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crashtration ▹ posts envoyés : 1304 ▹ points : 32 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (avatar) & tumblr (profil) & solosands/vovicus (icones) ▹ avatar : matt gordon ▹ signe particulier : look un peu décalé, tatouages éparpillés, sourirs pondérés et un accent londonien terrible qui vient appuyer un phrasé peu compréhensible.
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| Sujet: déraillement. (jolash) Ven 19 Oct - 21:21 | |
| La douche froide ne sert à rien. Je n'arrive pas à me calmer. J'ai trop attendu avant de me jeter dessous, la pression ne redescend pas. Le front posé contre les carreaux de la douche, je le tape dessus par intermittence, pas très fort, juste pour essayer de me concentrer sur autre chose. Les yeux clos, les traits tirés. Mais y a rien à faire. Les mêmes images obscènes continuent de défiler sous mes paupières, alimentant mon désir déjà trop violent. L'eau est si froide qu'elle me brûle la peau, je gémis par intermittence, le souffle tremblant, irrégulier. Mais y a rien à faire. J'essaye de régler le problème autrement, en me contentant tout seul. Mais ça non plus ça n'y fait rien. J'ai envie de sentir la peau d'une autre sous mes doigts. J'ai envie de la violence de mon corps qui en percute un autre. Ce n'est pas un simple désir sexuel. C'est charnel. Un truc entêtant, besoin viscéral d'un rapprochement avec quelqu'un d'autre. Les plaisirs solitaires n'y font rien, ne calment rien, ne résolvent rien. La tempête est toujours là, de plus en plus dangereuse. Je finis par couper l'eau et je sors de la douche, m'enveloppe dans notre serviette, les dents qui claquent un peu. Y a comme un peu de vapeur qui semble flotter autour de moi. Sûrement à cause de la différence de température entre ma peau et l'eau. Et Knox n'est même pas là pour m'aider. Charlotte n'est pas là non plus, j'ai essayé de la joindre mais y a rien à faire. De toute façon, ce serait trop risqué. Avec mes derniers blessures pas encore totalement cicatrisées, elle aurait tôt fait de capter la supercherie. Mais à cet instant, je dois bien avouer que c'est le cadet de mes soucis. D'ailleurs, j'essaye de triturer mes plaies. Quand j'étais avec May ça avait plutôt bien marcher pour me calmer. Mais là, la guérison est trop avancée et la douleur pas assez forte pour être vraiment efficace. Je fonce dans la cuisine, peut-être que si je me faisais mal ça me changerait les idées. Mais je n'arrive pas à passer à l'acte. Je n'ai pas peur de me faire mal, loin de là. Mais toute une partie de mon être refuse de céder à ça. Elle veut de la chaire tendre à presser entre mes doigts. Elle veut le parfum d'une femme et des courbes pour remplir mes mains. Je me prends la tête entre les mains en maugréant, la sensation qu'un capharnaüm douloureux raisonne en permanence dans ma tête. Que le son s’amplifie de plus en plus. J'ai le cœur qui cogne dans la poitrine, tellement fort que si quelqu'un d'autre était avec moi à cet instant il pourrait très probablement l'entendre. Alors je me ravise et je fonce dans ma chambre pour m'habiller. Je commence à réciter tout ce qui me passe par la tête. Notamment tous les groupes de musique que notre père préférait. Il avait essayé ça comme méthode sur moi y a longtemps, pour m'obliger à me concentrer sur quelque chose. Ça marchait quand j'étais plus jeune, mais avec les années c'est devenu de moins en moins efficace. Et aujourd'hui encore, ça ne sert à rien. Après avoir enfilé un jogging et un t-shirt qui trainaient par terre je retourne au salon et fais les 100 pas. Je tente d'appeler Knox encore plusieurs fois ; il ne décroche pas. C'est très rare d'ailleurs. Et le jour où ça tombe, il faut que ce soit quand je suis en pleine crise. Je finis par m'arrêter, le corps tourné vers la porte d'entrée, haletant. Je pourrai sortir, choper la première venue. Je crois même que y a une voisine l'étage juste en-dessous, troisième porte à gauche. Non putain, non. Je me mords les lèvres. J'peux pas faire ça. Alors je tente de me contenir encore. Je me dis que je n'ai jamais vraiment essayé de résister longtemps. Peut-être que ça finit par passer. Alors je m'assoie et j'attends.
