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Drazibus ▹ posts envoyés : 85 ▹ points : 11 ▹ pseudo : saturday. ▹ crédits : ava.bleu amer. ps.baalsamine ▹ avatar : dylan rieder. ▹ signe particulier : frère de l'ombre.
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| Sujet: the pretender (meadbh) Jeu 2 Aoû - 17:34 | |
| the pretender août 2018 › smoking dog
Le smoking dog est ouvert depuis la fin de l'après-midi. Les gars habituels hantent un peu l'endroit. Drazen se tient à sa place, bien reclus derrière le bar. Le beau temps des derniers jours semble avoir assoiffé la population du quartier. C'est pas les bars hautains avec leurs cocktails hors de prix qui attirent les locaux. Un verre à un prix raisonnable pour ce qu'il contient, c'est tout simplement juste. La plus grande rentrée d'argent des dogs vient de la vente d'armes, pas de cette de l'alcool. Pourtant, cet endroit leur offre un quartier général, et une façon de justifier les rentrées d'argent. Et Drazen doit avouer qu'il se plait, à jouer l'ombre en publique. Ça le diverti, lui qui ne cherche pas volontairement la compagnie humaine. Il sers ce qu'on lui commande, en automate, service courtois pour ce genre d'endroit. Le serbe se mélange très peu aux clients, préférant la distance que lui offre le bar.
Il voit l'attention changer, quand la clochette de la porte retentit. Une jolie brune aux boucles sauvages et au regard charmeur débarque dans la nuit. Quelques types la regardent passer, avec quelque chose de primal au fond des yeux. May, qu'elle dit s'appeler. Drazen a des oreilles partout, mais il sait mieux que de croire ce qu'il entends. C'est probablement un surnom de son prénom irlandais qui comporte beaucoup trop de voyelles. Le serbe s'est renseigné, après qu'elle soit venue plusieurs fois faire son numéro. Jolie, elle se fait payer des verres, à coup de rires à gorge déployée, et les types n'y voient que du feu. Elle les entortille autour de son petit doigt, même les gros durs. Et pour finir, elle disparaît dans la nuit. Drazen ne l'a jamais vue quitter avec les gars qui lui payent à boire. Elle a son manège bien huilé, ça se passe presque toujours de la même façon, elle boit pour rien sans rien donner en échange.
C'est devenu une diversion pour le barman. De l'observer d'un oeil alors qu'il s'occupe à ses activités de barman. Quelques heures ont passé, le bar se vide lentement, il est presque trois heures du matin. La jolie brune semble s'être débarrassé de son poids mort de la soirée. Drazen hausse un sourcil quand elle approche du bar. " last call, un dernier pour la route ? " qu'il propose. Les gars sont sois partis, sois ils ont descendu d'un niveau. Drazen préfère faire abstraction de la violence de sous-sol qui va s'y dérouler. Fermer les portes, puis remettre l'endroit en état, c'est le plan.
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⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 1438 ▹ points : 90 ▹ pseudo : imnohuman ▹ crédits : BALACLAVA (ava) ASTRA (sign) VOCIVUS (icons) ▹ avatar : Jena Goldsack ▹ signe particulier : Un joli cul.
