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 [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.

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MessageSujet: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyLun 16 Avr - 19:18


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
T'es posé dans ta chambre et c'est le matin, t'es fatigué, t'as hyper mal dormi de la nuit parce qu'hier tu as reçu un appel auquel tu ne t'attendais vraiment pas du tout. Une ancienne amante d'une nuit t'a contacté souhaitant visiblement passer un nouveau moment intime en ta compagnie sauf que toi tu es un romantique désespéré et imaginer un seul instant de coucher juste pour coucher définitivement t'en es incapable. Donc tu as simplement refusé. Avec son physique cette nana trouvera facilement son bonheur. Mais oui durant toute la nuit tu as songé à tout ceci, à cette fille ainsi qu'à ses mots. Et durant toute la nuit tu t'es souvent demandé si ta vie serait éternellement ça soit de coucher avec de parfaits inconnus sans sentiments. Il t'arrive également de te demander si un jour, juste une fois dans ta vie tu vas goûter une fois au bonheur ou si seulement le sexe ce sera la seule chose qui compte aux yeux des gens. Oui tu te prends sûrement trop la tête mais c'est quelque chose qui te hante vraiment à l'heure actuelle, ça te stresse, tu as besoin de savoir s'il existe des personnes honnêtes, des gens avec qui tu peux potentiellement imaginer ou envisager une histoire d'amour. Mais visiblement non c'est ça que tu te dis en cet instant précis tandis que tu déchires la page de ton bouquin que tu as écrit dans la matinée, cette page n'était pas satisfaisante de toute façon. Tu te lèves alors de sur ton lit et tu regardes ta face dans ton miroir, t'as une gueule de zombie, t'es vraiment à faire peur avec tes cernes autour des yeux, tes yeux rouges, et tu es presque sûr que ta voix est désagréable au plus haut point. Tu soupires en te disant que ce n'est pas grave au pire tu te coucheras tôt ce soir et ton meilleur ami comme ta mamie t'ont déjà vu dans des situations bien pires que celle-ci donc ce n'est pas si grave.

Lorsque tu quittes ta chambre tu trouves ton meilleur ami dans le salon en train de prendre son petit-déjeuner avec ta grand-mère tu parvins à leur sourire tout en t'installant à côté d'eux après avoir déposé un bisou sur la joue de ta grand-mère et un baiser sur le front de ton meilleur ami. « Bien dormi vous deux ? » Demandes-tu histoire de ne pas éveiller les soupçons, t'as aucune envie de les emmerder avec cette histoire à la con donc tu préfères te taire pour le moment. De toute façon si tu en vins à lâcher un seul mot ta grand-mère va s'inquiéter elle s'inquiète toujours pour un rien ta grand-mère donc mieux vaut que tu te taises. Tu parleras certainement avec Simon plus tard, lui il te comprendra sûrement et imaginera sûrement ce que tu peux vivre sans pour autant rentrer dans un épisode de dramatisme assez intense comme Mamie Rosa peut le faire la majeure partie du temps... Le mieux c'est de te taire c'est ce que tu te dis là pour le coup... Et tu as certainement raison.....
Lundi 16 Avril 2018
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 17 Avr - 0:59

Dormir. Cela avait toujours été particulièrement difficile pour moi. J’ai toujours eu des difficultés pour m’endormir depuis ma plus tendre enfance. J’ai longtemps eu peur du noir et ma mère devait rester avec moi jusqu’à ce que je m’endorme. Ma terreur a fini par disparaitre quand j’avais une dizaine d’année mais elle est revenue de plus belle après le décès de ma mère. Je suis obligée de dormir avec une lampe de chevet allumée et je ne parviens à trouver le sommeil qu’aux premières lueurs de l’aube. Quand je prenais de la drogue, je faisais souvent la fête, et cela a encore plus perturbé mon cycle du sommeil. La drogue m’empêchait de dormir, je faisais tous pour ne pas sombrer dans le monde des rêves à cause de ma phobie. Aujourd’hui, je ne prends plus de drogues, mais j’ai toujours peur du noir. Horriblement peur. Personne ne connait cette phobie, pas même Desmond qui pourtant connait presque chaque détail de ma vie. Alors, quand je ne peux pas dormir, je peins. Je peins toutes les nuits durant des heures avant de sentir le sommeil me gagner et d’aller me coucher pendant quelques heures. Je ne dors pas longtemps, quatre heures au maximum car je me fais un devoir de préparer le petit-déjeuner pour Rosa tous les matins depuis que j’ai emménagé avec elle. Malheureusement, la grand-mère de Desmond a tendance à se réveiller de bonne heure à mon plus grand damne.

Ce matin-là, je me lève et je vais préparer le petit-déjeuner. Je viens à peine de finir de faire du café et de faire griller des tartines que celle que je considère comme ma grand-mère arrive dans le salon. Je lui souris avant d’aller lui embrasser la joue. On s’assoit à la table et on commence à prendre le petit-déjeuner en parlant doucement. Après une dizaine de minutes, Desmond finit par nous rejoindre. Il a une gueule de six-pieds de long et je remarque rapidement que quelque chose ne va pas. Je le connais par cœur. Il nous demande si l’on a bien dormi et j’hoche la tête pour dire que oui. Je ne mens pas réellement mais je ne dis pas oui non plus. Sa grand-mère confirme qu’elle a bien dormi. Je le laisse prendre son petit-déjeuner en continuant à le regarder. J’essaie de deviner ce qui se passe mais il ne laisse rien paraitre malheureusement. Il ne doit pas avoir envie que sa grand-mère remarque quelque chose. Quand le petit-déjeuner se termine enfin, je débarrasse rapidement la table afin de ne pas donner trop de travailler à Rosa. Au départ, elle avait l’habitude de râler quand je rangeais tout mais je lui ai rapidement fait comprendre qu’elle n’avait pas le choix, que c’était comme ça et pas autrement. Une fois que tout est enfin en ordre, je me décide à aller voir Desmond. Il est retourné dans sa chambre. Je vais en direction de celle-ci et frappe contre le battant de la porte. Il m’invite à entrer et je me dépêche de le faire avant de refermer la porte derrière moi. Je vais m’assoir sur son lit et le regarde très sérieusement. « Qu’est-ce qui se passe Desmond ? » Je lâche directement pour lui montrer que j’ai clairement remarqué que ça n’allait pas. « Qu’est-ce qui t’arrive ? Je suis là si tu as besoin de parler. » Je lui dis encore une fois même s’il est déjà au courant et que je passe ma vie à le lui répéter.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 17 Avr - 11:17


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
Le repas se passe sans encombres mais pendant tout le long où tu bois ton jus de fruits et que tu manges tes tranches de pain grillées et beurrées tu sens le regard de ton meilleur ami sur toi qui semble savoir qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Tu tentes d'écourter le repas le plus possible ne souhaitant pas parler de tout ceci avec lui. Souvent ton meilleur ami réagit assez excessivement quand il s'agit des personnes avec qui tu couches, des femmes évidemment, il a tendance à péter des câbles tel un mec amoureux. Toi à chaque fois ça te fait bizarre et tu te demandes pourquoi il réagit comme ça alors que vous êtes justes amis, tout du moins uniquement de ton côté. Au bout du compte lorsque tu termines tes tranches de pain ainsi que ton verre de jus de bananes tu te lèves et déposes le le verre ainsi que le beurre et la confiture dans l'évier pour l'un et dans le frigo pour le reste. Puis finalement tu t'éloignes aussi vite que possible ne souhaitant plus affronter le regard de ton meilleur ami et tu files jusqu'à ta chambre pour tenter d'écrire. Tu t'allonges sur ton lit et sors ton PC portable, un MAC, et tu essayes de réécrire la page que tu avais écrite dans la journée sur papier mais ça ne t'avait pas convaincu.

Alors que tu écris passionné par ton histoire d'amour sur un couple gay fous amoureux l'un de l'autre tu entends finalement que l'on toque à ta porte, tu te redresses t'asseyant sur ton lit plutôt que d'être couché et tu lances un « entre. » Suffisamment fort pour que ton meilleur ami puisse rentrer. Avec le temps tu as finit par reconnaître quand il s'agit de ta grand-mère, de ton meilleur ami ou encore de quelqu'un d'autre et là pas de doute il s'agit bien de Simon et quand il rentre finalement tu souris ou plus exactement tu tentes un sourire joyeux sauf que c'est un échec, il s'installe près de toi sur le lit et te demande ce qu'il se passe, tu fronces les sourcils toujours un peu surpris qu'il lit aussi bien en toi comme dans un livre ouvert et il te demande à nouveau ce qu'il t'arrive en te rappelant qu'il est là si tu as besoin de causer, tu passes ta main sur la sienne en souriant. « Je sais que t'es là ne t'en fais pas... Ce n'est rien. Rien d'important en tout cas. » Dis-tu en sachant parfaitement que cette réponse ne sera certainement pas suffisante et que ton meilleur ami voudra en savoir plus. Tu soupires alors tout en le dévisageant longuement « j'ai reçu un appel hier. De Pamela. Tu sais la blonde qui ressemble à Pamela Anderson ? Bref... Elle voulait hier qu'on se revoit et qu'on... Recommence. Mais j'ai refusé et j'ai passé une nuit de merde parce que durant toute la nuit je me suis demandé si ma vie serait constamment ça. Des plans cul et jamais d'amour. Et moi j'aimerais bien tomber amoureux et qu'on tombe amoureux. Du coup je suis frustré d'intéresser les gens uniquement pour du sexe. » Expliques-tu à ton meilleur ami tout en croisant les doigts intérieurement pour qu'il ne pète pas un câble comme il a l'habitude de le faire. « Mais cette fille elle est belle.. Elle a un petit quelque chose qui fait que quand je l'entends ou que je la vois je me sens bien. Je sais qu'il ne se passera jamais rien de plus qu'une histoire de cul bien chaude mais voilà... » T'es sans doute stupide ou inconscient pour lui dire ça comme ça aussi directement mais tu ressentais le besoin d'ajouter cette phrase parce que c'est ton meilleur ami et tu ne lui caches rien...
Lundi 16 Avril 2018
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 17 Avr - 20:07

