Sujet: paperback writer (desmond) Mer 16 Mai - 23:00
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desmond & ioan
« Dear Sir or Madam, will you read my book ? It took me years to write, will you take a look ? »
Journée habituelle à la fourrière. Tu zigzagues entre les aboiements et les miaulements, entre la chatterie intégrée à l'intérieur et les cages canines situées en plein air. Cela ronronne comme cela feule, cela remue la queue comme cela aboie de fureur, cela évacue sa fidélité et sa souffrance comme cela peut dans tous les coins. T'es habitué et pourtant t'y fais toujours attention, tu caresses les barreaux des cages du bout des doigts, effleurant les crânes et les museaux des chiens, tu t'agenouilles pour caresser les chats et jouer avec eux, t'essaies de faire de cet endroit quelque chose d'agréable, de les protéger pendant la semaine qu'ils passent ici en moyenne. Parfois plus pour les chats de races ou les beaux chiens, les huskys ou les labradors, mais souvent moins pour les croisés, les bâtards, ceux qui souffrent du délit de sale gueule comme les americans staff ou les bouledogues, ceux qui souffrent de la cruauté de leurs anciens maîtres aussi, avec une patte en moins, des cicatrices ou des brûlures. Une semaine en moyenne, parfois plus mais souvent moins. Après, c'est la salle de la mort, le liquide rose et tes yeux qui se voilent pour éviter que tes émotions ne prennent le dessus. C'est pas dur, c'est juste triste pour eux comme pour toi, mais tu pleures pas, parce que t'as les yeux secs, parce que t'es un homme et que tu dois pas montrer tes émotions, parce que tu es heureux aussi malgré l'ambiance de la salle d'euthanasie, heureux de pouvoir les envoyer dans un monde ou plus personne ne les rejettera, dans un monde ou ils ne souffriront plus. Est-ce que tu crois à Dieu ou au Ciel ? Tu n'en es pas sûr malgré ton éducation religieuse, malgré la présence omniprésente de la foi orthodoxe dans ton enfance, instruite par Lucian et Lavinia. Il te reste quelque chose qui dit que l'âme de chaque animal part quelque part après que tu l'ai libérée de la souffrance terrestre et que tu l'ai dirigée vers de meilleurs horizons, mais tu n'es pas sur qu'il existe un Créateur spécifique, un seul et unique. C'est un blasphème en y réfléchissant, parce que tu continues à te rendre à l'église quand tu en as l'occasion et que tu devrais te confesser pour avoir de telles pensées – comme tu devrais te confesser de penser que tu apprécies tuer des animaux même pour cesser leurs souffrance parce que la plupart des gens trouveraient cela ignoble, comme tu devrais te confesser de boire autant d'alcool, comme tu devrais te confesser d'être faible mentalement alors que tu es un homme, comme tu devrais te confesser pour un million de petites choses qui en forme des dizaines d'énormes. Tu devrais peut-être te confesser d'exister, parce que tu es une erreur pour ton père et tes frères et que tu es incapable d'avoir su entendre la souffrance de la seule personne qui t'accordes de l'importance. Anca. Tu sais que tu retourneras à l'hôpital après le boulot, même si elle veut voir personne, même si elle refusera les visites aujourd'hui encore. T'y retourneras avec un mince espoir que tu sais vain d'avance, parce que tu sais que tu devras errer dans les couloirs de l'hosto sous les regards agacés des médecins et des psychiatres comme tous les jours depuis sa nouvelle tentative mais même à travers la porte scellée face aux visites d'une aile psychiatrique, tu refuses de l'abandonner. Pas elle, pas Anca.
En attendant, tu bosses en te changeant les idées comme tu peux. Tu passes devant les cages, parcourant les allées de long en large, tu caresses les chiens à travers les barreaux en espérant que des visiteurs se pointent et que quelques malheureux trouvent des familles convenables aujourd'hui. Faire taire leur souffrance à défaut de surmonter la tienne, leur donner une seconde chance que tu ne mérites pas. Ils ont le droit à une seconde famille, t'es encore assez lucide pour savoir que c'est mieux pour eux que l'euthanasie, tu gardes cette limite en tête pour le moment en espérant qu'elle ne disparaisse pas un jour, que tu ne deviennes pas obsédée par la mort à force de la côtoyer comme tu l'es par la souffrance. « Ioan ! » Tu fais volte face sur quatre-vingt dix degrés, réagissant à l'appel avec la promptitude de quelqu'un qui se sent menacé. Toujours sur la défensive, hein ? Tu parcours rapidement les mètres qui te séparent de l'employé qui t'a hélé, t'arrêtant à sa hauteur et demandant ce qu'il y a d'une voix morne. Y a qu'à que quelques exceptions que tu réserves pas un timbre vocal éteint, déprimé par tout ce qui se mélange sous ton crâne, cette machine à laver dégueulasse remplie de songes en guise de tee-shirts et de souvenirs en guise de pantalons, qui vrombit à longueur de temps en mélangeant le blanc et le manque de couleurs et qui refuse d'accepter les lingettes anti-dépression depuis trop d'années. Étonnant qu'elle soit pas tombée en panne depuis le temps, cette machine à laver, étonnant qu'elle ai pas lâché sous la pression cérébrale et les lessives mentales trop fréquentes et dont le rythme infernal ne diminue pas, ne diminuera sans doute jamais. « Y a un jeune homme qui voudrait adopter, tu pourrais t'en occuper pendant que je commence à nourrir les chats de mon côté ? » T'inclines la tête en signe approbateur. Et étrangement, tu souris. Cela devient si rare que tu avais presque oublié comme faire, mais le mécanisme est revenu tout seul, c'est apparemment comme le vélo cela s'oublie pas. Tu souris, et tu balaies les cages extérieurs desquelles des aboiements percent dans tous les sens avant de t'engager dans la salle d'accueil pour accueillir le futur adoptant.
