halina 4ver, je ne t'oublierai jamais ▹ posts envoyés : 2387 ▹ points : 29 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (avatar) & tumblr (profil) & bonnie/skate vibes (icones) ▹ avatar : sid ellisdon ▹ signe particulier : les mains toujours écorchées, l'air sombre, il zone et ne donne pas envie d'être approché.
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| Sujet: ( HISTOIRE D'HORREUR // VOTES ) Lun 5 Nov - 21:25 | |
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| FAIS MOI PEUR le temps des votes. |
Voici les deux histoires d'horreur que 2 équipes ont pris le temps de rédiger et on les remercie pour ça On laisse anonyme pour l'instant, vous découvrirez à qui elles appartiennent une fois que les résultats seront donnés Maintenant, vous n'avez plus qu'à lire et à voter pour celle qui vous aura fait le plus peur ! On vous encourage bien évidemment à poster à la suite pour laisser vos impressions (sans forcément dire pour qui vous avez voté, vous pouvez garder ça pour vous sans problème), ça leur fera toujours plaisir Vous avez jusqu'à dimanche 20h pour voter.
_H I S T O I R E N°1_
| Fais moi peur the scariest part of being lost in the fog |
Au creux de la plaine subsiste une forêt vierge qu’aucune intempérie n’a pu vaincre, qu’aucune guerre n’a pu abattre. Ses cimes s’étendent vers les cieux dans un élan capricieux, ses racines pourfendent la terre dans un enchevêtrement mortifère. Son nom n’a pas d’importance, n’a pas réellement de consistance – les hommes lui en ont donné de nombreux à travers les années, tout autant de lettres accrochées à leur légende, sans jamais ne dépeindre réellement la réalité d’une époque. La forêt transperce le temps sans un sourcillement, dans le souffle béant d’une existence à contresens. On la pense dénuée de vie, pourchassée par des ténèbres impies. Depuis toujours dit-on, aussi loin que s’en souviennent les hommes, un épais brouillard la recouvre de sa terre humide à sa pointe culminante – si bien que même le plus grand des inconscients garde ses distances. Un hameau demeure auprès de la lisière, abandonné depuis longtemps aux affres du temps, aux âmes errantes. Et quelque part au cœur des conifères, se dresse une propriété oubliée des regards. Elle a l’allure d’un siècle passé mais la prestance d’une bâtisse entretenue jusqu’aux lendemains. Une famille des plus communes vit entre ses murs, entourée de ses domestiques et des arbres à perte de vue. Le jeune enfant qui vit là connait toutes les histoires de la forêt, contée maintes fois par sa mère aimée au chevet de sa sœur et du sien. Des légendes de grandes batailles aux murmures des fantômes sournois, le feuillage qu’il aperçoit chaque jour à travers les fenêtres n’a plus aucun secret – pourtant, il n’y a jamais mis les pieds. Il connait également les tourments du brouillard emmêlé aux arbres, et les recommandations de ses parents de ne jamais, sous aucun prétexte, s’y aventurer. On raconte que des malheureux se sont égarés dans ces méandres grises sans jamais en trouver une sortie, et que leurs cadavres disparaissent sous les vicieuses racines des bois. Le petit garçon, lui, pense qu’il s’agit seulement de nuages tombés du ciel, trop fatigués pour rester là-haut, voulant s’éprendre de la terre à nouveau. Ce ne sont pas la forêt ou la brume qui l’effraient de l’aurore aux heures égarées de la nuit. Ce ne sont pas les histoires de son père près du feu de cheminée ou celles de sa mère à l’heure du coucher, qui le tiennent éveillé. Le