Assis sur le lit, j’attends que Desmond me dise enfin ce qui lui arrive. Je le connais par cœur. Je n’ai besoin que d’un seul regard pour connaitre son humeur, s’il va bien ou au contraire s’il ne va pas bien. Nous avons toujours eu une connexion extrêmement forte lui et moi, depuis toujours. Je lis en lui comme dans un livre ouvert et c’est pareil de son côté. Seulement, il n’a jamais remarqué à quel point je pouvais l’aimer. Pas une seule fois, il ne s’est rendu compte de mes sentiments pourtant si grands à son égard. Je souffle doucement pour essayer de reprendre pied avec la réalité. Il commence à me dire que ce n’est rien d’important. J’arque un sourcil en le regardant dubitatif. C’est ça Desmond, prends-moi pour un lapin de six semaines. « Si ce n’est pas important, alors pourquoi ça te mine autant le moral » Je lui demande doucement, pointant du doigt l’évidence. Même si je m’étais tenu à plus de trois kilomètres de lui, j’aurai remarqué qu’il n’allait pas bien. Alors, qu’il ne vienne pas me rabâcher les oreilles avec des paroles comme « ce n’est rien ». Je sais que c’est quelque chose. Seulement, je n’aurai jamais pensé que s’il était si décidé à me faire part de ce qui le chagriner, c’est qu’il craignait ma réaction. A peine je l’entends parler d’un de ses plans culs, que je me tends instantanément. Sans même m’en apercevoir, je m’éloigne sensiblement de lui alors que je m’étais installé pour être proche physiquement. J’ai toujours été assez tactile avec Desmond et on se réconforte souvent par des câlins. Mais là, soudainement, je ne veux plus être à ses côtés. D’ailleurs, je me lève brusquement alors qu’il continue son explication. Je commence à faire les cent pas dans la chambre, essayant de garder mon calme. Mais je sens que la colère monte d’un cran à chaque nouveau mot que Desmond prononce. Je sais très bien pourquoi je m’énerve. Je suis jaloux. Horriblement jaloux. Il couche avec toutes ces femmes sans avoir le moindre sentiment envers elle. Il ne les respecte pas mais ne se respecte pas non plus. Et moi, je suis là, à le voir se détruire dans ses relations malsaines alors que je brûle littéralement d’amour pour lui et que je ne demande que d’être aimé en retour. Il aimerait que l’on tombe amoureux de lui mais il n’est même pas capable de voir l’évidence qu’il a sous les yeux. « Ouais, elle est belle, c’est génial. Tu t’es tapé une fille digne d’un porno. Fier de toi ? » Je commence sachant que la conversation ne se terminera pas bien. Je suis en train de l’enfoncer alors qu’il a besoin que je lui remonte le moral. « Peut-être que si tu commençais par traiter les autres comme des objets en te lassant dans des relations sans queue ni tête qui ne conduiront à rien, peut-être que tu aurais plus de chance qu’une personne tombe amoureuse de toi. Peut-être que si tu commençais à te respecter et respecter ton corps, tu serais plus ouvert vers l’amour et tu aurais l’occasion de tomber amoureux. Et peut-être que si tu n’étais pas occupé à t’apitoyer sur ton sort à chaque fois que tu fourres ta queue n’importe où, tu ouvrirais enfin les yeux et tu te rendrais compte que quelqu’un t’aime. » Je lui balance dans la gueule de colère. Mais je me calme aussitôt en réalisant les mots que je viens de prononcer. Je me stoppe net dans mes mouvements et je me sens blanchir. Merde. Comment je rattrape le coup moi maintenant ? « Il y a toujours quelqu’un qui nous aime quelque part. » Je rajoute espérant que ça rattrape la situation. « Mais tu es bien trop focalisé sur l’endroit où tu vas pouvoir mettre ta bite pour t’en rendre compte. Et pourquoi ? Juste parce que ça te fait sentir bien ? Mais tu sais, les relations stables, ça aide aussi à se sentir bien. » Je continue en me passant une main dans les cheveux. « Je ne sais même pas pourquoi j’ai cette conversation avec toi. Ça sert à rien. Je n’aurai pas dû me mêler de tes affaires. » J’ai envie de partir, de sortir de cette chambre. Je suis d’une humeur de chien. J’ai mal. Mon cœur souffre. Je l’aurai jamais et c’est vraiment douloureux de le réaliser.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 17 Avr - 23:36


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
De base tu n'avais aucune foutue envie de parler de tout ceci avec lui parce qu'à chaque fois que tu lui parles de tout ceci il s'énerve visiblement agacé que tu puisses coucher avec tout le monde et n'importe qui. Lui ne semble pas comprendre que quand tu couches avec untel ou untel c'est parce que tu penses que ça aboutira ensuite à quelque chose sauf que ça n'aboutit jamais à rien, tu es trop insouciant comme mec, tu te rends pas compte des conneries que tu peux faire en couchant comme ça avec tout le monde et n'importe qui. Mais toi tu ne réalises pas vraiment que s'il réagit aussi excessivement ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'il cache quelque chose. Toi la réalité tu veux pas la voir en face parce que peut-être qu'au fond ça te fait peur de te dire que tu as la bonne personne devant toi depuis tellement longtemps et que tu l'as jamais vraiment regardée cette fameuse personne. Peut-être que ça joue sur tout ceci, peut-être que tu préfères rester aveugle plutôt que de le voir autrement que comme tu l'as toujours vu. Sûrement que c'est plus simple à gérer pour toi mais tu avoueras bien que tout ceci te stresse énormément parce qu'en fin de compte il a tendance à être vraiment vexant ton meilleur ami dans ses mots et tu vois bien à sa gueule qu'il est énervé et quand tu le vois se déplacer en s'éloignant petit à petit de toi et du lit tu t'inquiètes. Mais finalement le brun ouvre la bouche et te fait un sermon comme s'il était ton père, tu aimes pas trop ça mais tu dis rien te contentant de baisser la tête honteux et blessé par ses mots.

Tu l'écoutes, tu l'écoutes te balancer sa haine en pleine face et tu te retiens de pleurer à plusieurs reprises parce qu'en fin de compte entendre les mots violents et durs de ton meilleur ami, un être tellement précieux à tes yeux, bah ça te fait putain de mal. Il finit par s'arrêter en plein milieu en te disant qu'il n'aurait pas dû se mêler de tes histoires, tu gardes la tête baissée en balançant un « je suis navré que tu me prennes pour un queutard en rut mec... » Que tu dis plein de tristesse tout en t'efforçant de ne pas pleurer parce que tu sais très bien qu'il dit sur le coup de la colère parce qu'il a énormément de principe et pour lui le sexe c'est pas une question de se vider les burnes c'est plutôt une question d'amour et de sentiments. Un principe que tu comprends parce que t'es pareil. « Tu crois que je couche avec toutes ces nanas pour quoi ? Parce que je suis un mec en manque ? Parce que je pense qu'avec ma bite ? C'est ça que tu t'imagines ? Que je suis en chien ? » Demandes-tu blessé plus que n'importe qui par ses mots aussi violents et durs à ton égard, tu t'es confié à lui en espérant qu'il comprendrait et te réconforterait mais non il t'enfonce encore plus alors que t'es déjà au bout du rouleau. Et ça te blesse tout ça alors au bout d'un moment tu sens les larmes te monter aux yeux tu le dévisages longuement pour qu'il voit l'effet que ses mots aussi durs ont sur ta personne et tu poursuis « je suis un romantique. Y'a pas une seule fois où j'ai couché avec une seule de ces nanas où je n'ai pas imaginé un seul instant qu'il ne se passerait rien de plus qu'une simple histoire de cul ! Moi je veux me caser, être avec quelqu'un alors qu'il s'agisse de Pamela, de Ana, de Paula ou que je ne sais qui encore oui j'ai imaginé à chaque fois que je n'étais pas juste une bite qui allait leur donne du plaisir. Je veux être en couple. Je veux rêver d'amour. Avoir une personnes à mes côtés qui me soutienne et m'aime... Je... » Tu t'interromps en plein milieu tandis que les larmes roulent le long de tes joues pour venir s'écraser sur tes cuisses et parfois sur la couette de ton lit « je suis pas un mec en rut putain. Je suis un mec bien. Avec des valeurs. Des principes. Des convictions. Tout comme toi. Sauf que contrairement à toi moi j'ai besoin de m'envoyer en l'air et d'espérer qu'en le faisant avec une personne j'obtiendrais ce que je souhaite par dessus tout. C'est mon souhait d'avoir quelqu'un et j'espérais... J'espérais sincèrement que toi tu puisses comprendre ça. » Mais il faut croire que tu t'es trompé. Ton meilleur ami ne peut comprendre ça parce qu'il t'aime et nul doute qu'il préfèrerait que ce soit avec lui que tu fasses ça plutôt qu'avec de parfaites inconnues et ça peut se comprendre...
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMer 18 Avr - 3:19

Jamais je ne me suis autant énervé contre Desmond. Mais, je ne supporte pas de le voir coucher avec toutes ses femmes, juste pour des coups d’un soir. Ça me bouffe littéralement. Et, le fait que ça lui fasse également du mal n’arrange rien. Pourquoi fait-il cela si ça le fait souffrir à chaque fois ? Je ne sais pas. Je ne comprends pas pourquoi il agit comme ça. Je n’ai jamais compris. Mais, ce que je comprends parfaitement. C’est que je suis vert de jalousie à chaque fois que je découvre qu’il s’est tapé une nouvelle femme. Je boue intérieurement et je me retiens pour ne pas devenir dingue. Apparemment, ce matin, la goutte d’eau a fait déborder le vase. J’ai balancé tout ce qui me passait par la tête. Ma jalousie s’est transformée en colère. La tristesse que je ressens à chaque fois que je vois qu’il ne sera jamais à moi, s’est mutée en rage sourde et terrassante. Je n’ai rien pu faire pour la retenir. Elle est sortie comme le magma d’un volcan en éruption, impossible à contenir. Et comme lors d’une éruption volcanisme, il y a des dommages collatéraux à mon explosion autant pour moi que pour Desmond.

Je vois son visage se décomposer à chaque seconde qui passent. Je le vois pâlir à chaque mot que j’ajoute. Je distingue ses yeux qui s’embuent de larmes à chaque remarque blessante. Mais, je ne peux pas m’arrêter. Sa tristesse ne me touche pas, elle ne m’atteint pas. Au contraire, elle ne fait qu’augmenter ma colère. Car, ça fait des années que je souffre et il n’a jamais rien vu, ça fait des années que je meurs à petit feu à force de l’aimer sans retour et cela reste invisible à ses yeux. Desmond ne remarque pas que mon sourire devient de plus en plus creux à chaque fois qu’il me parle d’une de ses conquêtes, qu’il espère être la femme de sa vie. Oui, je sais que Desmond recherche l’amour. Oui, je sais qu’il n’attend que cela et que ses nombreux plans culs, ne sont qu’une façon de rechercher. Et moi, je suis là, sous ses yeux dépérissant d’amour pour lui, l’aimant encore plus pour son âme que pour son physique. Mais, Desmond ne me remarque pas. Jamais. Pas une seule fois. Dieu seul sait à quel point je l’aime, tout ce que je ferai pour lui. Pour moi, il est parfait, même ses défauts je parviens à leur trouver des points positifs. Vraiment mordu ? Ouais, je sais. Je ne peux rien faire contre ça malheureusement.