Tu te bloques net pendant une fraction de seconde avant de reprendre posture plus professionnelle. Tu le connais le type en face de toi, c'est un écrivain dont tu as lu certaines œuvres dans le style fantastiques que tu apprécies d'ailleurs et tu dois faire un effort pour adopter une expression sobre, neutre. Ce n'est pas poli de fixer les gens avec des yeux gonflés d'admiration et il n'est pas ici pour signer des autographes ou parler de ses romans, mais il n'empêche que ton cœur a fait un bond et s'est tordu de joie l'espace d'un instant quand tu l'as aperçu. T'essaie de prendre un timbre de voix pas trop dépressif et tu te lances en continuant de sourire, histoire d'être professionnel au possible. « Bonjour ! Alors comment puis-je vous aider ? » Tu croises les mains dans ton dos, avalant ta salive avant de reprendre la parole. « Vous venez plutôt pour l'adoption d'un chien ou d'un chat ? »
(c) DΛNDELION
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Sujet: Re: paperback writer (desmond) Jeu 17 Mai - 19:06
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Cela fait un moment que tu en as envie. Un chien. Depuis tellement d'années tu rêves secrètement d'en avoir un. Enfin secrètement c'est bien un grand mot. Comme dirait ta grand-mère ou encore Simon tu n'as de secret pour personne. Elle a raison d'ailleurs ta grand-mère en disant cela, ton meilleur ami également. Mais oui avoir un chien te tenterait bien donc tu as décidé de te rendre au refuge à côté de Savannah pour essayer d'en trouver un. Tes exigences ne sont pas compliquées ni désobligeantes. Tu souhaites juste un chien ni trop vieux ni trop jeune. Tu en veux un avec un bon caractère, qu'il soit gentil, propre, qu'il ne casse pas tout ce qu'il trouve, obéissant si possible mais si ce n'est pas le cas tu le dresseras. Néanmoins tu avoueras bien que tu ne sais pas trop à quoi t'attendre en allant dans ce refuge parce que toi t'as le cœur sur la main. T'es du genre à offrir beaucoup et quand il s'agit d'animaux qui sont dans la triste continuelle qu'est la vie tu peux facilement déprimer en te disant que certains être sont bien malheureux sur cette maudite Terre. Les animaux en font partie. Ce sera sans aucun doute une épreuve pour toi de voir ces animaux en cage qui pleurent l'arrivée d'un éventuel futur maître et ce sera sûrement encore plus difficile pour toi de faire un choix parmi toutes ces créatures. Mais tu espères tomber sur une personne qui compréhensive qui te décrira au mieux chacune des créature qu'on te présentera pour que tu puisses faire le meilleur choix qui soit sans avoir à te retourner.
Pour dire vrai tu n'es pas préparé psychologiquement à ce qu'il t'attend et pour le coup tu es carrément stressé et justement lorsque tu arrives au refuge tu es tout de suite accueilli par une personne visiblement joyeuse, une femme « Bonjour Monsieur. Que puis-je pour vous ? » Qu'elle te dit en battant des cils telle une femme amoureuse, toi elle ne te plaît pas physiquement pas ton genre, elle est bien trop vieille à ton goût mais t'as cette habitude de plaire même si ça t'étonne un peu toujours de voir que tu as du succès auprès d'hommes comme femmes. « Bonjour... Je voudrais adopter s'il vous plaît ! » Dis-tu en tentant d'adopter une certaine assurance pour ne pas être gagné par la gêne face à la façon dont la femme te reluque, comme si t'étais la Huitième Merveille du Monde, elle acquiesce alors toujours en battant des cils tout en te disant que « je vais chercher un employé pour vous venir en aide. » Et suite à ses mots elle te sourit tout en s'éloignant de toi, toi tu restes au milieu de l'entrée du refuge entendant parfois des chiens pleurer dans une pièce plus éloignée. Rien que ça, ça te déprime. Si tu t'écoutais tu les prendrais tous pour qu'ils n'aient pas à souffrir ici éternellement mais faut savoir être logique dans la vie : tu ne pourrais pas t'occuper de tous ces chiens. Et ta grand-mère n'apprécierait certainement pas d'avoir autant d'animaux chez vous trois.
