Invité ☽ ☾
| Sujet: random - jae. Dim 4 Nov - 14:59 | |
| | Jae Wheeler achetez moi achetez ma chair prenez mon âme au rabais immunité humanité. | anecdotes 01 ; cuisine, 18h23. un père aux fourneaux, une mère qui rentre plus tard du boulot. une gamine attablée, qui pour tromper la morosité qui semble pointer le bout de son nez, se met à dessiner. des formes, de toutes les couleurs. le rendu est... conceptuel. pas une artiste, la petite. mais ce qu'elle a dessiné, c'est tout ce qu'elle avait souhaité voir se réaliser: elle. eux. et un nouveau petit bébé. 02 ; salon, 20h46. happy birthday, happy birthday calamity jane. la demoiselle d'un an plus âgé se met à pouffer. surtout en voyant ce gâteau en biscuits apéritifs: ils la connaissent bien, les trois petits lutins. pas fan de sucré, voilà de quoi la combler. dans ses bras gringalets d'une humaine âgée de dix années, elle vient tous les serrer. particulièrement son bout de sœur. qui de ses six ans, lui souhaite d'éclore telle une fleur. 03 ; sa chambre, 15h19. brume éternelle qui rien n'altère, à l'ennui elle se désaltère. ou plutôt, à la fumée les lèvres veulent se tenter. tousser, tousser. c'est pas le pied ouais... mais on lui conseille de continuer. d'encore essayer. de pauvres bougres, soit disant liés à elle par l'amitié. tous ici à sécher, du collège adossés au lit ils sont cachés. ouais, mais le père entre. pousse la porte, voulant juste amener le linge propre. une gifle. première et dernière, du moins venant de son paternel. premier jour de sa vie où tout à basculé. 04 ; l'entrée, 03h58. s'empêcher de se marrer, difficilement. essayer d'avancer, difficilement. des doigts sur ses lèvres, ceux de celui qui avec à dansé toute la soirée. peut-être pour l'embrasser. ou l'empêcher de vomir, qui sait. difficilement. puis des yeux sombres qui croisent le regard d'argent. toujours là, ombre jugeante, miroir déformant. la cadette arrivant à être tout ce dont rêve l'aînée. la préférée. la talentueuse. l’innée. alors, elle se tait. lui de dégager, et de retourner se coucher. sans sur le front, un anciennement habituel baisé. 05 ; salle de bain, 11h04. faut s'en aller. solitude. plénitude. décidée, elle l'est en regardant son reflet. une beauté qu'il lui dit son nouveau chéri. et même si elle le sait, dans sa bouche ça sonne encore plus vrai. faut s'en aller. le palpitant qui s'emporte pour lui, le cerveau qui s'éteint pour lui, aussi. la voiture est garée en bas et n'attend plus qu'elle. aussi qu'un tas de billets volés sous le matelas de ses adultes autrefois préférés. elle les aime, encore. même si déjà elle leur en veut de l'avoir laissé couler. encre qui tâche. faut s'en aller, tout quitter. dont celle qui lui a tout volé, même ce rêve inachevé: la plus jeune sur les planches est plus douée, éblouissante étoile. jae devient alors la filante. belle, mais si peu importante. faut s'en aller. oh. elle est déjà partie. 06 ; porte d'entrée, 02h27. trois jours que la fugue à commencée. trois jours, et là voilà de nouveau devant, hésitant à rentrer. sa main vient de poser sur la poignée. même si elle le sait très bien, qu'elle ne va pas la tourner. qu'elle ne peut pas s'avancer, revenir comme si de rien n'était. en soixante-douze heures, elle l'a déjà réalisé: que jae n'est pas partie jalouse, n'est pas partie énervée. non. simplement lasse, de ce que son quotidien était. blasée, de ce que l'avenir lui promettait. alors, elle avait signé, pour la grande aventure. faut qu'elle y retourne, qu'elle reparte. dans la voiture. 07 ; banquette arrière, 23h00. toute première fois. les cuisses qui s'écartent, des langues qui se la racontent, la main qui s'accroche au cuir inconfortable. aimer, à en perdre la raison. s'abandonner, pour croire qu'on à raison. dix-sept ans. deuxième semaine de fugue. première fois. ouais, bah à choisir elle aurait peut-être choisi que ce soit aussi la dernière. même si pour rien au monde, jae aurait échangé les tendres baisés échangés. bonheur contrefait. 08 ; un canapé, 21h48. son chéri. c'est lui qui lui a proposé. dit que c'était possible. qu'elle pouvait le faire. qu'elle devrait. lui qui l'a amené, en mettant du jazz dans la bagnole. disant qu'il l'aimait. que c'était rien. deux trois petits coups de rein, deux trois petits coups de rien. qu'ils en avaient besoin, tous les deux. ensemble. oui, trois fois rien. simplement un saut dont personne ne revient. indemne. l'affaire était faite. aaron, le nom qui toujours résonne. le premier encore une fois. et pas le dernier, encore une fois. avec son chéri, elle savait que c'était fini. que même contre son torse, endormi la nuit, elle retrouverait plus cet avant-goût du paradis. mais quelle était l'autre option? y en avait pas, voilà ce qu'elle avait compris. 