« Mais je ne te prends pas pour un mec en rut Desmond ! » Je lance, encore plus énervé car clairement, il n’a rien compris à mon discours. Encore une fois, j’ai essayé de le mettre sur la piste pour rien. Ça ne sert à rien. Jamais il ne se rendra compte que je l’aime. Peut-être que je devrais me faire une raison et laisser tomber ? Il ne m’aimera jamais comme je l’aime. « Ce n’était pas du tout ce que je sous-entendu. Ce n’était pas le sens de mon discours. Je sais que tu n’es pas un mec qui couche pour soulager sa bite. Putain, je te connais depuis toujours ! Je sais comment tu te comportes. Merde ! » Je dis un peu plus fort que voulu. Je commence à jurer. Ce n’est jamais bon. Quand je commence à dire des gros mots à chacune de mes phrases, c’est que je perds mon sang-froid. Je me mords une phalange fortement. C’est soit ça, soit j’envoie mon poing dans le mur de sa chambre. Ce n’est pas possible d’être aveugle à ce point.

« Ce que j’essayais de te faire comprendre, c’est que l’on ne tombe pas amoureux en couchant avec toutes les femmes qui se présentent. Alors, ouais, t’es peut-être un romantique, mais tu as rien compris à l’amour. On ne trouve pas sa future femme, ou son futur mec en couchant avec lui. Pas de sexe avant le mariage ? Tu en as déjà entendu parler de ça ? essaie de te tourner vers ce genre de personne. Là, tu auras plus de chance de trouver quelqu’un de sérieux et pas une personne qui veux simplement que tu lui fourre ta bite dans la chatte. Putain, mais t’es écrivain quand même. T’écris des histoires d’amour ou bien ? Tes personnages, ils couchent après deux minutes de vie commune ? Réveille-toi Bordel ! » Je lui crie alors qu’il recommence à me parler du fait qu’il veut juste que quelqu’un à ses côtés qui le soutienne, qui l’aime, qu’il veut vivre une grande histoire d’amour. Mon cœur se serre. Ça fait mal. Très mal. Je serre les poings. Et moi alors ? Quand il a une personne qui se jetterai devant lui si on venait à lui tirer une balle, il ne s’en rend même pas compte. Il pleure. Et ça me fait encore plus mal. Et moi aussi je pleure cette fois-ci. De rage. De tristesse. D’amour inavoué et certainement non partagé. J’essuie mes larmes rageusement. « Putain mais non je ne peux pas comprendre ça Desmond. Je ne peux pas. Je ne peux pas comprendre que tu passes ta vie à chercher une relation qui n’aboutira à rien, à dire que tu as besoin de quelqu’un qui t’aime et de soutienne, que tu veux une personne qui soit amoureuse de toi. » Je commence en me pinçant l’arête du nez. « Et moi alors ? Je ne suis pas là pour toi ? Je ne te soutiens pas ? Je te regarde d’envoyer en l’air depuis des années, à me dire que tu veux qu’une personne tombe amoureuse de toi. Et, je suis là. Et, tu ne me vois même pas. Je suis là depuis des années à attendre que tu me remarques, que tu vois finalement que je crève d’amour pour toi, mais non, tu n’ouvres pas les yeux. Quoi que je fasse, tu ne me remarques pas. Alors, va chercher l’amour en baisant. C’est parfait. Mais moi, j’en ai marre. Marre que tu me rabâches que personne ne tombe amoureux de toi, alors que je le suis en silence depuis des années. » Je crie hors de moi, les larmes coulant sur mes joues. Je suis tellement dans un état second à cause de la rage, que je viens de lui balancer dans la tête tout ce que j’ai sur le cœur depuis des années. « Et puis, merde. Fais chier putain. » Je rage en me rendant compte de ce que je viens de faire. Parce que ce n’était clairement pas comme cela que je voulais lui déclarer mon amour, pas en plein milieu d’une dispute. Je me dirige vers la porte de sa chambre, l’ouvre et sors avant de la claquer derrière moi. Je ne pourrais pas rester une seconde de plus dans cette pièce.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMer 18 Avr - 12:59


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
L'entendre te hurler dessus comme il le fait en ce moment ça te fait un mal de chien. Il ne semble pas comprendre que tout ceci ça te fait chier, de tenter par tous les moyens de trouver une personne bien, il ne semble pas en capacité de se mettre à ta place et ça t'embête. Mais toi est-ce que tu t'es déjà mis une seule fois à sa place ? Est-ce que tu as déjà essayé de comprendre pourquoi il s'énervait à ce point ? Pourquoi ça l'horrifiait que tu couches à droite à gauche à longueur de temps ? Tu soupires désespéré par ses mots en sentant les larmes couler le long de tes joues tandis qu'il continue à t'en mettre plein la gueule à chaque instant qui passe. Quand il te dit qu'il ne te prend pas pour un mec en rut tu roules des yeux. Il se fou de ta gueule ? C'est pourtant bien ça qu'il vient de te dire ! Il poursuit en te disant que ce n'est pas le sous entendu, qu'il te connaît, qu'il sait que tu ne couches pas pour te soulager, tu soupires alors sans rien répondre alors qu'il poursuit sur sa lancée en te balançant d'autres saloperies de plus en plus difficiles à entendre dans la gueule.

Pour le coup t'es horrifié par ses mots, par toutes les horreurs qu'il puisse te dire. C'est quoi son but en fait ? Te faire encore plus de mal jusqu'à ce que tu n'aies plus aucune raison de vivre ? Qu'il te rabaisse plus bas que terre pour te pousser au suicide ? C'est ça son but ? Non. Tu ne peux pas croire ça de lui, c'est impossible à tes yeux. Pas Simon. Il n'est pas comme ça ton meilleur ami. Simon il est du genre à te soutenir quoi que tu fasses mais là ça va beaucoup trop loin. Ses mots aussi violents et durs te font énormément de mal et encore là il tente de te faire prendre conscience que baiser avec X ou Y personne ne t'apportera pas l'amour sur un plateau d'argent, il te rappelle ton métier en te demandant si tes personnages dans tes bouquins s'envoient en l'air au bout de deux minutes, tu soupires te rendant bien compte que oui tu ne pourrais pas faire ça. Il te demande si tu connais les gens qui ne couchent pas avant le mariage tout ceci te blesse, qu'il puisse te dire des choses aussi nerveusement c'est douloureux. « Oui je sais qu'il y a des gens qui couchent uniquement après le mariage. Sauf que voilà moi je suis pas un petit puceau donc ce principe là et les gens avec ces principes là ils s'intéresseront jamais à moi parce que quoi qu'il arrive j'ai eu une vie sexuelle avant eux. Donc ça c'est raté d'avance. » Dis-tu dans un premier temps tout en marquant une petite pause de quelques secondes puis tu reprends « certes dans mes bouquins les personnes ne couchent pas au bout du premier rendez-vous. C'est vrai. Mais c'est plus simple dans les bouquins que dans la vraie vie. Tout ceci reste de la fiction et dans la fiction c'est l'amour idéalisé. Sauf que dans la vraie vie l'amour ce n'est pas de la tarte pour l'obtenir. Donc... Je préfère tenter le tout pour le tout pour essayer de trouver ce que je veux. » Expliques tu en osant à croire que cette fois ci il comprendra ton point de vue. Ta détermination se respecte c'est un fait indéniable mais il n'en reste pas moins qu'en agissant de cette façon tu ne te respectes pas vraiment et tu ne respectes pas non plus ton corps. « Pas besoin de me dire les choses aussi méchamment. C'est bon j'ai bien compris les fois précédentes que ça te plaisait pas. Mais je suis pas en chien, je... Je veux juste être en couple si j'avais juste besoin de sexe je me taperais une queue tout seul dans mon lit plutôt que d'aller voir des meufs... » Balances-tu en le fusillant du regard tandis que tu te lèves de sur le lit blessé et confus vis à vis de ses mots aussi violents et désagréables soient ils.

Ça n'en fait aucun doute, il t'a blessé, il t'a blessé au plus haut point avec ses paroles et allusions désobligeantes. Jamais auparavant vous ne vous étiez pris la tête aussi salement. Ou plus précisément il ne t'avait jamais pris la tête aussi salement. T'es vraiment vexé par ses mots et là le voilà qui semble vouloir te dire quelque chose tu le vois pleurer de rage à son tour et quand tu l'entends te dire qu'il t'aime, qu'il est amoureux de toi et que tu ne le vois pas t'es choqué. Tu baisses la tête vers lui tout en te reculant d'un pas pas mal choqué pour le coup. « C'est une plaisanterie ? » Demandes-tu parce que là pour le coup à tes yeux il ne peut être question que de ça, d'une putain de mauvaise blague et pas d'autre chose. Mais tu te rends compte bien vite que non ce n'est pas une plaisanterie ton meilleur ami il plaisanterait jamais sur un sujet aussi sérieux « non laisse tomber... Question débile. » Que tu dis en jugeant qu'il allait certainement s'énerver à nouveau en entendant ta question. Tu restes debout face à lui perturbé par son annonce et soudainement il se lève et quitte ta chambre soudainement. Toi tu restes figé choqué par ce que tu viens d'apprendre et tu le laisses partir tout en te laissant tomber par terre.

Tout ceci ça te choque, tu t'y attendais pas. Comment peut il être amoureux de toi sans que tu t'en sois rendu compte auparavant ? Oui tu te demandes parce que pour toi là c'est vraiment une catastrophe ambulante, tu te sens comme un gros con et tes larmes coulent tant et plus le long de tes joues pour finir par s'écraser ensuite sur le parquet de ta chambre. T'es mal mais tu te dis qu'il doit l'être encore plus, visiblement il ressent ça pour toi depuis longtemps et il a préféré te le cacher. Pour le coup tu te dis qu'il a été courageux et très fort pour garder ça pour lui durant un si long moment, pour ça tu le respectes même si au fond de toi tu lui en veux. Généralement vous vous dites tout toi et lui comment il a pu te cacher une chose pareille ? Tu te demandes et alors que tu sèches tes larmes tu te lèves de sur le sol et tu quittes ta chambre tout en te rendant jusqu'à sa chambre, tu toques une fois et rentres sans même attendre qu'il accepte, tu refermes la porte derrière toi et tu viens t'installer près de lui sur son lit en soupirant. « Je sais pas comment t'as pu me cacher ça pendant aussi longtemps et je vais te dire je veux pas avoir... Je t'admire pour ça parce que franchement cacher aussi bien ses sentiments à une personne pendant visiblement longtemps c'est difficile et voilà... » Que tu dis en soupirant tout en te posant tes yeux bleus sur lui, des yeux remplis de larmes parce que tout ceci te fait un effet de fou, ça te fait mal pour lui parce qu'il a assisté pendant tout ce temps à tes échecs sentimentaux en se mettant de côté pour ne pas ruiner, sûrement, votre amitié. « Je m'en veux. Parce que pendant tout ce temps tu ressens ça et moi j'ai juste rien vu venir alors qu'on est censés être proches et pour ça je m'en veux. Je suis censé te connaître à merveille et je n'ai pas su voir ça... Je suis sincèrement désolé... » Que tu dis tête baissée trop honteux pour le regarder droit dans les yeux. « Et avant que tu ne commences à te poser la question. Non je vais pas mettre de distance entre nous parce que tu ressens ça. Tu restes la personne la plus importante dans ma vie quoi qu'il arrive avec ou sans ce que tu ressens alors ne t'inquiètes pas à ce sujet. » Mais tu ne cherches pas à savoir si toi tu ressens la même chose pour lui. Tu sais que tu l'aimes mais comme ton meilleur ami et pas autrement. Tu as besoin de temps pour savoir si tu peux éventuellement tenter quelque chose avec lui mais ça reste délicat pour toi à gérer parce que tu n'as pas envie que votre relation change si jamais vous décidez de tenter quelque chose et que finalement vous ça se passe mal. T'as peur de le perdre voilà tout... Et ça c'est déjà un signe que tu es peut-être un peu trop attaché à lui...
Lundi 16 Avril 2018
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyLun 30 Avr - 20:21