Au bout d'un moment à être seul tu vois un type s'approcher de toi, environ le même âge que toi, beau à tomber par terre et il te salue « Bonjour ! Alors comment puis-je vous aider ? » En plus il a une superbe voix pour couronner le tout, comme s'il n'était pas suffisamment parfait comme ça il faut en plus qu'il aie une voix divine à écouter. Tu souris alors en balançant un « Bonjour ! Je souhaiterais adopter s'il vous plaît. » Dis-tu d'une voix douce tout en plantant tes yeux bleus sur ce beau petit jeune tandis qu'il prend en compte tes paroles en te demandant ensuite si tu « Vous venez plutôt pour l'adoption d'un chien ou d'un chat ? » Une nouvelle fois tu souris et poses tes yeux pétants sur lui « Plutôt un chien ! De préférence pas trop vieux ni trop jeune. Et avec plutôt un bon caractère si vous avez cela ... Un chien gentil, obéissant, propre. Pour la race, le sexe etc ça n'a pas d'importance pour moi. » Donc en gros du moment que ce sublime bonhomme a en réserve un chien gentil et affectueux qui ne va pas briser les meubles de ton appartement c'est le plus important le reste tu t'en moques un peu... « Est-ce que vous auriez des chiens de ce genre dans votre refuge ? » Demandes-tu quand même ne serait-ce que pour être sûr que le petit bonhomme a un chien qui peut te convenir...
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Sujet: Re: paperback writer (desmond) Jeu 17 Mai - 23:33
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desmond & ioan
« Dear Sir or Madam, will you read my book ? It took me years to write, will you take a look ? »
T'es surpris aussi parce que tu t'attendais à quelqu'un de plus vieux, dans la tranche des vingt-huit à trente ans comme il a écrit plusieurs romans mais il semble davantage tourner autour des vingt-quatre piges comme toi. T'essaies d'effacer le côté cassé de ton regard pour paraître professionnel, d'adopter un timbre de voix plus dynamique et t'espères que cela fonctionne même si, si tu t'écoutais, tu dirais que tu ne réussis pas, que tu réussis rien. T'aimes pas entendre le son de ta voix ni te regarder dans un miroir d'ailleurs, tu détestes tout ce qui peut te renvoyer en pleine face le reflet d'une faiblesse que tu ne connais déjà que trop bien. Mais t'essaies quand même, parce que c'est un futur adoptant, que tu dois paraître dynamique pour lui donner envie de te suivre dans la zone extérieure et tu continue de sourire en espérant que t'en fais pas trop malgré tout. Tu sais jamais doser la balance, elle penche toujours trop souvent du côté de la dépression et équilibrer ta joie lorsque tu en ressens n'est pas un exercice facile parce qu'elle est rouillée et que la balance lâche trop facilement lorsque tu poses des poids dessus. Mais tu t'en sors bien quand même, parce que tu ne lui sautes pas dessus en mode fanboy, parce que tu réussis à ravaler ta salive et ton côté lecteur pour l'écoute attentivement et réfléchir à l'animal qui lui conviendra le mieux. « Plutôt un chien ! De préférence pas trop vieux ni trop jeune. Et avec plutôt un bon caractère si vous avez cela ... Un chien gentil, obéissant, propre. Pour la race, le sexe etc ça n'a pas d'importance pour moi. » Au moins il n'a pas des critères trop compliqués. Tu souris de nouveau, accrochant son regard pour te donner un air sympathique et pas trop dépressif, chassant le plus possible les ombres qui animent ordinairement tes yeux à défaut de pouvoir gommer tes cernes, et tu inclines la tête en signe approbateur avant qu'il ne reprenne la parole. « Est-ce que vous auriez des chiens de ce genre dans votre refuge ? » Il a un timbre de voix agréable et mentalement, tu compares l'image qu'il renvoie à la tienne.
