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| Laisse pas le diable danser, boy (Vartie) | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Laisse pas le diable danser, boy (Vartie) Dim 19 Aoû - 15:14 | |
| Il faut croire que tu les attires à la pelle, les médecins. Ils ont peut-être l’impression qu’ils pourront sauver ton âme, où quelque chose comme ça. Tu n’es pas contre l’idée d’épouser un jour un chirurgien, un riche chirurgien, quand tu n’auras plus le choix. Tu lui pondras un ou deux chiards et tu passeras ton temps à le tromper et à dépenser son argent. C’est un peu ton plan d’avenir. Mais pour le moment, tu veux seulement t’amuser. Et honnêtement, les soirées des étudiants de médecines sont très souvent les meilleurs. Ils sont tellement stressés avec leurs cours que quand ils font la tête, ce n’est pas pour faire semblant. Et puis, la moitié d’entre eux sont bourrés de fric, alors tu n’as pas besoin d’emmener d’alcool, ce qui est, il faut le dire, un point non négociable. Ce soir, t’es avec Harry. Rien que son nom annonce la couleur. C’est un aristocrate anglais venu étudier aux Etats-Unis, il parait. T’as beau ne pas être futée, tu te rends bien compte qu’il n’a aucun accent anglais. Qu’importe, il a une belle gueule, tu ne peux pas franchement lui demander plus. D’après lui, vous êtes ensembles depuis dix jours. Ça fait donc dix jours que tu couches régulièrement avec lui, sans pour autant arrêter de fréquenter tout les autres. Il t’a proposé de venir à une fête, organisée chez l’un de ses amis de l’hôpital, ce soir. Comment dire non ? Alors t’as enfilé une des robes de ta mère, celle qu’elle vient juste d’acheter et qu’elle gardait pour une occasion spéciale. Tu risques de te faire pourrir demain, en rentrant. Peut importe, elle te va bien mieux qu’à elle de toute façon. Tu mets également ta paire de chanel. Ce sont des seules chaussures de luxe. Tu les as eus au rabat et depuis, tu ne t’en sépares plus, même si en ce moment, tu fais du charmes à Jeff pour qu’il t’offre les Louboutin de tes rêves. Tu fumes un joint avant de partir, pour supporter Harry, le temps d’arriver chez son pote. Vous y êtes vers vingt-deux heure. En retard, comme toujours avec toi. T’aimes te faire désirer, c’est dans ta nature, dans tes gênes. Déjà avant ta naissance, ta mère savait que tu allais être pénible. Non seulement tu lui donnais des coups de pieds mais en plus, elle a dû faire déclencher l’accouchement puisque tu n’étais pas disposée à sortir. Dans tes gênes, donc. En arrivant, tu fais, des yeux, le tour de la pièce. Rien d’intéressant si ce n’est des petites pilules miracles, sur la table du salon, et le couple le plus faux et le plus rasoirs du monde. Un sourire carnassier s’étends sur tes lèvres rosées alors que tu t’approches de ce dernier, tel un fauve reniflant sa proie. Tu t’installes à la gauche du garçon, ton genoux dénudée touchant le sien, et tu te penches en avant, pour voir sa copine. « Fanny, Arthur ! ça me fait plaisir de vous voir ! » |
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| Sujet: Re: Laisse pas le diable danser, boy (Vartie) Dim 26 Aoû - 19:58 | |
| T’sais que y a la soirée de Stevens ce soir ? Donc tu devrais peut-être dormir chez toi et on se retrouve demain direct à l’hôpital ? Que j’dis à Fanny, en retirant ma blouse bleu ciel pour l’envoyer en boule dans mon casier. Fanny me regarde faire et attrape la boule que j’ai formé et la met de côté, elle ira la mettre à la laverie de l’hôpital, comme à chaque fois, parce que moi, ça me gave d’y aller alors je bourre mon casier de blouse jusqu’à ce qu’on refuse de m’en donner des propres le matin. Todd m’a invité à cette soirée, ça fait trois fois que j’te le dis. et trois fois que je fais mine de pas avoir entendu en espérant qu’elle comprendra toute seule le message et qu’on s’évitera une conversation génante où je lui explique que je préfère faire la fête sans elle. Je serre les dents en essayant d’être le plus discret possible. J’sais pas Fan, t’sais comment ça se passe aux soirées de Stevens, j’pense pas que c’est ton délire. J’enfile mon t-shirt et m’assoit sur le banc pour enfiler mes baskets. Fanny est déjà habillée, parce qu’elle déteste se changer dans les vestiaires, elle va toujours dans les toilettes. Elle souffle. J’ai déjà dit à Tina que j’venais. Bon, tu m’attends, j’passe juste voir si mon appendicectomie va bien et on décolle ? Je fais un sourire forcé. Elle m’embrasse sur la joue et disparaît sous mon regard bienveillant. Qui se transforme dès qu’elle a franchit le seuil de la porte. Je pousse un long grognement et donne un coup d’pied dans le casier d’en face, ce qui m’attire les foudres de Jessica, la nouvelle interne qui occupe ce casier. Je lui fais un sourire tordu. Putain d’merde, voilà, j’avais prévu de renouer avec l’infirmière Daisy qui sera aussi à la soirée. C’est raté pour ce coup-ci.