La tension n’a jamais été aussi palpable entre Desmond et moi. Jamais, il n’y a eu tant d’électricité dans l’air. Mais quand je l’ai entendu me raconter son coup de téléphone avec un de ses anciens plans culs, j’ai simplement disjoncté. J’en ai marre qu’il fourre sa bite à gauche et à droite sans demander son reste. J’en ai marre qu’il se conduise de la sorte et qu’après il vienne pleurer parce qu’il se sent coupable, parce qu’il n’a pas trouvé l’amour comme il le désire tant. Et moi, je suis là. Je crève d’amour pour lui depuis des années. Je pourrais me jeter d’un pont s’il me le demandait. Je ferais tout pour lui, sans aucune hésitation. Cependant, jamais il n’a remarqué ce que je ressentais pour lui. Jamais. Jamais Desmond n’a fait un geste pour me faire voir qu’il pouvait y avoir plus entre nous. Jamais le jeune homme ne m’a montré qu’il s’intéressait à moi autre qu’amicalement. Et ça, ça me tue. Littéralement. Il continue à me parler de son âme-sœur, de sa grande histoire d’amour qu’il rêve de vivre sans se rendre compte que moi j’existe et que j’attends avec impatience qu’il me remarque enfin. Sauf qu’aujourd’hui, ma patience a atteint ses limites. Cette nouvelle crise a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je me calme légèrement quand je remarque que mes paroles ont un effet vraiment négatif sur mon meilleur ami et qu’il est sur le point de fondre en larmes. Je n’ai jamais supporté lui faire du mal et ce n’est pas maintenant que cela va commencer. Tant pis, encore une fois, c’est moi qui souffrirai. J’en ai l’habitude maintenant. Je suis prêt à encaisser tout ça. J’essaie d’apaiser les choses, d’arrondir les angles en lui expliquant que ce n’est pas de cette façon qu’il trouvera l’amour. Je veux qu’il comprenne qu’il doit avant de donner son corps pour espérer vivre une relation sérieuse. Mais encore une fois, il comprend toutes mes explications de travers. Il me répond qu’il ne peut pas aller voir des personnes qui croient en l’abstinence ou le fait d’attendre plusieurs rendez-vous avant de coucher puisqu’il n’est plus vierge depuis longtemps. J’arque donc un sourcil, ne sachant pas si je dois me montrer vexé par sa réponse ou simplement étonné. « Donc, si je suis ton principe, je n’ai pas le droit de vouloir attendre une relation sérieuse ou après le mariage pour coucher de nouveau avec une personne ? Tout simplement parce que je ne suis plus puceau depuis des années ? C’est ça que tu es en train de me dire ? Autant que je recommence à coucher avec tout ce qui bouge comme autrefois alors ? C’est une bonne idée non ? » Je lance ironique. Histoire de détendre l’atmosphère, c’est complétement raté. Il rajoute que dans ses bouquins l’amour est idéalisé, que ça ne se passe pas comme cela dans la vraie vie et qu’il préfère coucher qui a passé pour une pute plutôt que de ne rien avoir. Je serre de nouveau les points car je sens que la colère monte de nouveau. « Et si j’interprète ce que tu me dis, je vis dans un livre c’est ça ? Je me fais des histoires sur un amour idéalisé qui n’arrivera jamais ? Ouais, je crois que pour le coup. Tu as raison. » Je lui lance à la gueule en faisant des grands gestes avec les mains. Il me dit que je n’ai pas besoin de le traiter comme un chien, que je n’ai pas à lui parler méchamment, qu’il veut juste être en couple. Ça me fait juste encore plus sortir de mes gongs. Il veut être en couple et je suis là devant lui, pourtant il ne me remarque pas. C’est comme si j’étais invisible à ses yeux, comme si je hurlais à m’en déchirer les cordes vocales mais qu’il ne m’entendait pas. Je suis tellement mal, mon cœur me fait tellement souffrir à cause de toute cette rage et cette tristesse accumulée que les larmes coulent toutes seules sur mon visage sans que je ne puisse rien faire pour les retenir. Je me mords la lèvre et dans un élan de désespoir, je lui balance tous mes sentiments au visage. Je lui dis à quel point je l’aime, combien j’en ai marre qu’il ne fasse pas attention à moi alors que je suis là à attendre qu’il m’aime en retour. Et une fois que j’ai terminé, il me regarde avec des yeux de merlans frits et ose me demander si je lui fais une blague. Je lui lance mon regard le plus mauvais qui soit. Et après m’avoir lâché un « Et puis, merde. Fais chier putain.», je quitte la pièce sans un regard pour lui. Je me dirige dans ma chambre et claque la porte derrière moi. Je me jette sur mon lit et cherche à m’étouffer dans les couvertures en criant ma frustration de tout mon saoul. Putain. Pendant des années, je suis parvenu à garder mes sentiments secrets et il a fallu une seconde pour que tout parte en couille. Je pleure toutes les larmes de mon corps quand j’entends une personne toquer contre ma porte de chambre. Je sais parfaitement de qui il s’agit. C’est pour cela que je ne réponds pas, espérant qu’il finisse par partir. Bien entendu, il ne fallait pas compter sur Desmond pour revenir plus tard. Je le vois donc entrer dans ma piaule et venir s’installer sur mon lit à côté de moi. Mon corps se serre douloureusement et j’ai envie de le foutre à la porte à coup de pieds au cul. Il commence des explications sur le fait qu’il m’admire d’avoir caché mes sentiments pendant si longtemps. Il est surtout aveugle de n’avoir rien vu alors que ça se voit sur ma gueule comme dans un livre ouvert. Il me regarde avec ses grands yeux bleus plein de larmes et ça me rends encore plus mal. C’est lui qui pleure alors que c’est moi qui souffre. Je le fixe sans bouger et sans rien dire. Qu’est-ce que je peux bien répondre à ça ? Il continue en disant qu’il s’en veut et qu’il est désolé. Ma colère ne fait qu’augmenter à chaque mot qu’il prononce. Je me mords les gencives jusqu’au sang sans qu’il ne le remarque. Il dit qu’il ne va pas mettre de distances entre nous et que notre relation ne changera pas. Facon très subtile de me dire, qu’il en a rien à faire de mes sentiments et que ce n’est pas réciproque. Prends-toi ça dans la gueule Simon. « Dégage de ma chambre. » Je finis par m’écrier après qu’il semble avoir fini son discours de merde censé me remonter le moral alors que ça ne fait que m’enfoncer. « Franchement Desmond. Dégage. Là, je n’ai vraiment pas envie de te voir. Alors fous-moi la paix pendant quelques temps d’accord ? Retourne coucher avec tes putes et oublies-moi jusqu’à la fin de la semaine. Capiche ? » Je dis en lui jetant le pire des regards noirs. Je sais que je suis en train de lui faire du mal, mais là, je peux juste plus le supporter. J’ai envie qu’il parte parce que s’il reste avec moi, je sais que je ne pourrai pas le gérer. Je sais que je vais faire des conneries. A l’heure actuelle, je n’ai qu’une seule envie, ressentir l’apaisement et la sensation de planer que j’aimais tant quand je prenais de la drogue autrefois. J’en suis venu au point d’avoir envie de recommencer à prendre de la drogue. Cette situation est en train de me détruire. « Alors, je suis très heureux de savoir que tu t’en veux et que ça ne changera rien entre nous. C’est vraiment gentil de me faire remarquer que même si je t’aime, je resterai la personne la plus importante dans ta vie. Je n’ai pas du tout l’impression d’être de la merde quand tu dis des trucs comme ça. Je n’ai pas du tout l’impression que mes sentiments, tu as rien à foutre. C’est bon, je ne suis pas con, j’ai compris depuis longtemps que tu ne m’aimais pas comme moi je t’aime. Non, toi tu veux ton prince charmant ou ta princesse qui n’existe pas. Tu ne pouvais pas tout simplement faire comme si tu n’avais rien entendu plutôt que de venir me balancer à la gueule que tu m’aimais pas ? Tu ne veux peut-être pas mettre de la distance entre nous. Mais là, clairement, c’est moi qui vais en mettre le temps de digérer. Alors dégage de ma chambre. » Je rajoute avant de me remettre la tête dans mon oreiller, bien décidé à faire comme s’il n’était plus là. Je pleure en silence parce qu’il ne m’aime pas, parce que j’ai mal et que j’en ai juste marre de ma vie et d’être moi.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyLun 30 Avr - 22:49


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
C'est partit en couilles, c'est le moins que l'on puisse dire et tu te demandes encore où tu as bien pu merder. Habituellement il s'énerve quand tu lui parles de tes plans cul mais il ne rentre pas dans une colère monstre à ce point. Et là tu te sens con parce que tu piges pas, t'es du genre inconscient et naïf comme mec mais là tu as clairement touché le fond parce qu'en fin de compte tu n'arrives juste pas à lire entre les lignes et à comprendre ce qu'il se passe exactement dans ta petite vie de merde. Tu réalises pas vraiment que ce mec pour qui tu as tellement de respect et d'admiration ressent de l'amour pour toi et te désires plus que tout au monde. Pour toi c'est impossible que ton meilleur ami ou quiconque ressente la moindre tendresse à ton égard, tu as pris pour habitude qu'on te traite comme un misérable plan cul donc imaginer un seul foutu instant que Simon puisse ressentir de l'amour pour toi ça t'est tout simplement impossible. Et pour toi c'est bel et bien réel, il t'aime et depuis très longtemps qui plus est et toi t'es trop aveugle et stressé par ta propre personnalité pour t'en rendre compte. Tu es sans doute un petit peu trop con pour ça et trop peu confiant envers ta propre personne pour accepter que l'on t'aime. En fait c'est même pire que ça parce que tu as tellement peu d'estime de toi-même que tu t'es mis en tête que si un jour quelqu'un t'aimait tu ferais plus de mal que de bien à cette personne. Pourquoi tu as soudainement pensé ainsi ça personne ne le sait mais en gros tu t'es mis dans le crâne que tu ne méritais pas l'amour parce que tu es quelqu'un de mauvais, de malsain et de pathétique et que les gens comme toi méritent uniquement de souffrir. Allez savoir pourquoi tu penses comme ça de façon aussi illogique mais toi tu as cette image misérable de ta personne. Et quand tu ouvres ta bouche en te disant qu'il n'a pas le droit d'espérer une relation sérieuse avec quelqu'un parce qu'il n'est plus puceau tu secoues la tête « il n'est pas question de toi Simon. Là il est question de moi. Je me dis que vu l'image que tu as de moi n'importe qui peut l'avoir donc je me dis que si je rencontrais une personne qui désirait rester pure jusqu'au mariage elle fuirait en me voyant parce qu'à tes yeux je suis un queutard en rut. Et si toi tu le penses et bien je me dis que beaucoup de personnes doivent le penser en retour. » Et ça te blesse affreusement qu'il aie cette image aussi négative de ta personne parce que tu as l'impression de ne rien avoir fais de mal pour mériter qu'on te prenne pour un mec aussi déplaisant que celui que ton meilleur ami décrit.