Il a l'air… Heureux. Tu voudrais lui demander comment il fait, comme il y parvient alors que vous avez le même âge et que de ton côté, tu n'es rien d'autre qu'une loque malgré les efforts que tu fais pour refléter une image positive actuellement. Vous avez approximativement le même âge mais il est fort et tu es faible. T'es pas vraiment jaloux mais réaliste, tu l'admires d'être ainsi. Mais tu ne le lui demandes pas parce que de même que pour parler de ses livres ou pour signer un autographe, il n'est pas là pour donner des conseils de self-estime ou de bien-être à des gamins paumés qui n'ont pas su grandir, qui n'ont pas su vaincre la peur de l'inconnu et du monde pour s'y adapter. Alors tu recentres tes pensées sur sa demande, faisant tournoyer pendant quelques secondes les images de tous les chiens disponibles à l'adoption pour voir lequel correspondrait le mieux, en écartant les chiots ou les seniors d'office – quoi que la dernière catégorie ne compte pas beaucoup de membres dans la fourrière, ils sont pour la plupart euthanasiés à leur arrivée pour cause de diabète, obésité, cécité ou d'autres problèmes du à leur âge qui les écartent de toute possibilité d'adoption. Tu parviens à en sélectionner deux qui pourraient convenir au jeune homme et tu reportes ton attention sur lui en souriant de plus belle. « Bien évidemment. J'en ai quelques uns qui pourraient vous convenir en tête, suivez-moi s'il vous plaît. » Sourire. Parler d'une manière claire. Allier la compréhension et le dynamisme dans chaque mot prononcé. Ne pas avoir l'air déprimé. Tu retrouves dans ton travail un mécanisme qui tranche horriblement avec ton attitude à domicile, ces murs dans lesquels tu erres comme une âme en peine sans pouvoir t'en détacher. Depuis combien de temps quelqu'un ne t'avait pas vu sourire, de façon sincère, alors que tu n'est pas en train d'écrire ou de lire, ton expression guidée par un côté rêveur qui ressort physiquement lorsque tu fais ce que tu aimes, quittes à passer pour une tapette aux yeux de ta famille ? Personne. Il y a trop longtemps que tu ne souris plus lorsque tu n'as pas la certitude d'être seul et de pouvoir compter sur la tranquillité parce que tes sourires sont ceux d'un faible, d'un mélancolique.
Tu emboîtes le pas au jeune homme, parcourant le couloir en sens inverse pour le mener vers les cages de chenil ou attendent les chiens en quête d'une nouvelle famille. Tu le guides en premier vers la cage ou les deux spécimens capables de lui plaire se trouvent. Tu attrapes l'une des laisses qui pends à un crochet sur le mur séparant la cage d'une autre et tu ouvres les grilles d'un coup de clé, faisant sortir la femelle en premier après l'avoir attachée. Croisée golden retriever et setter, appelés vulgairement les golden irish, elle fait partie d'un des croisements les plus demandés aux états-unis et en conséquence des plus abandonnés puisque le côté chasseur des setter à tendance à ressortir. Chez elle, ce n'est pas vraiment le cas, elle a davantage hérité du côté animal de compagnie et chien d'intérieur et elle est donc susceptible de plaire au jeune écrivain. Tu lui commandes de s'asseoir et elle s'exécute tandis que tu la caresses affectueusement. « Du coup ! Elle c'est Pumpkin, elle est croisée golden retriever et setter irlandais. Elle a quatre ans, elle n'est pas destructive et elle est propre évidemment. Elle obéit aux autres de base, assis, couché, debout, fait la belle et donne la patte. Ses anciens maîtres l'ont abandonnées parce qu'elle ne pouvait pas se reproduire. » Tu effleures la robe rousse de la chienne du bout des doigts avec délicatesse – t'as le cœur actif que pour les animaux visiblement – et tu jettes un coup d'yeux à la cage que tu as refermée après l'avoir fait sortir. « L'autre c'est Loki, on l'a trouvé dans la rue il y a trois jours. Il a le même tempérament qu'elle donc on les a mis ensemble pour le moment, il est propre mais il n'a pas encore appris d'ordre pour le moment. On connaît pas son croisement précis, on est juste sûrs qu'il y a du husky qui remonte pas trop loin à cause de ses yeux vairons. Vous voulez que j'en fasse marcher un des deux à vos côtés pour voir comment le feeling passe entre vous ou vous préférez voir d'autres chiens directement ? »
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Sujet: Re: paperback writer (desmond) Ven 18 Mai - 1:11
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Ce type paraît être la douceur incarnée avec sa gueule d'ange, sa petite tête de poupon, il est à tomber par terre voilà tout. Et quand il te sourit joyeusement tu manques de faire un malaise tant son sourire est éclatant, il te plaît, oui il te plaît carrément ce gamin. Il a ce charme qui fait que tu tomberais limite à la renverse. Mais tu te retiens. Tu sais que Simon détesterait que tu t'essayes soudainement aux mecs alors que tu as toujours eu des relations sexuelles avec des filles. Il te sait pansexuel bien sûr mais il sait aussi que tu es vierge avec les mecs et déjà qu'il est hyper jaloux avec les filles il deviendrait sûrement dingue si tu ramenais un mec chez vous. Pis ta relation avec lui est plus très normale depuis qu'il t'a dit qu'il t'aimait. Mais c'est sûr que si ton meilleur ami n'était pas là et qu'il n'était pas amoureux de toi et que donc tu ne risquais pas de lui faire du mal tu tenterais carrément quelque chose avec Gueule d'ange face à toi. Tu le dévisages longuement de tes grands yeux bleus plongeant ton regard dans ses beaux yeux noirs et tu te mords la lèvre. Ce type est une perfection sans nom. Tu lui demanderais bien son petit nom mais franchement tu oses pas par timidité on va dire. Tu lui fais part de tes envies concernant le chien que tu aimerais adopter et il semble sincèrement ravi et intéressé par ce que tu lui dis. Sans doute qu'il est plus souvent habitué de croiser des gens qui veulent un chiot plutôt qu'un chien plus âgé comme toi tu le souhaites. Tu lui demandes s'il a un chien à te proposer mais il semble ailleurs l'espace d'un instant tu le vois rêveur, ailleurs, tu le fixes longuement tout en le scrutant l'air de lui demander si tout va bien et quand il revient enfin à lui il te dit que « Bien évidemment. J'en ai quelques uns qui pourraient vous convenir en tête, suivez-moi s'il vous plaît. » Tu souris alors tout en le suivant jusqu'à une autre pièce.
