( halloween, bal du lycée )

bal d'halloween au lycée

topic commun ouvert à tous.

Pas le premier, ni le dernier, c'est que ça se fête à Savannah dans le lycée. Y'a tout qui y passe, la rentrée, Noël, la fin des cours aussi. Pourtant en octobre c'est Halloween qui s'inscrit sur le bout des lèvres, à coup de danses foireuses sur la piste aux milles décorations franchement kitsch - mais ça déplaît à personne dans le coin, ni aux élèves, ni aux enseignants qu'en profitent pour se serrer avec timidité dans les couloirs vides de l'établissement. A chaque cavalier s'accroche une cavalière, à chacun aussi sied un costume - du plus classique vampire au plus craignos des Jason, y'en a pour tous les goûts. Faux sang, faux yeux, fausses jambes coupées et musiques qui passent et repassent - pas de quoi péter les tympans - c'est qu'y'a quand même malgré tout pas de quoi trop s'emmerder. Paraît que quelqu'un aurait un peu arrosé le punch sous l'attention perdue des surveillants - ça changera pas tant que ça des autres fois.

à savoir ;
— réponses courtes préférées : 300 mots c'est largement suffisant
— pas d'ordre précis
— n'hésitez pas à @"tager" quand vous parlez d'un personnage en particulier

NB ; Si le topic est ouvert à tous, soyez logiques sous certains points, le bal reste quand même un minimum surveillé - et on laissera pas jojo le clodo se ramener izi pizi.

Bien évidemment si vous voulez ouvrir des topics en pv vous pouvez, faites à votre guise !

bal d'halloween au lycée

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c'est qu'il avait le choix sal, entre se laisser crever comme un rat mort entre deux parties de final fantasy et ramener son cul ici. c'est qu'il avait le choix. à bien y réfléchir, il aurait préféré la première - la sociabilisation c'est comme se bouffer un meuble dans le petit doigt de pied, ça fait un mal de chien. il aurait pu se prétexter malade, se dire mourant - mais il pouvait pas faire ça à @ruby holmes et la laisser tomber dans l'idée superbe de costumes en duo. faut dire que ça change aussi, l'a l'air plus propret avec son costume trois pièces, les manches de la chemise remontée, les quelques touches qui rappellent clairement les années 30. c'est que la base du bail c'était de la jouer à la bonnie & clyde, c'était sortir des classiques loups-garous, zombies, momies, c'était se la péter un peu, se la jouer mauvais hipsters qui se croient au-dessus de tout. autour ça bouge, autour ça cause, ça se marre aussi. il s'étire mollement, le chapeau qui pendouille dans sa main, l'odeur de clope qui s'incruste encore bien à ses fringues - seul constat c'est que la déco pue le chiqué, le made in china et la galère des parents d'élèves à faire tout bien, tout beau, et tout pseudo-flippant. y sourit. coup de coude vers @ruby holmes, sans foi ni loi, qui pèse sévère en bonnie.
- bah tu vois, j'pensais pas que c'était possible qu'ils se surpassent pour la déco, j'me suis tellement trompé que j'vois flou.
un temps.
- j'fous quoi ici. grimace de dépit, râler pour râler, foutu pour foutu autant plus faire le retour.

bal d'halloween au lycée

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ne pas vouloir fêter ça seule. ne pas aimer dans le fond, une chose aussi morbide. mais faire comme tout le monde, se laisser aller -porter par la vague des sourires. par la vague des rires et des bons souvenirs. cavaliers qui se donne, @isaac price qu'elle attend patiemment. grease, à chacun sa culture et ses références. vous deux, vous faite la paire -toi dans ton habit qui laisse entrevoir ta féminité à son apogée. assumée, certes. combattante et aimante, tu souris lorsque tu l'aperçois pour finalement pénétrer à l'intérieur de l'établissement. tu lui prends la main, naturellement comme le ferait sûrement olivia newton et john travolta. décoration qui fait faux bon, avec trop d'effort pour pouvoir sûrement être critiqué. dans le thème, oui. too much, aussi. et bien. c'est mignon. un sourire à ton acolyte, naturel. mythique. et c'est là que tu retrouves évidemment -bien saillant, @sal king, vers qui tu te diriges. salutation morne. que dalle. on dirait pas qu't'as fait des efforts. taquinerie, insulte à demi. amour vache qui fait pourrir l'herbe à tondre, putain. je suis contente que vous soyez là. sincérité, simple baiser sur la joue de @ruby holmes, qui enchante. un regard ailleurs, sans lâcher prise sur le jeune homme, un peu stressée (non avouée), de savoir que tout le monde se verra enchainé.