Tu poses tes yeux sur lui alors qu'il te demande si selon toi il vit dans un bouquin et que donc il souhaite une histoire qui n'arrivera jamais, tu soupires, non ce n'était définitivement pas ce que tu entendais par là et t'es gêné qu'il puisse remettre tout sur lui alors que pour l'heure il n'est pas question de lui mais uniquement de toi et de ce que tu penses concernant ta vie « ce n'est pas une question de toi. C'est une question de moi une nouvelle fois. Toi t'es quelqu'un de bien mais visiblement moi ce n'est pas mon cas sinon mon meilleur ami aurait une bien meilleure image de moi. » Toi en tout cas tu vois les choses de cette façon parce que tu te rends pas vraiment compte de ce qu'il éprouve pour toi et à tes yeux il ne peut pas y avoir d'autres explications autre que tu lui sors tout simplement par les yeux. Tu ignores à partir de quel moment tu as commencé à fauter à un point irréversible pour qu'il en arrive à te détester à ce point et tout ceci te blesse. Alors oui lorsqu'il hausse le ton en te balançant dans la gueule ses sentiments à ton égard t'es choqué tu t'attendais clairement pas ça et ça te fait l'effet d'une bombe. Sur le moment c'est vite vu que tu n'en crois pas un mot parce que ton meilleur ami t'as pas eu le sentiment depuis tout ce temps qu'il pouvait éprouver de la tendresse à ton égard donc tu te demandes s'il blague et tu lui poses la question mais tu te rends bien vite compte que c'était une erreur de poser une telle question vu l'état d'esprit dans lequel il est en ce moment si tu continues à jouer au con de la sorte il va finir par t'en coller une et t'en as pas envie donc tu te reprends et lui il profite de cet instant pour se casser de ta chambre et aller dans la sienne.

Pour le coup t'es littéralement sur le cul parce que ouais tu t'attendais pas à une telle annonce de ses sentiments à ton égard et quand finalement tu te décides à rejoindre sa chambre tu l'entends te dire de te casser mais tu ne le fais pas et à la place tu viens t'installer près de lui sur le lit et il te demande une nouvelle fois de partir, d'aller baiser tes putes, tu roules des yeux en secouant la tête comme pour lui faire comprendre que non tu ne t'en iras pas et qu'il devra bien s'y faire une raison quant au fait que tu vas rester près de lui pour le moment. Alors tu te livres à lui, expliquant combien tu es désolé de n'avoir rien vu venir pendant tout ce temps, t'excusant pour tout ceci tout en lui disant que tu ne souhaites pas que votre relation change et que tu ne mettras pas de distance entre vous malgré ce qu'il ressent à ton égard et tes mots lui font encore plus de mal, tu vois les larmes couler tant et plus le long de ses joues et toi tes larmes coulent également le long des tiennes et quand finalement il ouvre la bouche en t'envoyant clairement chier ça te fait encore plus de mal. « Simon je te repousse pas putain... Ni toi ni tes sentiments. J'ai juste besoin de temps. Tu viens de me dire ce que tu ressentais pour moi et je comprends que tu sois frustré parce que t'as caché ça pendant longtemps mais je vais pas te dire qu'on va se mettre ensemble alors que je ne sais moi-même pas quoi penser. Tu me prends pour un enculé à ce point ? Pour venir te voir en te disant que j'en ai rien à battre de toi ? Je suis pas comme ça et tu le sais très bien. Je suis bien avec toi, je l'ai toujours été et je le serais certainement toujours... C'est juste que voilà là ça me tombe dessus tout à coup et je m'y attendais pas et je me dis que je te mérite pas, que tu mérites mieux que moi parce que c'est vrai que je suis loin d'être la meilleure personne qui soit... » Toi tu te vois comme ça et tu sais très bien que ça ne lui plaît pas du tout que tu aies une image aussi vulgaire et indécente de ta personne mais tu dis ce que tu penses, tu restes toi-même au moins il ne pourra pas te reprocher ça par dessus tout ce qu'il te reproche déjà.

Tu t'allonges sur le lit posant ta tête sur l'oreiller posé à côté de lui tout en lui caressant la main tendrement, un geste affectueux que tu as l'habitude de faire avec lui de temps en temps. Tu soupires embarrassé par tout ceci et au bout d'un moment tu reprends en balançant un « je suis pas en train de te dire qu'il se passera jamais rien. J'ai juste besoin que tu me laisses du temps et qu'on puisse éventuellement en discuter. Quand je te dis que je veux pas te perdre ni que notre relation change cela veut dire essentiellement que s'il se passe quelque chose entre nous, si finalement on décide de tenter, bah j'ai pas envie que si ça se passe mal entre nous qu'on se perde ensuite. Je te l'ai déjà dit un nombre incalculable de fois t'es mon âme sœur et j'ai besoin de toi... Alors c'est une décision qui doit être mûrement réfléchie et j'ai besoin de temps et de toi pour réfléchir à tout ceci. Tu sais très bien comment je me vois et j'ai peur de ne pas te mériter et j'ai besoin de toi pour que tu me dises ce que tu veux et attends de moi. J'ai même jamais eu la moindre relation en dehors de celles que j'ai crée dans mes bouquins donc j'y connais rien à toutes ces choses. Même être amoureux ça m'est jamais arrivé. Alors je te rejette pas du tout je suis juste désorienté là et blessé par tes mots violents mais maintenant je comprends que si tu réagissais aussi vivement à chaque fois que l'on discutait de mes plans baise c'est uniquement parce que tu es jaloux et non pas parce que tu considères que je suis quelqu'un de mauvais... Donc ça me rassure d'un certain point de vue. » Dis-tu en soupirant longuement tout en posant tes yeux bleus emplis de larmes sur lui alors que tu caresses sa joue tendrement. « J'ai juste besoin de toi, tu piges ? Alors me lâche pas et arrête de me dire de me casser. Laisse moi discuter de tout ceci avec toi pour que l'on trouve une solution intelligente et logique à toute cette histoire... Ne serait-ce pas meilleur de faire ça plutôt que se se déchirer et de se blesser ? » Toi ça te semble meilleur comme solution mais t'es pas sûr que lui dans son cas ça l'intéresse plus que ça il semble plus déterminé à te faire du mal parce que tu lui en as fait plutôt qu'à chercher une solution et ça te blesse parce que d'habitude votre relation est pas explosive à ce point et t'es malheureux là, t'aimerais trouver une solution...
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMer 16 Mai - 16:48

J’en ai marre. Tellement marre. Cela fait des années que je l’aime sans même qu’il ne s’en rende compte. Il n’est pas capable d’ouvrir les yeux pour voir mes sentiments. Cela fait des années que je crève d’amour pour lui, que je me languis, que je bave dès que mon regard se pose sur son corps. Tout le monde a remarqué à quel point j’étais attaché à lui. Mes sentiments sont tellement évidents qu’il suffit d’un regard pour le comprendre. Mais non, Monsieur Desmond ne voit rien. Il ne s’intéresse qu’à sa petite personne. C’est tellement plus important de faire connaissance avec des personnes qui ne veulent que son beau petit cul rebondi ou sa bite que de se rendre compte de l’amour inassouvi de son meilleur ami. Après tout ? Je ne suis que celui qui est là quand il a besoin. Je n’ai aucune espèce d’importance, juste bon à l’entendre pleurer parce que personne ne l’aime. Et moi, je suis là à encaisser cela depuis des années. Mais aujourd’hui, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est fini. Je ne tolérerai plus cela. Il faut que les choses changent pour ma santé mentale. Je suis à deux doigts de replonger dans mes addictions à cause de cette histoire et ça ne peut donc plus durer. Alors qu’il est encore une fois en train de se plaindre sur ses histoires de cul ratées, je finis par devenir fou. Et tout ce que j’avais sur le cœur depuis des mois sort d’un seul coup. Je ne peux plus le retenir. Je lui balance à la gueule des dizaines de reproches tous plus poignants les uns que les autres. Je lui crache mes sentiments à la tête sans mâcher mes mots. Plus rien ne peut m’arrêter, les mots glissent dans ma bouche et sortent tranchants comme des lames avant même que je n’ai le temps d’intégrer ce que je suis en train de crier. Alors, une fois que j’ai dit tout ce que j’ai sur le cœur, je sors comme une furie de sa chambre et pars m’enfermer dans la mienne. Il est hors de question que je reste une minute de plus à ses côtés. Je claque la porte de ma chambre et m’effondre sur mon lit hors de moi. Je suis bien trop en colère pour faire attention à la douleur assourdissante qui m’empoigne le cœur à chaque seconde. Je crois bien que je n’ai jamais été aussi en colère de toute ma vie. Mais bien entendu, il ne peut pas me laisser tranquille. Il ne faut qu’une seconde pour me poursuivre et entrer dans ma chambre sans même que je ne lui en donne l’autorisation. Il prend vraiment des risques en entrant ici vu l’état dans lequel je me trouve. Je suis bien trop sur les nerfs pour parvenir à mâcher mes mots et je risque fortement d’être encore plus blessant s’il me provoque. Surtout, s’il vient pour me dire des choses que je ne veux pas entendre.

Je lui hurle de disparaitre de ma vue, de partir de cette chambre mais il n’en fait qu’à sa tête. Je recommence à l’insulter lui criant d’aller baiser ses putes. Mais il ne ressort pas. Il s’avance vers moi et s’installe à mes côtés. Ce n’est pas la meilleure idée qu’il ait eue. Je suis tellement en colère. Des larmes de rage et de tristesse roulent sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. Pourquoi ne peut-il pas me laisser seul cinq minutes ? Au moins le temps que je puisse me calmer et digérer la chose ? Non, ce n’est pas possible pour lui. Il n’a aucune considération pour mes états d’âme. Au lieu de cela, il préfère m’avouer qu’il ne me repoussera pas, que notre relation ne changera pas. Non, ça ne passe pas. Je veux que ça change. Je ne peux plus continuer comme ça plus longtemps. Mais encore une fois, il ne pense qu’à sa petite personne et à ce qu’il veut lui. Voyant que je m’énerve de plus en plus, lui demandant encore une fois de me foutre la paix, Desmond tente d’arrondir les angles. Il espère sincèrement que ses paroles vont parvenir à m’adoucir en m’expliquant qu’il doit digérer la nouvelle, qu’il ne s’y attendait pas et qu’il ne pense pas me mériter. « Putain ! » Je m’exclame vivement. « Mais pour une fois dans ta vie, tu ne peux pas écouter ce que l’on te demande ? Tu as besoin de temps ? Et moi alors ? Qu’est-ce que tu crois que j’ai besoin ? D’un régime de bananes ? Sers-toi de ta tête un peu. Si je te demande de dégager c’est parce que j’ai besoin de cinq putains de minutes pour encaisser ce qui vient de se passer. Tu crois peut-être que j’avais prévu de t’avouer ça alors que tu en as rien à battre de moi ? Non, ce n’était pas prévu. Alors, laisse-moi digérer ! Merde ! » Je lui crache à la gueule hargneusement. Je ne relève pas le fait sur son manque d’estime de soi. Je n’ai pas le cœur à entrer dans une dissertation pour lui exposer par une thèse, une antithèse et une synthèse qu’il est parfait comme il est et que je le mérite. A l’instant, je veux juste être seul et ruminer bien au chaud dans mon lit.