Arrivés dans la nouvelle pièce tu renifles parce qu'attristé par tous ces chiens en cage et tu ne peux t'empêcher de dire au petit chou que « si ça ne tenait qu'à moi je les adopterais tous... Vous voyez ce que je veux dire ? » Que tu dis au petit bonhomme en te mordillant la lèvre alors qu'il sort de sa cage un chien qui se révèle être une femelle tu le comprends par les mots du petit bonhomme « Du coup ! Elle c'est Pumpkin, elle est croisée golden retriever et setter irlandais. Elle a quatre ans, elle n'est pas destructive et elle est propre évidemment. Elle obéit aux autres de base, assis, couché, debout, fait la belle et donne la patte. Ses anciens maîtres l'ont abandonnées parce qu'elle ne pouvait pas se reproduire. » Il caresse le dos de la chienne tout en la scrutant longuement il a le regard tendre le petit brun et ça t'émeut automatiquement, une légère larme coule le long de tes joues et quand il remarque ton émotion du moment tu te marres automatiquement « désolé je.. Disons que je m'attendais pas à les voir tous en cage comme ça en fait... Et vous semblez tellement aimer les animaux ! Comme moi. J'aime a peu près autant les animaux que les livres que j'ai écrit au cours de ma vie du coup ça me touche votre façon de parler d'elle et votre façon de la regarder. » Précises-tu au bonhomme en te disant bien qu'il va te prendre pour un fragile mais ça ne te dérange pas vraiment parce qu'après tout c'est précisément ce que tu es. « Elle est magnifique la petite Pumpkin. Je ne comprends pas comment on peut abandonner un animal. Quel que soit la raison c'est une abomination à mon avis. » Oui toi tu vois les choses comme ça parce que tu aimes les bêtes mais fort malheureusement il y a des enfoirés qui ne voient pas les choses comme toi et c'est bien triste...
Le mignonnet il rouvre la cage et en sort un autre chien qui se trouve être un mâle vu ce qu'il te dit « L'autre c'est Loki, on l'a trouvé dans la rue il y a trois jours. Il a le même tempérament qu'elle donc on les a mis ensemble pour le moment, il est propre mais il n'a pas encore appris d'ordre pour le moment. On connaît pas son croisement précis, on est juste sûrs qu'il y a du husky qui remonte pas trop loin à cause de ses yeux vairons. Vous voulez que j'en fasse marcher un des deux à vos côtés pour voir comment le feeling passe entre vous ou vous préférez voir d'autres chiens directement ? » Tu souris largement lui aussi est magnifique comme chien et ça t'émeut de voir sa façon de regarder ce chien. Il faut croire que ce type a toutes les qualités du mec parfait selon toi. Pendant un long moment tu restes là sans parler juste à contempler les deux chiens ainsi que le beau mec puis tu finis par te ressaisir. « Je voudrais bien aller marcher avec vous ainsi que Pumpkin et Loki si c'est possible ? Ensuite éventuellement nous pourrons aller en voir d'autres ? ils me plaisent énormément ce sera dur de me décider... » Dis-tu au beau mec que tu dévisages longuement tandis que tu attends sa décision à ce sujet, si c'est envisageable du coup ou non. En tout cas tu fais quand même le geste de t'approcher et de t'accroupir face aux chiens que tu caresses tendrement tout en posant tes yeux un moment sur le petit brun que tu dévisages longuement puis tu poses tes yeux sur les animaux comme sur le mec et tu balances un « vous êtes beaux.... Tous les trois. » Et tu te relèves aussitôt en rougissant surpris de toi-même d'avoir fait preuve d'autant d'assurance alors qu'à la base t'es plutôt un mec qui manque cruellement de confiance en toi... Mais ce mec il a quelque chose. Bon, il est moins beau que ton meilleur ami c'est clair mais il dégage quelque chose qui t'envoûte complet pis il a une belle voix faut bien se le dire...
