Giant steps are what you take walking on the moon. I hope my legs don't break walking on the moon. Feet they hardly touch the ground walking on the moon. My feet don't hardly make no sound walking on, walking on the moon.
ÂGE ⟩ 24 ans. LIEU DE NAISSANCE ⟩ savannah. ORIGINES ⟩ américaine par sa mère, afro-américaine par son père. CLASSE SOCIALE ⟩ moyenne. EMPLOI/OCCUPATION ⟩ flic, elle ne brille pas dans le métier. ORIENTATION SEXUELLE ⟩ hétérosexuelle. STATUT CIVIL ⟩ célibataire, cœur pris.
impulsive ; impatiente ; colérique ; râleuse ; ingérable ; pessimiste ; jure parfois comme un charretier ; garçon manqué ; protectrice ; fière ; peu bavarde ; en retrait ; sarcastique ; facilement exaspérée ; blasée ; pas franchement délicate ; farouche ; indépendante ; directe ; pudique ; lunatique ; perspicace ; fausse calme.
01 ; le père, unique famille. jo n'a rien su d’autre sur sa mère que ce que le paternel lui a dit. elle est partie après sa naissance, enfant non désirée. jamin lui a donné la vie mais n’a pas voulu en faire partie : elle a tout quitté sans se retourner. pas d’explication fournie à david cooper, jeune flic qui ne se voit pas, lui aussi, abandonner sa gamine. il l’élève seul et met un point d’honneur à ce que personne n’ait la possibilité, un jour ou l’autre, d’emmerder jo et de s’en tirer à bon compte. dès qu’elle peut, il l’inscrit dans un cours d’autodéfense et d’aucun pourrait vous dire que malgré sa stature apparemment délicate, ses droites sont capables de vous faire cracher quelques dents. il lui apprend aussi le maniement des armes à feu au stand de tir du boulot – elle devient la mascotte du commissariat, les flics rapidement habitués à voir sa frimousse une fois l’école terminée.
02 ; pas féminine pour un sou, on mettra cela sur le compte de son environnement familial qui, comme déjà précisé, est uniquement composé de son père. « fait chier » ; « ça me gave » ; « ferme-la » ; « putain » : elle jure comme elle respire et a, a priori, un caractère à la con. impulsive et râleuse, colérique et ingérable, l'air blasé accroché au visage, certains attesteront qu’ils l’ont toujours vue tirer la gueule et que niveau amabilité, on est loin du passable. jo voit le noir avant le blanc. c’est comme ça. elle est en colère contre tout et tout le monde, à de rares exceptions près. ses a priori sont systématiquement négatifs – elle vous dira qu’elle préfère avoir une bonne surprise plutôt qu’une mauvaise et qu’au moins, en partant d’en bas, on ne peut que monter. ceux qui la rencontrent auront donc du mal à la trouver très agréable, notamment les cassos qui prennent le risque de tenter quoi que ce soit avec elle, et surtout à l’occasion de ses sorties avec vivi.
03 ; en réalité complètement paumée, jo s’assume difficilement. elle ne comprend pas particulièrement non plus pourquoi elle bouillonne autant, pourquoi elle porte un regard si critique sur ce qui l’entoure. dotée en réalité d’un profond sentiment de malaise jamais exposé, probablement en lien direct avec le rejet de sa mère dès sa propre naissance, il semblerait que jo ait décidé de rejeter le monde (presque) entier. derrière la colère ou l'attitude blasée, il y a l’attachement profond et inébranlable à ceux qu’elle aime et qu’elle protègerait envers et contre tout, une patience limitée mais qui a tout de même le mérite d’exister pour qui en est digne, une indépendance farouche qu’elle défendrait bec et ongles et la perspicacité de ceux qui ne passent pas leur temps à se faire des films. ça fait beaucoup de défauts, mais il faut croire qu’elle a aussi quelques qualités sous ses airs renfrognés.