petit garçon, comme sa sœur, sont en proie à des terreurs que les adultes ne veulent entendre, ou ne peuvent comprendre. Des petites peurs qui s’amassent d’un rien mais qui finissent par prendre de l’ampleur en s’accumulant. Les adultes leur assurent que ces maux inconnus s’épuiseront avec le temps, qu’il ne s’agit que des débordements d’une imagination trop grande. Il a beau entendre les mêmes réponses entre des lèvres différentes, le jeune garçon ne trouve pas le même éclat dans les regards des uns et des autres. À celui qui se veut rassurant de ses parents, se confronte celui qu’il a toujours trouvé inquiétant des domestiques. On le persuade que ses craintes sont vaines, on lui promet qu’il va s’habituer les jours passants et son âme grandissant. Alors les heures se succèdent et les rideaux du salon s’ouvrent et se ferment intempestivement, quand ce n’est pas l’une des fenêtres capricieuses qui claque seule. Sa mère tempête contre la gouvernante qui ne dit rien ou s’accable elle-même d’un oubli quotidien. Ce n’est rien, disent-ils. Seulement du vent, de la mauvaise foi, une omission quelconque. Une chose anodine, parmi mille autres. Le voilà, le petit garçon bien apprêté de ses vêtements bruns qui traverse la pièce en courant, pauvre garnement surpris par les ombres. Il n’oublie pas que dix minutes auparavant, quelqu’un a répondu à sa question pendant qu’il choisissait ses vêtements, alors qu’il n’y avait aucune autre présence. Toujours le même dilemme entre le pantalon auburn en velours et la salopette délavée, l’un est propre quand l’autre est pratique. Le pantalon, que lui a dit la voix, il est plus mignon ainsi. Il est essoufflé quand il arrive dans la cuisine, joues rosies par sa course effrénée pour ne pas manquer le petit déjeuner. Sa mère l’embrasse sur son front et sa sœur lui adresse un clin d’œil plein d’entrain, prunelle pourtant soulignée de cernes. Tous deux n’oublient pas, que quelques heures auparavant quand la nuit était encore noire, une main qui n’existait pas à ramener leur couverture sous leur menton avant d’effleurer leur visage. C’est ainsi presque toutes les nuits, le drap qui s’agite, la porte qui grince ou le parquet qui craque. Des murmures raisonnent à travers les murs sans qu’ils ne parviennent réellement à les distinguer, mais avec la profonde certitude qu’ils leur sont familiers. Ce n’est rien, disent les adultes. Seulement les souffles de leur respiration, les bruits discrets de l’obscurité, les chuchotements de la forêt bousculée par le vent. Une chose anodine, une fois encore. Le petit garçon ne partage plus avec ses aînés ce qui trouble sa nuit, sombres secrets que seule sa sœur connait. C’est mieux ainsi, pensent les enfants, peut-être qu’en restant dans le silence, les choses s’estomperont. Peut-être qu’en se comportant comme un grand, les peurs de l’enfance disparaîtront. Alors il s’installe seul sur la chaise trop haute, se chamaillant avec la gravité sous le regard amusé de l’assemblée. Déjeuner partagé dans l’effervescence d’une maison pleine de vie, de celle d’une famille quelconque qui vit à l’écart du reste du monde. On rappelle au môme enjoué qu’il n’a pas le droit de débarrasser, que sa maladresse pourrait tout emporter. Mais quand les bruits de la porcelaine percutant le sol se font entendre, tous se tournent vers lui et l’accablent d’un interdit qu’il n’a jamais commis. Rien ne s’est brisé sur le carrelage, pourtant, et tous ne font rien alors que le jeune enfant disparaît de la pièce