|
| Auteur | Message |
---|
Invité ☽ ☾
| Sujet: nuit noire. (jake) Lun 30 Juil - 20:04 | |
| tu sais pas trop ce qui t'as traîné jusqu'ici. mais t'es bel et bien devant sa porte, l'arcade esquintée, sans doute quelques côtes fêlées. tu ressembles à un clébard, t-shirt gris souillé par le sang d'un adversaire de taille cette fois. les éclaboussures montent jusqu'à ta casquette, que tu tiens entre tes mains. c'est pour passer tes nerfs que t'as déclenché la bagarre. une provocation de trop qui t'a valu une remise à niveau à l'arrière d'un bar miteux. tu t'es cru plus fort que tu ne l'était, t'as pas jaugé correctement et c'est à trois qu'ils te sont tombés dessus. pas des guerriers, seulement des animaux sauvages, des acharnés, comme toi. tu sais pas trop ce qui t'as traîné jusqu'ici. t'as pas été invité, t'es même certainement pas désiré. t'as laissé tes pas te guider, t'as laissé ton envie prendre le dessus, celle de la voir. de l'affronter elle et son regard. d'en savoir plus, sur elle et sa vie mouvementée. lui parler de ton altercation avec Cal, le père présumé de son gosse. t'excuser, sans doute, jamais. bien que ce soit aux urgences les plus proches que tu aurais du te trouver, c'est debout sur ton pallier que restes debout, silencieux. quelques secondes s'écoulent, quelques minutes et tu frappes doucement contre le bois. la porte s'entrouvre, aucun sourire ne transparaît sur ton visage quand tu l'aperçois. tu passes une main dans ta nuque alors que tu t'appuies contre l'encadrement de la porte. j'te dérange ? ... j'peux entrer ? tu n'as jamais su être poli, encore moins patient. mais tu serais prêt à accepter un refus. c'est tout ce que tu mérites. pourtant t'as le regard qui s'excuse pour toi, la mine qui devient trop soucieuse quand tu baisses les yeux et que t'aperçois l'enfant endormi dans ses bras. tes sourcils se froncent. j'peux repasser, sinon. que t'ajoutes sans conviction. vos rencontres hors du fight club sont rares, imprévues, rapides. ce soir t'as envie de t'attarder. la découvrir sous un autre angle, t'as dérogé à toutes tes règles. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Ven 3 Aoû - 20:28 | |
| Bébé rit, bébé pleure, bébé dort, bébé rêve dans tes bras-nid, sur ta poitrine-cocon, sur ton coeur-abri. Bébé fatigue, bébé émerveille, bébé épuise, bébé ensoleille la gamine aux cernes éléphants, à l'âme colorée par les respirations lentes, par la victoire écrasante. Paz est peut-être perturbé depuis que Papa est passé ; mais Paz a pas les tripes à l'envers, le cerveau de travers, le destin rendu perpendiculaire par la visite surprise, l'abandon récupéré du fantôme de ton passé. Ou peut-être que Paz sourit toujours aux anges et que toi, tu joues avec le diable ; peut-être que toi aussi tu rêves, que t'es hantée par deux visages qui se mélangent, par quatre yeux soleil-lune, par le mal et par le bien, par les silences qui signifient tout et les mots qui disent rien. Alors tu chantes tes berceuses pour lui et pour toi ; tu l'apaises et tu te calmes, tu endors et t'essaies d'oublier, tout doucement, le jour qui vient de se coucher. Et t'es prête à sombrer quand les grattements se font entendre ; tu délires un peu, t'es encore dans les vapes, tu réfléchis vite à qui pourrait t'en vouloir à cette heure-ci, au fond de ton lit, qui t'as volé, qui t'as pourri. Alors tu te lèves, doucement, pour pas réveiller le trésor de Morphée. Alors tu avances, sans bruit, en espérant que ce soit Jenny qui ait oublié quelque chose, en espérant que ce soit pas les irlandais venus t'écorcher, en espérant pas te prendre une bombe de bruits et de plaintes parce que Paz a un peu hurlé, parce que Paz a un peu joué et parce que la lionne a laissé faire son petit carnassier. Mais c'est pas les voisins Et c'est pas Jenny non plus C'est même pas Cal T'es pas sûr de préférer T'es même pas sûr de comprendre, de bien voir, t'as besoin de lunettes, t'as besoin de loupes, d'un putain de télescope pour bien apercevoir la galaxie d'étoiles rouges, la myriade de galatés qui explosent sur la peau brune, qui miroitent sous la lune. Tu restes idiote face au loup blessé, dévorant les détails, appréciant le tableau de ses excès. « putain » tu grognes, doucement. Tu laisses la porte ouverte, un peu sonnée, un peu