Mais vingt minutes plus tard, c'est encore pire. Je tremble de la tête aux pieds et j'ai mal partout. Je suis au bord des larmes tellement ça me secoue de l'intérieur. J'abandonne l'idée de résister et comme Knox ne m'a toujours pas rappelé, je décide de contacter Joland. Mais actuellement, je ne suis plus en état de parler. Ni de réfléchir, ni de rien du tout en fait. Alors j'essaye de lui envoyer un message pour lui dire de me ramener une pute à la maison. Et vite. C'est urgent. Je ne me relis pas, je me contente d'envoyer, sans trop savoir ce que j'ai écrit exactement. Et puis j'attends, les yeux rivés sur la porte d'entrée, au bord de l'implosion. Les minutes s'écoulent et me semble être une éternité. Je tremble de plus en plus. Je finis par me lever et je recommence à tourner en rond, les mains sur la tête et je récite encore et encore et encore les groupes de musique. J'essaye d'oublier tout le reste. Surtout le volcan en irruption sous ma peau. Vite Joland putain, vite. Je ne vais pas pouvoir tenir indéfiniment. Et enfin, le bruit de la porte qui s'ouvre me parvient. Une légère vague de soulagement me traverse pendant une seconde. Mais disparait très vite. Joland est là. Pourquoi Joland ? Et pourquoi Joland seul ? Les yeux exorbités je fonce vers lui, le pousse et ouvre la porte d'entrée en grand avant de jeter un coup d’œil dans le couloir. Personne. Putain, putain, putain. Je pivote, claque la porte dans un grand fracas et me mets à gesticuler dans tous les sens, complètement agité. — ELLE EST OU ? LA FILLE ? Je trébuche sur mes mots, peine à articuler correctement. J'attrape Joland par les épaules et me mets à le secouer violemment. — J't'ai dit qu'j'voulais une fille ! POURQUOI Y A PAS D'FILLE ? Je le relâche et fouille ses poches pour attraper son téléphone, les mains complètement fébriles à cause des tremblements. J'ai du mal à tenir l'objet entre mes doigts. De toute façon je viens rapidement lui coller le téléphone dans la paume de main et j'ordonne, furieux. — T-tu appelles une fille ! MAINTENANT ! Et dis lui d'venir vite ! FAIS LE ! Je lui attrape une épaule et serre de toutes mes forces, impatient. Le regard rivé sur lui, le défiant de ne pas le faire. Qu'il le fasse, ou je vais faire un carnage. |
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⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 25 ▹ points : 6 ▹ pseudo : TheWeirdBoy ▹ crédits : miserunt ▹ avatar : Dagsen Love ▹ signe particulier : Des cheveux bleus/verts dans la même teinte que ses yeux.
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| Sujet: Re: déraillement. (jolash) Ven 19 Oct - 21:57 | |
| Joland ne faisait rien de bien compliqué à la base, il était juste en train de se tourner les pousses à la maison, comprendre sa chambre de motel pour fuir sa mère, à se détendre en mode pépouze. Non franchement il était bien là à la base à juste glander, pour une fois il n'avait pas envie de sortir, de faire la fête ou autre, il voulait juste qu'on le laisse tranquille, que personne ne le fasse chier et qu'il puisse en effet profiter de cette délicieuse tranquillité qui lui était accordé jusqu'à maintenant. Mais ça... c'était sans compter sur ce téléphone qu'il aurait clairement dû couper ! Car bien vite, alors qu'il était juste en sous vêtement devant un film à la con plein d'actions et de punchlines à la con, il entendit cette petite sonnerie caractéristique qui le prévenait d'un sms. Ouvrant ce dernier il avait soupiré en voyant le nom de Crash et ce message qui en disait long sur son état... Joland adorait Crash, il trouvait ce mec génial et se marrait toujours en sa compagnie. Mais il savait aussi ses déviances, l'ayant dépanné plus d'une fois en appelant d'anciennes amies et chaque fois c'était la même galère car Crash... il avait zéro retenu, il était violent, égoïste, chaque retour qu'il avait eut était généralement sordide et du coup, bien qu'il voulait vraiment tout faire pour aider son ami cela commençait à devenir sacrément difficile. Cependant ce n'était pas cool pour Crash, ce n'était pas vraiment sa faute non plus si il était comme ça alors Joland... il avait commencé à pianoté sur son téléphone afin d'essayer de l'aider à passer ce mauvais moment. Le problème... c'est qu'il commençait à être connu parmi les amis du colorés et malheureusement cela signifiait que les réponses qu'il avait ressemblaient le plus souvent à « Même pas en rêve ! », « Plus jamais ! » voir même « Plutôt crever ! Ce qu'il a bien failli me faire ! ». En clair il était sur liste noire... et même ceux ne l'ayant pas connu encore savaient et refusaient de s'y frotter. Alors certes il avait certaines connaissances un peu folle qui aurait pu dire oui, mais c'était aussi les plus prisées, aucune ne répondaient ou alors elles lui disaient toutes être prise pour la nuit... pas de bol...