les sourcils froncés et le regard affligé. C’en est assez, se dit-il. Assez des réprimandes sans fondement et des événements étranges qui se produisent tout le temps. Assez de cette maison immense pleine d’ombres. Il hésite devant la porte d’entrée, puis sur le seuil – se rappelle des avertissements, de l’interdiction. Il ne doit jamais, sous aucun prétexte, mettre un pied au-delà de ces murs. C’est pour ça que personne ne sort jamais de la demeure, que seul le majordome quitte parfois la propriété. Le bleu de son regard observe les troncs à la lisière qu’il distingue à peine, absorbés dans ce brouillard épais qui a toujours existé. Il est persuadé de pouvoir s’amuser dans les gravillons de l’allée ou sur l’herbe fraîche du jardin, peut-être même qu’en traversant les bois il trouvera les preux chevaliers des histoires. Quelques secondes d'hésitation, c’est tout ce qu’il faut pour basculer le temps. C’est tout ce qu’il faut pour qu’une présence fantôme le pousse dans le dos et referme la porte derrière lui. Le petit garçon est plongé dans la confusion, devant cette porte qui refuse de s’ouvrir sous ses paumes froides, devant ses fenêtres où les lumières s’éteignent les unes après les autres. Seul lui parvient le bruissement des feuilles, les murmures de la forêt vierge. Celle qu’il a tant entendu sans jamais la connaître autrement qu’à travers des carreaux. Un frisson lui parcourt l’échine, à ce pauvre enfant abandonné au reste du monde. Il peut geindre, pleurer et crier, personne ne l’entend, personne ne lui répond. C’est qu’il fait froid dehors, c’est qu’il a peur tout seul dans la pénombre. Quelque chose l’empêche de s’asseoir sur les marches, alors au bout d’un moment il prend la seule décision qui lui reste. La silhouette aussi haute que trois pommes s’enfonce dans le brouillard en se disant qu’en contournant la maison, elle pourra peut-être rentrer par la porte de derrière. Mais le jeune enfant ne trouve jamais sa destination, s’égare dans ce qui pourrait tout aussi bien être le jardin démesuré que les tréfonds de la forêt. Il a l’impression de tourner en rond, perd la notion du temps. Des minutes, des heures, peut-être des jours plus tard, l’enfant à la peau froide et aux vêtements humides collés contre sa peau trouve finalement un point de chute. Il s’approche de ses pieds traînants, ses pas se faisant aussi lourds que le marbre à mesure qu’il avance. Quelque part entre les conifères, reposent des pierres tombales à l’abris des regards. Des fleurs sauvages poussent là, drôle d’éclat dans la grisaille. L’enfant égaré ne sait pas encore lire correctement, mais il sait reconnaître les lettres de son prénom et ceux de sa famille, inscrites dans la pierre grise et triste. Au loin dans la maison, une gouvernante écarte les rideaux et ouvre les fenêtres pour faire rentrer l’air frais, un majordome passe le portail de l’allée pour aller faire quelques courses, un frère et une sœur se chamaillent dans les couloirs. Une mère aide son petit garçon à choisir ses vêtements en votant pour le pantalon de velours brun, avant de le réprimander quelques minutes plus tard parce qu’il a brisé de la vaisselle en porcelaine. Et la nuit venue, quand ses enfants dorment profondément, elle vient les couvrir de leurs draps échappés dans leurs rêves agités, avant d’écarter leurs cheveux et de les embrasser tendrement sur le front. C’est ainsi que subsiste la grande propriété oubliée au cœur d’une forêt vierge, sans ne jamais souffrir des affres du temps.