04 ; sa mère est un nom rempli de mystères. jamin. c’est tout ce qu’elle sait. il ne reste rien d’elle, pas même une photo planquée, oubliée quelque part dans l’appartement de son père – celui où elle a grandi. petite, avoir uniquement david cooper ne la gênait pas particulièrement : les questions sont arrivées après. quand elle a vu les autres gamins de l’école avec leur mère, quand ils lui ont demandé pourquoi elle, elle n’en avait pas. elle s’est interrogée à son tour, jusqu’à finalement interroger son père sur un manque qu’elle ne comprenait pas. réponses détournées, baragouins jamais clairs, direction opposée. david lui a rapidement fait comprendre que le sujet ne devait pas être évoqué, ce qui a d’autant plus titillé sa curiosité. à force de ramer sans résultat, jo s’est mise en tête de la retrouver elle-même. sauf qu’un simple prénom comme point de départ ne peut pas suffire. en tout cas, pas avant. mais peut-être maintenant. la base de données de son boulot peut potentiellement lui être utile – encore faudrait-il qu’elle ait le cran de faire cela dans le dos de tout le monde, et de son père, notamment. l’idée est constamment présente dans un coin de sa tête. elle a envie de lui demander pourquoi, de la démolir et de savoir d’où elle vient. et peut-être – peut-être – créer quelque chose avec elle ; quelque chose qu’elle n’a jamais eu.
05 ; david est un ours mal léché ; mais un ours mal léché qu’elle adore. on devine facilement d’où vient le peu d’amabilité de la fille. c’est un flic. un héros. et le sien, surtout. unique figure familiale qu’elle ait jamais connu – le policier avait coupé tout lien avec sa propre famille pour des raisons qu’il s’était refusé, une fois de plus, de lui expliquer –, il a toujours été présent pour elle et s’est démené pour que sa fille unique (son trésor) sache rapidement s’occuper d’elle-même, mettant un point d’honneur à ce qu’elle soit en mesure de se défendre seule. malgré tout souvent absent en raison de son travail très prenant, la gamine a aussi passé beaucoup de temps seule. de là est née l’indépendance farouchement défendue de jo, durement gagnée et amplement méritée. c’a été des mises à l’épreuve, une rigueur implacable, des attentes toujours plus inatteignables. elle n’a pas été particulièrement facile avec lui, mais il n’empêche qu’il occupe et occupera toujours une position centrale dans sa vie. un phare. une épaule puissante sur laquelle elle peut se reposer, un soutien indéfectible sur lequel elle peut compter. seule sa voix grave et éraillée parvient à la calmer en une fraction de seconde : elle l’apaise. le père et la fille entretiennent une relation aujourd’hui fusionnelle. leurs regards respectifs se transforment lorsqu’ils se croisent : on voit chez l’un l’amour inébranlable qu’il porte à sa progéniture ; on voit chez l’autre l’admiration complète et l’affection sincère qu’elle éprouve pour le seul représentant connu de sa famille. mais tout de même, demeurent les non-dits. les questions qu’elle n’a pas le droit de poser, les réponses qu’elle n’obtiendra jamais de sa bouche. et encore une fois, jo ne peut pas s’empêcher de se demander pourquoi. plus jeune, les disputes éclataient parfois ; jo faisait alors la gueule pendant des jours mais revenait toujours. c'est tout ça, david cooper.
06 ; jo n’avait pas vraiment de voie définie. rien qui la faisait rêver ; pas vraiment son genre d’avoir de l’ambition et pas les résultats suffisants à l’école pour suivre de grandes études. alors elle a suivi la voie de son père sans grande conviction, pour faire comme lui, parce qu’elle a connu principalement qu’un adulte dans sa vie et qu’il était flic. les autres étaient profs : très peu pour elle. alors aujourd’hui, il n’y a plus qu’un seul cooper dans les représentants des forces de l’ordre de savannah. père et fille sont unis aussi au travail, et il faut bien admettre que ce n’est pas de tout repos. globalement, c’est pas une bonne flic. son caractère impulsif et son franc-parler abusé l’ont plusieurs fois menée aux portes de la mise à pied ; on remerciera david de le lui avoir évité à chaque fois. elle cogne parfois sous le coup de l’énervement, envoie chier sans vergogne, n’écoute pas les ordres pour faire comme elle l’entend et s’attire systématiquement les foudres de sa hiérarchie et de ses collègues, qui ne l’intègrent pas parmi eux, à l’exception de certains vieux de la vieille qui connaissent la tête blonde depuis l’enfance. si elle peut fermer les yeux sur quelques délits, comme pour ses plus proches amis, jo a quand même une conscience professionnelle – une de ses rares qualités dans son métier. formée par son père exemplaire, elle n’arrivera tout de même pas (et probablement jamais) à adopter le comportement adéquat. surtout lorsqu’il s’agit d’appréhender quelqu’un.