perdue, tu laisses entrer le miroir explosé de tes jeudis soirs, ton rendez-vous hebdomadaire venu s'abandonner sur le palier de ta porte. « assieds-toi » tu lui ordonnes en chuchotant, parce que Paz est couché et qu'il n'a pas besoin de voir l'homme qui te mets en sang. Tu remues la tête, exaspérée et tes gestes se font automatiques, comme une vraie maman, sauf que Jake bordel, c'est pas ton enfant, c'est même pas ton frère que t'es prêtes à désinfecter à l’ammoniaque, que t'es prête à soigner de toutes ses marques. Tu t'assoies en face de lui, autour de la petite table ridicule de ton mobilier de poupée, et tu transperces sa peau de ton regard. Si t'étais assez tordue, tu serais presque jalouse ; t'es jamais arrivée à le mettre dans cet état. « C'est qui qui s'amuse à se faire tabasser à mort, maintenant ? » tu demandes, une lueur dans les yeux, un sourire dans la voix. « enlève ton tee-shirt » tu lui demandes, alors que déjà, t'imbibes ton coton d'alcool. T'as l'instinct d'urgence des louves mais t'as la méfiance de la fille et tu comprends toujours pas ce qui a guidé ses pas. « alors ? t'es venu te battre contre une adversaire à ta taille, c'est ça ? » |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Sam 4 Aoû - 0:52 | |
| t’es la mauvaise surprise de la soirée. l’invité non désiré. pourtant elle entrouvre un peu plus la porte, t’invitant à entrer, tu ne te fais pas prier. tu fermes derrière toi avant d’avancer dans son espace. l’ordre est seulement murmuré, suffisant pour que tu t’exécutes. tu la regardes s’affairer avant de poser tes yeux un peu partout dans la pièce. des petits bouts d’elles éparpillés ici et là. tu n’es pas venu chercher une infirmière, c’est ce que tu voudrais lui dire quand elle prend place en face de toi. quand ses mots se font piquants. tu souffles parce qu’elle dit vrai, parce que t’es parfaitement inconscient. j’ai connu pire crois moi. tu ricanes doucement presque fier de toi. t’aurai pu crever sur le bitume, personne l’aurait remarqué. dans ses mains il y a déjà un coton noyé dans l’alcool, tu te redresses, gêné quand tu retires ton t-shirt avec difficulté. tu grimaces sous la douleur infligée par tes côtes. tu marmonnes dans ta barbe, des insultes pour toi même. t’as un sourire en coin à sa réplique. c’est clair qu’ils frappaient comme des fillettes... la preuve en image. tu aurais préféré ses poings, tu aurais préféré sa rage, ses griffures, ses morsures. tes mains détruisent ce qu’il reste de ta casquette, et tu lâches un soupir. mais le combat serait toujours pas équitable, tu te frotterai encore à un mur en béton. le regard rieur, tu parles pour ne pas en venir au fait. pour ne pas avouer ce qui t’emmène ici, que ce soir Cal ou son visage qui tournoi sans cesse dans ton esprit. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Mer 8 Aoû - 13:57 | |
| Son souffle se fait brise dans ton appartement. Au moins, il respire, tu te dis, tu te rassures ; il est vivant sous son armure. Tu comprends pas ce qu'il fait là, pourquoi il est dans cet état-là, s'il a mal, s'il a faim, s'il a douleur ou s'il sent rien. Tu comprends pas alors tu te tais et tu joues le faux médecin, l'infirmière du trottoir, la rafistoleuse des trous noirs. Ça te fait bizarre de voir le grand tigre entre ton canapé défoncé et ta cuisinière jauni par le temps ; t'as l'impression de regarder le croisement bâtard de tes deux vies, l'assemblage étrange de la Jake de jour et de nuit. Tu te concentres sur le torse qui se contorsionne, sur les muscles saillants, sur le corps abîmé du grand guerrier des abîmes. L’âpreté du sang joue avec l'innocence de l'odeur du bébé endormi ; c'est l’ambiguïté maladive, le fer et la plume sur les narines. Alors, tu te fais douce parce que c'est important ; tu caresses les plaies, libères la brûlure avec conviction et ça t'énerves, au fond, qu'il fasse la grosse couille, qu'il s'explose l'âme dans les ruelles de votre prison commune. « t'es un abruti » tu lâches, quand il t'apprend que c'est presque rien, que c'est quotidien. Tu appuies, vicieuse, sur la plaie la plus ouverte quand il te provoque, quand il te rappelle à ta défaite de l'autre jour et un sourire fugace étire tes lèvres fixes, absorbée sur ta tâche adoptée. « J'étais pas concentrée la dernière fois, ça