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⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 160 ▹ points : 26 ▹ pseudo : ritz. (nc) ▹ crédits : the riddler. ▹ avatar : elle fanning. ▹ signe particulier : blondeur stupéfiante qui accompagne des lèvres toujours parfaitement peintes. --- reine qui se veut révolutionnaire, grande gueule au coeur trop touché pour la cause animale.
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| Sujet: waltz ((tristan)) Mar 2 Oct - 15:39 | |
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| w a l t z (tristan & lucy) | écouteurs qui s'emmêlent dans ta chevelure dorée, t'es pas se font attentionnés. défis lancé à la volée, comme ça. pour rien, pour dire que tu as été courageuse (un peu). inconsciente (beaucoup). tu sais qu'il est là, ou qu'il sera là. tu ne te retournes pas, presque jamais. c'est un peu comme si tu le connaissais déjà - un peu de toi, un peu de lui. son parfum qui émane de ton environnement propre depuis quelque temps maintenant. s'il faut ce n'est qu'un con parmi tant d'autre. ce n'est qu'un fou. mais tu ne peux pas t'en empêcher, de venir voir. vérifier. connaître. être sûr qu'il n'ira pas plus loin que de suivre la volupté. café que tu rejoins. destination qui fait croire que tu attendras quelqu'un -du beau monde. en l'occurence le tiens comporte étrangement beaucoup trop de masculinité. propreté, netteté qui s'enflamme lorsqu'on les voit. tu tiens là entre ton poignet le foulard qu'ariel t'as offert. fleurit comme jamais tu ne le seras finalement, jalousie infantile qui te fait avoir un rictus naturel. à toi-même. à lui. à eux. le serveur vient patiemment et tu lui demande simplement une limonade. tu n'as envie de rien d'autre, rien de plus (non pas de surplus). parce que tu as le ventre un peu serré, un peu retourné à l'idée de ne pas savoir sur quoi tu vas pouvoir tomber. patiente tu te fais, chanceuse aussi, peut-être. car c'est en levant ton téléphone que l'écran ose te refléter les tables dans ton dos. malhonnête qu'il est le voilà, le rat qui s'immisce en toi sans en avoir le droit. son visage, ses traits. tu les connais désormais. pas qu'ils te rappellent bons souvenirs mais véritablement : il ne te fait pas peur. il t'intrigue oui. mystère que tu as envie de toucher, d'embrasser du bout de t'es doigts. aventure qui te tiens en haleine. aventure sulfureuse, dangereuse -rêveuse. un soupire las, sans savoir quoi faire sur l'instant. mais c'est pour lui que tu as bravé le courant aujourd'hui, et ce n'est pas maintenant que tu viendras reculer. pas encore. non, pas encore.
doucement. doucement tu te lèves. jambes fortes, frêles. blanches à en désirer l'infamie, t'es pas te hissent face à lui. souriante, avenante comme tu l'es toujours, tu oses t'asseoir en face de l'inconnu - imposteur, tout en posant ta boisson comme si tu avais été invitée. il te suis depuis trop de temps maintenant pour que tu puisses rester aveugle, sourde. conne. bonjour. tu ne sais guère pour quelle raison tu arrives à rester calme. sereine de surcroît, maladie d'une enfant peut-être trop naïve. je voudrais bien savoir pourquoi est-ce que tu me suis depuis un moment maintenant. encore si ça se comptait seulement en jour je ne dirais rien. mais là... espace d'un temps, d'un blanc avide qui laisse peser t'es mots pour faire comprendre à l'autre qu'il est démasqué. vue au grand jour, affublé par ta dite prestance, hésitante, quand même. autrement enchanté, je m'appelle lucy. -même si je pense que tu le sais déjà. et toi ? désinvolture d'une colombe qui attend. qui attend patiemment de se prendre du plomb dans l'aile.