vis tes rêves ne rêve pas ta vie

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A n'en pas douter, il a carrément abusé sur la beuh avant de sortir. Quand on fume, au début ça va, le temps que ça fasse effet, le temps que ça monte, on se sent capable de déplacer des montagnes. Puis, lorsqu'il a vu l'heure, il a enjambé son vélo, et il a foncé à toute vitesse.
Avant même qu'il n'arrive, il en était certain : il était complètement défoncé. Clairement, pas de son ressort. Il a pas fait exprès, c'est sa mère, en le voyant en mode Grease, elle s'est dit qu'il fallait fêter ça. Halloween. Avec un gros joint. Bien sûr. Très mauvaise idée.
En arrivant devant Lucy, en lui tendant son bras, il en est certain, ça va pas aller. Ca ça va pas du tout aller, il a déjà la tête qui tourne, le sourire facile. Il a envie de la prendre dans ses bras, de danser avec elle, de la prendre dans ses bras encore, de lui dire qu'il l'aime. Mais rien de tout ça, il reste sage, la regarde avec un sourire sur le visage. Il trouve le moyen de glisser un " T'es beaucoup trop canon." Les chaussures ça ... Ils ont fait six friperies avant de trouver les bonnes pompes, de mules rouges à talon. Il fera une fixette dessus, il en est certain. Même son brushing est parfait. Alors qu'ils entrent, ils repèrent tout de suite Ruby, plus belle que toujours, et Sal.
Isaac n'entend pas ce qu'il se dit, il regarde simplement Sal, regarde ses joues, ses yeux tristes, ses lèvres retroussées en une mine déconfite. Pourquoi t'es triste Sal ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Il réfléchit pas vraiment, il s'approche de lui, passe les mains dans sa nuque,
Il colle ses lèvres au sienne, lui vole un baiser qui, dans son esprit, dure des années. En réalité simplement deux secondes, peut-être trois, de quoi le sonner un peu, et alors qu'il se recule, il sourit. " Ca va mieux ?" Ouai, sans doute. Il attend pas vraiment de réponse, la chanson qui passe, c'est Grase. Il prend la main de Lucy." C'est à nouuus !" Et il l'entraine.

Qu’est-ce que tu fous là ? « on s’fait piquer sa meuf par un emo ? » tu tournes la tête vers ces débiles qui rigolent, qui s’poussent, han t’es trop drôle frère, Ruby est avec Sal donc. ça se tapent dans la main, déguisements plus réussis que le tien, quelques traces de faux sang sur les joues, l’coin de la bouche, ta mère a trouvé sympa de te colorier les yeux en noir. Puis t’as un balai aussi. Tu sais pas à quoi t’es censé ressemblé. La bande d’attardés entrent dans l’gymnase où y’a les néons en mouvement qui viennent s’montrer aux fenêtres, la musique que t’entend déjà de là. Tu te vois déjà attendre sur les gradins que les heures passent. Tu sais pas où ils sont tes amis, sûrement à l’intérieur. T’as dit que tu venais, t’as promis, un peu obligé. T’aurais pas dû. Tu sais pas ce que tu fous là. Alors t’es pas pressé de rentrer toi, tu pars chercher ton paquet de cigarettes dans ta poche de veste, la clope que tu fais glisser à tes lèvres, contre une voiture. Y’a les lycéens impatients qui se pressent à l’entrée, t'essaies de deviner leurs costumes mais t'as pas toutes les références, y'a des zombies, y'a des vampires. Tu restes un peu caché dans l’obscurité du parking pas éclairé, regardant le défilé, tirant une première taffe. Au pire, peut-être qu’ils t’ont oublié et qu’ils verront même pas que t’as pas tenu ta promesse ? Ton regard se pose sur un autre qui trouve la contre soirée sur le parking plutôt chouette comme idée, assis sur le trottoir, clope ou joint aux lèvres, tu vois pas d’où tu es. @Allen Cox. Vos regards se croisent.
Bah tu rentres pas ? Que tes yeux semblent lui demander.
Apparement non, qu’il semble te répondre.
Apparement deux à ne pas être décidés à bouger de là.

bal d'halloween au lycée

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M’sieur Pryce !

Il a à peine le temps de tourner la tête, entrevoit juste la silhouette d’un étudiant qui s’effondre dans le parterre de fleurs à côté de lui. C’est sûrement la première fois qu’il sourit vraiment depuis deux mois, enveloppé de sa fumée de cigarette, l’air froid du début de soirée qui lui fait pincer les lèvres. Clope. Rien d’illicite. Rien depuis deux mois. L’esprit plus lucide qu’il ne l’a jamais été, sûrement, plus cynique aussi, c’est ce qu’il se dit lorsqu’un rire lui échappe en voyant le gamin tenter de se relever, sans succès. D’une pichenette du doigt il envoie la clope par terre, l’écrase négligemment avant de remettre son masque de Star Lord. Peut-être que c’est pour ça qu’il a répondu présent lorsqu’ils ont demandé quels profs voulaient chaperonner la soirée. Peut-être qu’il avait envie de retrouver un bout d’enfance, d’insouciance, un frisson différent de ceux que lui provoquent la coke, l’héro, un sursaut pastel dans une réalité trop grise. Une dernière soirée avant de retourner se mettre la tête à l’envers, ramasser ses souvenirs pour les jeter en pâture à un jury qui n’aura d’autre volonté que de le mettre à genoux.
C’est ça quand on revêt la double casquette de victime et de coupable.