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Sujet: Re: paperback writer (desmond) Sam 19 Mai - 2:30
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« Dear Sir or Madam, will you read my book ? It took me years to write, will you take a look ? »
« Si ça ne tenait qu'à moi je les adopterais tous... Vous voyez ce que je veux dire ? » Tu termines de sortir Pumpkin avant de lui adresser un sourire compréhensif, inclinant la tête en signe approbateur. C'est vrai que supporter l'ambiance et devoir choisir un spécimen entre tout ceux qui hurlent leur désespoir pour attirer l'attention et faire pencher la balance en leur faveur lorsqu'une potentielle nouvelle famille se présente n'est pas évident. Ton sourire s'efface un peu malgré tout lorsque tu observes une larme rouler le long de sa joue. Mais arrêtes de chialer ! hurles la voix de Lucian qui se met à résonner en boucle dans ton crâne. Tu clignes désespérément des paupières pour chasser ce songe mais t'as l'impression de t'être pris une beigne dans la gueule rien qu'en voyant le jeune homme pleurer. C'est les gonzesses qui couinent ! T'es un homme toi, sois fort ! Tu secoues rapidement la tête, mordillant l'intérieur de ta joue droite pour te reconnecter à l'instant présent mais c'est finalement le rire du jeune homme qui te remets totalement les pieds sur terre. « Désolé je.. Disons que je m'attendais pas à les voir tous en cage comme ça en fait... Et vous semblez tellement aimer les animaux ! Comme moi. J'aime a peu près autant les animaux que les livres que j'ai écrit au cours de ma vie du coup ça me touche votre façon de parler d'elle et votre façon de la regarder. » Il a l'air amusé à l'idée que tu puisse le prendre pour un fragile et tu ne peux pas nier que tu as été troublé mais probablement pas pour les raisons qu'il imagine. Qui pourrait imaginer, de toute façon ? Tu te passes la main libre contre la nuque, haussant vaguement les épaules avant de rajouter quelques mots pour le rassurer. « Oh ce n'est pas grave, vous n'avez pas à être désolé. Beaucoup de gens pleurent dans ce refuge, vous n'êtes pas le premier à… à vous laisser submerger par les émotions. » T'as failli dire à faire resurgir la voix de mon père dans mon crâne mais tu t'es rattrapé in-extremis. Lucian s'est tu pour le moment et tout devrait bien se passer si ton interlocuteur ne se laisse pas prendre par les sentiments une fois de plus. Alors tu passes aux présentations des deux chiens, un vague sourire aux lèvres, avant d'aller attacher Loki et de le sortir également à la demande du jeune homme.
Tu raccroches les clefs de la cage à ta ceinture pour le moment avant de prendre chaque laisse dans une de tes mains et de commencer à les faire marcher le long de l'allée, à tes côtés et à ceux de Desmond pour qu'il prenne connaissance de leur obéissance et le rythme de marche. « Je ne comprends pas non pour l'abandon. C'est vrai que ce n'est jamais agréable, pour les animaux encore moins que pour nous. » Tu te retiens de dire que la plupart des gens ne supportent pas le passage à l'âge adulte, des chiens notamment, parce qu'il n'est plus aussi mignon qu'auparavant ou parce qu'il s'agissait d'un cadeau de Noël fait à l'un des enfants mais qu'une fois l'été et les vacances arrivées, on ne trouve personne pour le garder alors le bord de la route fait l'office. Tu grinces des dents. Foutu monde. Tes pensées prennent une tournure sombre et tu t'y abandonnes à moitié, l'autre moitié étant centrée sur les paroles du jeune homme … Et ses paroles, d'ailleurs, te font totalement abandonner tes songes. Tu t'arrêtes immédiatement pendant un instant, surpris. Hein ? Qu… Qu''est-ce qu'il vient de dire ? « Vous êtes beaux.... Tous les trois. » Malaise. Si tu n'en laisses rien paraître, t'as une sueur froide qui te dégouline le long du dos et le sentiment que ton cerveau semble se bloquer l'espace d'une poignée de secondes, un peu en mode ioan.exe a cessé de fonctionner, voulez vous fermer le programme afin de rechercher des solutions ?