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| Sujet: Re: the pretender (meadbh) Ven 3 Aoû - 22:25 | |
| Le vieux bar n’avait rien de glamour ni de classe mais il avait ce petit quelque chose qui le rendait plus attirant que tous les autres bars de la ville. Peut-être était-ce la musique ? Non. La fréquentation ? Sans doute la pire de Savannah…mais à bien y penser, c’était peut-être ce qui rendait le Smocking Dog aussi peu recommandable et par la force des choses, attractif. Il l’était à tes yeux du moins. Si tu voulais passer une bonne soirée, pas trop hardcore comme avec les frères Love, c’était ici que tu venais. C’était aussi ici que naissaient tes emmerdes mais qu’importe, t’étais le genre de papillon de nuit à se cogner cent fois contre la torche sans s’y cramer les ailes. Un beau jour tu n’aurais plus cette chance et nombreux seront ceux qui se délecterons de te voir te consumer…mais en attendant, tu leur souriais avec un beau majeur levé. T’étais comme ça, arrogante et insolente, pourrie gâtée alors que tu n’avais pas un rond, un concept qui te collait à la peau. Quand tu franchis la porte du bar ce soir, tu saluais naturellement les quelques habitués que tu connaissais déjà, t’arrêtant à ceux qui t’intéressaient un peu plus que les autres, ceux avec qui tu étais assurée de passer un bon moment en plan B puis parvenue au bar, tu saluais Nash et Drazen, le visage fendu d’un sourire avant de disparaître aussi vite pour rejoindre on ne sait qui. C’était souvent ainsi, tu t’incrustais à droite ou à gauche, puis tu t’arrangerais pour sembler seule et c’était alors comme le coup d’envoi pour les ambitieux qui s’imaginaient avoir trouvé un beau moyen de finir leur soirée. Toi ? Tu allais juste t’amuser à leurs dépens. C’est ce que tu fis ce soir, encore. Sauf que pour cette fois, tu ne t’évaporais pas dans la nuit en bout de course. Bien au contraire, tu revins dans le giron de la bête, posant tes fesses joliment galbées dans ta robe d’été sur l’un des tabourets, juste en face de Drazen. Son offre eut de quoi te faire ourler le bord de tes lèvres d’un sourire entendu « OK patron, fais-moi rêver » acceptais-tu, bien évidemment, posant ton menton dans ta main accoudée, curieuse de voir ce qu’il allait te servir. Tu aurais pu lui faire remarquer qu’il se faisait prendre à ton jeu comme tous les autres mais tu n’étais pas genre à ruiner tes occasions et puis, si tu aimais bien badiner avec les barmans, tu les respectais davantage que tous les hommes que tu avais éconduis jusqu’à présent. On ne mordait pas la main qui nourrissait. « y’avait une chouette musique qui est passée ce soir, t’as une idée de comment je peux me la procurer ? Elle est passée vers minuit ou une heure je crois, enfin approximativement ? »
@drazen markovic
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| Sujet: Re: the pretender (meadbh) Mer 17 Oct - 4:24 | |
| “the pretender.” OCTOBRE 2018 › smoking dog
Le serbe tient le bar comme une salle d'opération. Chaque chose à sa place, avec une absence de germes. Son dédain des gens se manifeste aussi dans leur proximité qu'il trouve désagréable. Leurs doigts poisseux, leur peaux moites, leurs yeux coulants, leurs dents sales. Ça ne semble pas déranger les clients habituels qui se retrouvent en binômes dans les coins sombres pour quelques échanges de salive et plus si affinités. Chacun sa façon de célébrer. Le bar entre lui et les humains, Drazen se protège d'eux. Fermer les yeux, disparaître. La soirée tire à sa fin, ça se sens. Le serbe peut sentir la violence gronder sous leurs pieds. Il retient un frisson de dédain, refusant de montrer faiblesse à la jolie brune maintenant scotchée au tabouret face à lui. Elle a de ces airs de beauté sauvage, mais elle le sait, et ça parait. Ça gâche le portrait. Il semblerait que l'opinion du barman ne soit pas partagé par la majorité, vu sa popularité évidente avec les habitués.