Une soirée, c’est tout ce qu’il faut. Une soirée avec des gosses, des enceintes qui crachent des basses à en soulever le cœur, et du punch sans alcool. Ou pas. Suffit d’un coup d’œil à la piste de danse pour comprendre que la boisson tous publics a bénéficié d’un petit arrangement en coulisses. Sourire, grand comme un soleil. C’est pas lui qui va faire la morale. Pas lui qui va réprimander non plus. Non, lui il est là pour caler son dos contre un mur, croiser les bras sur son torse. Veiller à ce qu’il utilisent des capotes si les choses deviennent vraiment folles. Mazel tov.

bal d'halloween au lycée

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Bal d’Halloween une tradition qui s’accroche un peu trop depuis les années, comme un jeu avec Sal, au costume le plus aiguisé, que personne ne comprendra vraiment, comme cette fois en Sid & Nancy le mascara qui coule sous les yeux, quoi de mieux que des drogués pour mettre l’ambiance au lycée. Cette fois c’est encore le cas, duo morbidement célèbre, Bonnie&Clyde, l’arme factice abandonnée à l’entrée car on leur refuse le droit, de mauvais goût il parait alors que Ruby écrase sa cigarette sous ses talons, ajuste son béret pour cacher son air contrit. Ils se sont donnés rendez-vous toute la bande plus ou moins là, qui se retrouve sous les néons aux lueurs oranges dégueulasses, les toiles d’araignées qui pendouillent au plafond pour donner un effet de style. @Sal King qui râle, comme à son habitude, et ça tire un sourire sans pitié sur les lèvres de Ruby, le punch épicé par ses soins pendant que personne ne regardait, prétendre d’aller aux toilettes et vider la flasque demandé à jade avant de partir. Y a @Lucy Warren qui apparait aux bras d’@Isaac Price, le duo en Grease, ça lui donne presque envie de ricaner si son cœur manquait pas un battement devant Lucy trop femme dans sa tenue noire. « Hey » qu’elle lance aux deux arrivants, les yeux qui se perdent au loin, chercher Ariel qui n’est pas encore là, elle s’en veut un peu de lui avoir fait faux bond mais ne voulait pas non plus délaisser son duo traditionnel. « Vous êtes canons » qu’elle marmonne alors qu’Isaac se rapproche un peu de Sal, Ruby qui fronce les sourcils quand elle observe la scène, pas un mot qui lui échappe, et déjà qu’Isaac et Lucy sont loin quand la musique démarre. « J’ai loupé un truc ? » alors qu’elle se rapproche un peu plus de son cavalier, sourire inquisiteur sur le visage. Tu t’en sortiras pas comme ça. La main qui attrape celle de Sal alors qu’elle le tire vers le punch, lui tend un verre, les yeux brillants. « Goûte, ça te changera les idées tu vas voir, ça t’aideras à supporter les citrouilles à paillettes» promis juré, c’est Jade qui a donné l’idée. Il devinera surement. Elle s’apprête à continuer sur sa lancée quand ses yeux se posent sur le professeur adossé non loin, regard acéré elle lui fait signe de la main. « Monsieur Pryce ! Vous le trouvez comment le punch ? » qu’elle gueule par-dessus la musique à @Casper Pryce un brin de défi dans la voix.

bal d'halloween au lycée

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y'a tout qui va trop vite d'un coup, trop d'informations à prendre en compte et trop peu de temps - entre l'arrivée en fanfare du duo grease, les salutations et ce qui s'abat sur sa bouche. ce qui s'abat sur sa bouche, c'est celle d'@isaac price et elle pue la beuh, elle a le goût aussi, froncement de sourcils, il a même pas le temps de réagir qu'il tire une grimace dépitée, dégage les restes du joint sur ses lèvres avec la paume de sa paluche. il a duré quand même. le coeur qui crépite, palpite, il fait pas gaffe à ceux qui causent autour - ce sera pas la première fois que tous se chient mutuellement dans le dos de toute manière.
- mais putain ? mais merde mais ? mais ?
puis forcément y'a @ruby holmes qu'en rajoute une couche, qui l'embarque pour boire le punch - y se doute clairement que c'est pas anodin qu'elle vienne lui mettre le pif dedans.
- t'as rien loupé du tout, il est juste complètement high. oeillade vers @isaac price qui se trimballe blondie @lucy warren. y'a bien qu'eux pour se bouger là-dessus - lui il sait déjà que même avec tous les efforts du monde, il pourra pas se donner en spectacle, l'est assez grand, les gens le remarque assez de toute façon. soupir, verre entre les doigts, première gorgée - y jauge les alentours, y'a un type qu'a l'air de faire encore plus la gueule que lui (@jordan dubois) un poil flippant avec son costume tout droit sorti de saw, y se demande qui il va bien buter à la fin de la soirée. puis y'a @casper pryce qui fanfaronne pas des masses, avec @ruby holmes qui lui colle au train - ou qui veut du moins, parce qu'elle reste à côté de lui. il la choperait bien par la main pour lui dire d'arrêter ses conneries - ou se foutre de sa gueule. en attendant y'a @ariel walker qui manque à l'appel - une main dans les poches, quelques mèches lui tombent sur la face, son chignon se défait à mesure que les minutes passent.