07 ; son appartement est l’une des nombreuses petites surfaces à-peu-près abordables de l’hypercentre. jo y a grandi, aussi surprenant que cela puisse paraitre. pas forcément privilégiée (c’était loin d’être un palace), mais son père travaillait beaucoup – faut croire qu’à l’époque, le paiement des heures sup’ n’était pas qu’une légende. et de toute façon, elle était tout le temps fourrée chez palmer et vivi. l’appart qu’elle occupe aujourd’hui n’est pas grandiose ; un salon cuisine, une salle de bain minuscule et une chambre extrêmement minimaliste, le tout pour 30m². jo n’a pas vraiment besoin de plus ; elle n’a jamais passé beaucoup de temps chez elle, habitude qu’elle a prise dès l’enfance. la décoration est donc extrêmement minimaliste – pas son truc d’avoir de super jolies déco, elle est très bien comme ça. toujours à trainer dans la rue, toujours chez les autres ou à une salle de sport, toujours au travail, son appartement lui permet d’avoir un endroit pour dormir, stocker de la bouffe et entreposer ses vêtements. son style vestimentaire fait passer le confort avant l’esthétique ; rassurez-vous, jo ne s’habille pas non plus comme un sac. y a un minimum.
08 ; dès qu’elle a pu en faire, le sport est devenu quelque chose d’indispensable à sa vie : son père a rapidement vu que jo avait de l’énergie à revendre et l’y a vite inscrite. plus tard, il s’avèrerait d’autant plus indispensable en ce qu’il lui permettrait de se défouler de sa colère et de ses frustrations. son sport de prédilection est la boxe – comprenez pourquoi ses droites font si mal. compétitrice, elle se bat pour mettre ko son adversaire. toutefois, elle n’est pas restée dans la course très longtemps, une vilaine fracture du poignet gauche la mettant hors jeu pour un niveau vraiment intéressant. aujourd’hui, jo continue de fréquenter assidument la salle de sport. corde à sauter, course à pied, entrainements de boxe, c’est une fille athlétique et fine qui sait particulièrement bien se défendre. et elle a assez souvent eu l’occasion de se battre jusqu’à maintenant pour ne pas avoir peur des coups depuis un bon moment. elle s’en est déjà pris un paquet alors elle s’en fout un peu. et puis comme ça, ceux qui en ont été témoins évitent de trop la faire chier. on sait à quel point ça peut vite partir ; tout comme ça peut étonnamment ne pas sortir.
09 ; le premier, ça a été palmer. jo l’a rencontré dès qu’il a débarqué à savannah et ça a accroché de suite. palmer, c’était son meilleur ami. c’est son meilleur ami. évidemment y a plus, ça pouvait pas être autrement. ils ont grandi, ils ont changé, ils se sont beaucoup différenciés et ça matche, mais plus de la même façon. palmer ne capte rien mais jo, elle, a compris. elle l’aime, il l’aime, et pourtant palmer ne voit rien du tout. mais c'est évident maintenant. il passe son temps à lui demander ce qu'elle fait, à réclamer sa présence, à lui raconter sa vie. il la charrie, il revient tout le temps quand ils se prennent la tête. alors que palmer ne comprenne rien, ça lui fait se poser des questions. ça la gêne. ça la met mal à l’aise et comme souvent dans ce genre de cas, elle essaie de ne rien laisser transparaitre. elle le fait tellement bien qu’elle s’éloigne fatalement de la source du problème. à dire vrai, jo s’en serait peut-être même pas rendu compte s’il n’y avait pas eu ce baiser avec jax. jax, à la base et pendant longtemps, ça a été le pote de palmer qu’elle sentait pas. comme souvent, jo s’est fait une première image négative de celui-ci – faut dire qu’il avait a priori rien pour briller – et réciproquement. entre eux, pendant un moment, ça a été vannes en tout genre, disputes et prises de bec. ils se sont supportés pour palmer. on sait pas trop d’où ce baiser est sorti mais ça a tout réglé. elle a compris, aussi, qu’elle était jalouse (un truc qu’elle supporte pas et qui la met