Mais non, encore une fois, Monsieur n’en fait qu’à sa tête et vient s’allonger à mes côtés sur mon lit, meurtrissant davantage mon cœur blessé. Il s’amuse à remuer le couteau dans la plaie ou quoi ? Ça l’amuse de me faire souffrir de la sorte ? Parce que clairement, moi, ça commence à me taper sur le système et j’aimerai carrément qu’il arrête son cinéma. Je sais bien que l’on a toujours été très proche et très tactile mais aujourd’hui non, je ne peux pas. Il faut que je me ressaisisse et je ne pourrais pas le faire tant qu’il sera dans la même pièce que moi. Desmond me caresse la main et j’ai un mouvement de recul face à ce contact. Putain, ça fait mal. Une nouvelle vague de perles d’eau roule sur mon visage de façon frénétique. Il m’ouvre ensuite son cœur, me disant qu’il ne dit pas non à mes avances, qu’il ne rejette pas mes sentiments. Il avoue avoir besoin de réfléchir et d’encaisser, de discuter avec moi et que surtout il ne veut pas me perdre. « Pourquoi tu ne peux pas juste t’en aller ? » Je sanglote en me positionnant dans une position fœtale comme pour une protéger. Je n’aime pas qu’il me voit dans cet état et je n’aime clairement pas comment je me sens en sa présence pour le moment. J’ai l’impression que l’on m’arrache le cœur, que l’on s’amuse à le découper, le piétiner, le hacher, le brûler, verser de l’acide dessus, le jeter sous un bus avant de me le renfoncer dans la cage thoracique de la plus violente des manières possibles. « Tu as besoin de temps, j’ai compris. Moi, j’ai besoin que tu me foutes la paix et que tu me laisses seul. Peut-être que tu n’es pas en train de me dire qu’il ne se passera rien mais à mes oreilles ça sonne clairement de la même manière. Alors, j’aimerai que tu arrêtes de m’en parler jusqu’à que tu arrives à savoir ce que tu veux et ce que tu ressens pour une fois dans ta vie. Je veux juste chialer seul dans ma chambre sans que tu viennes me faire chier. Putain Desmond ! Tu l’as pas encore compris ? Tu ne me perdras pas même si je te fous dehors. Je t’aime trop pour pouvoir te virer de ma vie et tirer un trait sur toi. Mais franchement, quand tu me dis que je suis ton âme sœur mais que tu ne sais pas si l’on pourra avoir une relation amoureuse, tu me donnes juste envie de me balancer devant un train lancé à pleine vitesse. Alors, va prendre une boussole ou je ne sais pas quoi pour retrouver le fil de tes pensées, prendre ta décision et en attendant oublie moi. Et pour l’amour de Dieu, arrête pendant trois secondes de dire que je ne te mérite pas. Si quelqu’un ne devait pas te mériter, cela serait plutôt moi. Faut sérieusement que je te rappelle mon passé ? Faut sérieusement que je revienne sur mes plus noirs moment pour que tu vois que je ne suis pas un ange et que à côté de moi tu vaux tout l’or du monde ? Arrête tes conneries putain. » Je dis, sincèrement en le regardant droit dans les yeux. Peut-être que cette fois-ci, il aura compris que moi aussi j’ai des besoins et qu’il serait temps qu’il en tienne compte. Mais non, encore une fois, ça part en cacahuète. Il recommence avec le fait qu’il veut discuter avec moi. Mais moi, je ne veux pas discuter avec lui. Je ne peux pas. Je n’en ai pas la force mentale à l’heure actuelle. Je suis à deux doigts de craquer et d’aller m’enfiler un rail de coke ou n’importe quelle drogue je pourrai trouver alors il faut vraiment qu’il s’en aille. Ou sinon, c’est moi qui vais finir par faire un truc que je ne devrais pas faire. Remarque, pour une fois, ça inverserait les rôles. « Dégage Desmond. Pars. Je t’en supplie. Si tu tiens un minimum à moi, si je suis aussi important que tu le dis, sors de cette chambre et ne reviens pas. J’ai besoin d’espace. Je ne peux pas te parler pour l’instant. J’ai trop mal d’accord ? Alors, juste dégage. Tu veux trouver une solution logique et intelligente mais laisse-moi te dire un truc, en amour, il n’y a pas de logique et d’intelligence. En amour, on fait des actes irréfléchis, rien n’a de sens, tout est flou et pourtant si clair. L’amour n’a pas de lois ni de règles. Ça ne se contrôle pas. Et pour le moment, rester avec toi, c’est ça qui me blesse. C’est ça qui fait que l’on est en train de se déchirer. J’ai besoin de temps, de calmer ma colère, de gérer mon mal-être avant de pouvoir discuter. Alors, laisse-moi tranquille avant que je ne fasse un truc que l’on regretterait tous les deux. » je lui explique une nouvelle fois espérant que cette fois-ci ça soit la bonne. Je me recroqueville un peu plus sur moi-même, comme si c’était possible, et je pose mes deux mains sur mes yeux bouffis de larmes. « Je t’en supplie, vas t’en » Je murmure la voix brisée, comme peut l’être mon âme.

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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyJeu 17 Mai - 8:27


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
Tu ne réalisais pas vraiment ce qu'il pouvait potentiellement ressentir pour toi et tu avoueras bien être sur le cul. Mais voilà toi t'as besoin d'en discuter sérieusement avec lui, que vous mettiez les choses au clair et que tu comprennes enfin ce qu'il se passe. Depuis combien de temps ça dure. Bref. Tout ça quoi. Mais le brun il n'en a aucune envie et il te repousse un nombre incalculable de fois, il semble profondément embêté par la situation et toi tu réalises pas vraiment qu'il a autant besoin de temps que toi tu en as besoin. Tu aimerais que ce soit plus simple, plus facile mais encore une fois tu tentes une approche vers lui, en tentant de lui faire comprendre que tu ne lui veux aucun mal et que tu veux juste discuter sauf que ton meilleur ami il te fait clairement comprendre qu'il n'en a pas envie du tout. Il te dit qu'il a besoin que tu lui foutes la paix pour l'heure, que tu te barres et le laisses tranquille, tu le fixes longuement les larmes coulant le long de tes yeux. Tout à l'heure il t'a pourtant dit qu'il ne couperait pas les ponts avec toi mais tu n'es pas rassuré, parce que t'as besoin de lui. Tu finis néanmoins par te lever de sur son lit en baissant la tête « Bien. Je m'en vais. Vu que ma présence est tellement insupportable je me casse. » Que tu dis vexé par ses mots tandis que tu t'éloignes de lui allant jusqu'à sa porte puis tu balances un dernier « A plus. » Puis tu files hors de sa chambre refermant la porte juste derrière toi.

Tu files alors jusqu'à ta propre chambre et tu attrapes une paire de lunettes de soleil que tu mets sur tes yeux t'allongeant sur ton lit le temps de rassembler tes idées. Mais tu n'y parvins pas alors au bout d'un moment tu finis par quitter ta chambre et même l'appartement de ta grand-mère où vous vivez tous ensemble puis tu vas te balader en ville. Nul doute que te balader, t'aérer tes esprits te fera le plus de bien possible mais au fond tu en doutes sincèrement. Les mots douloureux de ton pote te reviennent constamment en tête, t'as mal, une douleur incontrôlable dans la poitrine et tu sens qu'une crise de spasmophilie est en train d'arriver, tu t'installes sur un banc pour essayer de calmer la crise mais elle ne passe définitivement pas, elle empire même carrément. Par chance une petite vieille est assise à côté de toi et appelle les pompiers pour qu'ils viennent te chercher. Toi tu as du mal à respirer, la petite vieille essaye donc de te calmer, de te détendre, t'expliquant par moment qu'elle connaît ce genre de crises parce que sa petite-fille en fait également. Mais ça ne fonctionne pas à chaque fois tu as la vision de ton ami haineux contre ta personne qui te hurle de dégager. Il ne veut plus de toi, il va t'abandonner. C'est ça que tu te dis et tu finis par faire tout simplement un malaise sous le coup de l'émotion.

Lorsque tu te réveilles tu ne sais pas précisément quelle heure il est. Ta grand-mère est à tes côtés et elle te dit que tu es à l'hôpital, que tu as fait une crise dans la rue et que tu as eu un malaise, qu'une petite vieille t'a sauvé la vie, tu acquiesces alors tout en posant tes yeux bleus sur elle « elle est où ? J'aimerais la remercier. » Dis-tu mais ta grand-mère t'apprend qu'elle est partie tu acquiesces alors « Et Simon ? » Parce que oui mine de rien c'est à cause de lui et de son comportement de bouffon que tu as eu une grosse crise de spasmophilie, des crises d'angoisse très dangereuses et douloureuses. Ta grand-mère t'apprend qu'elle va le chercher puis elle te supplie de boire et de manger quelque chose tu remarques alors sur la table de chevet des montagnes de sucreries, des kinder bueno, des bonbons, des madeleines aromatisées au chocolat et d'autres à la vanille, des chips et une carafe d'eau et un verre en plastique. Tu soupires alors qu'elle s'éloigne puis tu attrapes un paquet assez grand de madeleines, celles au chocolat, tu te dis que ça te redonnera des forces, tu ouvres le sachet et tu manges les madeleines unes par unes. Mine de rien tu crèves de faim, tu engloutis le paquet et soudain tu entends qu'on toque à ta porte et tu vois apparaître devant toi ton meilleur ami, tu le dévisages longuement en balançant un « salut. » La bouche pleine et tu te mets aussitôt à grimacer en te rappelant des horreurs qu'il a pu te balancer dans la gueule. Bon, il ne savait pas que tu faisais des crises de spasmophilie, tu ne lui en as jamais parlé de ça mais quand même, être parfois un peu moins brutal c'est mieux non ? Toi c'est ce que tu te dis en ce moment. « Tu vas bien ? » Demandes-tu l'air blasé tout en le dévisageant longuement, on peut même dire que tu le fusilles du regard parce que oui ton meilleur ami il a fait le con mais tu ne lui en veux même pas pour dire vrai. Tu t'en veux surtout à toi-même de ne pas avoir quitté la chambre plus tôt et d'avoir inquiété cette vieille femme dehors... Tu soupires alors et tu tapotes le lit doucement pour lui faire comprendre qu'il doit venir te rejoindre. « Allez viens le râleur. » Dis-tu juste au cas où ton geste n'est suffisant....
Lundi 16 Avril 2018
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyLun 4 Juin - 22:10