09 ; le bus, 06h31. "hey. vous vous en doutez, c'est votre grand bébé. juste pour vous dire de pas vous en faire, je vais bien. très bien. je découvre le monde, je découvre la vie. vous me manquez parfois. j'espère que c'est pareil pour vous là-bas. moi je bouge souvent, je m'amuse. des petits boulots me permettent de pas avoir de souci. alors oui. vous en faites pas. tendres baisés, jane. ps: dites à sasha que j'ai vu un crocodile, un vrai. et que je l'embrasse." pas clichée, la demoiselle prend soin de ne pas laisser ses larmes glisser sur le papier. 10 ; toujours 666. se réveiller, sourde. se lever, lourde. avaler une pilule, légère. prendre une douche, claire. s'habiller, vaguement. marcher, lentement. vagabonder, éternellement. manger, rarement. s'ennuyer, souvent. rentrer, malheureusement. se préparer, habituellement. sortir, de nouveau. vagabonder, différemment. alpaguer les clients, souriante. sucer, prendre et donner, absente. se doucher, dégoûtante. se coucher, descente. | Prénom ; les échos d'un jane dans les oreilles. besoin de se cacher les yeux, pour oublier, pour aller mieux. alors ce sont les sens qui te guident, toi qui décide. jae. une lettre oubliée, laissée dans le passé.
Nom ; ouais mais justement. les petits papiers sont là pour tout te rappeler: wheeler. un nom de famille qui casse un cœur. une destinée gâchée. tu sais bien que jamais tu ne reverras ta sœur. non de nom.
Âge ; à quoi bon, à quoi bon. le temps est si court, si long. t'as oublié la date d'aujourd'hui, comme celle de demain. un sulfureux chemin que tes pas foulent depuis vingt-six futiles années. sans s'arrêter de r e s p i r e r.
Lieu de naissance ; la route en voiture qui t'en éloigne, les pouces en l'air et les sourires fiers. pour s'éloigner de chez soi, courir à l'aventure. la jeunesse t'étourdissait, tout autant que l'amour floutant les cassures. adieu minnesota. mais de tous les endroits, sérieusement? fallait que ta carcasse échoue à savannah.
Nationalité ; pur-souche, citoyenneté américaine des grands-parents jusqu'aux petites-filles. pas de mélange pour apaiser, pas de famille exotique à l'autre bout du fil. y a qu'en ton propre sein que tu peux te réfugier, là où tant de mains d'étrangers se sont déjà posées.
Origine ; aucune idée. t'avais pas la maturité d'y penser, la curiosité d'y songer. trop tard maintenant, plus de mère pour te raconter, plus de père pour te bassiner. gamine insolente, qui regrette maintenant de ne pas les avoir écouté. regardé. enlacé. de ce petit corps autrefois bien plus proche de la pureté. s o u i l l é e.
Statut ; statue. figée dans la solitude, car c'est bien la seule chose sur laquelle t'as toujours pu compter. statue de cire, qu'à couper de ses doigts de pierre les cordes des lyres. s i l e n c e.
Orientation sexuelle ; comme si ça allait changer quelque chose, à ton échelle. pinailler, n'est pas un luxe que tu daignes espérer. suffit d'un regard croisé, et l'autre aura tout gagné, mise à part de la monnaie. ton corps en pilote automatique, ton cœur qui n'attend plus de déclic. qu'a su toucher le fond autant pour les filles que pour les garçons. b i s e x u e l l e.
Emploi/étude ; t'es l'objet, t'es le fantasme. trophée sur le marché des usées paumées, toute prête pour les usagers. sur ta nudité on lance les billets, sur ton cul on met des fessées. pour eux, t'es pas l'humaine, t'es l'aubaine. t'es pas la plus belle, t'es purement sexuelle. pute, prostituée. ouais. mais au moins, tu es.
Caractère ; coucher de soleil, qui s'évapore, qui disparaît. secret, flou, véritablement vrai. couleurs constantes, presque barbantes. y a plus de lumière dans ta nuit, quand tout s'évanouit. sourire en coin, le calme avant et après la tempête, quand y a plus rien qui reste. bonbon sucrée, qui veut encore profiter d'être acidulé. un trouble troublée et troublant, qui dans le fond plus rien n'attend. sentiment de paix, même quand le monde se défait. un majeur prêt à être le symbole de son malheur, quel que soit l'objet de terreur. avant, que finalement ne vienne son heure. m o r t e.