- tu cherches vraiment la merde, j'me dédouane de tout. tout bas pour @ruby holmes, il lui pince le bras pour en rajouter une couche, s'adosse à son tour au mur - deuxième gorgée.

bal d'halloween au lycée

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La vérité c’est qu’il est bien heureux de porter un masque pour qu’on ne comprenne pas qu’il est hilare, que l’idée voir des gosses se murger au rhum arrangé le contente d’une façon presque obscène. Les effluves d’alcool ne le dérangent pas vraiment, Casper, trop baigné dans les excès depuis des années pour vraiment s’alarmer quand une bande d’adolescent décide de prendre la tangente. Bonnie & Clyde, il reconnaît vite et ça lui plait, le sourire qui grandit au fil des secondes quand il voit @ruby holmes se diriger vers lui, l’interpeller avec toute la gouaille qu’il lui connaît, le béret vissé sur la tête comme si elle prenait son rôle beaucoup trop à cœur. A sa question il hausse les épaules, attrape négligemment un verre à proximité, fait comme s’il le sentait, le repose comme s’il était dégouté, expression facile à décoder malgré le masque qui lui cache le visage. Pitre à défaut de vraiment aimer vivre, dernièrement. Pas responsable du tout, jamais. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer. Alors il se décroche du mur et mime de l’index et du pouce une fermeture éclair qu’il ferait glisser au niveau de ses lèvres. Impossible de communiquer autrement avec ce truc sur la tronche. Et si on lui demande pour quelle raison il a tout laissé faire, il dira qu’il n’avait pas compris que c’était alcoolisé, qu’il était juste là pour voir si aucun gamin ne déconnait, n’avait amené d’arme pour jouer aux gangsters.
En parlant d’armes, ça lui fait penser que l’assortiment @ruby holmes/@sal king manque d’un accessoire. Nonchalamment, il colle son index et son majeur gauche, mime une fusillade en direction de Ruby. Ecarte ensuite les paumes l’air de lui dire « putain, il est où ton flingue ? » C’est le genre de blague qui peut potentiellement très mal tourner. Peut-être qu’il le sait.

bal d'halloween au lycée

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Elle porte une robe de princesse, enfin si les princesses portaient des robes faites de chutes de vieux rideaux rouges qui sentent un peu la poussière. Elle a aussi trouvé de la dentelle noire au grenier et collé ça — littéralement, à la super glue — à des endroits plus ou moins appropriés. Elle s'est aussi collé deux doigts au passage mais on va dire que ça fait partie du costume, c'est la rigidité cadavérique qui commence, sûrement. Parce qu'elle a aussi un trou rouge à la tempe et du faux sang qui dégouline jusque dans son cou de matrone sudiste assassinée ou suicidée, elle a pas décidé.

Elle se trouve belle quand elle déambule en ville dans son rideau, mais elle est un peu seule. Et puis elle arrive devant le lycée où sont amassés plein de jeunes déguisés, à croire qu'elle a été attirée par la lumière comme un papillon de nuit. Elle scrute, elle scrute, jusqu'à trouver deux gamins sans cavalière sur le parking ( @Allen Cox @Ariel Walker ). Des tickets d'entrée. Elle approche comme si elle y avait été invitée, prête à négocier s'il le faut, un petit sourire d'illuminée sur le visage. « Salut. » Elle attend pas longtemps la réponse, les enfants sont malpolis de toute façon. « Y en a pas un de vous qui voudrait m'emmener danser ? J'ai perdu mon plus one. » Elle observe le brun frisé d'un œil expert. « Oh, t'es un sorcier vampire, c'est original j'aime bien. » Un peu de flatterie, ça fait pas de mal, elle s'y connaît en affaires hé. Elle fouille dans sa robe, ignorant le son que fait son bracelet en cognant contre une petite bouteille de vodka planquée dans une des nombreuses poches cousues à l'intérieur. « Vous en voulez ? » elle ajoute en tendant un paquet de bonbons, dents de vampire, citrouilles et fantômes pour l'occasion.