Putain c'est un… C'est quoi déjà le mot non insultant pour désigner les types qui s'envoient en l'air avec d'autres mecs ? T'es pas sûr de le connaître, y a que pédale, tapette et tantouze qui te viennent en tête pour le moment mais tu peux pas lancer ce genre de mots là pour lui répondre. Tu veux pas surtout parce qu'il a l'air sympa comme type et que t'as pas envie de le blesser en lui lançant des horreurs même si tu n'as que ces mots là qui te viennent en tête. Ok. Faut que tu te ressaisisses maintenant. Tu restes stoïque, droit face à lui, inclinant vaguement la tête et ne sachant pas trop quoi dire pendant quelques secondes au cours desquelles tu laisses flotter un blanc. Se ressaisir. Tu reprends la parole après avoir avalé ta salive une nouvelle fois. « Oh la beauté vient surtout des chiens, tout le mérite leur revient. » déclares-tu pour dire quelques chose parce que tu peux pas rester silencieux indéfiniment, et tu lui souris malgré tes pensées perturbées parce que tu dois faire primer le professionnalisme sur les songes en toute occasion pour le bien-être des animaux. Tu mens pas, tu te dérobes pas non plus pourtant, en disant que les animaux font tous le travail niveau visuel. Toi, tu te trouves pas beau, trop maigre, trop dépressif pour être agréable à regarder. Tu te dégoûtes toi-même quand tu fixes ton reflet dans le miroir et tu comprends pas ce qu'il a voulu dire par là. Est-ce qu'il était sincère ou qu'il voulait juste se foutre de ta gueule ? Dans tous les cas, cela n'a pas vraiment d'importance puisque tu n'es pas… comme lui. Tu t'agenouilles à côté des deux animaux, flattant leurs têtes et faisant glisser tes mains le long de leur échine pour les caresser à plusieurs reprises mais t'arrives pas à te sortir cette idée de la tête même si tu restes professionnel extérieurement, y a qu'à l'intérieur que cela se bouscule et que cela tourne dans ton crâne. Putain, c'est une pédale. Et visiblement il a l'air de penser que tu pourrais être intéressé aussi – tu espères ne pas l'avoir vexé en tournant le compliment du côté de Loki et Pumpkin d'ailleurs. Manquerait plus qu'il décide de faire marche arrière rapport à l'adoption juste parce que tu n'es pas réceptif à ses avances et que ta connerie retombe sur le dos des animaux. Tu te relèves, toujours convenable, tu lui souris de nouveau – le professionnalisme, toujours et encore, avant tout le reste. Et puis tu décides de t'en foutre pour le moment – cela te regardes pas après tout, c'est sa vie, pas la tienne, tant qu'il t'entraîne pas là-dedans tout ira bien… Et puis il a aucune raison de t'entraîner. Maintenant que t'y réfléchis, il a bel et bien du lancer que t'étais beau pour se foutre de toi, comme une pique un peu ironique parce que tu es tout sauf agréable à regarder et qu'il doit bien s'en rendre compte. Cette pique, tu décides au final de l'ignorer parce que tu dois rester calme pour les deux chiens à adopter. Même si tu voulais pas mettre l'insulte de côté, tu serais obligé de reconnaître qu'il a pas tort de se foutre de ton physique de toute façon, tu te trouves pas beau alors t'aurais aucune raison de t'énerver juste parce qu'il a eu le courage de souligner la vérité. « J'aime beaucoup vos livres. » C'est sorti tout seul parce que tu veux alimenter la conversation et que tu ne sais pas quoi dire de plus à propos des deux chiens, tu attends qu'il pose des questions ou qu'il réponde aux tiennes. Alors tu souris de nouveau pour le mettre à l'aise, étouffant au possible tes pensées précédentes – tu penseras à remercier ton père pour te les avoir mise dans le crâne à un moment donné parce que tu parviens pas à les dégager totalement malgré tout – et tu te concentres sur ton interlocuteur. « Vous êtes Desmond Greenberg n'est-ce pas ? » Et toi, t'es con. On a pas idée de demander à quelqu'un son identité de cette façon là, planté comme un piquet au beau milieu d'une fourrière en tenant deux chiens en laisse, aussi sages soient ces derniers.