Je ne fais que lui répéter que j’ai besoin de temps pour digérer ce qu’il vient de se passer, que j’ai besoin d’avaler la pilule. Je viens de lui avouer que je l’aime alors que cela fait des années que je me retiens de lui dire cette vérité qui pourtant me détruisait. Oui, j’avais prévu de lui admettre mon amour un jour, mais pas de cette façon. Je voulais que ça soit dans une atmosphère romantique, un moment où j’aurai pu le séduire. Mais non, cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Cette annonce a eu lieu dans la précipitation et dans la colère. Je ne voulais pas lui avouer mes sentiments mais ma rage a pris le dessus, cette rage qui me consume à chaque fois que je le vois avec d’autres personnes, cette rage contrôlée par ma jalousie maladive. Je n’ai pas su gérer mes émotions et le pire est arrivé. Je ne parviens pas à retrouver mon calme pour avoir une conversation sur la nature de mes sentiments avec mon meilleur ami. J’ai besoin qu’il me laisse seul pour que je puisse sécher mes larmes et panser mes plaies béantes. La solitude est tout ce que je souhaite pour le moment, mais Desmond ne veut pas le comprendre. Avec mon fort caractère, je ne parviens pas à lui expliquer de manière sereine que dans quelques heures, je serai à ses côtés pour que l’on parle de ce qu’il s’est passé. Non, je laisse la colère prendre une nouvelle fois le dessus et je lui envoie des mots durs et méchants dans la tête. Après plusieurs minutes qui me semblent être des heures, Desmond finit par comprendre que je ne veux pas le voir et sort de ma chambre, vexé. Il me balance des mots qui me font mal à mon tour. Il n’a rien compris. Ce n’est pas que je ne veux pas le voir, c’est que je dois prendre conscience de ce qui s’est passé. Je me passe une main sur le visage complétement débité. Cette journée ne se passe vraiment pas bien. Je me sens mal. Mon cœur est brisé parce que je sais enfin que mes sentiments n’étaient pas partagés. Mon amitié est certainement détruite. Je n’ai plus rien dans ma vie. Les larmes ruissellent de nouveau sur mes joues alors que ma gorge se noue douloureusement. Mon estomac se tord de douleur. Je me déteste, je déteste ma vie et plus que tout, je déteste ses sentiments qui prennent possession de moi. Je ne les ai pas ressentis depuis des années. Je ne me sens pas senti aussi mal depuis que je suis sevré de la drogue que je prenais en quantité. Je suis à deux doigts de prendre mon téléphone et d’appeler mon dealeur de l’époque. Je ne suis jamais parvenu à oublier ce numéro que je composais machinalement il y a quelques années. Peut-être que le numéro n’est plus attribué depuis tout ce temps, mais de toute façon, je ne pourrais pas le faire. Je me sentirais bien trop coupable. Je me roule en boule sur moi-même, en position fœtal. J’essaie d’extérioriser ma peine mais plus le temps passe plus elle augmente. J’ai fait une terrible erreur en rejetant Desmond. Je m’aperçois que j’ai besoin de lui. Qu’est-ce que j’aimerai être dans ses bras à cet instant. C’est de lui dont j’ai besoin mais je ne vais pas me présenter à lui après ce que je lui ai mis dans la tête. Je suis bien trop têtu pour cela, saleté de fierté de merde. Perdu dans mes pensées, je plonge dans un demi-sommeil quand la porte de ma chambre s’ouvre brusquement. Je reprends mes esprits d’un seul coup et me redresse en sursaut. La grand-mère de Desmond, ma confidente, ce petit bout de femme que j’aime comme ma propre grand-mère rentre dans ma chambre. Elle me jette un regard interrogateur dans lequel je peux lire des reproches. Mais, je sais qu’elle ne les formulera jamais à voix haute, elle est bien trop douce et aimante pour cela. La vieille femme avance péniblement dans ma chambre et s’assoit sur mon lit. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et je me prépare déjà au pire. Il s’est forcément passé un truc de grave pour qu’elle vienne me voir. Elle pose une main sur ma joue et me dit de ne pas paniquer. Comment veut-elle que je reste calme quand elle me dit un truc comme cela ? Je me mords la lèvre en lui priant de me dire ce qu’il se passe. Et là, mon monde s’écroule quand elle m’annonce que Desmond a été transporté à l’hôpital et que l’on vient de lui téléphoner. Je ne prends même pas le temps de lui demander s’il va bien, ce qu’il s’est passé que déjà je suis debout et j’entraine la grand-mère de mon meilleur ami à ma suite pour me rendre dans l’établissement où Desmond est hospitalisé. Durant le trajet, je suis une boule de nerf et la vieille femme cherche à me rassurer en me disant que ce n’est rien, que ce n’était qu’une crise de spasmophilie. Oui, ce n’est peut-être pas grand-chose mais c’est de ma faute. Nous arrivons à l’hôpital et la grand-mère de Desmond se dirige vers sa chambre après avoir demandé à l’accueil où elle se trouvait. Moi, je reste là. Elle me regarde en arquant un sourcil mais je secoue la tête négativement. Je m’assois sur un fauteuil dans la salle d’attente, le visage dans les mains, rongé par la culpabilité. Après une heure ou peut-être deux, la vieille femme revient et me déclare que Des veut me voir. J’avale ma salive avec difficulté. Je me lève et me dirige vers la chambre de Desmond. Je toque à la porte et rentre. Il me dit un salut. Je lui fais un signe de la main, me sentant incapable de lui répondre. Mes yeux se remplissent de larmes, ma gorge se noue et la culpabilité me ronge. J’ai envoyé mon meilleur ami à l’hôpital avec ma stupidité, j’ai fait du mal à l’homme que j’aime. Il me demande si ça va mais je ne peux que hocher négativement la tête et lorsqu’il me dit de le rejoindre sur son lit, je ne perds pas une seule seconde avant de venir m’allonger à ses côtés et le prendre dans mes bras. Je me blottis contre lui et les larmes coulent sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. « Je suis désolé, terriblement désolé Desmond… » Je murmure d’une voix cassée. « Je suis un monstre. » Ma voix se brise encore plus. « Je t’en supplie, pardonne-moi… j’ai besoin de toi. » je continue sans le regarder. Je ne peux pas croiser son regard et voir sa déception, sa colère ou pire sa haine. Si je venais à le perdre, je sais que je ne survivrais pas.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 5 Juin - 12:14


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
Quand tu te réveilles tu te rappelles de tout, absolument tout. Tu te rappelles de ta crise de spasmophilie et de la petite vieille femme qui t'a conduit jusqu'à l'hôpital, enfin qui a appelé les pompiers. Tu te rappelles d'elle et quand tu trouves ta grand-mère a ton chevet qui te fait savoir que la petite vieille est partie et que tu vas bien, que tu n'as eu qu'une simple crise de spasmophilie. Toi tout ça pour le coup ça n'a pas la moindre importance, tu veux juste savoir où se trouve ton meilleur ami et quand elle te dit qu'il est dehors et qu'il attend tu lui demandes d'aller le chercher ce qu'elle fait aussitôt. L'attente entre le moment où elle est partie et celui où elle est dans la salle d'attente te paraît durer une éternité. Pourtant ton meilleur ami finit par taper à ta porte et lui réponds qu'il peut rentrer. Quand tu lui vois ton cœur manque un battement et tu lui demandes comment il va, il secoue la tête et tu tapotes le lit pour qu'il vienne s'y installer et il te rejoint en te disant combien il est désolé, qu'il est un monstre et te demande le pardon. Toi tu le dévisages longuement de tes yeux bleus tandis que tu poses tes mains sur son torse en soupirant un « je vais bien. T'inquiètes pas je vais bien. » D'un ton quelque peu froid parce que oui pour le coup c'est de sa faute. S'il n'avait pas agit de cette façon tout à l'heure tu n'aurais pas terminé à l'hôpital aujourd'hui suite à une crise de panique assez violente.

Tu vois les larmes couler le long de ses joues et tu passes tes mains sur ses joues pour essuyer les larmes qui coulent tant et plus. Tu poses ta tête contre son torse en soupirant un « t'as été con c'est vrai mais j'aurai mieux fait de te laisser seul dès le début. Moi j'ai pour habitude d'avoir ce besoin que les choses soient réglées dans l'immédiat plutôt que d'attendre des heures pour régler le problème comme toi tu peux le faire. Alors ouais t'as été con mais je l'ai été aussi alors... » Dis-tu en mettant un stop volontaire à tes mots le temps de reprendre ta respiration « alors peut-être qu'on pourrait juste tenter d'oublier toute cette histoire ? Et repartir du bon pied tant qu'à faire ? » Toi ça te semble approprié mais tu ignores réellement ce que ton tendre meilleur ami en pensera tu te redresses alors légèrement en le fixant longuement puis tu attrapes à l'aveuglette un petit quelque chose à manger sur la table de chevet, tu as entre tes mains un kinder bueno, tu l'ouvres et tends une barre à ton meilleur ami tandis que tu manges ta propre barre en soupirant de plaisir. « La seule chose que je te demanderais à l'avenir c'est de me dire franchement les choses quand t'as quelque chose à me dire. J'ignore depuis combien de temps tu ressens tout ça pour moi mais j'avoue que t'en veux plus dans cette histoire pour m'avoir caché tout ceci pendant je ne sais combien de temps plutôt de me dire franchement ce que tu ressentais... C'est vrai quoi, tu attends quoi ? Le déluge ? La fin du monde ? T'attendais quoi putain ? » Certainement que tu le remarques, il attendait un miracle comme l'ensemble des humains ont tendance à faire. Oui c'est stupide mais c'était certainement sa façon de faire et qu'il a jugé que c'était le mieux à faire pour vous deux de peur que tu ne le juges et que tu le rejettes ce que tu fais un petit peu en ce moment.