bal d'halloween au lycée

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Fête d’halloween, fête de Noël, fête du slip, c’était toujours le même schéma, le même scenario. Pas encore vingt ans et c’était comme si tu avais déjà tout vu tout entendu. Sauf qu’en l’occurrence, la déco d’Halloween du lycée ça faisait des années que tu la voyais, à force qu’ils la ressortent. Pareil pour la vieille compile qui allait des Backstreet Boys à Mickael Jackson, forcément. T’étais pas encore vraiment dans l’enceinte du lycée que t’entendais déjà Thriller tourner. Chaud.
Te posant un instant sur le bord du trottoir, tu te sortis de quoi rendre la musique plus sympa, posant la feuille ocb sur ton genou pendant que tu posais soigneusement le tabac en ligne. Puis d’un geste machinal, tu vins chauffer la barrette de shit avant de l’effriter au-dessus de la préparation.
T’étais pas encore certain de rester de toute manière, t’allais voir ce qu’il y avait à grailler puis t’irais faire un tour ailleurs. T’as pas fait de gros efforts pour le déguisement, à peine un bandana tête de mort cachant le bas de ton visage, ça ferait l’affaire. T’étais déjà bien assez affreux comme ça avec ta gueule fracassée et le cercle noir autour de ton œil droit. Putain de flic de merde. De toute manière, personne ne t’attendait vraiment ce soir. Mine de rien, il y avait du passage devant le gymnase ! T’étais pas comme eux, à retrouver ta bande d’amis pour t’amuser. En fait, t’étais même plutôt un solitaire. T’étais comme un jeune loup à roder sur les territoires des autres avant de repartir vers d’autres terres, sans un regard en arrière, sans l’ombre d’un regret non-plus. A croire que t’étais pas monté à l’endroit, mal-conçu de naissance peut-être même !
Tu n’étais pourtant pas le seul. Y’avait l’autre gars-là, Ariel qui squattait dehors, peu décidé à entrer. Lui non plus, il n’était pas doué avec le monde, le genre à rester dans son coin et regarder le monde tourner sans lui. D’ailleurs pourquoi restait-il planté là à te regarder bête ? Levant les deux mains devant toi l’air de dire « Quoi ? » avant de finalement agiter le joint. C’est ça qu’il veut ? Bah qu’il vienne alors, tu faisais pas livraison à domicile. « Bah viens alors si t’en veux ! » finis-tu par dire pour qu’il percute.
Ariel n’eut pourtant pas vraiment le temps d’ouvrir la bouche qu’une jolie blonde vint vous rejoindre. Merde c’était quoi son nom déjà ? D’ailleurs, tu n’étais même pas sûr l’avoir déjà vue en fait. « T’es qui toi ? » questionnais-tu en levant le nez vers elle avant d’échanger un regard avec Ariel. « Hey la fille veut danser, saisis ta chance frère ! » ricanais-tu en portant le koint aux lèvres pour en tirer une taffe avant de le tendre vers elle et aller récupérer une poignée de bombecks puisque c'était si gentiment proposé. « Pour de vrai, t’es pas du lycée, si ? »

@Ariel Walker @Nicola Paulsen

A un moment faudra bien que tu rentres à l’intérieur, affronter la musique beaucoup trop élevée, les lumières qui t’arriveront en pleine gueule, et tout le petit gang trop enjaillé à l’idée de… En fait tu sais pas trop ce qui est grave cool au bal. Faut danser, faut être entourer pour pas être moquer, faut affronter les regards, bref que des corvées. Tu te trouves une excuse pour trainer du pieds, prendre le temps pour une clope, puis tiens y’a @Allen Cox. Quel hasard. Et si tu le regardais bizarrement ? Super idée pour engager la conversation ! Il te propose son joint et tu flippes, tu arques un sourcil, genre pour de vrai ? t’as jamais gouté ça toi, c’est un peu comme une première fois. Tu sais pas quoi faire. Accepter ? Pas accepter ? Trop lent, y’a une blonde (@Nicola Paulsen) qu’apparait de nulle part, qui s’impose sans détour, même pas l’temps de savoir qui sait mais t’es pas sûr qu’elle fasse partie du lycée. Tu fronces les sourcils, et son compliment t’y crois qu’à moitié. Un sorcier vampire ouais… C’pas fou comme idée, c’pas original du tout. T’as presque envie de l'envoyer chier mais t’es pas sûr d’être crédible, puis tu te dégonfles assez vite. A la proposition d’Allen tu arques un sourcil et puis t'as soudainement la boule au ventre, « pourquoi moi ? », il est libre aussi apparement.
L’argument qui te convainc rapidement faut dire c’est la bouteille de vodka qui pointe le bout de son goulot, elle est vite volée par Allen, et les deux, ils ont l’air tellement à l’aise, tellement cool, que lorsqu’il lui tend son joint pour qu’elle le fume, tu lui piques sans rien dire, l’apporte à tes lèvres comme si tu t’y connaissais, ta clope que tu laisses tomber par terre, tu tires, peut-être un peu trop, l’gout est différent et t’es pas sûr de gérer les effets. Mais au moins t’as fait un geste cool. Enfin, tu crois. Peut-être pas. Tu lui repasses le joint comme ci tout était normal, que t’avais déjà fumer ça un paquet de fois. « Bah vas y ouvre la », un coup de menton vers la bouteille qui passe pas assez vite entre les mains à ton avis. Joint et vodka, c’est pas un bon coktail mais au moins, tu vivras peut-être un peu mieux la soirée. Tu lèves le regard vers la blonde en attendant qu’elle réponde aux questions d’Allen, qu’elle attende pas que tu lui adresses quelques mots, t’es tellement tendu que t’es même pas sûr de lui dire merci pour la bouteille. Puis ça fait plus cool de rien dire, ça fait mystérieux. Genre. Tu prends la bouteille après Allen pour boire une gorgée, comme si ça pouvait te donner une dose de confiance et de virilité.