_H I S T O I R E N°2_
C'est un murmure qui s’épanche, un vague bourdonnement de mots, les derniers ébats d'un rassemblement qui s'étiole. Je froisse mon paquet de cigarettes, vide. La dernière survivante flirte avec mes lèvres, comme toutes ses traînées de frangines avant elle. Mon regard se perd sur la dentelure de ces toits torturés. La bâtisse n'est pas vieille mais se donne des allures de manoir hanté. S'en est presque risible tellement le burlesque de l'architecture est propice aux histoires de fantômes. C'est sans doute pour cela que l'équipe de tournage a fait des pieds et des mains pour obtenir une accréditation afin de filmer dans ce vieux Sanatorium. Ce sera un très mauvais film, catégorie Z. Il n'y a pourtant rien de pire que des passionnés qui essaient de tapisser la pellicule de leur enthousiasme. Ils ne lâchent rien, ces cons. Ça me fait rire. Le réalisateur, un gros gaillard tout en gras de pizza et en acné, s'agite sur les rushs de la journée. Ce gosse de riche, né avec une pomme d'or dans sa gueule de goret, a trop les foins pour tourner de nuit. Il collera sans doute un de ces vieux filtres dégueulasse sur l'image. Personne ne sera dupe. La maquilleuse me débarbouille avec un coton. Fond de teint et croûtes de sang factice dévalent les angles de mon visage. Je la sens fébrile dans le geste, rougissante comme la gorge d'un oisillon. Et la sienne, de gorge, n'est pas sans promesses. Pénélope a envie de moi. Je perçois l'exsudation légère de sa peau que l’excitation échauffe. Cela corse son parfum. Ses effluves de négligence parviennent à mes sens comme si ses cuisses étaient grandes ouvertes. Mon envie de fumer est plus grande que celle de la sauter. « Caleb, ne vous éloignez pas ! On est en train de remballer.- Ouais, ouais… » Cause à mon cul. J'ai eu mal aux yeux toute la journée à cause de ces foutus projecteurs. J'ai simplement besoin d'un peu de pénombre. Mes chaussures crissent sur les gravas. Je n'ai pas jugé bon de retirer mon costume para-militaire. Le treillis ça fait toujours bander mes fans, y parait. Je m'aventure dans un vieux couloir au sol carrelé façon damier - cliché hospitalier- comme les cloisons d'un blanc virginal. Il faut croire que les fous n'ont pas besoin de couleurs. Les spots du tournage sont dans mon dos, m'auréolant d'une aura divine avant de s'éteindre un à un. Je pose une distance de plus en plus longue entre eux et moi. J'aime bien les ténèbres fétides de l’atmosphère. Il y règne un relent de naphtaline et d'alcool à 90°qui imprègnent les murs malgré la poussière. Le noir est de plus en plus dense et, comme pour ne pas troubler l'essence des lieux, je garde mon briquet fermé. Clope toujours aux lèvres. L'endroit me happe. Les pièces se succèdent, vidée de leur vie en hâte. Je sens presque l'empreinte de ces gens disparus. Les malades, les médecins. Toutes ces personnes dont on ne se souvient pas. Je quitte ce mouroir sans un regard en arrière. Un bruit. Comme une chandelle qui noie son bout dans sa propre cire. Ma paume s'égare sur un lit aux draps défaits à jamais et dont les ceintures de cuir tombent sans vie. Je m’assoie. Les ressorts grincent sous mon poids. J'imagine l'être damné qui a pu s'allonger ici, hurler comme un dément, à se faire sangler. On a dû le piquer. On a dû le crever. Peut-être que les seringues sont encore cachées dans ces placards. Je m'allonge, bras levés en oreiller sous ma nuque, tachant de retrouver les sensations de la came qui grimpe dans mes veines. Mes doigts frôle un objet inattendu. Je l'attrape pour mieux le porter à mon regard. Un masque en céramique, un visage de poupée. Mes rétines s'habituant mollement à la lueur de la lune, lorgnent à travers les yeux grotesques de carnaval. C'est comme si son propriétaire y avait laissé un peu de son âme tourmentée, accrochée au creux de cette face moulée. Mon index pénètre dans l'orbite évidée et joue au cerceau avec le vilain déguisement. Puis, avec