Tu attrapes sur la table de chevet une madeleine au chocolat et tu la dégustes avec appétit puis tu te tournes vers ton meilleur ami en te disant qu'il mérite quand même des excuses pour le coup parce que toi aussi tu l'as blessé pendant tout ce temps où il t'a aimé en secret « je suis désolé moi aussi. Désolé de ne rien avoir remarqué, d'avoir été aveuglé par mon amitié pour toi... Désolé de ne pas avoir été capable de faire mieux, de te donner ce que tu voulais... Mais je vais essayer de réellement envisager quelque chose avec toi. Il faut juste que je réfléchisse sérieusement à la question et que je vois si c'est seulement envisageable, nous deux, tout ça... » Dis-tu en rougissant tandis que tu poses tes yeux sur lui en riant nerveusement « Je n'ai jamais rien fait avec un mec, jamais. Même pas un simple baiser donc je sais pas trop ce que c'est un baiser avec un mec ou encore le sexe gay mais faut que je vois si je suis capable de ça avec toi... Le sexe tout du moins.. Un baiser ne me dérangerait pas par contre. Le sexe m'effraie quand même un peu plus. » Ta façon à toi de lui faire comprendre que tu serais d'accord pour qu'il t'embrasse et que vous verrez plus tard pour la suite, si on peut dire ça comme ça...
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyMar 12 Juin - 18:21

Je me sens mal. Mais genre, je ne me sens vraiment pas bien. Mon cœur bat à 2000 battements par minute, tellement vite que j’ai l’impression qu’il va imploser. La culpabilité est en train de me ronger. La nervosité a pris possession de mon corps. Mon ventre ne cesse de se serrer douloureusement, de se contracter. Je suis à deux doigts de me plier de douleur tellement ça fait mal. J’ai envie de vomir d’une force inimaginable. Et je me demande sincèrement comment j’ai fait pour ne pas encore avoir déversé le contenu de mon estomac sur le sol bien trop blanc de cet hôpital. Ma gorge est nouée. Des larmes ont rempli mes yeux chocolats et je crois bien que je suis à deux doigts de pleurer. Jamais, je ne me suis senti aussi mal et pourtant, je peux assurer que ce n’était pas la joie lorsque j’étais en sevrage pendant ma cure de désintoxication. Mais, non jamais je n’ai ressenti un tel mal-être. Et cela, ne cesse d’augmenter alors que je me m’approche de la chambre de Desmond. J’entre dans la pièce et je suis pris d’un haut-le-cœur en le voyant allongé dans ses draps blancs. Je ne supporte pas les hôpitaux. Je n’ai jamais supporté cela, pas après tout ce qui s’est passé dans mon enfance et mon adolescence. Je déglutis avec difficulté en réprimant mes larmes mais également la vague de nausée qui m’envahit. Je reste planté là pendant quelques secondes avant que Desmond finisse par me faire signe de venir le rejoindre sur son lit. Avant même que mon cerveau ne puisse réaliser ce qu’il vient de dire, mes jambes ont déjà parcouru la distance qui nous sépare. Je m’effondre sur le lit à ses côtés en le prenant dans mes bras. Je lutte quelques secondes pour retenir mes larmes mais ma gorge devient de plus en plus douloureuse au fur et à mesure que le nœud se resserre. Et bientôt, je ne suis plus capable de retenir mes larmes. Elles roulent sur mes joues alors que je me confonds en excuse. Je me sens si mal. Mon ventre continue de me faire souffrir et je crois que le voir dans ce lit n’a fait qu’augmenter la douleur. Il me dit qu’il va bien mais sa voix est froide et sèche comme jamais je ne l’avais entendu auparavant. Jamais, il ne m’avait parlé de la sorte. Mes larmes redoublent alors d’intensité et je me retrouve bientôt à sangloter bruyamment contre son épaule, cachant mon visage sur son torse pour ne pas qu’il puisse me voir. J’ai bien trop mal pour pouvoir me retenir, mal parce que c’est à cause de moi qu’il est dans cette chambre, mal parce que je lui ai parlé comme à un chien, mal parce que je lui ai avoué mes sentiments, détruit parce qu’ils ne sont pas partagés. Je ne peux plus retenir tout ce que j’ai sur le cœur et je m’en fou complétement qu’il puisse me voir, je me moque de la honte que cela va engendrer et encore plus du malaise qu’il pourrait y avoir entre nous. Je ne pouvais plus garder toute cette douleur en moi et je sais pertinemment que si je ne l’évacuais pas, je faisais une connerie en sortant de l’hôpital.

Il relève doucement ma tête pour venir essayer mes larmes de ses mains douces. Je baisse les yeux pour ne pas croiser son regard mais il ne cherche pas pour autant à croiser mes prunelles. Il prend alors la parole, disant que oui j’ai été con mais qu’il aurait dû accepter ma demande d’être seul. Sa tête se pose sur mon torse alors qu’il continue d’expliquer son point de vue. Et encore une fois, il dit que l’on ferait mieux d’oublier cette histoire. Ouais, après tout tu as mis des sentiments de côté pendant des années, tu peux bien continuer hein Simon ? Je pense ironiquement pour moi-même alors que mon cœur se serre douloureusement. A quoi est-ce que je m’attendais ? j’avais très bien compris qu’il ne m’aimait pas. Ce n’est pas parce qu’il est dans un lit d’hôpital qu’il aurait brutalement changé d’avis. Je soupire pour essayer de ne pas me mettre à pleurer davantage face à ses paroles. Mais pourtant, ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Mon estomac se contracte une nouvelle fois et je fais une grimace à cause de la douleur. Je me racle la gorge avant de prendre la parole. « Oui, je sais comment tu es Des. Mais, j’avais vraiment besoin de temps. Je n’arrivais pas à réaliser. J’ai été con… Je suis vraiment con… On a qu’à oublier oui. Ça sera très bien, après tout ce n’est pas important. » Je murmure d’une voix brisée. Mais au final, je m’en fou. Tant que j’ai toujours mon meilleur ami à mes côtés, je pourrai survivre à un corps brisé. Après tout, cela doit se soigner avec le temps non ? Je le vois attraper une friandise chocolatée alors qu’il ne quitte pas mon visage. Je me sens atrocement gêné parce que je ne veux pas qu’il voit la souffrance sur mon visage et tout ce que ça me coûte de dire que l’on oublie cette histoire. Je fronce les sourcils alors qu’il me tend une barre de son Kinder Bueno et mange la sienne. Je déglutis avec difficulté en regardant la barre de chocolat dans mes mains. C’est pourtant l’une de mes favorites. Mais, là je ne peux tout simplement pas l’avaler. Je la regarde quelques secondes avant de détourner le regard dégouté. Je regarde alors le sol plutôt que de le regarder lui. Il est en train de me faire des reproches comme jamais je n’en ai eu venant de sa part et j’avoue que cela a dû mal à passer. Mon ventre continue à se tordre à presque m’en faire pleurer. Mais, il croit que c’était facile lui ? Il croit que c’est simple d’avouer son amour alors que l’on sait très bien que ce n’est pas partagé ? Il croit que c’est simple de ne pas être aimé en retour ? Je suis blessé à un point inimaginable mais je garde tout pour moi, préférant ne pas repartir sur une dispute. « Promis » Je murmure d’une voix faible et de façon des plus soumises.

Desmond reprend la parole en murmurant des excuses à mon égard. Excuses que j’ai beaucoup de mal à accepter et qui me rendent malade. Je me sens tout d’un coup oppressé. J’ai chaud et j’ai du mal à reprendre ma respiration. J’ai besoin d’air frais mais bien entendu, il n’y en a pas dans la chambre. Desmond explique alors qu’il ne se sent pas prêt pour le sexe gay, qu’il voit s’il en est capable avec moi. Il rajoute qu’un baiser ne le dérangerait pas pourtant. Je le regarde avec des grands yeux. Il est réellement en train de sous-entendre ce que je pense. Il veut se servir de moi pour tester des relations avec un homme ? Mais je m’en fiche de coucher avec lui ou de l’embrasser. Moi, ce que je veux c’est qu’il m’aime comme moi je l’aime, qu’il partage mes sentiments. Pour le reste, je suis prêt à attendre des dizaines d’années s’il le faut. Peut-être que je comprends mal ce qu’il dit mais sur le coup, je le prends comme s’il voulait se servir de moi pour tester ou pire qu’il a pitié de moi et me laisserait donc l’embrasser. Je me sens encore plus mal et une vague de nausée me prend. Cette fois-ci, je sais très bien que je ne pourrai pas la retenir. Je me lève en vitesse, une main sur la bouche et court vers la salle de bain attenante à la chambre. Je me précipite vers les toilettes pour rendre les restes de mon petit-déjeuner.
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MessageSujet: Re: [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.   [Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir. EmptyJeu 2 Aoû - 18:39


Toi au moins tu ne me fais pas souffrir
Simon & Desmond
Sans aucun doute que ton meilleur ami se sent aussi mal que toi en ce moment et ça te chagrine énormément de te dire qu'il vit mal la situation. Qu'il se sent mal de t'avoir avoué ses sentiments. Tu en souffres parce que tu ne vois pas ce qu'il y a de mal à tout ceci. Après évidemment le fait est que ton meilleur ami puisse réellement ressentir ça pour toi et que tu ne t'en sois pas rendu compte ça te fait de la peine. Qu'il ai gardé ça pour lui en jugeant probablement que c'était mieux de se taire plutôt que d'affronter la réalité en face. Mais là tu vois juste qu'il est bouleversé. Tout d'abord par l'annonce de ses sentiments à ton égard mais également parce qu'il t'a envoyé jusqu'à l'hôpital avec toute cette dispute bordélique. Alors tu lui proposes d'oublier cette histoire, tu parlais évidemment de l'hôpital et non du reste mais il ne semble pas avoir comprit « quand je te dis que l'on peut oublier je parle de l'hôpital pas d'autre chose... Tes sentiments sont importants parce qu'ils sont là Simon. Et je ne peux rien y changer, toi non plus... » Tu dis en soupirant tandis que tu poses tes yeux bleus sur lui.

Il chiale, il chiale tant et plus contre toi et finit par se calmer et tu lui tends une barre de kinder bueno qu'il prend sans pour autant la manger. Visiblement l'idée même de manger ne l'intéresse pas et là alors que tu lui dis que tu es prêt à essayer avec lui il semble très mal prendre la nouvelle et s'enfuie en courant jusqu'aux chiottes et tu l'entends vomir. Aussitôt tu te redresses sur ton lit et files le rejoindre jusqu'aux toilettes en lui tenant la tête contre toi pour qu'il ne s'étouffe pas. Le voir vomir ça va... C'est ton meilleur ami donc ça te dégoûte pas trop. Au bout d'un moment il s'arrête, tu lui caresses les cheveux tout en le laissant se nettoyant la bouche au lavabo après quoi tu lui tends un verre d'eau fraîche et tu le dévisages longuement « qu'est-ce qu'il t'arrive tout d'un coup ? L'idée de coucher avec moi ou de m'embrasser est tellement repoussante ? » Tu dis sur le ton de l'humour tout en le dévisageant longuement. « On fera... On fera comme tu le sens Simon. Je n'ai aucune expérience avec les mecs comme tu le sais alors on prendra notre temps. On attendra de voir si j'arrive à envisager quelque chose avec toi. D'accord ? » Et suite à tes mots tu te tais tout en le ramenant jusqu'à ta chambre d'hôpital. Tu te réinstalles sur le lit tout en l'invitant à t'y rejoindre et tu le dévisages longuement attendant qu'il réagisse à tes dernières paroles...
Lundi 16 Avril 2018
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[Dimon#1] Toi au moins tu ne me fais pas souffrir.

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