généralités
Prénom ; tu fais ta vie. homai pour gratter des mots qui aient un peu de sens. faut juste que ça sonne polynésie.
Nom ; pareil que pour le prénom t'as compris le coup gamin?
Âge ; entre 25 et 27 piges. faut que ça colle avec la gueule je te laisse faire le calcul.
Lieu de naissance ; papeete ou un patelin paumé, tant qu'il atterri là-bas après ça.
Nationalité ; y a au moins le daron ou la daronne qu'est de l'île le reste c'est toi qui gères.
Origine ; même topo que pour la nationalité.
Statut ; marié à elmer par les liens sacrés de la mer et des déferlantes. sûrement qu'il ont du se dire oui pour la vie, bourré, soûlés à la misère et au rhum coca dans une bouteille de fanta. y a peut-être eu des corps, des oublis, des râtés. des "je t'aime" qui mentait une envie de cul. y a que elmer. accrochée, point de suture sur la poitrine.
Orientation sexuelle ; est-ce que j'ai besoin d'expliquer?
Emploi/étude ; surfeur, shaper, entraîneur. gamin de la mer. tout ce que tu veux tant qu'il sort pas de l'eau.
Caractère ; Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très-antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
(...)
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
— Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? —
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
(...)
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
le poème n'est qu'inspiration, ça donne une idée mais à toi de l'écrire comme bon te semble.
Groupe ; damaged.
Crédits ; nairobi.