franchement en rogne) vis-à-vis de palmer. aujourd’hui, jo l’apprécie et apprend à le connaitre. ils ont leur rythme et ça lui convient bien, n’étant pas particulièrement douée pour parler d’elle ou encore suffisamment à l’aise. mais elle apprécie maintenant les moments qu’ils partagent ensemble et ne manque pas de le charrier à propos de ce fameux baiser (la réciproque étant tout aussi vraie), qu’ils gardent tout de même secret. pas envie de créer d’hypothétiques problèmes au sein de leur petite groupe. puis y a la petite sœur, celle de palmer mais un peu la sienne aussi. vivi a grandi et s’est rapidement retrouvée dans leur pattes – sa personnalité a toujours été hors norme pour jo, ce qui donne à la gamine un charme indéniable malgré quelques colères piquées contre elle dans leurs jeunes années. aujourd’hui, elle arrive à anticiper et canaliser vivi. elle se sent un peu responsable d’elle, peut-être parce qu’elle la comprend vraiment. elle voit parfois la jolie gamine (ok elle a grandi, c’est bon) qu’elle est vraiment, et jo se sent un peu privilégiée. elle sait que quand elle parle, vivi l’écoute. sauf quand elle se met en tête de la maquiller et de l’habiller pour aller boire un verre. parce que c’est chaque fois la même histoire, la même rengaine. parce que ça finit toujours par jo qui se prend la tête avec un mec et tout le groupe qui se fout d’elle en matant les vidéos de vivi. m’enfin bon. comme d’habitude, jo fait la gueule, mais pas très longtemps. ils ont de la chance : elle peut avoir la rancune tenace. et enfin, y a daire. daire, c’est la dernière arrivée. jo lui reconnait beaucoup de qualités. c’est un fait. et pour ces qualités, elle a tendance à l’apprécier. mais elle la gonfle aussi, avec le fait qu’elle soit flic, avec ses idées. ça donne lieu à des disputes, parce que comme toujours, inévitablement, elle ne supporte pas qu’on lui dise quoi faire. chacune jauge un peu l’autre, mais pas sans respect. et ce respect, c’est parce qu’elles reconnaissent qu’elles se ressemblent – tout du moins pour jo. y a la proximité régulière qui fait qu’elle la considère comme une fille qu’elle fréquente vraiment, fait notable dans la vie de jo cooper. une fille avec qui elle pourrait parler d’autres trucs. à qui elle pourrait se confier sur des choses que les autres comprendraient peut-être pas.
10 ; comme on l’a compris, jo n’est pas une personne très positive. du genre à être blasée devant les mauvaises nouvelles quotidiennes des informations, parce qu’elle en a plein le cul de s’énerver dans le vent. devenir flic n’a pas vraiment arrangé la chose, mais elle se dit étonnamment qu’elle est peut-être un peu utile. tout comme elle peut pas s’empêcher de donner des leçons aux connards qu’elle croise tous les jours. du petit au gros connard. quelque part, ça lui fait du bien. toujours est-il qu’elle estime que le monde a besoin de beaucoup de changements à grande échelle et que si l’espèce humaine n’est pas foutue de les réaliser, c’est qu’elle est peut-être trop conne pour le faire. vision très optimiste du monde, on vous l’accorde. trop pessimiste, elle ne s’imagine pas que les choses vont changer. et des problèmes, y en a à tous les niveaux. inutile de les énumérer. alors maintenant, elle, elle voit pas trop ce qu’elle peut faire pour ça – une jeune femme métisse afro-américaine flic avec son caractère, ça pourrait faire quoi – et se contente de râler. paradoxalement, elle se tient pas mal au courant de ce qui se passe dans le monde. faut dire qu’aujourd’hui, l’information vient toute seule alors elle s’intéresse à tout. plutôt blasée devant beaucoup de choses, il lui arrive tout de même de s’énerver devant des trucs sortant de l’ordinaire avant de se renfrogner, soûlée. c’est un peu le serpent qui se mord la queue. elle se provoque elle-même.
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