Joland avait quand même décidé d'aller voir Crash, après tout il le lui avait demandé même si il n'avait pas la fille qu'il lui avait demandé. Il s'était donc rapidement habillé avant de quitter sa chambre et s'enfoncer dans les rues sombres de Savannah. Franchement il ne savait pas comment il allait faire, malheureusement il ne pouvait pas l'aider car si les filles avaient décidé de le saquer bah... ce n'était pas comme ci il était leur mac ! Il n'était rien de plus qu'un ex collègue et malheureusement même l'affection ne valait pas le calvaire subit après quand monsieur décidait de ne vraiment pas y mettre du sien. Après... il aurait sans doute des amies parmi les plus courageuses et avides qui serait disponible d'ici trois ou quatre heures... mais il faudrait tenir jusque là... après tout ce serait mieux que rien, non ? Il avait donc fini par arriver devant chez son ami, frappant à la porte avant d'entrer mais surtout avant de se faire pousser par cette tornade qui l'écarta comme ci il était sans intérêt, cherchant quelque chose dans le couloir, une fille très certainement mais qui malheureusement n'existait pas. Sans surpris il s'était donc prit la colère de son ami en pleine figure et pour être totalement franc... son ton ne le mettait pas tout à fait à l'aise « Je suis désolé mec, j'ai pu en convaincre aucune de venir. T'as été trop fort avec elles les dernières fois, elles ont fait passer le mot et elles veulent plus avoir affaire à toi. » Autant la jouer franc jeu... peut être qu'avec du bol cela l'aiderait à y aller plus doux avec ses amantes ? Même si franchement il en doutait. Mais il fut encore prit de court quand Crash se jeta sur ses poches, les fouillant et lui arrachant son téléphone « Hey ! » hurla Joland, n'aimant pas vraiment ce genre de comportement. C'était SON téléphone bordel ! Le reprenant il le regarda en essayant de se faire plus imposant que lui... ce qui était peine perdu « Elles veulent PAS je t'ai dit ! Il va me falloir un peu de temps pour calmer le jeu. Tout ce que je peux te proposer c'est d'attendre trois heures, là ouai j'aurais sans doute une fille pour toi, une qui a moins peur. » Mais comme ci ça n'allait pas la pression de la main de Crash sur son épaule commença à faire gémir de douleur Joland « Putain mec tu me fais mal ! C'est pas comme ça que je vais te ramener une gonz plus vite ! » Il faisait déjà de son mieux, ce n'était pas de sa faute si monsieur avait la bite en feu mais brisait chaque meuf qu'il touchait, en trouver des naïves ou des courageuses c'était pas facile. |
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| Sujet: Re: déraillement. (jolash) Dim 21 Oct - 15:56 | |
| — Je suis désolé mec, j'ai pu en convaincre aucune de venir. T'as été trop fort avec elles les dernières fois, elles ont fait passer le mot et elles veulent plus avoir affaire à toi. Les yeux exorbités par la rage, je le dévisage une seconde un peu perplexe face à sa révélation. Mais je me remets très vite à hurler, hors de moi ; refusant cette réponse. — MAIS J'RIEN A FOUTRE MOI ! C'SONT DES PUTES, ELLES PRENNENT C'QUI VIENT P'TAIN ! Depuis quand les prostituées font les mijaurées ? Depuis quand elles refusent des clients ? Ma poitrine se soulève et s'abaisse rapidement, tellement que j'ai à peine le temps de faire rentrer l'air dans mes poumons et ça commence à me monter à la tête. Je cligne frénétiquement des yeux, tandis que les muscles de mon visage sont pris de soubresauts réguliers. Ma mâchoire qui se contracte par intermittence, spasmes de plus en plus rapprochés, signe que la rupture n'est vraiment pas loin. Je finis par plonger les mains dans les poches du pantalon de Joland pour récupérer son téléphone et je lui redonne pour l'obliger à appeler une fille, lui hurlant dessus, m'époumonant sans parvenir à me raisonner ni à me calmer. C'est trop tard pour ça, la crise est déjà trop entamée. Et j'ai la sale impression que ça mal se terminer. — Elles veulent PAS je t'ai dit ! Il va me falloir un peu de temps pour calmer le jeu. Tout ce que je peux te proposer c'est d'attendre trois heures, là ouai j'aurais sans doute une fille pour toi, une qui a moins peur. Je bug, interrompu dans ma frénésie maladive. Je ne bouge plus en apparence, mais à l'intérieur c'est le chaos le plus total. Trois heures ? Mes muscles se tendent encore plus et sans que je ne le