la plus belle de ses œuvres au commencement de son règne de souffre, c’est bien plus que dans la rue qu’elle est née. elle s’est immiscée au cœur des foyers, dans les bras d’inconnus, sur leurs chairs et dans leurs pensées, dans la frustration des plus âgés épuisés par leur existence, dans la quête d’adrénaline des jeunes inconscients. inquisitrice à la nuit tombée, salvatrice des maux récurrents d’âmes éperdues. de l’argent sale acquis dans les tâches vermeilles asséchées sur le bitume, dans les craquements sourds des squelettes fracassés, dans les grognements rauques soufflés dans la sueur. malo s’est façonné un empire du mal sur les combats illégaux, assiégeant son quartier de sa main de maître en la matière. depuis, rien n’a jamais cessé.

ça fait une dizaine d’années que ce club clandestin existe dans la zone de kayton-frazier ; brûlant dans les veines des âmes esseulées, assiégeant les consciences de ses tentacules nécrosées, s’abîmant sur le bitume des impasses oubliées du reste du monde. dans ses prémices, ce n’était rien de plus que des bastons organisées entre les mômes paumés du quartier pauvre. ceux que la vie n’avait pas épargné dans leur misérable existence, à s’arracher leur survie précaire sur l’asphalte, égarés quelque part entre la fin de leur adolescence et les débuts de la maturité. malo les connaissait tous, du voisinage, de la rue, des maisons de redressement – et puis de la taule, une fois la majorité atteinte. ces combats illégaux ont vieillit en même temps que le russe s’est fait un nom parmi les malfrats de savannah, attirant toujours plus de personnes aux profils et horizons différents. des inconnus comme des gangsters, tous perdaient leur identité le temps d’une nuit suspendue, sur le goudron d’une ruelle enfoncée trop loin dans les bassesses de ce quartier pour que les flics ne les dérangent. les murmures ont pris de l’ampleur, enflant dans la ville comme une excitation générale, et les combats illégaux sont devenus une réelle organisation. ils se sont déplacés dans le sous-sol du smoking dog, un bar à l’allure miteuse sans grande prétention – mais beaucoup le savent dans l’underground, c’est le quartier général du gang à la tête du trafic d’armes de la ville. le fightclub prend de la gueule, le temps des gamins en querelle contre le monde semble lointain. tout le monde se réunit ici, avec ou sans casier judiciaire, de l’homme trafiquant à la femme d’affaires, en passant par une multitude de jeunes en quête d’identité ; tous partagent la même essence, ne sont là que pour une chose : s’oublier dans les coups, décharger leur haine et leur rancune contre leur existence ou les autres. trouver un nouveau souffle, dans la renaissance.

(organisation)

le fightclub du smoking dog est géré par @malo ryjkov, avec l’aide de son frère alek. les membres du dogs gang (pré-liens) traînent souvent dans les parages, assez pour que le visage de certains deviennent une part inhérente à l’ambiance particulière de ces lieux. les horaires d’ouverture sont variables, à la bonne volonté des frères ryjkov, mais toujours après la fermeture officielle du bar. il suffit de s’intéresser à un néon en particulier dans la devanture : si la gueule du chien est allumée, alors les combats sont autorisés pour la nuit – jusqu’à l’épuisement des plus tenaces. les soirées du dimanche au jeudi sont libres pour tous, sans condition particulière (et gratuitement). en revanche, les soirées du vendredi et du samedi sont réservées aux « grands combats » où les paris sont ouverts. la nature de ces combattants n’a rien à voir avec la fréquentation lambda ; ceux-là sont présents pour l’argent, sur demande de leur patron, pour satisfaire les envies d’un magnat de l’ombre, ou encore pour régler des dettes. chacun peut venir y assister, mais il faut alors s’acquitter d’un droit d’entrée, assez dérisoire pour que le spectacle assure sa clientèle de tout horizon (10€ par personne) ; les droits de participation sont, quant à eux, plus élevés (50€ par combattant).

(membres participants)

› @daire méalóid
› @siam byrne

(membres extérieurs)

› @anca popescu (soigneuse)
› lucian popescu (pnj, en prison)

(anciens membres)

› nash caldwell (décédé - meilleur ami de malo, co-gérant du gang)
› ismaël elazar
› jahmad saidi
› jake black
› niamh o'leary
› novak zoranovic (videur, veillait à l'ordre général)