Drazen lui propose un dernier verre, avant de fermer le comptoir. Vu comment elle travaille pour se faire payer à boire, il était évident qu'elle allait pas refuser. « OK patron, fais-moi rêver » qu'elle réponds, jolie May, du feu dans ses yeux de serpent, des fausses promesses cachées au creux de ses boucles. Drazen entre la dernière consommation sur la facture d'un type déjà parti qui a laissé son numéro de carte de crédit. Il ne se souviendra pas du nombre de verres offerts, et Drazen doute qu'il soit du genre à éplucher ses relevés bancaires. « y’avait une chouette musique qui est passée ce soir, t’as une idée de comment je peux me la procurer ? Elle est passée vers minuit ou une heure je crois, enfin approximativement ? » alors qu'il s'affaire à sortir un verre immaculé, elle commence à s'activer les paroles pour combler le silence du bar qui s'éteint comme une chandelle au bout de sa mèche. Le serbe lui sers une concoction improvisée, un heureux mélange d'alcool fort, bien assemblé, avec une petite touche de liqueur d'agrumes couleur azur, pour adoucir la chose, pour édulcorer le goût. Ce sera fort mais agréable sous la langue. Elle tombera dans un sommeil profond quand sa tête toucheras son oreiller, doux coma pour terminer la soirée. Drazen inspire profondément, avant de pousser le verre vers May, plutôt fier d'avoir réussi à répliquer la couleur de ses yeux sous forme liquide. '' tu remercieras le grand brun, il a pas fermé sa facture, c'est lui qui t'offres. " lance Drazen, le nez dans sa caisse-enregistreuse. Il ne laissera pas la jeune femme croire qu'il lui fait une faveur, ou pire, qu'il lui paie un verre. C'est le genre d'erreur qui fait s'agglutiner toutes les avares du coin autour du bar. Plutôt crever, penser Drazen.
Le serbe appuie sur le lecteur de cd, pour en éjecter un disque gravé non identifié. Ils en ont plusieurs en rotation. Drazen ne sait pas qui des dogs peut bien avoir le temps de faire des playlists, mais il y a toujours quelque chose à écouter. Le barman montre le cercle métallique à May, n'ayant aucune intention de se renseigner sur le sujet. '' cd mystère, meilleure chance la prochaine fois. '' clos le barman. Il peut s'entendre parler, ça lui semble étrange. Souvent, c'est le silence qui règne hors des heures d'ouvertures. Ou bien la cacophonie de plusieurs dogs au même endroit. C'est pas toujours avec leurs mots qu'il remplissent la place. Leurs pas lourds qui grondent contre le plancher de bois, leurs simple présence qui ponctue l'air de toux, de grincements, de souffles, froissements de cuir et de denim. Il attends qu'elle termine son verre pour la foutre à la porte et se laisser engloutir par les rues. Drazen tente d'être ailleurs quand le fight club bats son plein. À la fois parce qu'il n'approuve pas de se saigner pour le plaisir et parce qu'une certaine brune passe parfois se la jouer infirmière. Drazen s'efface des situations où elle pourrait apparaître. C'est mieux comme ça, d'éviter son regards, leurs yeux qui se croisent dans un ballet qui ne suit pas la cadence. Il est trop tard pour ce genre de conneries. Drazen passera peut-être sur sa rue, plus tard, juste pour s'assurer qu'elle est bien rentrée, pour voir sa silhouette passer dans le couloir entre la salle de bain et sa chambre. C'est assez qu'il se fait croire.