contrôle, la pression de ma main autour de son épaule se fait de plus en plus forte. Je ne contrôle plus. Je serre, encore et encore, je sens à peine mes doigts qui s'enfoncent profondément dans sa peau. Trois, heures. Trois. Heures. Ça me donne envie de chialer de colère et de frustration. Comme un sale gamin capricieux. Mais ça n'a rien d'un caprice. Ce que je vis à l'heure actuelle, c'est un supplice. Je me sens comme un malade qui attend qu'on lui prescrive enfin son anti-douleur pour pouvoir à nouveau souffler. Fureur et détresse se mêlent dans mon expression alors que je me sens complètement dépassé par les évènements. Joland se met à gémir sous ma prise, mais ça ne me dissuade pas pour autant. En réalité, je ne réalise même pas que je puisse lui faire mal. Ce n'est pas le but que je cherche, mais ça pourrait vite changer s'il ne va pas dans mon sens. — Putain mec tu me fais mal ! C'est pas comme ça que je vais te ramener une gonz plus vite ! Je le prends comme une provocation, comme du chantage. Et ce n'est clairement pas le moment d'essayer de jouer avec mes nerfs. Je relâche enfin son épaule, mais uniquement pour venir saisir son col de mes deux mains. Je le soulève à moitié et l'oblige à reculer, venant le plaquer violemment contre le mur le plus proche. Lueur enragée au fond des prunelles. — J'dirais plutôt qu'si tu m'ramènes pas vite une fille j'vais commencer à t'faire vraiment mal ! Normalement c'est Knox l'accro à la violence. C'est lui qui tape pour un oui, pour un non, pour rien, pour tout. Pas moi. Mais quand je suis dans cet état, je ne suis plus vraiment moi. Les plombs qui sautent, les branchements qui se font et se défont, comme pour créer une autre personne. J'ai souvent l'impression d'avoir un interrupteur dans la tête qui me ferait passer d'un mode à un autre, et qu'un petit bonhomme n'arrêterait pas de jouer avec. Je finis par le relâcher et recule de plusieurs pas avant de me détourner de lui, je me mets à tourner en rond tout en frottant mes deux mains sur mon crâne rasé. Je respire bruyamment, comme à bout de souffle, les narines dilatées. Et sous ma peau, le volcan en irruption fait rage. J'ai l'impression que mes muscles sont si tendus qu'ils vont finir par me tétaniser. La douleur ne fait que grimper, se rapprochant de plus en plus de l'insupportable. J'arrête de tourner en rond pour lui refaire face mais je continue de m'agiter, incapable de rester immobile. — Trouves quelqu'un ! Même si c'pas une pute. Ou- ou alors, j'sais pas tu, t'as qu'à mentir ! Dis pas qu'c'est pour moi, dis juste à une d'elles de v'nir ici. Une qu'est jamais v'nue et qu'connait pas mon adresse. Je ferme les yeux, gonfle mes joues d'air avant de souffler longuement. Je pose mes mains sur mon visage et viens le frotter vigoureusement comme pour tenter de me remettre les idées en place, mais y a rien à faire. J'essaye de réfléchir, de trouver une solution qui ne ferait de mal à personne mais je n'en vois aucune. Et plus les secondes passent, plus ma conscience s'envole pour laisser place entièrement à mes pulsions. Et elles ne veulent qu'une seule chose : être assouvies, par n'importe quel moyen. Je viens tirer sur mon jogging au niveau de l'entrejambe alors que je commence sérieusement à être à l'étroit dans mon caleçon. Je gémis un peu, le corps qui fatigue d'être dans un tel état. — Sinon... Va à l'étage d'dessous, porte 5b, y a une meuf qui vit là. T'lui dit qu't'as un souci, c'que t'veux, j'm'en fous. Mais qu'elle doit v'nir chez toi pour t'aider à j'sais pas quoi. Et tu l'as fait v'nir ici, ok ? Et après tu t'casses. Je serre les dents et m'approche de lui pour lui attraper le bras et le tirer vers la porte d'entrée que j'ouvre à la volée avant de le jeter dans le couloir. — FAIS LE ! T'm'dois bien ça. T'avais dit qu'tu m'aid'rais et t'es même pas foutu d'faire venir une pute. Alors VAS-Y ! Je le défi du regard, comme pour lui interdire de me dire non. Sinon je vais finir par sortir de l'immeuble et choper la première venue. Et ça me fait peur. Parce que je crains vraiment un jour de me rabattre sur une gamine. Sur une fille trop jeune. De briser une adolescente qui n'a rien demandé. Et j'veux pas. J'veux pas être ce mec-là. |
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| Sujet: Re: déraillement. (jolash) | |
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