bal d'halloween au lycée

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Y a quelque chose de mélancolique chez Sal ce soir. Ou peut être que c’est toujours le cas, juste le décors qui fait ressortir les choses, l’incompréhension sur son visage quand Isaac passe en coup de vent, Lucy et lui qui se trémoussent sur Grease, Ariel qui manque à l’appel, le monde qui continue de tourner malgré les trous dans le ventre. Elle ferme les yeux pour une soirée Ruby, égoïste bout de fille qui veut juste oublier tout le reste, s’amuser, foutre la merde comme un peu toujours, surement beaucoup plus ce soir, voir les langues se délier au fur et à mesure que l’alcool entrera dans les veines. « Bien sur que je cherche la merde, trick or treat n’oublie pas » qu’elle murmure à l’oreille de son cavalier, farfadet humanisé pour une soirée, elle portera la bonne humeur pour deux. Verre à elle dans ses mains, elle boit une première gorgée, puis une deuxième, alors que son attention se perd vers Casper, le sourire qui s’agrandit quand elle le voit porter la main à ses lèvres, lui faire comprendre qu’il ne dira rien. Bien sur qu’il ne dira rien. Rien qu’un soir, faire une trêve, clin d’œil qu’elle lui envoie en retour. Tu fous quoi Ruby.
Casper toujours, Casper qui semble lui demander où est le reste de son costume, le flingue la mitraillette, l’arme emblématique du duo. Ca lui arrache un rire alors qu’elle porte de nouveau son verre à ses lèvres, hausse les épaules pour lui faire comprendre que ça ne venait pas d’elle. Si seulement elle avait pu. Mais non. Non. C’est évident. Eviter de mimer un massacre dans un lycée, pour garder le bon goût de l’évènement. « Je suppose que même avec trois ou quatre verres dans le sang tu voudras pas danser » qu’elle demande à Sal en soupirant. Non pas qu’elle-même veuille danser clairement. Mais c’est juste pour s’assurer. « Tu pense qu’ils vont se pecho ? » qu’elle continue, le rire tout prêt, quand elle regarde Isaac et Lucy, brin d’amertume dans la voix. « J’veux dire ils sont bien parti là » drame adolescent, pas besoin de plus pour foutre du bordel dans une bande, elle serre les dents.

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« T’es qui toi ? » Malpoli le garçon (@Allen Cox). Elle fait une mine outrée, mais outrée façon marquise donc un peu classe quand même. « Hey la fille veut danser, saisis ta chance frère ! » Clairement ça marche pas, on la respecte pas trop. Mais le garçon lui offre un joint, ça c'est plutôt galant (non ?) et elle se dit que ça vaut un peu plus que des bonbons. Alors de sa main libre elle sort de sa poche la petite bouteille de vodka qu'elle propose à qui veut, et elle s'apprête à tirer sur le joint quand l'autre garçon (@Ariel Walker) le lui arrache d'entre les doigts. Elle a pas tout compris à ce qui vient de se passer, en tout cas elle a plus rien d'autre que ses bonbons dans les mains. Le brun a l'air déterminé à se défoncer ce soir, et à ne pas lui adresser la parole apparemment. « Pourquoi moi ? » qu'il demande au crâne rasé, à croire que l'emmener danser serait la pire des corvées. Elle pourrait être vexée, à la place ça la fait éclater de rire avec beaucoup trop d'enthousiasme pour ne pas être un brin terrifiant. Quand elle a repris son souffle elle chipe le joint pour avoir droit à sa bouffée cette fois, et le redonne au premier. Le sourire jusqu'aux oreilles déjà.
« Non, OK, je suis pas du lycée. Je suis une femme bafouée, vous voyez. » Elle les regarde chacun à leur tour et désigne sa tempe dégoulinante de faux sang. « Mon copain m'aaa... trompée. C'est un prof ici. Je viens me venger, mais faut que quelqu'un me fasse entrer, » elle explique d'un ton de conspiratrice. Bien sûr qu'elle a tout inventé, c'est plus drôle comme ça. « Je vous laisse tranquille après si vous voulez, je vous laisse même la bouteille, j'm'en fiche. » Ou autre chose, elle est ouverte à la négociation.

bal d'halloween au lycée

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tout se passe bien vite. trop vite, même. retrouvailles rapides qui s'animent d'un baiser. scène qui fait rire, jamais choquée. blondeur qui s'anime sous la rapidité d'@isaac price. c'est à nous qu'il affirme et la musique ne fait que confirmer. t'es mains ne le lâchent pas, t'es pas suivent les siens, entraînée, effrénée par l'entrain. tu ne penses pas que sal aurait aimé danser avec toi ? (@sal king) un petit rire moqueur par ce que ton compagnon venait de faire, sans vraiment comprendre quoi que se soit. dans l'abstrait, ton visage se rapproche du siens, ta tête dans son cou. un souffle. tu n'étais pas obligé de venir fumé comme un jambon. sans aucune rancune, juste amusement, désespoir aussi, un peu. mais la scène est à vous deux et sans jamais prétendre lui en vouloir de quoi que se soit, vous faites ce qu'un roi et reine se doivent de donner devant le peuple.