Ayant compté les rentrées de la soirées et fermé la caisse à clé, Malo passera plus tard ramasser l'enveloppe. Drazen commence à s'impatienter, peu à son aise, seul au dessus du fight club avec une fille pareille. Elle va tenter de l'entortiller autour de son petit doigt, il le sait, il le sens, pour l'avoir vue faire à d'autres plusieurs fois. '' tu bois ton verre sagement, et après, tu repars d'où t'es arrivée, on est fermés. '' l'averti Drazen, avec la détestable impression qu'il aura du mal à se débarrasser d'elle. Le barman sors un balais de sous le bar et s'affaire à faire le tour des tables, gardant un oeil sur May. |
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| Sujet: Re: the pretender (meadbh) Sam 27 Oct - 22:29 | |
| Installée sur le tabouret face à Drazen, tu le regardais passer et repasser son chiffon avec un acharnement que tu avais du mal à comprendre. Tu n’avais jamais été une accro au ménage, bien au contraire, moins tu en faisais, mieux tu te portais. Une chance pour toi, tu te trouvais toujours des collègues assez bêtes pour faire les choses à ta place. Sans doute espéraient-ils obtenir quelque chose de toi, on se doutait tous de quoi. Dommage pour eux, leurs efforts ne seraient jamais récompensés, tu n’étais pas du genre à appliquer le concept du donnant-donnant. Concernant le bar, tu comprenais néanmoins Drazen et son envie de dégager toute trace de vie sur ce bar aux millions de traces de doigts et postillons ou on ne sait quoi d’autre. Les types qui se posaient là se succédaient sans fin et tu étais prêt à parier que la grande majorité ne se lavait même pas les mains après être allés aux toilettes. Rien qu’à cette pensée, tu mis une distance entre toi et le bois vernis, imaginant que trop bien les milliards de microbes qui pullulaient. Non pas que t’étais une de ces tarées qui s’enfermaient chez elles par peur mais quand même quoi. Acceptant néanmoins le verre que te proposait le serbe, tu lui offris un sourire en guise de remerciement puisqu’il n’était évidemment pas question que tu débourses le moindre sou. Ni ce soir, ni les prochains non plus. C’était là bien l’avantage d’être dotée d’une paire de nibards et d’un joli sourire. Bien des hommes se mettaient à rêver en s’imaginant pouvoir obtenir quelque chose de toi rien que parce qu’ils ont demandé à Drazen de pousser un verre dans ta direction avant de te lancer un petit regard, sourire de travers. Tu les acceptais toujours, même s’ils ne ressemblaient à rien, même s’ils devaient bien se douter qu’ils n’avaient aucune chance. Parce que c’était bien là le truc : aucun n’avait sa chance. Tu avais beau tout accepter et partager de ton temps, d’avance tu savais qu’il n’y en avait pas un seul capable de te convaincre de le suivre plus loin. Non, s’ils voulaient baiser, il y avait bien Barbra pour ça. Toi, tu ne cédais jamais. Drazen, dans son souci de bien te faire comprendre que lui aussi, était comme toi, trop bien pour le commun des mortels, crus bon d’ajouter qu’il n’offrait rien, il se contentait de rajouter une ligne sur une facture. Connard, t’aurais pu ne rien dire, songeais-tu en offrant un sourire entendu agrémenté d’un haussement d’épaules. « J’sais pas, ils sont tous pareils » fis-tu remarquer, n’ayant pas la moindre idée de quel brun il devait s’agir. Aucun qui ne t’avait marqué en tout cas. Puis d’un sourire mutin, tu arquais un sourcil. « Et toi, tu ne veux rien prendre ? Apparemment, c’est cadeau. » provoquais-tu doucement même si tu connaissais son austérité déprimante, à tous les coups il tournait à l’eau minérale. Tellement triste. Le questionnant finalement sur une musique, tu soupirais à la vue du CD vierge de toute inscription. La manière de s’exprimer, un peu maladroite, de Drazen eut néanmoins de quoi te faire sourire. Non pas pour te moquer mais parce que c’était vraiment mignon. Il avait les expressions d’un enfant de trois ans mais le corps d’un homme bien fait, ça c’était certain. « Bon ben remet le demain alors, je demanderai à quelqu’un » suggérais-tu ou plutôt, décidais-tu toute seule d’un air entendu comme s’il s’agissait là d’un deal entre vous. Sauf qu’il n’existait aucun deal entre vous puisque tu ne lui laissais pas réellement le choix. Un peu comme Drazen qui, subitement, décidait que tu devais partir vite. Et puis quoi encore ? Il allait te filer un gobelet jetable pour que tu finisses ton verre plus vite ou comment ça se passait ? Contrariée, tu fronçais des sourcils mais en véritable princesse que tu étais, tu levais ton verre devant ton visage, prenant une longue gorgée, aussi lentement que possible. « Je suis toujours sage et si tu voulais pas que je reste, fallait pas me filer ce dernier verre. » fis-tu remarquer en reprenant une longue gorgée sans le quitter du regard, même quand il alla chercher son balai. « Tu as des projets ce soir ? »
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| Sujet: Re: the pretender (meadbh) | |
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