désinvolture, je retire ma cigarette des lèvres et pose le masque sur mon nez. « Maman, maman j'ai peur des vilains docteurs… » que je singe d'une voix aiguë, jeu d’acteur pourri, moquerie sans destinataire. Un rire infernale ébroue brusquement la nuit. Un gloussement puérile. Je me redresse vivement, regard porté dans la chambre. Rien que le silence. Vie sur pause. Les collègues muets au dehors, où sont-ils ? Aucun bruit ne se profile, juste le couinement du matelas vieilli sous mon assise, le rythme effréné de mon myocarde. Le grésillement assourdissant de mes tympans. Rien, Caleb. La fatigue sûrement, sûrement le vent. Chuintement. Mes nerfs se tendent de nouveau. Là. Là, dans le ventre des ténèbres, où la tourbe noire est plus opaque et huileuse. Là, ça bouge et ça rampe. Et le rire persiste comme des gonds qui grincent, comme des craies violant l'ardoise neuve. « Maman, maman, j'ai peur des vilains docteurs… » Sursaut du coeur. Le palpitant s'emballe et laisse les muscles en tétanie. Il y a une présence qui dessine sa silhouette dans les dentelles de l'obscurité. Une tignasse noire, marécageuse à l'orée de ma vision, limitée par les ornières du masque. Mes sens me chatouillent. Cette chose dégage un parfum de sépulcre, de fleurs qui fanent sur du compost, envahissant jusqu’à la gerbe. Ça s'approche avec une lenteur dégoulinante de limace. « Maman, maman… »Il faut que je bouge. La cervelle qui me le gueule, l’corps paralysé. Tout mon être est gelé. L'univers coasse du rire de la fillette; du sommier, en passant par les lattes du plancher. Une apologie symphonique de la plainte qui me noie les oreilles, siphonne mes tympans et me laisse muet. Nouveau ricanement qui hulule tout proche et le lit gémit sous le poids d'un second corps, plus petit. « Maman, maman… », chuchotement au creux de l'intime, « J’ai peur des vilains docteurs ! »Vouloir hurler, mais ne plus savoir parler. J’veux bouger, j’veux m’sauver. Peine perdue. C'est là, tout près de moi. Entrelacs baveux de muqueuses goudronnées, craquètements réguliers de quenottes qui mastiquent. Une substance indéfinie suinte sur mon épaule. Elle se tient là, dans l'angle mort et toute ma carcasse d'herbivore se fait proie. Vagissement écorché. Il me faut un moment pour comprendre que c'est bien moi qui produit ce bruit. Virilité flinguée en plein vol. Et mon corps qui s’barre, à courir loin, courir nulle part, l’air sifflant à mes oreilles, les poumons à l'agonie. Dans la pénombre, tous ces putains de couloirs se ressemblent. Blanc. Blanc. Blanc. Damier. Blanc. Blanc. Blanc-manger.Je vais mourir. Brusquerie de l'évidence. Le monde bascule, roule sur lui même. Je dévale des escaliers en tonneaux. Le mur lézardé me réceptionne, tête la première, faisant rouler le masque à terre. Bleus et bosse écaillent mon derme. Du sang poisse à mon front. Sonné, je lève le regard vers le sommet. «... J’ai peur des vilains docteurs ! »Elle est là.En chemise de nuit élimée, pieds nus, cheveux fous. Elle est là, faciès dissimulé, rire d'oisillon en corolle. Flaque de ténèbres qui gobe. Elle chemine jusqu'à moi et c'est comme si sa tignasse mouvante me chuchotait. Maman, maman, j'ai peur des vilains docteurs... Paralysie de l'insecte pris dans les mandibules. Et je la vois, pleinement, dans tout l'effroi qui éteint ma gorge. Il n'y a qu'une gueule, béante, suppurantes de dents effilées, plantées en rangées multiples jusqu'à l'infini. Elle s'approche, l’Appétit faisant frémir les boursouflures de son palais. Son rire aiguisé me lamine la chair. Elle s'amuse de ma déchéance. Ma poitrine se sert. Compression valvaire. Os craqués.La porcelaine tintinnabule. La bête a désormais un visage de poupée. Cœur suspendu du joueur qui a perdu. « Maman, maman, c'est toi le chat maintenant ! », sourire mort de pantin diabolique. Et la course-poursuite reprend dans la nuit vorace qui ne laisse qu'un squelette abandonné. |
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