fait pas de toi un caïd » tu grondes, et tu te promets que la prochaine fois, il mordra la poussière du chien fou. Tu te lèves pour faire le tour des dégâts et tu promènes l'acide de la guérison sur son dos. T'as l'air d'une grande soeur, t'as l'air d'une maman ; il va sans doute partir et te laisser en plan. « Pourquoi t'es venu te perdre ici, Ismaël ? » tu demandes parce qu'il y aura jamais rien pour lui dans tes ruelles ; parce que t'es pas un repère, t'as pas de port d'attache et que ça lui ressemble pas de pénétrer dans des lieux interdits par votre loi. « Tu viens te jeter dans la gueule de la louve ? » Tu rigoles un peu, mais t'es perturbée par la visite surprise, l'écorché vif, le partenaire nocturne et sa casquette déchiquetée. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Jeu 9 Aoû - 0:08 | |
| y’a rien d’habituel dans ton comportement. rien d’habituel dans ses gestes, vos gestes. les coups se transforment, laissent place à des caresses douloureuses. elle s’applique, fait du mieux qu’elle peut alors que tu ne réclames rien. tu grimaces doucement quand le coton passe sur ta peau et réveille les plaies. tu la cherches en quelques mots, une phrase mal placée et elle te le rend bien. un abruti, un chien agressif ayant rongé sa foutue laisse encore une fois. une impulsivité maladive, une hyper activité accrue. elle n’était pas concentrée, la dernière fois, et tu la crois. sa tête et son coeur étaient ailleurs, loin dans un monde que tu ne touches même pas du bout des doigts. loin de vos rendez-vous hebdomadaires. tout comme toi, ce soir. ce sont tes pensées fugaces qui ont traîné ta carcasse jusqu’à chez elle. tu la laisses aller dans ton dos, sans la moindre méfiance, tu te laisses manipuler. tu te laisserai même esquinté. tes mains se serrent sur ta casquette et tu tournes légèrement la tête vers elle. j’sais pas. que tu marmonnes presque pour toi même. faut croire que c’est ce que j’voulais, ouais. te jeter en plein dans des émotions qui ne t’appartiennent pas. te jeter dans ses griffes, tenter une énième approche, te faire jeter salement pour lui balancer toute ta haine en pleine gueule. une colère grondante. contre un père mis de côté, contre une femme esseulée. tu te lèves à ton tour, tu saisis son poignet fermement pour qu’elle cesse de jouer les médecins. peut-etre que j’avais juste envie de voir Jake dans une autre réalité. celle d’une mère célibataire, jonglant parfaitement avec ses deux vies. ou peut-être que j’voulais que tu m’achèves. que tu plantes tes crocs, que tu frappes avec vigueur, que tu me fasses payer tout les pots que j’ai sûrement cassé. Cal, il est venu me trouver. que tu jettes finalement, tes yeux clairs dans les siens. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Jeu 9 Aoû - 16:32 | |
| Peut-être que tu crois, peut-être que tu penses, peut-être que t'espères qu'il s'en irait une fois guéri, qu'il s'évaporerait comme l'essence de votre folie qui n'a de légitimité que dans votre salle de platre et de sang, qui n'a de vie que dans vos poings efferversants. Peut-être que tu te dis qu'il s'est trompé, qu'il s'est laissé guider par ses pieds fatigués et que, mystère, surprise, santé, il repartirait sans se retourner. Peut-être que c'est pour ça que tu le soignes Peut-être que tu t'empêches de l'abîmer juste pour le garder en vie mais Peut-être qu'il est pas ici pour être guéri Et il a l'air aussi perdu que toi, milles idées derrière sa tête abimée, peinturé de rouge, décoré de plaies. Il sait pas, il te dit, et ça t'énerve un peu, d'être prise de court, ton bébé qui dort à côté, ta fierté rangée dans tes poches et de l'alcool plein les mains. Ca t'énerve, ça te saoule, ça t'exaspère qu'il soit là, sans rien faire, parce que tu comprends pas, parce qu'il a pas tous les droits et qu'il te prend en otage de ses grands yeux de sauvage, de ses petits mots de gamin des rues, de bagarreur malvenu. Tu t'apprêtes à répliquer, t'aimerais l'envoyer chier mais il se lève avant toi et tu te retrouves idiotes, bête, sotte quand l'approche est de nouveau frontale, quand il t'arrache ton masque de ses griffes d'animal. La dualité remue ses lèvres, ses envies, ses pulsions ; l'alcool tombe de tes mains pour arroser le sol et ton ventre se tort quand il te parle de ta