Y a tout le monde qui a l’air surpris quand on nous voit arriver tous les deux avec Fanny. Principalement parce que, même si absolument tout le monde la connaît, absolument tout le monde m’a vu avec d’autres filles aux différentes soirées médecine. La plupart du temps, Fanny a trop de travail pour faire la fête, et de toute façon elle n’aime pas ce genre d’endroit. J’crois savoir au fond de moi qu’elle vient ici juste pour me faire chier ou bien pour faire sa petite séance controlfreak du mois. Y a juste un mauvais timing. Parce que j’donnerais tout pour prendre quelque chose qui m’explose assez pour que je sois déjà entrainer de danser sur le canapé en cuir de Stevens à vingt-deux heures. Le fait est que les drogues et Fanny, c’pas trop ça. Tant pis, j’attrape ma première vodka-orange à peine passé le seuil. Fanny en demande aussi une. On se sépare rapidement. Quand on est en couple depuis six ans, les soirées c’est le dernier endroit où vous avez envie d’être collé à votre partenaire. Loupé pour Daisy ce soir, hein Teague ? Gnégnégné, que je singe en vidant la moitié de mon verre. Tom éclate de rire, j’l’aime bien Tom. Infirmier aux post-op, il a ce poste bizarre entre la chirurgie et la médecine, il joue le plus souvent les médiateurs entre Fanny et moi.
Trois quart d’heure plus tard je suis bourré et à nouveau fou amoureux de Fanny. Chaque fois qu’elle est là en soirée c’est pareil. Je saute sur elle et je l’embrasse devant tout le monde en lui rappelant qu’elle est la femme de ma vie et que je l’aime un peu plus chaque jour. Ca la fait toujours sourire. J’sais même si si j’dis ça pour la faire rire ou parce que je le pense. Un peu des deux, j’pense que j’ai juste jamais eu envie de lui faire du mal. On s’assoit sur ce canapé et j’suis entrain de servir nos verres, Fanny se fout d’moi, elle est un peu pompette elle aussi. Elle m’arrache la vodka des mains. J’vais servir. Parce que tu vois ça mon petit Titi, ça ce sont des mains de chirurgiens, et ces mains ne tremblent jamais. L’instant d’après elle en renverse à moitié sur mon jean. Fou rire général. Tu disais quoi déjà ? Elle rit tellement qu’elle fait ce petit bruit de cochon. Ca me fait toujours rire deux fois plus. Mouais, ça pourrait être une soirée sympa. La première depuis des lustres.
Ca pourrait. D’un coup j’sens quelqu’un qui se faxe entre le bord du canapé et moi, alros qu’il n’y avait clairement pas la place. J’tourne la tête et je sursaute comme si j’étais tombée nez à nez avec une sorcière ou un vampire. Oh wait, c’est le cas. Fanny s’arrête de rire immédiatement et termine de remplir les verres en silence, moi j’ose même pas tourner la tête. J’peux au pire m’inventer un torticolis, ouais, bonne idée ça. Fanny, Arthur ! ça me fait plaisir de vous voir ! Rire nerveux. J’attrape le verre uniquement rempli de vodka et le vide cul-sec. Vi...Vivi ! que je m’écris, la tête tordue d’une grimace immonde. C’EST FORT LA VODKA. Fanny me regarde dans le coin. Et voilà je sens la porte de prison qui ferme sur son visage. On rira plus de toute la soirée. J’sais pas pourquoi elle déteste Vivi, parce qu’elle n’a aucune idée de ce qui a pu se passer, et peut-être qu’elle non plus ne sait pas pourquoi elle lui en veut. Elle doit sentir un truc qu’elle préfère pas analyser. Tant mieux. J’inspire profondément et mes yeux sont braqués sur sa cuisse dénudée contre mon jean plein de vodka. Et mon petit coeur de jeune adulte avec les hormones en pagaille s’affole. Vivi et son corps de déesse. Là. Collé. Avec Fanny à côté. Ca ressemble à un de mes fantasmes, et pourtant c’est l’enfer. Euh.. tu… tu fais quoi ici ? T’sais que c’est une s… Là j’vois au loin Harry, ce débile qui se la pète, lui faire des signes à l’autre bout du salon comme s’ils étaient sur une île déserte et qu’il lui faisait des signaux de fumée. OUI BAH CA VA, on a vu que t’étais là. Que j’ai envie de lui gueuler. Merde, j’suis jaloux du copain du coup d’un soir que j’me suis fais alors que ma copine est à côté ? Ah oui, oui c’est bien ça. Mon égoïsme m’étouffera un jour. Enfin, ça c’est ce que dit Mary. Oh, tu sors avec Harry ? Que j’fais remarquer, un peu plus condescendant qu’il faudrait. J’me mets à rire, j’tiens à vous repréciser que je suis bourré. D’ailleurs j’pique le verre que Fanny allait boire. Quoi, tu comptes te taper toute la promo ? J’rigole à nouveau alors que tous mes potes me font des gros yeux. Quoi, c’était déplacé ?
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