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⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 119 ▹ points : 9 ▹ pseudo : sprn ▹ crédits : miserunt ▹ avatar : luke powell ▹ signe particulier : sa lèvre trop souvent ouverte, le sang qui s’épanche et laisse une tâche sur ses vêtements délavés
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| Sujet: Re: waltz ((tristan)) Jeu 4 Oct - 22:23 | |
| il se faufile entre les passants, bouscule et dérobe ; emporte avec lui sa carcasse dans les vapeurs polluées. capitaine d’un vaisseau fantôme, pirate à la recherche du trésor caché, tristan il a pris la mer et ne cesse de guetter l’horizon à la recherche du navire de midas. les dollars calés au fond des poches, entremêlés aux miettes d’un sandwich mangé en vitesse, l’heure qui s’affiche sur l’écran verrouillé de son téléphone. bientôt l’aiguille rejoindra son everest, sonnera de concert avec les habitudes de l’adolescente surveillée. de cette reine qui abat les pions sans voir le fou qui attend dans l’ombre, attend ce jour où elle arrêtera son ascension dans sa diagonale. la blondeur dorée qu’il observe de loin, les vêtements ornés d’argent qui attirent le regard. il la connait tristan. il la connait, épie les attitudes, observe les habitudes. fille illégitime de midas, celle qu’il a attendu trop longtemps. dix-huit heures, fin des cours et le groupe qui pousse la porte du café du coin. rien ne change jamais, les gamins ne changent jamais. la reine s’assoit sur son trône et tristan il rêve de ce jour où il prendra sa place, brûlera les idéaux de la jeunesse dorée. dix-huit heures cinq et ce sont ses pas qui s’engouffrent entre les murs, piétinent le carrelage du café. elle est là. seule. ses sourcils se froncent, son regard observe le reste de la salle. il n’y a qu’elle. les choses changent – il n’aime pas ça. il se débarrasse de son sac, les sangles s’échouant contre le bois de la table, son dos épousant le dossier de la chaise. tristan il l’observe, l’âme intrigué par la princesse esseulée. jusqu’à ce qu’elle bouge et s’approche – il n’aime pas ça non plus. et en quelques secondes ce sont les habitudes étudiées qui jonchent le sol, balayées d’un revers de main. "bonjour" tristan il lui laisse le silence, un semblant de rictus au bord des lèvres. "je voudrais bien savoir pourquoi est-ce que tu me suis depuis un moment maintenant. encore si ça se comptait seulement en jour je ne dirais rien. mais là…" il n’aime pas ça, croise ses bras, les émotions qui se bousculent dans son crâne. "autrement enchanté, je m’appelle lucy -même si je pense que tu le sais déjà. et toi ?" les habitudes changent et le piège se referme sur lui, pourtant tristan il ne se défait pas de l’expression qui s’est imprimée sur son visage. il pourrait lui dire, avouer qu’il la suit parce que ses pas ont l’odeur du pognon, avouer qu’il pense chaque jour au moment où il s’immiscera dans son intimité, dans la chambre de l’adolescente pour dérober les bijoux éparpillés sur la commode et les billets verts planqués sous le lit. mais ça gâcherait trop l’effet de surprise. j’crois qu’tu fais erreur. stupide princesse. c’est pas vraiment mon truc de suivre les gamines, et même en imaginant que ça soit l’cas, les filles comme toi j’passe mon tour. ses coudes contre la table, le cul avancé sur la chaise. mais entre nous, c’genre de crise de paranoïa ça peut être dangereux alors évite de donner ton prénom à des inconnus. haussement d’épaule, douce lucy, si tu savais. |
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| Sujet: Re: waltz ((tristan)) Ven 5 Oct - 17:37 | |
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| w a l t z (tristan & lucy) | persecution d'une malheureuse. passage à tabac par un homme venu de là. ici et là. là. en face de toi, l'inconnu qui feint l'ignorance comme l'on mentirait à un enfant sur la maternité d'une pute. mensonge qui se lit sur son visage, qui se lance dans l'air. parfum qu'il tient, qu'il porte à merveille et que tu trouves familier. les filles comme moi. -donc j'en reviens à ce que je disais, tu me connais déjà. taquine qui en veut à l'ironie, un peu agacée tu l'avoueras, qu'il fasse semblant, qu'il n'assume pas ou quelque chose comme ça. les hommes dans son genre tu ne les connais pas. tu ne les côtoies pas. et puis son genre. quel est-il. à part d'être vu comme un fou. un paranoïaque, un pervers. singulier, un peu fâché par la vie, fâché avec la vie. qui ne trouve rien d'autre de mieux à faire que de se retrouver ici.
et pourtant. tu as envie de savoir. un peu tout, rien. tu sais très bien qu'il ne lâchera pas facilement (ou pas du tout). ne me fait pas passer pour celle qui a des problèmes. lentement ton corps se bouscule vers l'avant -légère, t'es coudes embrasses la table en bois, ton verre croisant le bout de t'es doigts. chatouilleux, tu amènes la paille à t'es lèvres, sans jamais le quitter des yeux. comment t'appelles-tu ? à y repenser, c'est aussi la première fois que tu le voit ici, dans cette ville. peut-être est-il alors un de ces gens qui arrive d'ailleurs, du loin, de l'infini. de ces lieux qui apportent malheur ou réconfort, de ceux que l'on rêve, de ceux qui font peurs. où il n y a pas d'homme araignée. où il n y a pas non plus d'envolée.
mais ici tu es seule. seule et isolée. seule et livrée à l'enfer à la peau blanchâtre. brun qui s'élance à ses cheveux, détails qui ne t'échappent (aucuns) je ne veux pas t'apporter de problèmes. -simplement comprendre un peu. et au final ta gentillesse finira par te bouffer les tripes, par te jeter dans une merde infinie que tu auras sûrement méritée.