bal d'halloween au lycée

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Tu ne t’emmerdais pas à faire genre t’étais gentil et bien élevé, t’étais une vraie petite brute dans ta manière d’être, pas nécessairement méchant mais il n’existait aucun filtre entre tes pensées et tes mots. Puis pourquoi tourner autour du pot quand tu pouvais poser directement les questions qui t’intéressaient ? Alors, c’était qui cette gonzesse sortie de nulle part ? T’avais échangé un regard interrogateur avec Ariel mais le brun ne t’était d’aucun secours.
Rien que son air outré en valait le coup. La panique dans le regard d’Ariel à ta suggestion n’était pas mieux et ça te fit rire, tirant sur ton joint avant de le tendre à la blonde d’un haussement d’épaule. « Il est timide, faut le bousculer un peu, hein Ariel ! » te moquais-tu sur le ton de la conversation, heureusement elle ne semblait pas chiante comme nenette, à rire de la situation plutôt que mal le prendre.
Te saisissant de la bouteille offerte en échange, t’en avalais une gorgée non sans jeter un coup d’œil sur Ariel qui se creusait les joues, les lèvres autour du joint. Ok. Echangeant rapidement votre petit butin entre vous, tu tournais à nouveau le regard sur elle, curieux et bien vite, elle t’expliqua. « Une femme quoi ? » répétais-tu sans vraiment être entendu puisqu’elle continuait son histoire avec un prof qui l’aurait trompée, ça te fit hausser des épaules. Sérieux ? Tu ne savais pas si c’était vrai ou non mais ça t’étais égal, rien qu’à l’idée de faire entrer une inconnue, c’était OK pour toi. T’avais pas besoin de bonne raison pour le faire d’ailleurs. « Ah ouais, tu vas faire un scandale ? Et c’est lequel ? J’veux tout savoir moi ! » fis-tu en posant ta main dans ta paume, accoudé sur ton genou. Une vraie commère. « Non mais t’inquiète, on finit ça et on rentre. Ariel va t’faire tourner comme une princesse Disney ça va être bien » décidais-tu d’un sourire tranquille, tirant à nouveau sur le joint avant de le lever en l’air pour le leur donner. « C’est quoi ton nom ce soir ? Moi c’est Allen et lui Ariel du coup »

@Ariel Walker @Nicola Paulsen

vis tes rêves ne rêve pas ta vie

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Les lèvres de Sal, il s'en souvient à la perfection. Faut dire qu'il a pas embrassé grand monde... Mais que lui là, il a voulu testé un truc au milieu des vacances, avec lui. Voir un peu si, au fond, c'est aussi facile avec un mec qu'avec une fille. Alors Isaac, dans sa folie étrange, ne fait que reproduire ce qu'on lui a appris, et ensuite, pour combler un malaise qu'il ne sent pas du tout, entraine sa Sandy (@Lucy Warren) sur la piste de danse.
Il a les mains sur les hanches, il sourit, enchaine les pas de danse en mot twist, en faisant mine, soudainement, qu'Elvis Presley a toujours été son idole. Il la voit se rapprocher de lui, ses mains se glissent dans son dos. Elle passe son bouche près de son cou, glisse une phrase qui le fait exploser de rire. Il se rapproche, à son oreille il répond : " C'est l'odeur, c'est ça ?" Hm, ça et le baiser volé sans doute. Il réfléchit pas vraiment, alors que ses mains se glissent sur ses hanches, il embrasse sa nuque, distraitement... Il se sent pousser des ailes, et elle, elle sent bon, et elle, elle est là. Pas comme d'autres, elle est accessible, dans ses bras, sa nuque à portée de lèvres.