maternité, quand il te parle de ta violence et quand il te parle de Cal « qu'est-ce que t'as fait ? » tu grondes. Tu comprends pas ce que fait Cal dans sa bouche, tu comprends pas ce que fait Cal dans sa vie, tu comprends pas que ce que fait Cal entre vous. Tu te sens nue, à découvert, comme une proie, comme une biche aux abois. Alors, t'as les poings qui se serrent et les yeux purgatoires ; si Paz n'était pas là, si bébé ne dormait pas, peut-être que déjà, votre violence amoureuse se retournerait contre toi. Tu envisages l'étranglement, tu envisages la fuite mais t'envisages pas de perdre, pas cette fois, pas sur ton territoire marquée par ta sueur et tes heures d'angoisse. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Jeu 16 Aoû - 13:22 | |
| tu sais pas ce que tu fous là. tu sais pas pourquoi tu lui parles de Cal. y’a ses poings qui se serrent, et tes bras qui retombent le long de ton corps. y’a son visage qui se transforme, qui se déforme. et tu reste un moment à la regarder, observer chacun de ses tressaillements. t’as rien fait. du moins rien de grave, mais tu ne réponds pas tout de suite. tu hausses simplement un sourcil, pure provocation. c’est pas lui qui m’a amoché, rassure toi. que tu siffles entre tes dents serrées. c’est pas à lui que tu as éclaté la mâchoire, même si l’envie ne te manquait pas. tu crois tes bras contre ton torse maintenant, tu toises la femme, tu ne te méfies plus de la lionne. pourtant t’es entres ses murs, dans sa tanière, tu n’as pas été invité et c’est ici qu’elle pourrait t’égorger. sans ménagement. il s’est pointé pour me raconter sa merde, il s’est plaint comme une meuf... comme si lui et moi on était de vieux amis. tu craches les mots la tête haute. j’ai pas supporté. qu’il raconte de la merde sur toi, qu’il se prenne pour ce qu’il n’est pas, qu’il n’assume pas. je lui ai juste remué le cerveau, j’voulais plus l’entendre parler. cet enfoiré. tes mâchoires se contractent, et t’as le regard d’un chien fou. t’es pas dans ton droit, tu l’as jamais été et tu le sais. j‘crois que je lui ai fait peur. que tu termine alors que tu ne l’as pas quitté des yeux une seule seconde. t’es prêt à accepter la sentence, pour avoir abîmer le père de son gosse. le géniteur. mais t’es pas prêt à présenter des excuses. tu m’avais pas dis que c’était une fillette. |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) Mar 21 Aoû - 21:10 | |
| T'arrives pas à savoir s'il a fait ça pour toi ou pour lui ; t'es pas certaine qu'il ait eu l'envie de se contrôler, qu'il se soit pas contenté de jouer. T'appréhendes la visite comme un défi à haut risque, une invitation à la rixe, un débordement préparé par ses grandes envies de fou à lier. Tu penses à Cal, à son corps de minet ; tu vois le fauve et ses yeux de rapace et tu peux pas t'empêcher de comparer. T'imagines le sang, t'imagines la lutte, t'imagine le pire et tu te fais tempête puisque lui reste de marbre. Il s'emmure, il se fige, il te fixe, comme la statue démente d'un dieu grec, d'un Apollon de brique, d'un Ares de métal. T'as le crachat au bord des lèvres, la provocation supérieure et latente ; et ses mots vipérins n'arrangent rien. « de quel droit t'as cru que tu pouvais secouer la tête du père de mon fils ? » tu siffles, rougeoyante. Tes pensées filent, dérapent et s'écrasent contre la paroi glacée de ta peur. Il va disparaître, il va s'échapper, il va fuir, il va s'évader, tu te murmures, tu te répètes, toute froissée dans ta tête. Mais tu restes droite, tu t'approches, dangereuse, et tu confrontes le rival que t'aurais pu croire allié, qui l'est peut-être tout au fond de ton cœur, sous son pelage hirsute d'animal blessé. T'as un rire un peu fou, un peu dément de l'ironie cruelle, de la violence évidence, de la femme partagée entre son avenir et son passé : « il est pas comme toi » tu craches, comme une insulte. Il est pas comme nous, tu aurais du rajouter, tu aurais du préciser et dans tes yeux, dans les éclairs de tes prunelles, il peut le lire en lettres dorées. T'es assez proche pour qu'il le lise, pour qu'il le sente, pour qu'il le respire dans les effluves de ta colère et de ta surprise : « pour qui tu te prends, putain ? » |
| | |
☽ ☾
| Sujet: Re: nuit noire. (jake) | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |