tu veux qu’on reste ensemble jusqu’à ce que tu acceptes que c’est finit ? » Que je demandais, alors que je sentais des larmes couler le long de mes joues. « On se fait souffrir, on souffre de nos pertes et on arrive plus à communiquer … il nous faut avancer Azaël … » Disais-je en glissant ma main sur sa joue avec douceur après avoir dégagé mon poignet de l’emprise de sa main.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Sam 7 Jan - 21:47
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Depuis longtemps leur couple bat de l’aile. Azael le voit bien, il semble plus être un témoin silencieux qu’une personne totalement impliquée dans ce mariage. Il se voit s’éloigner de sa femme, sa femme s’éloigner de lui mais il n’a jamais rien fait pour arranger les choses. De lui-même il ne sait pas si les choses doivent s’arranger, pourtant au moment de recevoir les papiers demandant le divorce, il avait la sensation de se voir détruire de nouvelle fois de l’intérieur. Il ne savait même pas que c’était humainement possible d’être encore plus détruit qu’il ne l’était déjà après avoir perdu leur enfant alors qu’ils l’avaient vu naitre contrairement à la précédente grossesse de son épouse qui s’était terminé par une fausse couche. Il ne pensait pas qu’il se verrait encore plus enterré qu’il ne l’était pas ces pertes insurmontables. Pourtant, malgré leurs éloignements, malgré les longs silences présents chez eux, ils étaient quand même là. Là il a l’impression de perdre une nouvelle personne. Il ne perd pas Ondine suite à un décès heureusement mais le simple fait de savoir que peut-être, ils seront bien divorcés, il a l’impression de perdre une partie de lui-même. C’est lorsqu’on perd quelqu’un qu’on se rend compte de l’importance que cette personne a dans notre vie. Ondine est en vie mais il est vraiment en train de la perdre. Alors le fait d’avoir constamment cette pensée en tête depuis qu’elle lui a fait parvenir les papiers chez eux qu’il doit signer puis le voir avec un autre homme que lui ça l’a mis dans un état second. Etat qu’il n’a vraiment pas l’habitude d’avoir en temps normal mais ça arrive à tout le monde de péter les plombs comme il vient de le faire. Même en apprenant qu’il s’agissait en réalité d’un client et non pas d’un possible amant ou futur prétendant n’a pas fait en sorte qu’il se calme totalement. Pourtant il y a bien des mots prononcés par la blonde qui l’ont fait redescendre de quelques étages. Le fait qu’elle parler d’un enfant dans un foyer. Les enfants, c’est son point faible depuis que la nature a décidé de leur enlever le leur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en ce moment il se donne encore plus pour le club de foot qu’il entraine. Ce n’est pas son métier principal mais en ce moment il s’y donne à fond puisqu’il veut que ces enfants-là s’amusent. Au fond il sait qu’il a besoin de ce passe-temps parce que les enfants c’est la corde sensible qu’il ne faut pas trop provoquer chez lui. « Ah… » Ce fut sa seule réaction mais au moins ça l’a calmé c’est déjà ça même s’il ne va pas s’excuser, il n’est pas calmer à ce point-là non plus. On dirait qu’il est saoul. Pourtant, ce sont la tristesse, la colère, la sensation de tout perdre qui le font parler, qui le font agir face à sa femme. Il refuse de la voir comme sa future ex-femme. C’est trop lui demander. « Et si je suis jamais prêt ? Si je ne peux pas signer ces papiers comment allons-nous faire ? » C’est une vraie question, non pas pour faire son râgeux mais parce qu’il n’est pas certain d’avoir la force de les signer un jour. On n’attend qu’une signature de lui, pourtant pour lui c’est bien plus que ça. Il s’agit de la fin d’un amour inconditionnel entre eux, des tas de souvenirs bons comme tristes et dire adieux à tout cela est assez compliqué si bien qu’il a tentait dans un geste désespéré de la faire retenir. Il a besoin de parler, pas de la voir lui tourner le dos de nouveau. Il la voit mal, il sait que lui aussi même s’il n’a pas conscience de ses larmes qui coulent le long de sa joue. Ce n’est pas son genre d’agir de la sorte mais c’est bien la première fois qu’il est en train de perdre la femme dont il était aussi fou. « Je ne sais pas ce que je veux ! » Dit-il d’un ton las. Il ne sait pas. « Je veux qu’on aille mieux, je veux oublier cette peine, je veux que tout s’arrange ! » C’est ça le problème, à trop vouloir de choses impossibles, il ne sait pas ce qu’il veut de raisonnable. « Je peux pas dire adieux à tout ce qu’on a vécu, à notre mariage, faire comme s’il n’avait pas existé ! » Il sait oui que divorcer n’efface rien, mais il ne peut pas tirer un trait et terminer leur mariage comme ça. Tout comme elle, il déposa ses mains sur ses joues pour venir délicatement essuyer ses larmes tout en la regardant dans les yeux avant de prononcer dans un murmure presque de désespoir : « Je ne peux pas te perdre toi aussi… » C’est tellement douloureux. Ils étaient heureux autrefois mais la vie ne veut pas de ce bonheur pour eux, reste à savoir s’ils méritent ou non un bonheur chacun de leur côté ou s’il faut se battre ensemble. S’ils ne l’ont pas fait jusqu’à aujourd’hui, cette perceptive de divorce fera-t-elle bouger les choses du côté d’Azael ? Il ne sait pas, tout ce qu’il sait c’est qu’il ne peut pas la perdre, il ne pourra pas se relever.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Dim 8 Jan - 18:23
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Il est difficile de tracer un trait sur un passé, alors c’est bien pour cela qu’on vit avec du mieux que l’on peut. Avec du courage souvent et une force de vaincre très incroyable. C’était ce qu’on avait fait avec mon mari. On avait vécu des choses horribles, se relevant encore et encore, mais parfois le coup de massue était bien trop puissant pour nous permettre de guérir nos maux. On était coincé dans une bulle qui nous faisait endurer une peine tellement désobligeante qu’on s’empêcher d’avancer. Le comprendre n’avait pas été aisé. Tout au contraire, ce fût complétement trempée que j’avais compris que ma vie avec cet homme, Azaël que j’avais chéri et aimé à m’en mordre les doigts, était terminée. Il était temps d’avancer séparément pour mieux guérir, l’un comme l’autre on empêchait le second de remonter à la surface pour voir la vie autrement que par la mort de notre enfant. Azaël n’était pas violent pour un sous, mais par jalousie peut être bien plus, jamais il n’avait été un homme à frapper sa femme et cela n’allait pas changer, je n’en doutais pas, mais l’homme qui avait fui la situation était là pour son enfant et cela me faisait extrêmement de peine ce que venait de faire mon futur mari, même s’il n’était pas forcément très d’accord avec ce point pour le moment, mais cela viendrait forcément avec le temps. Annonçant un peu la couleur pour l’homme et son enfant, il n’eut pas réellement de réaction de mon mari/ex-mari, car je me doutais que dans le fond il s’en voulait un minimum. Les papiers du divorce étaient sans doute ce qui l’avait fait agir de la sorte. Je ne voulais pas qu’il les signe en un clignement d’œil, mais qu’il y pense et qu’il prenne son temps, il comprendra comme moi que c’était une chose à faire pour nous deux, que notre amour avait été endommagée par tous cela. Il n’avait pas disparût, je l’aimais encore, je le sentais, mis je ne me sentais pas de l’embrasser, de lui parler, car tout cela était devenu comme proscrit, de peur de faire de la peine à l’autre ou même d’avoir de la peine en parlant avec. Autant dire qu’on avait marché sur des œufs bien trop longtemps pour continuer à le faire, maintenant. C’était pourtant encore bien difficile de parler à cœur ouvert à celui qui était encore mon mari, tant qu’une signature n’avait pas été déposée sur ces fameux papiers. « Tu le feras à un moment donné Azaël. » Que je lui disais à la question qu’il venait de me retourner. Mon regard presque endormie et apaisé dans le sien, je tentais de trouver les mots pour tout exprimer, l’aider à comprendre que c’était le mieux à faire. « Notre amour est toujours présent, on le sait, mais il a pris des coups tout comme nous par la vie et on ne peut pas s’en tirer à deux … mais seul nous avons plus de chance. On se détruit et je sais que tu ne veux pas me détruire, me retrouver mal à nouveau dans l’eau gelée et tout ? Tout comme moi je te veux heureux comme avant … il nous faut du temps, je pense. » Que je lui disais, tentant vraiment de le convaincre, mais le temps le fera, en espérant que le temps ne soit pas trop long malgré tout. Partir, il le fallait, l’envie était là aussi, mais il m’avait retenu, pour continuer à parler. Alors, j’allais prête l’oreille, je lui devais cela, il le ferait dans le sens contraire, je n’en doutais même pas un instant. Mon regard doux et compréhensif sur lui finissait par laisser s’imposer un sourire sur mes lèvres. « Je ne te demande pas ça voyons. » que je lui affirmais. Oublier mon mariage ? Ma rencontre avec lui ? C’était comme me demander d’oublier mon existence. Il était l’une des plus grande partie de ma vie et je ne voulais pas le supprimer, juste retrouver une liberté de pouvoir exister autrement, chose qu’on méritait tous les deux. « Je veux juste que tu ailles mieux … » Je marquais une pause, alors que les larmes glissaient le long de mes joues, je laissais ma main caresser sa joue. « Tu iras bien, nous irons mieux … je crois en nous, mais il nous faut un nous séparé et heureux … pas de nous se laissant dépérir ou encore mourir à petit feu. » Que je lui disais avec une voix des plus douces, je voulais le rassurer. Oui, j’avais peur aussi, mais j’étais rassurée, me disant qu’on n’allait pas se perdre si l’amour était dans le fond était toujours là, on allait juste trouver des solutions pour guérir un peu plus de nos plaies. Mes larmes finirent par mourir sur la peau d’Azaël qui venait déposer ses mains sur mes joues. Laissant mes mains les rejoindre. « Tu ne me perdra pas … » Ma main gauche finissait sur son cœur en souriant un peu malgré moi. « Je serais toujours là et tu seras toujours dans le mien. » Que je disais fermant les yeux. « Je serais là, toujours. » Que je continuais de dire. « Nous laisser du temps loin, l’un de l’autre … Après les fêtes on peut se voir … et en parler, sans que tu signes ses papiers ? » Que je lui demandais. Le perdre était un risque, mais pas forcément.
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël Sam 4 Mar - 21:06
Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle
Recevoir les papiers pour divorcer, Azael a vécu cela comme un coup de massue. Pourtant ce n’est pas étonnant. Ils s’aiment mais ne se rendent plus heureux. Si l’amour est important, le bonheur de l’un et l’une l’est encore plus. Azael ne sait pas s’il agit de la sorte parce que c’est la goutte d’eau qui vient faire déborder le vase mais il est très triste de la situation et ça se voit, rien à qu’à voir les moues sur son visage. Il la regarde puis change son regard de direction. Il est paumé. Il ne veut pas la perdre mais peut-être que c’est trop tard. Peut-être qu’ils se sont perdus au même moment qu’ils ont perdu leur dernière fille. « Je ne sais pas Ondine, je ne sais plus ! » Il est paumé dans sa vie en ce moment, autant dans sa vie professionnelle que dans son couple qui n’est pas vraiment un couple. Ils ne se regardent plus avec amour, envie. Ils étaient pourtant tellement heureux ensembles qu’il était difficile de les imaginer l’un sans l’autre. « Je veux aussi que tu ailles bien ! » Du moins mieux, ça serait déjà un grand pas après tout ce qu’ils ont vécu. Les larmes se mélangent et Azael reste silencieux, l’écoute seulement et est perdu dans ses pensées. Il a un tas de choses à faire mais il n’a qu’une envie s’est de rentrer chez lui, chez eux à la base et se foutre devant la télévision et ne plus réfléchir. Ce petit moment alors qu’ils sont en train de parler de divorce est le seul moment qui ressemble à des moments de tendresses qu’ils ont tous les deux depuis un moment étrangement. Si nous sommes des inconnus, nous pouvons penser des tas de choses, sauf du fait qu’ils parlent de divorcer car on peut ressentir l’amour entre ces deux-là. « Je ne veux pas te perdre…" Si les choses n’étaient pas très clair jusqu’à maintenant, c’est une nouvelle fois dit. Oui, on se laisse du temps et on verra, on en rediscutera sans prendre la moindre décision ! » Peut-être que c’est du temps dont ils ont besoin. Du temps ils en ont eu à jouer les étrangers mais c’était tout de même très différent. Loin l’un de l’autre, ils pourront se reconstruire et peut-être même réfléchir sur ce qu’ils ressentent vraiment l’un pour l’autre. Venant embrasser son front, il lui caressant une dernière fois la joue avant de lui chuchoter « Passes de bonnes fêtes Ondine ! » Les premières qu’ils passeront l’un sans l’autre, elles ne risquent pas d’être très joyeuse autant pour l’un que pour l’autre. Il le sent au plus profond de son âme. Il la regarda dans les yeux un long moment avant de s’éloigner sans se retourner même si l’envie était bien présente. Il faut qu’ils arrivent à avancer l’un sans l’autre avant de pouvoir comprendre s’ils peuvent le faire de nouveau l’un avec l’autre. C’est donc avec une boule au ventre qu’Azael quitta le parc pour rentrer chez lui, totalement paumé, encore plus qu’il ne l’était avant de la voir et qu’ils aient une discussion.
FIN
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Sujet: Re: Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël
Il faut qu'on parle ▬ Ondine & Azaël
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