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| Sujet: Re: waltz ((tristan)) Dim 14 Oct - 21:21 | |
| elle est presque imperceptible, légère fissure qui fragilise le mât du bateau pirate – pourtant c’est un sourire qui reste gravé sur le visage du capitaine. tristan il se met pat, reste un temps en échec quitte à rendre mutine la protestation de la case voisine. tristan il joue à un jeu dangereux, le cul avancé sur sa chaise de bois, les coudes sur la table et son regard qui supporte le sien. elle est jolie la princesse, il pourrait dessiner un sourire éternel sur son visage (comme le fait le joker). "les filles comme moi. -donc j'en reviens à ce que je disais, tu me connais déjà". elle se pense sûrement plus maligne, peut-être l’est-elle. peut-être qu’il n’est qu’un gamin lassé de la tiédeur de sa vie, un gamin aux poches vides persuadé qu’elle est celle qu’il a cherché tout ce temps. alors peut-être qu’elle a un ascendant sur lui, lui qui a besoin d’elle. elle est jolie parce que sur chaque parcelle de son corps il ne voit que les billets fleurir, elle est jolie parce que dans son regard il s’imagine un océan moins agité par la misère. tristan il s’en fout, d’elle (un peu) et de ses mots. tristan il n’pense qu’au plan b, à ce tour qui lui offrira un temps de pause avant le prochain coup. j’ai pas b’soin de te connaitre pour savoir qui tu es. et ce n’est qu’un mensonge teinté d’une vérité lointaine, le souvenir de la première fois qui serpente dans son esprit ; là-bas, sur les marches du lycée, d’elle assise sur son trône doré. regarde toi, n’importe quel abruti est capable de s’faire une idée sur toi. il aurait pu jouer à la belle et la bête s’il en avait eu le temps, poser un miroir entre eux pour qu’elle regarde, remarque les différences. pour qu’elle comprenne enfin ce qu’il fiche dans un café à lui parler, ce qu’il fout ici alors qu’il devrait zoner dans les artères de la ville, user les semelles de ses chaussures à force d’errance. ils n’ont rien en commun ; elle qui expose l’argent, lui qui a en besoin. "ne me fait pas passer pour celle qui a des problèmes". pas comme elle le sous-entend seulement. l’adolescente qui joue avec sa paille, happe son regard quelques secondes. "comment t'appelles-tu ?". et ce qui sort de ces lippes résonne comme un rire étouffé, la tête qu’il secoue lentement de gauche à droite. l’plus souvent les conseils que j’donne aux autres je les applique. j’donne pas mon prénom aux inconnus. il emprunte les codes de l’ironie, observe cette fille qu’il connait parfaitement. la gentillesse qu’elle manie sincèrement, une envie de comprendre dans le regard. "je ne veux pas t'apporter de problèmes. -simplement comprendre un peu". quelques fois, il s’dit qu’il l’aime bien, qu’il pourrait au moins l’apprécier si elle n’était pas si différente (ou en tout cas quand il se sort de la tête le fric qu’il pourra se faire). ok. alors on va imaginer l’truc. un coup de pied dans la chaise face à lui, l’incite implicitement à s’asseoir. un gars te suit et toi au lieu de prévenir les flics, ou l’patron du café, tu décides de v’nir lui parler ? là, c’est moi qui pige pas. parce que bordel c’est sa curiosité qu’elle chatouille du bout des doigts. |
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| Sujet: Re: waltz ((tristan)) Mer 31 Oct - 10:04 | |
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| w a l t z (tristan & lucy) | et tu as gagné. féline qui joue de sa proie du bout de ses doigts. il a finit par lui t'inviter à parler. alors qu'il employé l'ironie il y a quelques secondes passées. ce n'est pas une chose qui t'atteins, qui te fait peur. qui t'énerves. non, c'est une manière de s'exprimer comme une autre. alors pourquoi pas. tu prends place tel la reine espérée que tu es, posant ton verre, remettant bien ta chaise en face de sa personne. désormais comme un duo normal, assis là à une table d'un café. discutant.
un soupire qui t'animes, non pas par désespoir mais par déboire. lentement tu te redresse, ton téléphone entre t'es doigts. et l'impardonnable commis, une photo de sa belle gueule affirmée entre t'es clichés. voilà, maintenant tu vas comprendre. sans aucune fioriture, toujours souriante. toujours gentille, aimante. protection que tu t'offres à toi seul, face au monde et au danger potentiel d'un étranger qui pourtant, égaye ta petite journée. tu lui montres ton chef-d'oeuvre avant de ranger l'appareil dans la poche de ta veste. s'il m'arrive quoi que se soit ils sauront. tu n'es pas peste. tu n'es pas salope ni manipulatrice. tu te met simplement un peu à l'abri. (juste un peu). bon. tu attrapes de nouveau ton verre, ton intérêt et attention toute portée sur lui. nous sommes sur une discussion anodine. -donc. comment tu t'appelles ? tu veux savoir. curiosité sûrement mal placé mais il t'intrigue.
et c'est pour cela que tu es venues. que tu n'as appelé personne. ni police, ni parents, ni amis. tu as envie de savoir, de connaître. il a titillé là, cette envie de danger, d'aventure qui traîne en toi comme une maladie endormie. je suis venue parce que tu m'intrigues. sincérité. carte sur table. comme ça, il est fixé. pourquoi est-ce que tu me suivais ? mais ici il n y aura ni super. ni batman. ici tu es seule face à lui. lui et toi. vous. sans aucune fioriture. sans aucune démesure.
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| Sujet: Re: waltz ((tristan)) | |
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