T’es limite à bouder. T’es pas timide. Non, jamais. T’es pas très bavard, c’est tout, tiens t’es tellement cool même que tu lui piques le joint, grilles quelques neurones, sacrifiés pour une crédibilité qui tient pas la route avec ton maquillage, avec ton assurance inexistante, juste l’impatience que le liquide alcoolique vienne noyer ta trachée. Peut-être qu’après un shot ou deux, t’arriveras à aligner deux mots. Ils rigolent tous les deux, tu suis pas le mouvement, pas assez détendu pour te foutre de ta propre gueule, mais t'es pas vexé plus que ça. Tu le montres juste pas, passes simplement le joint.
L’inconnue qui raconte sa vie, ton regard qui suit ses doigts pointés sur sa tempe maquillée (bien mieux que toi), Allen qui te passe la bouteille et tu traines pas, ça c’est pas une première fois, tu paraitras moins ridicule, tu apportes le goulot à tes lèvres gercées, en prend deux gorgées avant de faire tourner. Main sur la bouche quand t’avales. Wow. T’as l’impression que ça fait une éternité que tu t’es pas bourré la gueule, soudainement ça t’manque, soudainement t’as hâte de l’être. Ça te dérange pas d’gueuler, d’faire des doigts levées quand l’cœur est noyé. L’histoire de la princesse, tu t’en fiches pas mal, qu’elle rentre ou non, t’y verras pas de différence, tu vois juste pas pourquoi c’est toi qui devrait avoir l’intrus à ton bras. Sûrement qu’Allen fait ça juste pour t’embêter, parce que ça doit sûrement se voir qu’les filles tu les as pas souvent à tes pieds. Elle veut faire un scandale l’inconnue, et t’es pas aussi excité que l’autre. C'est pas tes histoires, t'y fous pas tes pieds toi. Tu arques un sourcil quand Allen fait des plans sur la comète, « wesh abuse pas, j'ai une gueule à danser moi sérieux ? », la réponse est non. Tu reprends le joint. Deuxième essai. Tu poses tes yeux claires sur elle, lui tends le joint, tu hausses les épaules pour lui dire que toi ça te va, tu la fais entrer mais qu’elle s’attende pas à ce que tu la fasses danser. Rien que pour elle, c’est pas la classe d’avoir le paumé en cavalier alors de toute façon, t’es certain qu’elle en a pas l’envie. Allen te présente, et tu lui donnes un sourire plutôt forcé pour accompagner, « salut », que d’enthousiasme ! « Ton cavalier du coup », petite révérence à l'arrache, juste ta main qui bouge dans l'air, et ta tête qui s'baisse. Un peu mieux.

@Allen Cox, @Nicola Paulsen

bal d'halloween au lycée

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Pas besoin d'insister plus que ça, finalement. Y a même pas besoin qu'ils la croient, tout ce qui compte c'est qu'ils soient assez intéressés pour lui accorder cinq minutes. Elle aurait fait un bon témoin de Jehovah. « Bafouée, ça veut dire que je vais faire un scandale oui. » Elle omet de répondre à la question. Si elle invente un nom pour son amant prof et que le type existe ce sera compliqué — s'il existe pas aussi mais moins, les deux garçons pourraient juste ne pas le connaître. À la place elle pouffe quand le crâne rasé promet qu'Ariel la fera tourner comme une princesse, ça ça lui plairait bien, c'est pour ça qu'elle a mis une robe qui tourne et tout. « Moi c'est Nico... letta. » Ça fait princesse ça ? Pas sûr, mais sûrement plus que Nicola. Elle sait pas trop, Daddy-O l'appelle sa princesse lui mais il est pas très objectif.

Elle sourit à Ariel. « Ta cavalière, » elle dit en soulevant les côtés de sa robe, et puis elle lui tend son bras et se retourne vers Allen, l'autre main tendue aussi. « T'es mon cavalier aussi ? Oh faut cacher ça. » Elle récupère la bouteille de vodka et la recolle dans la poche bien cachée sous ses jupons-rideaux. « C'est qui le prof le plus canon ici vous croyez ? » elle ajoute sur le ton de la conversation.

@Ariel Walker, @Allen Cox

bal d'halloween au lycée

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Ça t’amuses cette situation, entre la blonde sortie de nulle part que rien ne semblait perturber et Ariel qui n’en pouvait plus d’être mis sous les feux des projecteurs. Tu le faisais un peu exprès mais ça n’allait pas le tuer de se lâcher un peu, au pire il ne la verrait plus jamais et ensuite ? Avec un peu de chance, le joint l’aiderait à se détendre, ça où la vodka de la princesse. Faisant tourner joint, alcool et bonbons, t’étais bien toi. A l’aise alors que tu souris d’un air entendu à Ariel. « Complètement ! » confirmais-tu avant de te tourner vers elle « Hein ? ».
Toi de toute manière, tu savais déjà que vous alliez sagement faire ce qu’elle vous demandait, l’idée qu’elle fasse scandale ne te faisait pas peur du tout, bien au contraire tu étais très pressé de voir. Faisant le tour des présentations, tu la regardais d’un drôle d’air alors qu’elle hésitait sur son prénom. Qu’importe, elle pouvait qui elle voulait. Tu laissais d’ailleurs un large sourire étirer tes lèvres alors qu’ils semblaient enfin s’accepter et quand tu disais « ils », tu sous-entendais Ariel. Toi, t’étais moins difficile que lui, à sa question tu hochais du menton en récupérant le joint, tirant une dernière latte avant de l’éteindre contre le bitume et le fourrer dans ton paquet de clopes. Ceci fait, tu vins prendre sa main puis finalement passer le bras par-dessus son épaule, bien moins gêné que ton camarade de classe. « Bah ouais, j’tiens pas la chandelle » fis-tu en suivant la princesse vers le gymnase. « La prof de geo mais j’pense pas que c’est ton kink. Elle a l’air moelleuse de partout et en même temps, super pete-sec. J’adore » racontais-tu sans gêne. Plus d’une fois tu avais décroché du cours, le stylo entre les dents à suivre du regard les formes généreuses sous son pull cashmere.
Pénétrant finalement dans la salle des fêtes décorée pour l’occasion, tu entraînais tout naturellement ta joyeuse compagnie vers la foule, prêt à tenir tes promesses.

@Ariel Walker @Nicola Paulsen

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