Groupe ; BROKEN ⊹ poupée usée, qui même les yeux fermés ne sait plus rêver. Crédits ; tumblr. | interview Depuis combien de temps votre personnage est-il à Savannah ; des années. des poussières sur l'hémisphère. on la connaît bien, dans certains coins. ouais, ça doit faire maintenant cinq ans qu'elle traîne dans cette ville là, ayant perdu ce je ne sais quoi. Fait-il des choses illégales ou au contraire, est-il plutôt sage ; l'ange est démasqué. vendre son corps, n'est ce pas là un ridicule péché? y a pas de démon déguisé, pas de lézard. juste une enfant qui a arrêté d'y croire. A-t-il des penchants pour l'alcool ou la drogue ? les deux ? aucun ? ; des penchants, des descentes. la gorge bien accrochée, les veines un peu abîmées. l'argent, ça se dépense. et pas qu'à se remplir la panse. Qu'est-ce qu'on trouve sur sa table de nuit ; des rêves écrasés, des mégots encore allumés. des constellations de larmes séchés depuis longtemps, et tout un tas de médicament. pour dormir. sans vomir. Que pense-t-il des armes aux usa ; faut bien se protéger. la preuve est sous son matelas. pas chargée. S'il pouvait retourner dans le passé, que changerait-il ; tout et rien. le mythe de pouvoir tout changer s'est volatilisé: la boucle sera toujours bouclée. jae est peut-être exactement là elle devrait se trouver: toujours en train de tomber. Généralement, dans quels genres d'endroits traine-t-il ; dans le chaos. le bordel. les hotels. sa chambre à elle. les rues, les cafés. un endroit capable d'ingérer ses pensées, d'une seconde la libérer. elle est partout et nulle part, ombre des remparts. Il vit plutôt le jour ou la nuit ; dort le jour, meurt la nuit. des deux, elle survit. elle rit. rit à s'en décrocher les parois. vivre. non. attendre. non. se laisser aller. voilà ce qu'elle fait. S'il pouvait changer une chose chez lui, qu'est-ce que ce serait ; devenir transparente, invisible. se défaire de l'enveloppe physique, pour retrouver l'innocence magique. A-t-il des projets d'avenir ; projet et avenir, deux mots inconciliables. projet: ne pas tomber enceinte. avenir: malheureusement à venir. Décris ton personnage en deux ou trois phrases ; i n d e s c r i p t i b l e. i n d e s c r i p t i b l e. i n d e s c r i p t i b l e. trois phrases de ce mot. en attendant la rencontre, avec la brisée, celle aux reins usées. avec la sarcastique, fine critique. avec la sensuelle, la charmeuse, la dentelle. tâchée, encrée. pour mieux vous marquer, quand de ses lèvres vous recevez un baisé. | liens et si vous, vous m'en proposiez de beaux liens en fil de soir, couleur jasmin. homme (tranche d'âge au choix) ; le petit gay, celui qui vient parce qu'il y tient, peut-être à être comme les autres ou à se prouver quelque chose. alors, jae le regarde, lui et son air morose. les billets sont déjà échangés, la chambre d'hotel réservée. ils sont là, à se regarder. lui, qui fuit plus que tout son décolleté. alors, ça finit par la faire marrer. un peu. faudrait pas non plus déconner. et c'est comme ça, d'un rien, qu'au lieu de baiser ils ont discuté. qui sait, au point où ils en sont, ça peut pas les faire sombrer -même si la demoiselle rend pas la monnaie. femme (tranche d'âge au choix) ; douleur. douleur. douleur. deux gouttes d'eau. un miroir. impossible de démêler le vrai du faux, véritable lame de rasoir. l'inconnue lui ressemble, oui, tellement. du moins, de ce dont jae se souvient. du moins, sans que ce soit certain. mais ça se dégage, ça se propage. que la demoiselle ressemble terriblement à sa sœur, drôle de portrait qui lui tire le cœur. alors, elle veut l'aider, la protéger. à contrario de la petite qu'elle a abandonné. femme (tranche d'âge au choix) ; tous les sentiments négatifs pour elle sont ressentis. de la haine, à la jalousie. elle se rappelle, de ce sourire. sans savoir ou non si il était forcé, dès la première seconde la voilà qui la détestait. y a des choses qui s'expliquent pas. y a peut-être un peu d'attirance derrière. mais que leurs yeux se croisent, c'est surtout le goût amer. du pourquoi c'est jae qui doit être en enfer? | | hors-jeu obligatoire Prénom & Pseudo ; ArMoNiCa, jeanne. Âge ; - de 20 ans. Pays ou région/ville ; draw me like one of your french girl. Autre(s) compte(s) ; X. facultatif Tu fais quoi dans la vie ; j'étudie la vie. Ta phobie la plus étrange ; les pieds. T'as déjà volé quelque chose ? si oui, quoi ; ... un porte-clef dragon ball. Quel est le pire cadeau qu'on t'ai offert ; ... un dictionnaire. Raconte-nous une blague ; ... je peux pas en choisir qu'une! | - Spoiler:
- Code:
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<celeb>damaris goddrie</celeb> // <persob>@"jae wheeler"</persob> |
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