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Sujet: Re: paperback writer (desmond) Sam 19 Mai - 22:10
Paperback writer
De base, tu as toujours été un mec plutôt sensible et la simple et unique vision de ces chiens en cage ça te bouffe pas mal pour le coup. Tu t'attendais à tout sauf à ça. Les voir en cage comme ça, tels des prisonniers ça te bouffe. Tu pensais qu'ils étaient dans un meilleur environnement mais tu es un peu bête. C'est bien connu que les animaux dans les refuges ne sont pas nécessairement heureux. On voit ça avec la belle et la bête de Disney... Ce film animé montre la tristesse des chiens et la jalousie qu'il peut y avoir entre eux. Entre les chiens des refuges autrement appelés chenils envers les chiens de salon comme on dit, ceux qui ont un maître... C'est assez difficile à regarder comme film mais au moins ça sensibilise les jeunes concernant l'adoption de chiens dans les refuges plutôt que d'acheter des purs races dans des animaleries alors qu'ils n'ont rien de plus qu'un autre chien que l'on qualifie de bâtard juste parce qu'il est croisé à une autre race. Toi tu t'en fou de la race, du moment que le chien a bon caractère ça te convient parfaitement mais malheureusement ce n'est pas tout le monde qui pense comme toi. Tu as donc une petite larme qui s'échappe de ton œil s'échouant sur ta joue et le mec face à toi semble surpris malgré tout il se reprend et finit par te dire que « Oh ce n'est pas grave, vous n'avez pas à être désolé. Beaucoup de gens pleurent dans ce refuge, vous n'êtes pas le premier à… à vous laisser submerger par les émotions. » Tu acquiesces alors n'étant pas étonné que les gens qui viennent ici aient du mal à contenir leurs larmes. Faut dire que ça secoue psychologiquement parlant quoi.... Vous parlez ensuite de l'abandon suite à son explication concernant Pumpkin et tu ne peux t'empêcher de dire ce que tu penses réellement de cette abomination qu'est l'abandon et quand il te répond que « Je ne comprends pas non pour l'abandon. C'est vrai que ce n'est jamais agréable, pour les animaux encore moins que pour nous. » Tu acquiesces longuement tout en le scrutant en souriant « je suis pareil que vous là-dessus. C'est quelque chose que je ne cautionne pas. C'est comme ces gens qui lâchent leurs bêtes sur le bord de la route les laissant ainsi à leur sort funeste. N'est-ce pas une abomination de faire une chose pareille ? » Toi tu vois les choses comme ça en tout cas, tu peux pas cautionner que des gens fassent ça et continuent à se regarder dans une glace ensuite. Comment le peuvent-ils ? Parce qu'en faisant ça non seulement ils trahissent la confiance que leur bête avait en eux mais en plus ils sont probablement responsables de sa mort ce que tu trouves franchement dégueulasse. Non toi définitivement tu ne pourras jamais faire de mal à une bête, tu les aimes trop pour ça.
On peut dire que tu es un mec assez naïf Desmond parce que toi dès que tu vois un mec qui est plutôt mignon et qui a l'air sympathique, voire même une meuf parfois, tu as tendance à complimenter directement la personne sans chercher plus loin. Tu te rends compte forcément qu'il y a des homophobes sur Terre et là tu réalises pas trop quand t'as dit au mec que tu le trouvais très beau comme les deux chiens que s'il bug désormais c'est parce qu'il est lui-même homophobe du coup tu es gêné parce qu'il semble lui-même embarrassé par rapport à ton compliment. Tu le dévisages en lui souriant comme pour essayer de lui rendre confiance en lui mais ça ne marche pas vraiment parce qu'il te répond l'air fade que « Oh la beauté vient surtout des chiens, tout le mérite leur revient. » Et une nouvelle fois tu souris voyant bien que ce type a le même soucis que toi à propos de la confiance en lui, tu ne lui reproches pas parce que justement c'est ton démon au quotidien et souvent quand tu fais des remarques déplacées sur ta personne c'est Simon ou encore ta grand-mère qui te rappellent que tu es un beau mec et que tu ne devrais pas parler aussi salement de toi que tu le fais. « Ha je vois que vous aussi vous n'êtes pas habitué avec les compliments ! J'ai le même soucis alors je comprends ! » Dis-tu naïvement sans te douter un seul instant que le soucis face à sa confusion ne vient pas d'un réel manque de confiance en lui mais d'un problème parce que c'est un petit con homophobe. Tu lui souris alors que l'homme change brutalement de sujet en te parlant soudain de « J'aime beaucoup vos livres. » Te parler de tes livres c'est la meilleure chose à faire avec toi. Tu peux parler de tes livres pendant des heures du coup le mec il a bien choisi son sujet de conversation « oh je suis ravi que mes livres vous plaisent ! Lesquels avez vous lu ? » Parce que oui mine de rien tu en as quand même écris quelques uns, ta première édition remonte a tes vingt-deux ans donc ça fait deux ans maintenant mais tu en as sortis quand même quelques uns, un fantastique et les autres ce sont des bouquins d'amour qui se suivent. Là actuellement tu en écris deux en parallèle un qui se trouve être une histoire d'amour gay pour la première fois et le second est la suite du bouquin fantastique dont tu as sorti le premier tome il y a un an et demi environ ! Tu souris largement au jeune homme alors qu'il s'adresse de nouveau à toi te demandant si « Vous êtes Desmond Greenberg n'est-ce pas ? » Tu hoches vivement la tête toujours en souriant au bonhomme mais jugeant que ton hochement de tête n'est pas suffisant tu ajoutes un « c'est bel et bien moi en effet ! » Dis-tu bien heureux de voir que tu commences à être connu et même reconnu visiblement vu que le bonhomme sait qui tu es. « Et vous qui êtes vous ? » Bah oui lui y connaît ton nom alors toi pourquoi n'apprendrais tu pas son prénom après tout ? Un juste équité des choses c'est bien aussi...