⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 224 ▹ points : 61 ▹ pseudo : roi peste. ▹ crédits : balaclava. ▹ avatar : charlie heaton. ▹ signe particulier : l'est pâle comme un mort et y se traîne des cernes de quinze km. s'ajoute à ça finalement pas grand-chose, seulement un trait noir tatoué sur majeur du côté de la main droite.
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| Sujet: dernier maux ; eoin Ven 24 Aoû - 19:23 | |
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| dernier maux eoin et billy | https://www.youtube.com/watch?v=M_ciiCyxOJAva l'voir, fais quelque chose, va entrevoir, percute la porte, reste devant, attend, fais quelque chose, il m'inquiète, ça fait perpet. ça tourne en boucle dans sa tête comme un jingle d'ascenseur qui le rendrait cinglé. y'a la mère taggart qu'est venue au téléphone, qui lui a demandé larmoyante de se renseigner sur son fils, pas son préféré, mais son fils malgré tout adoré. elle avait la voix un peu tremblante, chancelante, si bien qu'il pouvait les imaginer ses genoux, claquer entre eux pour faire du son. il a raccroché, sans se faire prier il a enfilé ce qu'il avait sous la main, un tee-shirt délavé, une chemise à carreaux totalement froissée. clope au bec enfilée en chemin, il a baillé un peu en voyant la gueule de l'immeuble - ça change du domaine familial qui tire toujours cette mine un peu grise, mais rayonnante. il sait pas ce qu'il fout eoin, comment il est eoin, et surtout pourquoi il tombe eoin - n'empêche qu'il est là, qu'il pousse un profond soupir, se met à gravir les marches, semblable à un alpiniste qui se confronte à un mont sans fin - il le jure, dès demain il arrêtera de fumer. lèvre inférieure pincée, il veut pas prévenir à l'avance, lui laisser le temps de fuir, de prendre ses jambes à son cou pour sauter par la fenêtre et choper le premier train qui passe dans le coin. il tape sur le bois, il attend patiemment, sifflote même des airs désespérants. puis enfin ça ouvre, puis enfin lumière sur le concerné. ça lui plombe le moral de le voir pas tout entier, ça l'assassine de se rappeler du chiard qui riait et de plus entendre un soupçon d'éclat. - yo nosferatu. haussement de sourcils, vrai qu'il en mène autant large qu'un bateau troué en son centre, qu'il coule même à pic complet si bien que déjà la mousse s'est occupée de le changer. il inspire profondément, ça sent le renfermé - et les lumières peinent à passer dans le couloir. il sourit quand même billy, parce que faudrait pas commencer à être trop sérieux, à jouer du violon pour décocher des larmes de crocodile. paraît qu'y'a un paquet d'monde qui s'inquiète pour toi. moi y compris. tu m'laisses entrer ? il lui laissera pas vraiment le choix. mais il reste là, pose sa main sur l'encadrement de la porte - pour se la prendre s'il la ferme, pour au moins lui laisser le souvenir d'un cri s'il joue au réfractaire. |
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